Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Je fais des recherches sur les soldats de mon village Morts pour la France en 14-18.
Sur sa fiche matricule on lit:
Classé dans la 5° partie de la liste en 1907.
Classé dans la 2° partie de la liste en 1908: Faiblesse générale. (Canton de Murviel, dans l'Hérault)
Incorporé à la 16° section d'Infirmiers le 6 octobre 1908. Classé dans le service armé par décision de la commission de réforme de Perpignan du 8 janvier 1909. Soldat de 1° classe le 1er octobre 1909, caporal le 11 mai 1910. Envoyé en congé le 25septembre 1910. Certificat de bonne conduite "accordé".
"Classé NA de la Compagnie de Chemins de fer de l'Hérault comme homme d'équipe auxiliaire à Saint-Chinian du 22 janvier 1912 au 18 août 1913."
Il a été ensuite rappelé à l'activité en août 1914, est arrivé au corps le 17 août 1914, réformé n° 2 le 11 août 1915 par la Commission de Réforme de Rochefort pour "ostéite du fémur d'origine tuberculeuse".
Décédé à Rochefort le 26 octobre 1915.

J'avoue me perdre dans le tracé militaire de ce soldat.
Que signifie "classé NA"? après ses deux ans de service militaire. Je ne comprends pas.
Si quelqu'un pouvait m'aider...
Merci d'avance.

Bonjour

NA = non affecté
Étant employé des Chemins de Fer de l'Hérault, il n'est plus affecté à un corps militaire. En cas de mobilisation générale, il restera à son emploi.

Quittant son travail (vraisemblablement pour raison de santé) le 18 août 1913, il devient de nouveau mobilisable.

Cordialement
Jérôme

Bonjour Joaquim,

Il a d'abord été ajourné (5e partie de la liste) pour faiblesse générale.
Il repasse devant le conseil de révision l'année suivante qui le classe "Service auxiliaire".
Après un an sous l'uniforme, il est classé "service armé" et n'est donc plus auxiliaire.
Devenu réserviste, il est classé "non affecté", c'est*à*dire non affecté à une unité en cas de période d'exercices ou de mobilisation, en raison de sa profession dans les chemins de fer. Mais il n'est pas "NA" longtemps et il est ensuite logiquement rappelé à l'activité lors de la mobilisation.

Cordialement,
Arnaud

Merci à tous deux, Jérôme72 et Arnaud. Je comprends mieux le début du parcours. Mais, si je puis me permettre, comment est-il arrivé à Rochefort? Est-ce avec la 16° section d'infirmiers?
Merci encore.

Bonjour,

Rappelé à la 16e section d'infirmiers militaires à la mobilisation ? Pas obligatoirement. Il faudrait regarder, dans la case de droite de la fiche, où sont répertoriées les affectations, successivement dans l'active, puis dans la réserve, puis dans la territoriale, s'il y en a une indiquée dans la réserve. Normalement, lorsqu'il est redevenu affectable, en août 1913, il a reçu une affectation, qui a été portée dans la dite case de droite, à la rubrique "réserve de l'armée active". Et c'est là qu'il a été rappelé.
Cordialement
Bernard

Merci B Sonneck.
Dans la colonne de droite, Louis Planès est affecté à la 16° SIM.
Plus bas, dans la disponibilité et réserve de l'armée active, il est aussi affecté à la 16° SIM. Mais j'ai du mal à concevoir comment fonctionnait une SIM. J'ai lu, dans un forum, les carnets d'un prêtre aveyronnais, lui aussi de la 16° SIM qui se trouvait au front au même moment, . il n'est jamais mentionné un séjour à Rochefort.
Est-ce donc à cause de sa maladie?
Merci.

re-bonjour,

Les SIM étaient des structures administratives gérant le personnel relevant du service de santé d'une région militaire et du corps d'armée issu de cette région. La 16e SIM avait donc en charge la 16e région (Montpellier) et le 16e corps d'armée. Outre le personnel des structures sanitaires de la 16e région, elle supportait celui des ambulances et groupes de brancardiers du 16e corps d'armée, ainsi que des divisions composant le corps.
C'était, du moins, l'organisation valant au début de la guerre, à ce que j'ai cru comprendre à l'examen des nombreux dossiers individuels qu'il m'a été donné de consulter.
Après, les choses ont dû se compliquer un peu, en particulier pour les ambulances, qui n'ont pas systématiquement suivi les mouvements de leurs corps d'armées de rattachement. Sans parler des divisions qui ont, elles aussi, parfois changé de corps d'armée en cours de campagne.
La seule explication que je vois en ce qui concerne Rochefort me parait être une évacuation sur un hôpital de cette localité.
Cordialement
Bernard

Merci B Sonneck.
Dans la colonne de droite, Louis Planès est affecté à la 16° SIM.
Plus bas, dans la disponibilité et réserve de l'armée active, il est aussi affecté à la 16° SIM. Mais j'ai du mal à concevoir comment fonctionnait une SIM. J'ai lu, dans un forum, les carnets d'un prêtre aveyronnais, lui aussi de la 16° SIM qui se trouvait au front au même moment, . il n'est jamais mentionné un séjour à Rochefort.
Est-ce donc à cause de sa maladie?
Merci.

Bonsoir,
La rubrique du Service Santé se trouve ici :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... ujet-1.htm

La (vaste) question des SIM y a été traitée de nombreuses fois (dont une fois au moins la 16e). Merci d'utiliser le moteur de recherche. Cela évitera les exposés répétitifs...
Pour Rochefort : avez-vous demandé à Limoges s'il y a un dossier médical au nom de cet homme.
Ou bien son affectation était peut être justement à Rochefort, dans un hôpital.
Il faut trouver des documents personnels pour savoir où il était affecté, outre et en même temps qu'il l'était à la 16e SIM.

Bien à vous,
[:achache:1]