Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

J'ai un petit soucis avec un soldat du 44e RIT, mort à l'hôpital civil de Joinville (52) le 26 septembre 1914 et inhumé à la ferme de Suippes.
Il se trouve que le 44e RIT opère dans la région de Verdun à cette époque.
Je doute qu'il ait été blessé à Verdun et envoyé à Joinville pour soigner ses blessures.
J'en déduis donc qu'il était détaché et affecté à un secteur éloigné de Verdun; j'ai pensé au BMGVC du 44 RIT mais le jmo ne demarre qu'en octobre 1915.
Quelqu'un a-t-il quelque piste pour me faire avancer ?
Merci pour votre aide

Sources SHD


Cordialement,

Alain

Bonsoir,

avez vous la fiche matricule de ce soldat ?

Cordialement

Bonsoir,

avez vous la fiche matricule de ce soldat ?

Cordialement

Oui! on y apprend rien.

Cdlt

Alain

Bonjour Alain,

Pourquoi n'aurait-il pas été blessé à Verdun puis envoyé dans un hôpital en Haute-Marne ? Il faut en tout cas abandonner l'hypothèse du 44e BMGVC qui n'est mis en place qu'en février 1915. Il reste quelques hypothèses :
- Un GVC occupant un poste dans le sud du département ?
- Un homme blessé lors d'une patrouille du 44e RIT ?
Ces deux hypothèses se trouvent mises à mal par l'absence du nom de l'homme ne question à la fois dans le JMO et dans l'historique du 44e RIT. Un oubli ?

Mais il pouvait très bien être affecté à un détachement plus éloigné. Si vous avez sa fiche matricule, était-il du service auxiliaire . Si c'est le cas ce pourrait être une piste. La D.E.S. de Bar-le-Duc était-elle déjà fonctionnelle ?

La mention "blessure de guerre" est problématique ? Est-ce une blessure au combat ? Une blessure "en service commandé" ? L'imprécision de la formule, surtout après que le premier motif ait été rayé est problémtique. Quelle est la formule de la fiche matricule ?

Et pour finir, dernier point qui m'interpelle : pourquoi a-t-il ensuite été inhumé si loin au nord du lieu de décès ???

Cordialement,
Arnaud

Bonjour Alain,

Pourquoi n'aurait-il pas été blessé à Verdun puis envoyé dans un hôpital en Haute-Marne ? Il faut en tout cas abandonner l'hypothèse du 44e BMGVC qui n'est mis en place qu'en février 1915. Il reste quelques hypothèses :
- Un GVC occupant un poste dans le sud du département ?
- Un homme blessé lors d'une patrouille du 44e RIT ?
Ces deux hypothèses se trouvent mises à mal par l'absence du nom de l'homme ne question à la fois dans le JMO et dans l'historique du 44e RIT. Un oubli ?

Mais il pouvait très bien être affecté à un détachement plus éloigné. Si vous avez sa fiche matricule, était-il du service auxiliaire . Si c'est le cas ce pourrait être une piste. La D.E.S. de Bar-le-Duc était-elle déjà fonctionnelle ?

La mention "blessure de guerre" est problématique ? Est-ce une blessure au combat ? Une blessure "en service commandé" ? L'imprécision de la formule, surtout après que le premier motif ait été rayé est problémtique. Quelle est la formule de la fiche matricule ?

Et pour finir, dernier point qui m'interpelle : pourquoi a-t-il ensuite été inhumé si loin au nord du lieu de décès ???

Cordialement,
Arnaud

Re,

Merci Arnaud pour ces premiers éléments de réponse.
Une certitude, il est bien dans la réserve du 44e RIT.
Le 44e RIT se trouve en Woëvre en septembre 14 et s'il avait été blessé là, il aurait vraisemblablement été admis dans l'un des nombreux hôpitaux de la région de Verdun à moins que sa blessure nécessitait des soins spéciaux.

Voici la fiche matriculaire. Un détail m'interpelle "Passé au VF (H12)" ce pourrait être "Voies Ferrées" ???? Cela pourrait expliquer son éloignement de Verdun. S'il effectuait des contrôles dans le Barrois, il n'etait pas très éloigné de Joinville.

Sources : AD08


Affaire à suivre

Cordialement,

Alain

Bonjour Alain,
Cela me touche aussi car mon AGP était aussi au 44e RIT. Il faut s'intéresser à ce qui est barré : "maladie contractée en service commandé"! Il était donc bien détaché quelque part. Allez savoir pourquoi ils ont préféré "blessure de guerre", il doit sans doute y a voir une raison administrative. Dommage, il n'y a pas la date du jugement de la chose.
Bien cordialement,
Jé

Bonjour Alain,
Cela me touche aussi car mon AGP était aussi au 44e RIT. Il faut s'intéresser à ce qui est barré : "maladie contractée en service commandé"! Il était donc bien détaché quelque part. Allez savoir pourquoi ils ont préféré "blessure de guerre", il doit sans doute y a voir une raison administrative. Dommage, il n'y a pas la date du jugement de la chose.
Bien cordialement,
Jé

Bonjour,

Merci pour ces infos.

Y-a-t-il moyen de trouver quelque part mention de ce service commandé ?
J'avoue que je suis un peu sec là.

Cordialement,

Alain

Bonjour Alain,

Rien trouvé dans les JMO des 44e et 45e RIT...

Sur sa fiche MdH, on lit "dernier domicile Ligny en Barrois", il faudrait peut-être y rechercher un acte de décès ? (J'ai regardé l'état-civil en ligne, malheureusement ça s'arrête à 1902).

Cordialement
Yves

Bonjour Alain,

Rien trouvé dans les JMO des 44e et 45e RIT...

Sur sa fiche MdH, on lit "dernier domicile Ligny en Barrois", il faudrait peut-être y rechercher un acte de décès ? (J'ai regardé l'état-civil en ligne, malheureusement ça s'arrête à 1902).

Cordialement
Yves

Re,

J'ai également parcouru ces jmo sans succès

Voici ce que j'ai trouvé aux AM de Stenay





Cordialement,

Alain

Bonjour Alain,
Ton histoire m' interpelle, même lieu de décès que mon AGP et des situations bien similaires. Agé de 38 ans en 1914 et bien qu' officiellement affecté au 52e RIT, il ne quittera jamais son domicile ( Vignory Haute-Marne) et sera affecté comme GVC au passage à niveau de Vraincourt à quelques kilomètres de chez lui. Après une journée de travail dans sa ferme il rejoint son poste, s' endort sur la voie et sera percuté par une locomotive. Il meurt quelques heures plus tard à l' Hôpital de Joinville. Je poste sa fiche MDH à la fin. Sur la simple vision de cette fiche, sans connaitre le déroulement des évènements, je n' aurais, comme toi absolument rien compris à l' histoire, le 52e RIT se trouvant à cette date sur le Grand Couronné de Nancy, et son nom n' apparaissant dans aucun document relatif à ce régiment.
Je suppose que ton bonhomme a du suivre le même genre de trajectoire, une affectation officielle à un régiment qu' il n' a peut être jamais rejoint en réalité...Ce qui me gêne un peu, comme Arnaud, c' est le lieu d' inhumation. Peut-être y a t' il eu inhumation dans un cimetière provisoire puis transfert en nécropole ensuite, mais cimetière provisoire en septembre 14, j' y crois pas trop...A suivre
Amicalement,
Jef

Pour l' anecdote et après relecture de son acte de décès, les deux déclarants du décès de JB Pauquet, sont les mêmes qui déclareront les décès de mon AGP quelques jours plus tard.