Page 1 sur 1

Re: De l'armistice à la démobilisation...

Publié : mar. oct. 14, 2014 9:27 pm
par ab48
Bonjour tout le monde,

J'ai réussi avec plus ou moins de brio et de zones d'ombres à reconstituer le parcours de l'un de mes arrières-grand-pères, simple soldat de la classe 1915, deux fois blessé.

Simplement j'ai du mal à interpréter l'une des zones d'ombres... qu'ont fait les soldats entre l'armistice et la démobilisation ?

Je n'ai aucun document de base, j'ai reconstitué son parcours à partir de sa fiche matricule (AD48), des JMO et de documents efficacement retrouvés par le SAHMA. Le livret militaire pourrait sans doute répondre à ma question, mais je n'ai aucune idée d'où il peut être (l'ennui avec les familles nombreuses, dans un milieu rural). Aussi j'en appelle à vos lumières.

C'est lors de l'offensive Nivelle qu'il se retrouve blessé pour la 2nde fois (16 avril 1917) alors qu'il sert le 35e RI. Après avoir été évacué sur l'hôpital Bouleuse, il part pour Brest, puis rentre au dépôt du 35e à Besançon, où il séjourne à nouveau à l'hôpital.

Le 7 janvier 1918 : il rentre au dépôt après une permission suite à sa sortie de l'hôpital
Le 16 avril 1918 : il devient soldat 1re classe
Le 1er juillet 1918 : il devient caporal (au passage si vous savez où je peux trouver cette nomination, je suis preneur)
Le 17 juillet 1918 : il passe du 35e RI au 42e RI, et repart aux armées avec le 9e Bataillon (dont le JMO semble introuvable :()
Le 11 novembre 1918 : c'est l'armistice \o/
Le 28 juillet 1919 : il se marie avec mon arrière-grand-mère aux Hermaux (48)
Le 28 août 1919 : il est placé en sursis d'appel
Le 15 septembre 1919 : démobilisation \o/

J'espère que je ne vous ai pas perdu dans les détails, et que vous commencez à voir où je veux en venir...

Entre le JMO introuvable, et l'absence de livret militaire (qui me donnerait peut être les dates de permission), j'ai du mal à comprendre ce qu'il a pu faire entre le 17 juillet 1918 et le 15 septembre 1919 sachant qu'il s'est marié entre temps...

Sur sa fiche matricule, il est bien marqué qu'il est 'aux armées' (compte double) durant cette période.

Est-ce que les soldats sont restés au corps entre l'armistice (comptons décembre 18 peut-être) et la démobilisation ?
Son mariage a-t-il eu lieu pendant une permission ou était-il déjà rentré aux Hermaux depuis un moment ?
Entre son sursis d'appel et sa démobilisation, comment puis-je savoir où il était ?

Voila, un grand merci à toi lecteur (ou lectrice) qui est venu à bout de mon message, et un plus grand merci à toi lecteur/trice qui saura m'apporter une réponse.




Re: De l'armistice à la démobilisation...

Publié : mar. oct. 14, 2014 10:03 pm
par marcus
Bonsoir,

Sans prétendre à généraliser, d'après l'historique régimentaire, le 13e RI est monté sur la Belgique, puis a travaillé à la remise en état des régions dévastées, avant d'aller monter la garde sur le Rhin début 1919.

Cordialement,
Marc

Re: De l'armistice à la démobilisation...

Publié : mer. oct. 15, 2014 2:56 pm
par ab48
Bonsoir,

Sans prétendre à généraliser, d'après l'historique régimentaire, le 13e RI est monté sur la Belgique, puis a travaillé à la remise en état des régions dévastées, avant d'aller monter la garde sur le Rhin début 1919.

Cordialement,
Marc
Merci Marc pour cette réponse.

Je n'avais pas pensé à regarder l'historique régimentaire du 42e RI : http://flora.u-paris10.fr:8082/flora/js ... ICES:39393

[quotemsg]Après un stationnement de dix jours, le 42e entame une série ininterrompue d'étapes, une marche triomphale à travers la Belgique. Il défile à travers Bruxelles, Lièges et Verviers dans un décor d'apothéose. Il franchit la frontière allemande le 6 décembre et fait le matin du 7, son entrée dans Aix-la-Chapelle, où a lieu la présentation solennelle des drapeaux et étendards français au tombeau de Charlemagne.
Rattaché à la IVe Armée d'occupation belge, le 42e est désigné comme garnison du "Kreis de Grevenbroich". Il arrive et praed (prend) possession de ses nouveaux cantonnements le 13 décembre 1918.Enfin, le 30 janvier 1919, il s'embarque pour Belfort, son ancienne garnison, où il fait, le 4 février une entrée sensationnelle.
Le 12 mars, le 42e qui se rappelle avec émotion les jours de guerre vécus auprès d'elle, et reste fier des combats menés loin d'elle, le glorieux 42e, est rattaché à la glorieuse 14e Division.
[/quotemsg]

Pour autant ça ne répond pas du tout à ma question, puisqu'il s'arrête au 12 mars 1919 :(

Ca me fait même poser une autre question : le 9e Bataillon étant (si j'ai bien compris) un peu "à part", a-t-il suivi le reste du régiment à travers la Belgique jusqu'au tombeau de Charlemagne ?

Merci,
Aurélien