Re: Soldat GOURNAY Lucien , 365 RI et 107 RI
Publié : sam. sept. 08, 2012 1:47 pm
Bonjour
Voici le parcours de mon arrière grand père durant le conflit (d'aprés la fiche matricule):
-incorporé le 01/08/1914 au 365 RI
-Blessé par balle à la cuisse gauche à Rampon le 06/09/1914
-Séjour à l'hopital est retour au régiment le 03/11/1914
-De nouveau blessé par un eclat d'obus au mollet gauche le 15/11/1914
-Long séjour à l'hopital du 18/11/1914 au 29/06/1915.
-Au depot le 19/01/1916 (je suppose qu'il etait en convalescence entre l'hopital et le depot?)
Il est transféré ensuite au 107 RI à la 6eme compagnie le 13/02/1916
-pas de remarques jusqu'à sa nomination 1er classe le 11/09/1918
-Il passe ensuite au CID (ce qui veut dire ?) le 05/11/1918
Citation et récompense:
Citation du régiment du 28/7/1917
"soldat courageux, dévoué.Donnant
le plus bel exemple de sang froid
Vingt sept mois de campagne"
Mon père orphelin à l'age de 8 ans, ce fut donc par mon arrière grand père qu'il fut élevé, voici quelques souvenirs, anecdotes racontés à mon père:
" on nous donnait du vin avant de monter à l'assaut, je ne sais pas ce qu'il mettait dedans mais après nous devenions fous furieux ! "
Lors de la toilette de la semaine (et oui en ce temps la, c'était 1 fois par semaine), mon père lavait le dos de son grand père:
"-C'est quoi toutes ces cicatrices que tu as sur le dos?
- Ca c'est les baionnettes des boches !
-Ils m'ont loupés, mais moi je ne les rater pas !"
Les soldats coloniaux (sénégalais?) avaient comme trophée les oreilles des ennemis tués de leurs mains formant un joli collier ! Lors d'un transfert en train, importuner par l'odeur nauséabonde d'un de ces "joli" pendentifs, il le jeta par la fenetre. Ses copains durent le protéger car le propriétaire du collier voulait le tuer !
Il a gardé toute sa vie l'éclat d'obus dans son mollet gauche, il est décédé en 1954.
Il avait un cousin le sergent Gournay Léon sergent au 233 RI, disparu au combat au début du conflit le 23/08/1914.
toutes les infos ou anecdotes sur le 107 RI seront les bienvenues
Voici le parcours de mon arrière grand père durant le conflit (d'aprés la fiche matricule):
-incorporé le 01/08/1914 au 365 RI
-Blessé par balle à la cuisse gauche à Rampon le 06/09/1914
-Séjour à l'hopital est retour au régiment le 03/11/1914
-De nouveau blessé par un eclat d'obus au mollet gauche le 15/11/1914
-Long séjour à l'hopital du 18/11/1914 au 29/06/1915.
-Au depot le 19/01/1916 (je suppose qu'il etait en convalescence entre l'hopital et le depot?)
Il est transféré ensuite au 107 RI à la 6eme compagnie le 13/02/1916
-pas de remarques jusqu'à sa nomination 1er classe le 11/09/1918
-Il passe ensuite au CID (ce qui veut dire ?) le 05/11/1918
Citation et récompense:
Citation du régiment du 28/7/1917
"soldat courageux, dévoué.Donnant
le plus bel exemple de sang froid
Vingt sept mois de campagne"
Mon père orphelin à l'age de 8 ans, ce fut donc par mon arrière grand père qu'il fut élevé, voici quelques souvenirs, anecdotes racontés à mon père:
" on nous donnait du vin avant de monter à l'assaut, je ne sais pas ce qu'il mettait dedans mais après nous devenions fous furieux ! "
Lors de la toilette de la semaine (et oui en ce temps la, c'était 1 fois par semaine), mon père lavait le dos de son grand père:
"-C'est quoi toutes ces cicatrices que tu as sur le dos?
- Ca c'est les baionnettes des boches !
-Ils m'ont loupés, mais moi je ne les rater pas !"
Les soldats coloniaux (sénégalais?) avaient comme trophée les oreilles des ennemis tués de leurs mains formant un joli collier ! Lors d'un transfert en train, importuner par l'odeur nauséabonde d'un de ces "joli" pendentifs, il le jeta par la fenetre. Ses copains durent le protéger car le propriétaire du collier voulait le tuer !
Il a gardé toute sa vie l'éclat d'obus dans son mollet gauche, il est décédé en 1954.
Il avait un cousin le sergent Gournay Léon sergent au 233 RI, disparu au combat au début du conflit le 23/08/1914.
toutes les infos ou anecdotes sur le 107 RI seront les bienvenues