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Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 11:25 am
par dorrine
bonjour

j'espère que je suis sur le bon forum

emile fernand LARMANDE né en 1891 en Ardeche, est décédé le 18 août 1916 à RETEGNEBOIS "bois de chenais" c'est ce que j'ai lu...

** il n'y a pas de lieu d'inhumation ... donc pas de photo de tombe
** il n'avait pas de famille proche ( père et soeur dcd et mère dcd en 1923) --donc je n'ai pas de Photo de lui

** Ok j'ai son signalement, son parcours militaire , un mini arbre généalogique -mais a compare des autres son panneau va être un peu vide (pour l'expo organisé dans son village pour novembre 2014)

CAR : j'ai recherché des documents ou des photos ou des cartes postales de ce lieu et BEN j'ai du mal cherché ou peut-être que cela n'existes pas ...... RIEN ;-(

alors j'en appelle a vous
Savez vous ou je pourrais trouver de tels documents

merci d'avance

cordialement DORRINE




Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 11:58 am
par bruno10
Bonjour

Retegnebois, c'est ici :
Image

voir également sa fiche sur MDH
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 9f19c7747d

Cordialement
Bruno

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 11:59 am
par Achache
Bonjour,

Vous pouvez voir aussi:

pages1418/qui-cherche-quoi/indication-i ... .htm#t9064

https://www.google.fr/search?q=retegneb ... iQbZgYHgDw

pages1418/forum-pages-histoire/verdun-a ... htm#t63038

http://43eric.canalblog.com/

Bruno :hello: il y a un smilie perturbateur sur votre lien, il faut le retirer pour que ce lien fonctionne...


Bien à vous,

[:achache:1]

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 12:13 pm
par cote425
bonjour

sa fiche MDH

Image

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 12:14 pm
par bruno10
RE-bonjour
Merci Achache pour le smilie...
Ici sur geneaweb un plus de précision sur les circonstances de sa mort
http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... uteur=1080

'Tué à la prise par les français de la Tranchée de Fulda (Côte 358 - secteur du Retegnebois).'

Voir également sur ce site consacré au 140 éme RI
http://verdun-1916.chez-alice.fr/frameg/histo.html

Journées du 11 au 19 Aout 1916

LE SECTEUR DE RETEGNEBOIS. - Le régiment doit relever le 75e R. I. à Retegnebois, en avant de la batterie de l’Hôpital où se trouve le P. C. du colonel. Le 2e bataillon monte en ligne dans la nuit du 11 au 12; les deux autres bataillons montent la nuit suivante : le 1er en ligne à droite du 2e, sur la route du fort de Tavannes à Vaux; le 3e en réserve entre le fort de Souville et la batterie de l’hôpital.

Physionomie du secteur. - Le régiment est dans la partie ouest de ce qui fut le bois de Vaux-Chapitre. Le 2e bataillon est même à cheval sur la lisière. Des mois de bombardement intense ont arraché les branches, déchiqueté les troncs, arraché plus d’une souche et le sol bouleversé ne porte plus trace de végétation. En vain chercherait-on le moindre brin de verdure. Des simulacres de boyaux subsistent encore; l’un d’eux porte encore, sur le plan directeur, le nom de l’étang de Vaux, mais si un tronçon nous demeure, l’étang est bien loin dans les lignes ennemies. Devant soi, se dressent les crêtes que couronnent les forts de Vaux et de Douaumont tombés, hélas! aux mains de l’ennemi après avoir été si âprement défendus; mais celui de Souville et celui de Tavannes, dont on aperçoit la brèche creusée par une explosion formidable, tiennent encore et nous saurons bien empêcher l’ennemi de les aborder. Des fragments de rails tordus et dispersés attestent qu’une voie étroite passait là, reliant deux forts. Des débris de canons et de caissons, des obus par hasard intacts indiquent qu’un groupe de 75, en batterie à la lisière même du bois, a été broyé sur place. Des abris précaires ont tenu comme par miracle, et dans l’un d’eux, trou noir étroit, où l’on. entre en rampant, s’est installé le P. C. du 2e bataillon. Un autre groupe, plus en arrière, à la lisière nord, a subi le même sort, et l’on voit encore un canon dresser désespérément vers le ciel sa bouche devenue muette.

Dans cette terre de désolation, les obus ennemis tombent plus ou moins drus, suivant les heures, mais sans arrêt : 77, 105, 150 sont si nombreux qu’on ne saurait songer à les compter; 210 qui en colonne par quatre avec un bruit infernal vont ébranler les routes de la batterie de l’Hôpital.

Et les hommes vivent dans cette avalanche de fer et de feu, dans cet enfer. Tapis au fond des trous d’obus, le jour on peut ignorer leur présence; de temps à autre un coureur s’en va par bonds rapides d’un P. C. à l’autre. Mais dès que la nuit tombe ce champ de bataille s’anime et un peuple entier semble sortir de terre; les corvées de ravitaillement ramassent vivement bidons et bouthéons et s’en vont chercher à manger et surtout à boire; des patrouilles silencieuses et rampantes glissent vers l’ennemi; tous ceux qui restent creusent fiévreusement la terre, car un trou un peu profond, une tranchée praticable, un boyau où l’on puisse circuler, c’est pour beaucoup le salut; mais, pendant le jour, l’artillerie ennemie bouleverse tout et chaque soir avec -une ardeur sans cesse’ renouvelée on se met au travail.

LA PRÉPARATION DE L’ATTAQUE. - Une opération offensive est projetée et le commandement donne des ordres pour la construction des parallèles de départ, tandis que les avions essaient, de temps à autre, de survoler les lignes et que l’artillerie française devient plus active, mais son tir est très mal réglé et les obus courts trop nombreux bouleversent nos organisations de première ligne, mettant les défenseurs hors de combat, en particulier vers la gauche du secteur du régiment. Tous les efforts tentés pour obtenir l’allongement du tir seront vains. L’attaque est décidée pour le 18 août, à 15 heures. Dans la nuit du 17 au 18, le 3e bataillon monte en ligne et s’établit entre les 1er et 2e bataillons qui serrent sur les ailes. Le 18, au matin, la préparation d’artillerie redouble et nous inflige de lourdes pertes, aidée en cela par l’artillerie allemande dont les batteries de la Woëvre nous prennent d’enfilade. Des unités du 415e envoyées en renfort au 140e subissent le même sort; un peloton de la 7e compagnie de ce régiment, venu dans le secteur de la 5e compagnie du 140e , le 17, à 22 heures, doit être relevé le lendemain, à 10 heures, par suite des pertes subies. La 6e compagnie subit de telles pertes, par suite de notre tir trop court, que la 7e compagnie qui était en réserve la remplace le 18 au matin. Vers 10 heures, la tranchée de première ligne, devenue intenable, est évacuée par la 5e compagnie qui vient s’établir 200 mètres plus en arrière, le long d’une voie de 60 qui desservait les forts et les batteries, et malgré ce repli, un quart d’heure avant l’attaque, un obus de 155 tombe au milieu d’un groupe et met 14 hommes hors de combat.

Les deux autres bataillons ont également à souffrir des coups trop courts de notre artillerie.

L’EXÉCUTION DE L’ATTAQUE. - En dépit des conditions matérielles et morales défectueuses, à 15 heures, d’un seul élan, tout le régiment s’élance à l’assaut des lignes ennemies. La 7e compagnie, partie magnifiquement, progresse d’abord sans pertes puis, brusquement, plusieurs mitrailleuses ouvrent le feu, obligeant les assaillants à se terrer. Des contre-attaques à la grenade ont raison successivement de tous les petits groupes terrés dans les trous d’obus. Le lieutenant VALLIER, commandant la compagnie, est tué d’une balle à la tête, tandis qu’il fait le coup de feu sur l’ennemi. Tous les chefs de section sont tués les uns après les autres. A la nuit, seuls 1 fourrier et 6 hommes regagnent nos lignes. La 5e compagnie en une vague unique, étant donné son effectif réduit, pousse jusqu’à la première ligne ennemie dans la quelle elle fait des prisonniers; mais sa gauche s’est heurtée à un blockhaus garni de trois mitrailleuses qui non seulement arrêtent toute progression mais fauchent les assaillants qui ont atteint la tranchée allemande prise d’enfilade. Le peloton du 415e, placé entre la 5e et la 7e compagnie, arrêté devant le même blockhaus, au milieu des abatis, fond en quelques minutes accroché aux défenses accessoires que notre artillerie a laissées intactes. Le 3e bataillon à peine sorti de la parallèle de départ (9e et 11e compagnies en première vague, 10e compagnie en soutien) est arrêté par des feux violents de mitrailleuses et un barrage de grenades; il reste accroché au terrain et sa progression est enrayée. Le 1er bataillon, plus heureux, pénètre profondément dans les lignes ennemies, atteint rapidement ses Objectif s, et, emporté par son élan, les dépasse même. La compagnie de droite (2e compagnie) parvient rapidement aux Objectifs qui lui ont été fixés, faisant bon nombre de prisonniers. L’ennemi a subi de lourdes pertes et fuit démoralisé. La compagnie du centre (1re compagnie) a progressé rapidement dans la tranchée de Fulda jusqu’à hauteur du Petit-Dépôt. La 3e compagnie à gauche s’est heurtée aux Allemands qui s’étaient portés jusque dans notre ligne avancée pendant la préparation d’artillerie, mais électrisée par son chef, le capitaine HENRY, qui s’élance en avant, revolver au poing, en criant : " En avant la 3e,Vive la France ! " , elle les bouscule, enlève successivement deux lignes de tranchées ennemies et pousse même jusqu’à l’Ouvrage Blanc.-. Mais cette belle progression ne va pas sans de lourdes pertes : le capitaine HENRY est tué; la 2e compagnie n’ayant plus d’officiers, le sous-lieutenant BIESSY de la 1er compagnie en prend 1er commandement.

Au cours de l’attaque, l’adjudant HÉBRON a pris le commandement de la 1re compagnie et a su bien la conduire, ce qui lui a valu d’être décoré de la Médaille militaire avec le motif suivant
" Chef de section remarquable. Lors de l’attaque du 18 août 1916, tous ses Officiers étant hors de combat, a pris le commandement de sa compagnie et fait organiser la position conquise sur laquelle il s’est maintenu avec une poignée d’hommes. Blessé sérieusement dès le début de l’action, n’a quitté son commandement que trois jours après sur l’ordre formel du médecin. Déjà cité à l’ordre. "
" Le lieutenant DREVET, qui a eu un rôle particulièrement brillant au cours de l’attaque, sera fait chevalier de la Légion d’honneur " Officier d’une haute valeur morale. Chargé le 18 août 1916 d’attaquer, à la tête d’une colonne de grenadiers, la plus forte organisation ennemie du secteur et ayant été blessé dès le début de l’action, a caché sa blessure à ses hommes; a poussé énergiquement l’opération jusqu’au succès et à la poursuite; est resté sur la position conquise jusqu’à l’extrême limite de ses forces et en a assuré la conservation. Déjà cité à l’ordre. "
Le sergent BERGIN (3e compagnie) se bat avec un acharne ment farouche que décuple le désir de venger son père tombé au champ d’honneur. Atteint d’une balle au coeur, il s’écrie avant de mourir :

" Camarades, vengez mon père ! Vive la France ! "

Le caporal GIRAUD (3e compagnie), cerné pendant plusieurs heures dans les lignes allemandes, maintient le moral de ses camarades et réussit, par son audace, à rejoindre son unité; il a tenté, mais vainement, de ramener le corps de son capitaine; il réussit toutefois à rapporter celui du sergent BERGIN.

Le soldat MICOLLLER est parti à l’assaut avec sa bravoure habituelle, armé seulement d’une pioche avec laquelle il assomme un Officier allemand.

Les éléments encadrant le 1er bataillon n’ayant pas progressé, celui-ci est dans une situation critique; les éléments trop en flèche sont reportés sur l’ancienne ligne de soutien allemande que l’on Organise immédiatement en établissant la liaison, à droite avec le 415e, à gauche avec le 3e bataillon. Ce dernier regagne à la nuit ses positions de départ. Dans le secteur du 2e bataillon, la ligne est reformée avec les quelques survivants de la 5e (une trentaine); les quelques mitrailleurs de la C. M. 2 qui restent encore, les rescapés de la 7e compagnie, les pionniers mis à la disposition du bataillon, une section du 415e et la 6e compagnie. La nuit est assez calme, bien que les rafales de mitrailleuses ennemies soient fréquentes. Quelques Allemands viennent se perdre dans nos lignes. La journée du 15 s’écoule sans incidents notables, l’activité de l’artillerie ennemie a bien diminué.

LA RELÈVE. - A partir du 19 août, le régiment est relevé par le 415e et le 367e, descend à Belrupt et de là à Rambluzin. Le 22 août, le régiment a repassé la Meuse.

Bruno

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 12:25 pm
par dorrine
bonjour

merci de toutes vos réponses (surtout la dernière )

j'ai sa fiche matricule ( recherchée à Nîmes ) j'ai sa fiche mémoires ds hommes ) j'ai la retranscription de son acte de dc en mairie

MAIS ce que je cherches surtout c'est des cartes postales de ce ou de ces lieux pour illustrer son panneau

MERCI POUR TT

DORRINE

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 12:41 pm
par bruno10
Bonjour

Ici une photo contemporaine du bois de RETEGNEBOIS
pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grand ... 1094_1.htm

Image


Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 1:09 pm
par marpie
Bonjour Dorrine , Bonjour à tous ,

Votre soldat est inscrit dans la liste des pertes du 18 août 1916 dans le JMO du 140e RI
(la liste est impressionnante)
Page 21/75 :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... m_rotate=F
Bien amicalement
Marpie

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 1:17 pm
par dorrine
bonjour

pour BRUNO 10

merci pour la photo

bonne journée dorrine

Re: recherche info sur lieu de décés d'émile fernand LARMANDE

Publié : mer. oct. 22, 2014 1:24 pm
par dorrine
merci marpie