Forum PAGES 14-18

Bonjour,

pensez-vous qu'il soit possible d'être cité, croix de guerre avec palme, puis médaille militaire, de son vivant, sans être pour autant déclaré "mort pour la France" à son décès étant survenu un an plus tard. Cette appellation MPF n'est pas noté sur sa fiche matricule et rien sur MDH, malgré toutes les "combinaisons" d'orthographe possible... Le soldat en question : PEROTTO Charles Elie du Var, cité au JO en 1919 et mort en 1920, après guerre il est vrai. Charles PEROTTO a été blessé au combat en septembre 14 et fait prisonnier, amputé d'une jambe, interné à Hériberg, hospitalisé en Suisse en 16, rapatrié d'Allemagne et hospitalisé à Marseille en 17, puis réformé N° 1 en juin 1918, récompensé en 19 et décédé en 20.

Les seules traces de son passage sur Internet sont sur Gallica, sa citation et son passage à Vaux en Suisse. Rien sur MDH...

Alors, peut-être une fiche perdue ? ou autre ??? Pour ma part, je pense qu'il le mérite largement. A moins que la réforme ait été un frein à l'obtention...

Merci de vos éclaircissements

Cordialement

Michel

Bonjour,

C'est le cas d'un de mes GO, gravement blessé en 16, amputé, démobilisé et décédé en octobre 18

Mais le fait qu'un soldat se soit très bien comporté ne change rien. Il faut se rappeler que les fiches MPLF ne sont que la 1ère partie du projet de création des livres d'or des communes dont les règles sont très précises en fonction de l'instruction ministérielle du 11 janvier 1922 aussi bien pour les conditions que pour la période concernée.

Néanmoins, contrairement aux textes, on trouve des cas qui sortent de ce cadre



Extrait d'un courrier ministériel d'octobre 1929 sur l'attribution de la mention MPLF



Cela n’enlève rien au mérite de ces soldats


Cordialement

yves

Bonjour,

ce serait donc la date qui est en cause, au delà du 24 octobre 1919, pas d'appellation MPF.

Merci pour ces explications

Cordialement

Michel