Forum PAGES 14-18

Bonjour,

J'ai un soucis avec ce soldat :

Source SHD : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2226458032


Il est noté comme appartenant au 294 RI et tué à l'ennemi le 30/03/1918 à la ferme de Filescamps près de Brasches dans la Somme.

Or le 294 RI qui a intégré la 166 DI en janvier 1917, ne se trouve pas à cet endroit au jour du décès. Il se trouve dans la région de Pont-Arcis/Saint-Mard dans l'Aisne.

En vérifiant où se trouvait le 94 RI au même moment on découvre qu'il opérait du côté de Pont-à-Mousson.

Quelqu'un sait-il quels étaient les régiments qui opéraient dans la région de Braches en fin mars 1918 ?

Merci pour votre aide.

Cordialement,

Alain

PS : Je n'ai rien trouvé dans les RIT. (pas de 294RIT)

Bonjour Alain,

Sur ce lien du site Champagne 1418 http://sacarcheo.nuxit.net/regiment/166eDI.PDF , il apparaît que le 294e RI (appartenant à la 166e DI) est bien dans ce secteur de la Somme le 30 mars 1918.

Cordialement.

Gilles

Bonjour Alain,

Sur ce lien du site Champagne 1418 http://sacarcheo.nuxit.net/regiment/166eDI.PDF , il apparaît que le 294e RI (appartenant à la 166e DI) est bien dans ce secteur de la Somme le 30 mars 1918.

Cordialement.

Gilles

Bonsoir Gilles,

Merci pour le tuyau.

Je me suis trompé d'année; j'ai pris 1917 au lieu de 1918

Cordialement,

Alain

Je réédite : En prenant la bonne année ça va quand même mieux. De plus le jmo de la 166 DI est bien détaillé à cette date. Dommage qu'il n'y ait pas de carte de la région de Thory dans le jmo.
Too much jmo today
Merci à vous deux

Bonjour à tous,
Bonjour Alain,

Mon arrière-grand-père s'y est trouvé, dans les rangs du 112e RIT. Il écrivait à cette occasion dans son carnet : "La nuit du vendredi au samedi , nous occupons un bois à l’ouest de la gare, personne devant nous. Avant le jour, nous sommes remplacés et nous nous retirons dans une ferme en arrière, la ferme Filescamps que nous devons créneler. Aussitôt fait, on s’apprête à se défendre, car les Boches attaquent et les nôtres reculent en abandonnant le village. Pendant deux heures, nous résistons sous les obus avec les troupes d’active qui se replient toujours. Peu à peu, le cercle se resserre quand enfin l’ordre nous est donné de battre en retraite. Quels pénibles moments avons-nous passés pendant ce quart d’heure ! Sur la plaine, nous avons parcouru un kilomètre sous une pluie de balles venant de tous côtés, et fort heureusement les Boches n’avaient pas d’artillerie, sans cela pas un homme n’aurait traversé. Quelle heure vécue pendant ce terrible moment où chacun s’attendait à voir sonner sa dernière heure ! J’en suis sorti sain et sauf. Nous avons subi quelques pertes, blessés, tués, et prisonniers, elles auraient pu être plus élevées. Dans ma section, j’ai un blessé et trois disparus ; notre 1er Bataillon a subi plus terrible encore puisque certaines compagnies sont réduites à 40 hommes."

Bien cordialement,
Eric Mansuy

Re,

Merci Eric pour ce témoignage qui décrit bien ce qui s'est passé ce jour là.
Au printemps 1918, les Allemands avait encore de la ressource et encore, on ne savait pas ce qui nous attendait fin mai.
Bien cordialement,
Alain