Forum PAGES 14-18

Bonjour,

je suis à la recherche de toute information concernant Léo Delbergé, qui servit au 18ème régiment d'artillerie en 1914 puis dans un régiment colonial en 1916, sans plus de détails sur ses affectations ni sur son grade. Fils de Victor Delbergé, poète de Villeneuve sur Lot, il était déjà marié et père de trois enfants en 1914. Il est passé en Champagne, en Alsace, probablement à Verdun... A l'issue de cette grande guerre, il s'orienta vers le journalisme et fut fait officier de la légion d'honneur dans les années 1950. Internet ne donne guère de renseignements, les fiches matricule ne sont pas accessibles dans le Lot et Garonne, difficile d'avancer ! Même la base Leonor ne donne rien, je pense donc qu'il a dû décéder après 1977...

Merci d'avance pour votre aide

Michel

Bonjour,

apparemment, ce Léo ne passionne pas grand monde. Rassurez-vous, ce n'est pas pour me plaindre du manque de réponse que je reprends la plume, je le laisse à d'autres ! J'essaie juste de faire avancer un peu le schmilblic. Deux autres pistes me sont venues à l'esprit : si une bonne âme pouvait aller aux archives du Lot & Garonne récupérer son relevé matriculaire, ce serait idéal, l'intéressé étant né à Villeneuve sur Lot le 20 juillet 1881. Concernant sa légion d'honneur, il l'a reçu en 1933 (j'attends un retour de courrier de la Grande Chancellerie). Par contre, dans les années 50, il fut fait chevalier. Autrement, il y a peut-être une piste qui pourrait s'avérer payante : "Deux citations et la croix de guerre sanctionnent sa belle conduite". Est-il possible d'exploiter cette piste, y a-t-il des récapitulatifs ???? Ou des méthodes de recherches qui facilitent la tâche ???

Merci de votre aide

Michel

Bonsoir Michel,
Bonsoir à tous,

Léo – ou Léon – Delbergé a été nommé au grade de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur par le décret du 11 janvier 1933 (B.O. du Ministère de l’Intérieur n° 1, Janvier 1933, p. 8), à raison de « 37 ans de services civils et militaires ». Il était alors rédacteur en chef du Journal de Vichy et, par ailleurs, chef du Service de la presse de la Compagnie fermière de Vichy.

● L’Esprit français, T. VIII, 10 janvier 1933, p. 473.

« Nous avons appris avec plaisir que notre excellent confrère, M. Léon Delbergé, rédacteur en chef du Journal de Vichy, et chef du Service de la Presse de la Compagnie fermière de Vichy, venait d'être nommé Chevalier de la Légion d’Honneur. Voilà une croix bien placée. Nous adressons au nouveau légionnaire nos félicitations bien sincères. »

Son épouse était à la même époque directrice d’une œuvre vichyssoise dénommée « L’Ouvroir », dépendant, semble-t-il, du comité local de « L’Union des Femmes de France », dont Léo Delbergé était membre. En 1938, elle assurait la direction d’une autre œuvre locale consacrée à la jeune enfance, « La Layette ».

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Bien amicalement à vous,
Daniel.