Re: Jean Malartic caporal du 136ème RIT
Publié : mer. nov. 19, 2014 5:10 pm
Bonjour à tous,
Mon arrière-grand-père, Jean Malartic, caporal du 136 RIT, est mort "tué à l'ennemi" dans la Somme le 12 janvier 1916.
Cette mort a marqué ma mémoire d'enfant par l'intermédiaire d'une photographie accrochée chez mes grands-parent maternels et le représentant en uniforme aux côtés de ses 4 filles (photo sans doute prise au cours d'une permission).
Ma grand-mère ayant 4 ans et demi à la mort de son papa, elle ne l'a jamais connu et elle n'en a jamais parlé. Je sais seulement qu'il aurait eu le bras arraché par un éclat d'obus et serait mort de ses blessures.
C'est donc grâce au site Mémoires des Hommes que j'ai pu collecter quelques informations sur mon aïeul. Car ma grand-mère et ses trois sœurs sont toutes décédées et la correspondance de guerre est semble-t-il perdue.
Mes seules sources sont donc : le registre de décès et l'historique du régiment que j'ai trouvé sur Mémoire des Hommes. En effet, le JMO du 136ème RIT a vraisemblablement disparu.
Je n'ai pas encore fait de recherches par le biais de son numéro de matricule (mat 794 au bureau de recrutement de Mirande, classe 1894 et mat 10849 au Corps)
Je m'interroge quand même sur le contexte de la mort du caporal Malartic (dommage que le JMO soit perdu) et ce qui m'intrigue c'est qu'il n'est pas mentionné dans l'historique du régiment, qui décrit pourtant explicitement la journée du 12 janvier (relève de plusieurs compagnies)
Pour résumer, le 136 RIT a été envoyé en première ligne dans le secteur de Lihons (Somme) le 25 septembre 1915 pour relever les troupes de la 51ème DI. Il effectue alors essentiellement des travaux de terrassement et réfections des tranchées. Le 136 RIT quitte la 1ère ligne le 1er février 1916. En 5 mois il n'y a qu'une vingtaine de tués (dont mon arrière-grand-père).
Les journées les plus meurtrières sont le 14 janvier (7 tués et 1 blessé) et le 20 décembre 1915 (2 tués et 1 caporal et 1 soldat portés disparu. On a ensuite aucune information concernant ces deux disparus).
Enfin, à la fin de l'historique dans le chapitre des citations je note la citation à l'ordre de la Brigade du soldat Jean Anglade: "A conservé son poste de guetteur pendant un bombardement des plus violent au cours duquel il a eu son fusil brisé entre les mains et a vu tombé, mortellement frappés à ses côtés, un sous-offisier et un caporal de sa compagnie." Ce pourrait-il que le caporal soit Jean Malartic ?
Voilà, mon exposé. Si jamais quelqu'un a d'autres informations concernant le 136 RIT entre Août 1914 et février 1916 , par le biais de correspondances de guerre ou autre, je suis preneur. Merci d'avance
Mon arrière-grand-père, Jean Malartic, caporal du 136 RIT, est mort "tué à l'ennemi" dans la Somme le 12 janvier 1916.
Cette mort a marqué ma mémoire d'enfant par l'intermédiaire d'une photographie accrochée chez mes grands-parent maternels et le représentant en uniforme aux côtés de ses 4 filles (photo sans doute prise au cours d'une permission).
Ma grand-mère ayant 4 ans et demi à la mort de son papa, elle ne l'a jamais connu et elle n'en a jamais parlé. Je sais seulement qu'il aurait eu le bras arraché par un éclat d'obus et serait mort de ses blessures.
C'est donc grâce au site Mémoires des Hommes que j'ai pu collecter quelques informations sur mon aïeul. Car ma grand-mère et ses trois sœurs sont toutes décédées et la correspondance de guerre est semble-t-il perdue.
Mes seules sources sont donc : le registre de décès et l'historique du régiment que j'ai trouvé sur Mémoire des Hommes. En effet, le JMO du 136ème RIT a vraisemblablement disparu.
Je n'ai pas encore fait de recherches par le biais de son numéro de matricule (mat 794 au bureau de recrutement de Mirande, classe 1894 et mat 10849 au Corps)
Je m'interroge quand même sur le contexte de la mort du caporal Malartic (dommage que le JMO soit perdu) et ce qui m'intrigue c'est qu'il n'est pas mentionné dans l'historique du régiment, qui décrit pourtant explicitement la journée du 12 janvier (relève de plusieurs compagnies)
Pour résumer, le 136 RIT a été envoyé en première ligne dans le secteur de Lihons (Somme) le 25 septembre 1915 pour relever les troupes de la 51ème DI. Il effectue alors essentiellement des travaux de terrassement et réfections des tranchées. Le 136 RIT quitte la 1ère ligne le 1er février 1916. En 5 mois il n'y a qu'une vingtaine de tués (dont mon arrière-grand-père).
Les journées les plus meurtrières sont le 14 janvier (7 tués et 1 blessé) et le 20 décembre 1915 (2 tués et 1 caporal et 1 soldat portés disparu. On a ensuite aucune information concernant ces deux disparus).
Enfin, à la fin de l'historique dans le chapitre des citations je note la citation à l'ordre de la Brigade du soldat Jean Anglade: "A conservé son poste de guetteur pendant un bombardement des plus violent au cours duquel il a eu son fusil brisé entre les mains et a vu tombé, mortellement frappés à ses côtés, un sous-offisier et un caporal de sa compagnie." Ce pourrait-il que le caporal soit Jean Malartic ?
Voilà, mon exposé. Si jamais quelqu'un a d'autres informations concernant le 136 RIT entre Août 1914 et février 1916 , par le biais de correspondances de guerre ou autre, je suis preneur. Merci d'avance