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Re: Parcours d'un éclésiastique 57ème R.I.

Publié : mer. mars 20, 2013 10:32 pm
par LABARBE Bernard
Bonjour,

Un nom dans la liste des morts du 57ème R.I. de l’historique (1921)
Classe, nom, prénom, grade : 1918 REGORT (GARDE) Pierre, caporal

Fiche MdH : GARDE Simon Gabriel
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On remarque tout d’abord des corrections, né le 30 janvier et non le 15, à Reims et pas à Paris.
Mais matricule 3321 Bordeaux. Sa fiche matricule n’est pas à Bordeaux mais à Laon, je viens de la recevoir (une rareté, gratuitement et par mail, bravo et merci AD-02)
Né le 31 janvier 1898 à Reims, matricule 50.
Deux sources pour la trouver :
Actes de décès du GBD 35ème D.I. archives Fontainebleau (merci à garigliano1 Yves)
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Le livre d’or de l’institut catholique de Paris MPF 1914-1919 : pages1418/forum-pages-histoire/autre/pr ... 1785_1.htm
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(J’avais déjà un portrait envoyé par Stephan Agosto, extrait du livre d’or des religieux MPF)
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Mais au-delà de cette traque, des questions :
- Pour quelle raison arrêté en septembre 1914, à l’âge de 16 ans, et interné en Allemagne ?
- Et pourquoi libéré ? Les allemands pensant vite terminer la guerre d’où l’inutilité de garder un adolescent qui ne sera pas combattant un jour ? (En quoi ils se trompaient…)
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Extrait de la fiche matricule, certificat de déporté et interné de la résistance (déjà, en 1914…)
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Cordialement,
Bernard

Re: Parcours d'un éclésiastique 57ème R.I.

Publié : jeu. mars 21, 2013 12:06 pm
par Ph Crozet
Bonjour à tous,
Bonjour Bernard,

J'ai un petit gars du 133e, natif et recensé dan l'Aisne. Il est né en 1900. De la classe 1920, Il n'aurait donc pas été mobilisé, mai lui en en voulu autrement en souscrivant un engagement pour la durée de la guerre en novembre 1917. Il est tombé début octobre 1918. De source familiale, il se dirigeait vers une vie religieuse, mais je n'ai aucun document qui l'atteste. Par contre voici le début de son unique citation et qui figure dans son registre.

" A peine rapatrié d'Allemagne, s'est engagé à dix sept ans etc..."

Voir apparaitre un rapatriement dans cette citation , mais fait penser à un internement ? et lui, n'avait que 14 ans en 1914...
Je suis bien conscient Bernard que je ne répond pas à ton interrogation mais je trouve des similitude dans ces deux parcours.

Bonne journée à tous
Philippe

Re: Parcours d'un éclésiastique 57ème R.I.

Publié : jeu. mars 21, 2013 2:31 pm
par LABARBE Bernard
Bonjour Philippe,
A peine rapatrié d'Allemagne, s'est engagé à dix sept ans.
Similitude en effet, libéré par les allemands qui n'ignoraient pas cette possibilité de s'engager à 17 ans.
La question reste posé du pourquoi de tous ces internés civils en Allemagne, puis de leur libération pour la plupart, dont de jeunes hommes.
Des listes impressionnantes de rapatriés dans le Journal des disparus Croix Rouge mais je n'ai pas regardé de près, rapatriés d'Allemagne ou venus des territoires occupés. Dans ces listes, vues vite fait, des hommes en âge de s'engager ou d'être mobilisés. Alors pourquoi l'internement en 14 pour ensuite les libérer 1 ou 2 an plus tard ? Mystère pour le moment. Peut-être contraire à des conventions internationales, d'où l'obligation de ..., mais elles ont tellement été bafouées dans cette guerre (et les autres) que ça m'étonnerait.
Cordialement,
Bernard

Re: Parcours d'un éclésiastique 57ème R.I.

Publié : jeu. mars 21, 2013 7:23 pm
par Ph Crozet
Re,

Ce n'est qu'une supposition...Les allemands, craignaient les civils des zones occupées, autant que le 57e et 133e de ligne !! et voyaient pour chacun d'eux, un éventuel espion ou partisan. Le fait de prendre en otage une partie de la population , était peut être un moyen de pression, afin de canaliser tous ces gens ? Existait il un système de rotation , qui maintenait en permanence une partie de ces civils en Allemagne ? Alors là ?

Amicalement,
Philippe



Re: Parcours d'un éclésiastique 57ème R.I.

Publié : ven. mars 22, 2013 7:56 am
par stcypre
Bonjour,

Les allemands ont déportés les civils pour trois raisons:
- pour les faire travailler.
- pour éviter de les nourrir notamment celles et ceux qu'ils considéraient comme bouches inutiles.
- pour éloigner et surtout punir les résistants et résistantes.

Ensuite les civils déportés étaient envoyés non seulement en Allemagne mais en Belgique ou autres zones occupées (ex: des lillois en Meuse, etc).

Enfin on ne connaissait pas de rotation mais lorsque un travailleur ne pouvait plus être utile il était renvoyé dans sa ville d'origine ou bien renvoyé en France par la Suisse.

Il faut préciser que des camps spéciaux ont existé c'est à dire des camps terribles où des otages y mouraient, comme les camps de Lituanie (Milejgany) et le plus connu en France, le Bagne de Sedan...

J.Claude