Forum PAGES 14-18

Bonjour,

je lance un message sur ce forum car j'ai remonté les différents régiments de mon arrière arrière cousin avec la numérisation des archives de l'Yonne.

Pierre Jeannin est passé du 12 ème RI en Août 1917 (bataille de Verdun) et il y a été blessé le 20 Août 1917 à la ferme de Mormont lors de l'attaque de la côte 344.

Ensuite je le retrouve en janvier 1918 dans le 175 ème RI sur le front d'orient suite à la décision du commandant en chef de l'armée d'Orient.

Ensuite dans le 4 ème régiment d'infanterie coloniale.

Mais question est de savoir comment un soldat qui combat dans l'Est de la France peut se retrouver, 6 mois après être blessé à Verdun, en Grèce ?

Est ce une mutation disciplinaire ? Demande personnel ?

Peu de soldat de métropole se sont retrouvés dans un régiment coloniale est ce vrai ou non ?

Il est enterré depuis 1918 à Salonnique au cimetière militaire.

Rémi.

Bonjour,
et bienvenue sur ce Forum

comment un soldat qui combat dans l'Est de la France peut se retrouver, 6 mois après être blessé à Verdun, en Grèce ?

C'est, très probablement, justement à la suite de sa blessure que, guéri, il a changé d'unité. C'est très courant.

Est ce une mutation disciplinaire

Il faut arrêter de fantasmer sur les "mesures disciplinaire"...

Demande personnel ?

Sans doute pas. L'immense majorité des mutations se faisaient en fonction des besoins des unités à être "recomplétées", tout simplement.

Peu de soldat de métropole se sont retrouvés dans un régiment coloniale est ce vrai ou non ?

L'Infanterie coloniale est en quasi totalité composée d'hommes "métropolitains", les natifs d'outre mer y sont l'exception.
Si vous voulez vous faire une idée de qui composait les RIC, voyez par exemple :
http://43eric.canalblog.com/

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonsoir,

Il est courant de changer d'unité après une hospitalisation et un retour au dépôt du régiment. Des renforts partent régulièrement aussi bien vers les compagnies du régiment d'active ou de réserve que vers d'autres régiments en fonction des besoins.

Il y avait aussi des appels aux volontaire pour l'Armée d'Orient. Victorin BES (voir section témoignage) en parle. Proche de repartir au front après une blessure il se porte volontaire pour l'Armée d'Orient estimant ainsi gagner au moins le temps du voyage pour rester loin du front.

Benoît

merci pour vos réponses, donc ces mutations étaient courantes cela n'était pas une punition de partir sur le front d'Orient.

C'est étonnant comme parcours de la France à la Grèce.