Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Après avoir exploré le forum de 14/18 (très sympathique) et relevé les infos, adresses etc qui m'intéressent.
J'ai plusieurs questions à poser, mais je vais y aller petit à petit.

J'ai lu sur gallica : "Documents relatifs à la guerre 1914-1915" ( au passage, merci à la personne qui a mis ce lien vers ce document intéressant)

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... e.langFR

page 10 - vue 12 , 5ème paragraphe :

"Le 10 octobre, une colonne composée d'environ deux mille hommes qui devaient
passer devant un conseil de revision se rendait à Gravelines, quand, dans la matinée,
elle fut attaquée près du Maisnil (Nord) par des forces allemandes... "

Le 10 octobre c'est plus de 2 mois après la mobilisation ! Où étaient-ils entre les deux ?

Ce qui me fait poser la question suivante est-ce possible que mon grand-père n'ait pas pu se présenter devant la commission de réforme ?

Mon grand père, Eléonor Eugène (dit Gaston) Trolard, né en 1879, vivait à Noyon dans l'Oise en 1914 - .

Il est écrit sur sa fiche matricule :

"Décision du conseil de révison : services auxiliaires
motif : cicatrices de brulures aux 2 pieds et varices"

et au moment de la mobilisation :

"ne s'est pas présenté devant une commission de réforme en 1914"

Volontairement ? Je ne le saurai sans doute jamais, mais est-il possible qu'il n'ait pas pu se présenter ?
Les allemands n'étaient pas loin et Noyon a été occupé dès la fin aout 1914.

Comment cela se passait-il au moment de la mobilisation , que devaient faire les hommes mobilisables avant de ce présenter à cette commission ?

Merci beaucoup à ceux qui auront pris le temps de me lire.

Claudie

Ce sujet a été déplacé de la catégorie Pages vécues : récits & témoignages vers la categorie Soldats de la Grande Guerre par Alain chaupin

Bonjour,

Le 10 octobre c'est plus de 2 mois après la mobilisation ! Où étaient-ils entre les deux ?

Probablement chez eux. C'étaient peut-être des conscrits de la classe 14 qui, il ne faut pas l'oublier, n'étaient pas encore sous les drapeaux au moment de la déclaration de la guerre. Plus, éventuellement, des classes antérieures précédemment réformés et à qui on avait demander de repasser devant le conseil de révision. Certains y repasseront plusieurs fois, les critères de sélection évoluant avec la prolongation de la guerre.

Bonjour,

Merci Alain d'avoir mis ce fil au bon endroit.

Et merci à Yvonnick pour sa réponse.

Probablement chez eux.

Dans le texte que j'ai cité, ils parlent d'une colonne (composée d'environ deux mille hommes)

Avant de se rendre "en colonne" à ce conseil (ou commission de réforme) ils ont bien été rassemblés quelque part !

Mais où ? Dans une caserne ?

Cordialement,
Claudie

Re,

Le Maisnil se situe près de Lille, à environ 70 km de Gravelines.
Alors, j'avance une hypothèse: ces hommes étaient peut-être déjà rassemblés à Lille pour le conseil de révision et étaient en cours d'évacuation devant l'avance allemande.

Merci Yvonnick, désolée de vous avoir fait chercher dans quelle ville pouvaient être rassembler ces hommes
mais ce n'est pas ça que je cherche à savoir, et je ne sais pas comment formuler ma question.

Je reprends,

A la mobilisation, il me semble que chaque homme mobilisable n'était pas averti personnellement,

ils étaient avertis par des affiches, tambours, tocsin...

Alors quand ces hommes apprennent que la mobilisation à "sonner" où doivent-ils se rendre ?

Par exemple mon grand-père, il était dans les services auxiliaires, quand il a appris la mobilisation, où devait-il aller ?
Le bureau était à Compiègne, mais devait-il s'y rendre seul ?
ou y avait-il un point de rassemblement avant de s'y rendre (à Noyon par exemple) ?

Ce que je cherche à savoir ce n'est pas dans quelle ville, mais à comprendre comment cela se passait au moment de la mobilisation


Cordialement,
Claudie

Bonjour Claudie,

Les réservistes avaient tous un livret militaire dans lequel se trouvait un fascicule de mobilisation sur lequel était indiqué la marche à suivre et surtout le jour et le lieu où il devaient se rendre, individuellement. C'est pour cela que les affiches de la mobilisation donnait en fait le 1er jour de la mobilisation et ayant en complément un tableau des jours de la mobilisation. Ainsi chacun savait où il devait se rendre. Plus que le tocsin ou le tambour, ce sont bien ces affiches et les fascicules de mobilisation qui permettaient aux hommes de savoir quoi faire.
http://combattant.14-18.pagesperso-oran ... 1mob1.html
Cordialement,
Arnaud

Bonjour Claudie,

Dans votre premier message, vous évoquez deux cas qui me semblent différents.

Celui de votre GP, qui est un cas particulier bien que pas unique.
Il devait passer devant la commission de réforme, il a donc dû recevoir une convocation individuelle, j'imagine.

Lorsque vous écrivez:

Il est écrit sur sa fiche matricule :

"Décision du conseil de révison : services auxiliaires
motif : cicatrices de brulures aux 2 pieds et varices"

Ça se passe à quelle date? En 1899?

Et il y a le cas des "environ deux mille hommes qui devaient passer le conseil de révision". Ceux-ci n'ayant pas encore effectué leur service militaire n'avaient donc pas d'affectation dans la réserve et ne répondaient donc pas à l'ordre de mobilisation mais à une autre procédure. La même qu'en temps de paix. Par contre, j'ignore si la convocation au conseil de révision était individuelle ou pas.
Pour moi ce fut individuel, mais c'était une autre époque.

http://combattant.14-18.pagesperso-oran ... 1mob1.html

Bonjour Arnaud

SUPER

c'est tout à fait ce que je cherchais, j'ai la réponse à ma question

et je pense avoir compris pourquoi mon grand-père ne pouvait pas se rendre à la commission de réforme.

pour le site c'est un très beau travail que vous faites là, félicitations,

Je le garde sous le coude et je vous ai déjà fait de la pub

Merci

Ah ! une dernière (pour le moment ) je n'ai pas trouvé (ou je n'ai pas su chercher)

que veut dire sur la fiche matricule : "compris dans la 6è partie du recrutement cantonal" ?

Cordialement
Claudie

Bonjour Claudie,

Dans votre premier message, vous évoquez deux cas qui me semblent différents.

Bonjour Yvonnick,

Oh ! Oui ! c'est tout moi ça

Je veux expliquer le cheminement de ma pensée mais j'embrouille avec mes explications.

Et moi je m'embrouille dans les termes conseil, commission
je ne suis pas très aguerrie (c'est le cas de le dire )

Celui de votre GP, qui est un cas particulier bien que pas unique.
Il devait passer devant la commission de réforme, il a donc dû recevoir une convocation individuelle, j'imagine.

Oui, devant une commission de réforme, mais pour la convocation individuelle, je dirais non, mais il faut que je relise le site d'Arnaud, pas sure d'avoir bien lu la 1ère fois.

"Décision du conseil de révison : services auxiliaires
motif : cicatrices de brulures aux 2 pieds et varices" [/i]

Ça se passe à quelle date? En 1899?

c'est juste en-dessous du cadre[strike] identité[/strike] Etat Civil, donc 1899, non ?

bonne soirée
Claudie