131e RI / 269e RI

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Stephan @gosto
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Re: 131e RI / 269e RI

Message par Stephan @gosto »

Bonjour,

Sur le 131e R.I. :

O. Marchand, L’enfer au quotidien. Carnets de route, Osmondes, 1999. A nloter que Marchand ne rejoint le 131e que le 25 août...

Sur le 269e R.I. :

Il y a bien les livres Mac Orlan, qui servit dans ce régiment, mais vous n'y trouverez pas de grandes précisions sur les opérations :

Mac Orlan, P., Dans les tranchées, Arthème Fayard, 1939.
Mac Orlan, P., Propos d’infanterie. Les poissons morts. La fin. Devant la Meuse, Sorlot, 1936.

Sinon :

Loevenbruck, P., Ceux de la réserve, Tallandier, 1931. Mais le récit d'arrête au 3 octobre...

Je vous scannerai les pages de l'historique du 269e R.I. pour octobre 1914 un peu pllus tard.

Cordialement,

Stéphan
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Stephan @gosto
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Re: 131e RI / 269e RI

Message par Stephan @gosto »

Bonjour William,

Voici ce que dit l'historique du 269e R.I. pour la période qui précède la date du décès de Gustave Schacké :

Course à la mer

" Sur la Marne, l'armée française, par une réaction étonnante, s'est ressaisie, a pris son adversaire à la gorge et l'a repoussé partout.

Le sol s'ouvre, allongeant ses tranchées de l'Alsace à l'Oise, au fur et à mesure que la résistance se stabilise.

De nouvelles vagues allemandes battent les fronts d'Alsace et de Lorraine, de Meuse et de Champagne, et, ne pouvant les entamer, roulent sans cesse vers notre aile gauche qu'elles tentent de déborder. Les Anglais sont là ; s'ils cèdent, c'est Calais et la mer aux Allemands, les communications avec l'Angleterre compromises.

Coûte que coûte, il faut barrer le chemin aux boches !

Et c'est pourquoi la lutte devient opiniâtre en Artois, où nos renforts affluent étayant les Anglais.

Douai

Le 28 septembre, la 70e D. I. passe en réserve d'armée ; le lendemain elle est transportée en Artois.

Le 269e s'embarque à Nancy ; il est commandé par le lieutenant-colonel Regnier-Vigouroux, qui a remplacé le colonel Grange, commandant la 139e B. I.

Le 1er octobre, il est à Haute-Rive, formant avec le groupe d'artillerie du commandant Jullien, un détachement à la disposition du général Plantey, commandant la place de Douai.

L'ennemi contourne Douai par le nord et par le sud ; il sort de Corbehem ; la place est évacuée, et toute liberté est rendue au 269e qui replie son 5e bataillon sur Beaumont.

Le 2, flanc-garde de la 70e D. I. qu'il couvre dans la direction de Douai, il est, avec le groupe Jullien et l'escadron divisionnaire, à Izel-les-Esquerchin (5e bataillon) et à Drocourt (6e bataillon).

L'ennemi fait irruption dans Beaumont ; il est abîmé par le groupe Jullien, qui malheureusement manque bientôt de munitions et retraite par échelons, couvert par la batterie Bedel.

Cette dernière, vite repérée, est mise hors de combat ; ses canonniers sauvent deux pièces ; le caporal Lasserre et les soldats Chèze, Bessières, Buisson et Esteck du 269e en ramènent à bras une troisième (ils ont été cités à l'ordre du C. A.).

Luttant contre les masses allemandes de plus en plus puissantes, le 269e se dégage et se replie sur Rouvroy, subissant de grosses pertes, mais toujours crâne et mordant. 1 officier est tué ; 4 autres (dont le lieutenant-colonel commandant le régiment) sont blessés ; 375 soldats sont hors de combat. "

Bonne continuation !

Cordialement,

Stéphan Agosto
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