Forum PAGES 14-18

Bonjour
Je ne suis pas certain de ma lecture du sigle "BPTA" dans le parcours de ce soldat (ESS), pour lequel je n'ai trouvé que "Base pétrolière interarmées" dont je ne sais même pas si ça existait alors ("Toutes Armes" si c'est le cas).
Quoiqu'il en soit, la période après sa date de transfert (16/03/1918) n'est pas comptabilisée comme campagne (voir page suivante).
Pourriez-vous éclairer ma lanterne (sans mettre le feu aux carburants) surtout sur cette campagne écourtée .....
Cordialement
Alain

Bonsoir,

Compte-tenu des affectations dans l'Aéronautique, je crois qu'il s'agit plutôt du DPTA: Dépôt du Personnel Technique de l'Aviation créé en septembre 1917.
Pour mémoire: le Service des Essences n'a été créé que pendant la seconde Guerre Mondiale, auparavant, il s'agissait d'un service géré par l'Artillerie.
Cordialement,
Guy François.

Bonsoir
Merci Guy pour le sigle c'est plus logique effectivement que le "service des essences, pétroles et huiles" si j'ai bien lu.
J'aurais dû y penser puisqu' "on en parle" sur le forum, mais sa fiche aero ne le signale pas.

Reste à expliquer pourquoi ça n'est pas compté comme campagne .
Cordialement
Alain

Bonjour Alain,

Il est certes passé au "DPTA aux armées - 2e groupe d'aviation" le 16 mars 1918. Mais il a été mis le même jour en sursis d'appel, "au titre de mécanicien chez Steffe Eugène, entrepreneur mécanicien à Valenciennes". Il y est resté jusqu'à sa démobilisation. Etant en sursis, il ne faisait plus campagne.
L'affectation au DPTA ne me parait avoir été qu'une affectation administrative, où il n'a jamais dû se rendre.

Cordialement
Bernard

Bonsoir
Bernard, je n'ai pas la même lecture, son passage en sursis d'appel, "au titre de mécanicien chez Steffe Eugène, entrepreneur mécanicien à Valenciennes" jusqu'au 31/07/19 à lieu par décision du 17/05/1919.
Il ne pouvait d'ailleurs pas rejoindre son atelier à Valenciennes, puisque la (notre) ville n'a été libérée que le 2/11/1918.
La décision du 4/3/18 l'envoie en DPTA à compter du 16/3/18 jusqu'à ce qu'il soit en sursis puis congé illimité. Il se retire d'ailleurs à l'adresse de son atelier, 6 Avenue (et non rue, qui existe dans le prolongement) du Quesnoy, qui deviendra ensuite Avenue de Verdun ( ce qui évitera les confusions...).
Cordialement
Alain

re-bonjour Alain.

La mise en sursis d'appel entraînait automatiquement l'arrêt de l'ouverture du droit au bénéfice de la campagne. Comme il n'est crédité de la campagne que jusqu'au 16 mars 1918, j'en avais déduit, assez logiquement, qu'il avait été placé en sursis le dès le lendemain.

Parce que si le DPTA était le dépôt du personnel technique de l'aéronautique, il aurait continué à y faire campagne ; campagne simple en ce cas, comme tous les affectés à l'intérieur, mais campagne quand même.
Or là, la fiche est formelle : campagne du 2 août 1914 au 16 mars 1918.

Il faut donc admettre que la fiche est soit incomplète (pour les affectations et les sursis), soit erronée (pour les campagnes).

Cordialement
Bernard

Bonjour
En recentrant sur DPTA, je croyais avoir vu (quelque part) une discussion sur le sujet (campagne ou non) , mais je n'ai pas retrouvé.
Cordialement
Alain