Forum PAGES 14-18

Des le debut des operations militaires des BILA en Algerie (1832) on sait que les pertes,dues principalement a la maladie et aux coups de fatigue,vont etre lourdes.De 1832 a 1840,l annee de Mazagran,le taux de deces est de 30%-dont 1% du au feu seulement-mais l arrivee de nouveaux condamnes permet d entretenir la machine et de maintenir les effectifs a un niveau tres eleve:trois bataillons a dix compagnies forts ensemble de 5000 hommes, et fort eprouves par la guerre ( moyenne d age de trente ans) .EN 1889,on cree en Tunisie deux bataillons supplémentaires,les 4eme et 5eme BILA (Le Kef,Tatahouine) pour faire face a la montee des effectifs due a l arrivee importante des recruees issues directement du civil.Pour calmer l opinion publique,effrayee de voir des jeunes perdus se retrouver avec les vieux chevaux de retour de l armee,on invente tout un folklore de criminels irrécupérables tatoues aux mœurs sanguinaires,alors que le taux de tatouage,1%, fait une poussive concurrence au poucentage de condamnes aux travaux forces et a la reclusion cumule,lui aussi d un pour cent.Encore faut il preciser qu il en va dans ce domaine comme dans celui de l heraldique nobiliaire,les derniers arrives en rajoutent pour rattraper les anciens.Entretemps, BIRIBI a evolue.Les ateliers du boulet (Alger,Bone,Cherchell,Oran) " sans hygiene ni barbier " ont ferme en 1857,et ont rejoint les ateliers de travaux publics,dont les effectifs augmentent de 10%.Les ateliers de travaux publics ( Birkadem,Bone,Mers el Kebir,Tenes ,Oran) se sont developpes et envoient toujours plus a l interieur des terres leurs equipes de terrassiers.Les pénitenciers (Alger,Bab el Oued,Bab a Zoun,Blidah,Coleah,Philippeville) alimentent continuellement les BILA qui peuvent etre engages simultanément sur plusieurs théâtres d operations a la fois ( Algerie,Cochinchine,Chine,Japon,Mexique,France 1870,Tunisie,Tonkin,Formose,Dahomey,confins sino-tonkinois,Maroc).Pour la guerre de 1914,le système est bien huile.En 80 ans,BIRIBI a vu passer pres de 200 000 hommes dont 20 000 decedent.80 % de ces derniers ont perdu la vie en servant dans les bataillons d Afrique.,dont parle avec crainte tout le monde.

Bonjour,

Je n'ai pas tout compris, sans doute... :

Quel rapport, pour ce n-ième topo, toujours sur le même thème (et qui donc pourrait être regroupé avec les autres), avec 14/18 ?

A quelle question répond-il?

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonjour,Il faut lire ceci pour comprendre la suite, sinon les gens vont continuer a croire et a repeter que les BILA sont des unites disciplinaires.Ensuite,je n arrive pas a rentrer la totalite du texte dans le cadre qui est trop petit.Tres cordialement.

Bonjour,

Il serait utile, s'il s'agit d'une histoire, de tout mettre dans le même sujet et non dans plusieurs sujets qui vont se retrouver disséminés sans cohérence.
Pour que votre travail ne soit pas vu comme "fantaisiste", il serait bon d'indiquer quelques sources quand même, sinon, il faut vous croire sur parole et ce n'est pas de l'histoire. Par exemple " des recruees issues directement du civil" ? Des personnes ayant eu certaines condamnations ?
Votre affirmation comme quoi les BILA ne sont pas unités disciplinaires est vraiment très surprenante quand on voit le "public" qui y était envoyé et les textes qui organisaient cet envoi.

Cordialement,
Arnaud

Bonjour,

" Ensuite,je n arrive pas a rentrer la totalite du texte dans le cadre qui est trop petit"

Il est certain que si vous persistez à utiliser la case "réponse rapide", au lieu de "répondre à ce message" vous n'aurez pas les même possibilités,
et vos interventions, avec du texte "sans respiration", continueront à rester indigestes et incompréhensibles . . . (et donc zappés par les lecteurs).
Le mieux serait de relancer un sujet complet, avec un texte bien aéré et, comme l'a précisé Arnaud, des références qui intéresseront vos lecteurs et pourront ouvrir la discussion . .
Il vous restera à détruire ces deux messages qui seront alors redondants et inutiles.

Il faut, je crois, un peu se mettre dans le mode d'emploi du forum pour en acquérir un minimum de subtilité technique . . . .

Bonne suite de sujet - Michel

PS - Le choix judicieux du titre est aussi important, pour attirer le lecteur, ou être "mis en valeur" hors forum sur les moteurs de recherche.

Bonjour.Disciplinaire ne signifie pas dans l armee soumis a la discipline-qui s applique partout,encore aujourd hui-cela signifie envoye sur decision d un conseil de discipline,c est a dire sans decision judiciaire(exemple Darien n avait pas de casier,ce qui a legitime son livre).Ensuite,la loi de 1889 a envoye aux BILA des civils ,c est a dire de jeunes conscrits condamnes dans le civil( maisons d arret de justice et de correction,qui n ont jamais été des conseils de guerre).Pour mes sources,il faudrait que je les donne sur un cadre plus grand que celui dont je dispose et qui m oblige a tout tronconner.merci de votre aide.

Merci beaucoup,j ai compris.Je tapais reply alors que j ai trouve a gauche la case repondre.Je travaille depuis 1977 a Vincennes, ou j ai été surnomme le seznec des bataillons d Afrique, car je n arrivais pas a croire ce que racontait Londres et voulais en savoir plus.J ai ratisse toutes les series coloniales et les series francaises manuscrites evidemment,et mon labeur fini, ai eu envie de mettre des stats precises derriere chaque mot de la littérature a sensation qu a inspire cet univers.En 1993,Mr Rowley (Plon) a qui j ai explique que mon arriere grand père avait connu Carbone au 3eme BILA-raison pour laquelle on a enleve d urgence le film "un long..."a Propriano- est reste meduse, lorsque j ai ajoute que son fils, mon grand père avait connu" papillon" au 173eme RI en 1925,au moment de la guerre du Rif.Mr Rowley,tres ouvert,m a propose de signer pour un bouquin,mais j ai refuse car j etais decide a me faire la matricule totale des "joyeux"(230 000 fiches) et a Aix,la matricule du bagne(70 000 fiches) et quand j ai termine, il était decede.Que faire?et bien corriger les erreurs du grand public sur ce theme......car vous n avez pas idee de ma nullite en informatique.Tres cordialement.

Et vous pouvez même mettre des accents, des apostrophes et utiliser toutes les subtilités de la bureautique . . .

"Jusqu en 1748,les déserteurs se mélangeaient sur les bancs des galeres avec les condamnes de droit commun.

L ouverture des bagnes portuaires (Brest,Toulon,Rochefort) suscita des critiques tres vives contre la peine des "fers" qui s appliquait a tous.

L ordonnance royale du 12 decembre 1775 crea donc les galeres de terre(Lille,Strasbourg,Metz,Lyon) chargees d employer les déserteurs.

Les evades repris repartiraient aux fers.En 1793,la Convention legifera avec energie contre les "requis"defaillants.

Les déserteurs sont envoyes aux ateliers du boulet des arsenaux,les militaires fautifs condamnes aux ateliers de travaux publics (les "camisards" ) et les militaires condamnes de droit commun dans les pénitenciers militaires(les"fricoteurs" ).

Une fois liberes,ils regagnent leurs unites, sauf si on leur remet la "cartouche d infamie".

Le Premier Consul maintient ce système mais y ajoute quelques variantes. Les réfractaires sont regroupes(decret du 10 decembre 1802) dans les depots coloniaux (Dunkerque,Le Havre,Nantes,Rochefort,Bordeaux,Marseille,Nice) mais restent finalement bloques, et sont employes au service des ports(decret du 16 aout 1803).

Les condamnes en correctionnelle sont admis a s engager dans la Marine apres un sejour de readaptation dans l etablissement de Lorient.
Les déserteurs sont regroupes dans des régiments spéciaux (Walcheren,Ile de Re,1er et 2eme de la Mediterranee) puis verses au sein des 130eme,131eme,132eme RI et 35eme et 36eme légers.
Les resutats sont tellement bons(Russie,Allemagne)que l idee se conforte qu hormis les criminels de grand chemin,les condamnes,gracies ou amnisties sont récupérables.

Face aux contestataires et marginaux de tous horizons,l ordonnance du 28 septembre 1814 sur le regroupement des bataillons coloniaux a Belle Ile et a Oléron pour former deux bataillons d Afrique, dissous apres l affaire de la "Meduse" et les emeutes d Oléro, et l ordonnance du 16 avril 1818 sur la creation des Compagnies de Discipline ne suffisent pas.

Soult et Savary veulent faire traverser la Mediterranee a tout le système repressif de l armee:
Compagnies de Discipline,
immigres a surveiller,
repris de justice,
maisons de detention et ateliers.

BIRIBI est ne."

Les forums, c'est comme les magnétoscopes . . . . il faut étudier le mode d'emploi !

Bonjour,comme je travaille comme un benedictin(ecriture) et que je suis nul en info,je vous propose le truc suivant.Samedi 10 mai le fais conference a L ECOLE MILITAIRE devant un parterre prestigieux.Je vous envoie le contenu,20 pages tres aerees,et vous , vous le mettez a l ecran.Si les gens sont interesses,on peut signer,je plaisante,jusqu en 2018.Chiche les jeunes?

" Chiche les jeunes ? " ! ! ! ! !

A vue de nez, vous avez, me semble-t-il, une idée assez fausse sur l'âge de bon nombre d'intervenants sur ce forum . . . .
et en particulier celui des trois intervenants dans votre sujet !

Comme l'a si bien dit Lyautey : "La jeunesse est un état d'esprit".

20 pages ! Vous avez certainement de quoi faire un sujet qui intéressera ici toutes les générations.

Bonne conférence.