Re: Complément d'information sur soldat d'infanterie (58ème & 332ème)
Publié : mer. janv. 12, 2011 11:54 pm
Bonjour,
En effectuant des recherches sur l'AGP de ma compagne (Soldat Marcel BALAGNA - classe 1917), qui fut pilote cité à l'ordre de la division (j'ai ouvert un sujet dans l'autre partie du forum dédiée à l'aviation), j'ai découvert qu'il avait été, avant cette carrière, un soldat d'infanterie :

Les informations que je possède du dossier militaire sont les suivantes:
Campagnes : 23-1-1916 au 21-7-1916 (France Intérieur), 22-7-1916 au 17-1-1917 (aux armées), 18-1-1917 au 26-5-1918 (Intérieur b.d.g : blessé de guerre ?)
Parti aux armées le 21-7-1916. Passé au 332ème d'infanterie le 15-11-1916 (mutation aux armées). Rentre au dépot le 17 aout 1917 et détaché en octobre comme élève pilote.
Blessé par commotion d'obus le 17 janvier 1917 au Pont de Suippes (ce qui lui vaudra une belle citation à l'ordre du régiment).
J'essaye, en parallèle de mon travail sur sa carrière de pilote, de reconstituer sa carrière comme soldat d'infanterie, d'où les questions suivantes d'un novice :
- après avoir été incorporé, je suppose qu'il est parti à Avignon, au 58ème ?
- à partir du 22-7-1916, il rejoint donc son régiment au front ? Est-ce la date à laquelle il est opérationnel sur le terrain ? Je me pose la question car il me semble que le 58ème était à Verdun à ce moment, donc aurait-il vécu les derniers moments de Verdun ?
- je pensais qu'en général, les soldats restaient plus ou moins affectés à leur régiment. Les mutations étaient-elles fréquentes ? Quelle aurait pu être la motivation d'un changement de régiment ?
- le 332ème est-il bien ce régiment que l'on surnomme "Vieille Champagne" ?
- il est visiblement blessé et évacué le 17 janvier. Pourquoi diable le JMO du 332ème (qui est d'ordinaire si précis !) n'en parle pas ? Le JMO de la 42ème division (dont dépendait le 332ème) n'a de blessés que pour le 8ème, le 16ème et le 94ème ce jour là. Il y a bien un blessé le 18 janvier à la 332ème mais le JMO cite son nom, et c'est un autre soldat.
- le pont de Suippes vous dit-il quelque chose ?
Bien cordialement,
Jonathan
En effectuant des recherches sur l'AGP de ma compagne (Soldat Marcel BALAGNA - classe 1917), qui fut pilote cité à l'ordre de la division (j'ai ouvert un sujet dans l'autre partie du forum dédiée à l'aviation), j'ai découvert qu'il avait été, avant cette carrière, un soldat d'infanterie :

Les informations que je possède du dossier militaire sont les suivantes:
Campagnes : 23-1-1916 au 21-7-1916 (France Intérieur), 22-7-1916 au 17-1-1917 (aux armées), 18-1-1917 au 26-5-1918 (Intérieur b.d.g : blessé de guerre ?)
Parti aux armées le 21-7-1916. Passé au 332ème d'infanterie le 15-11-1916 (mutation aux armées). Rentre au dépot le 17 aout 1917 et détaché en octobre comme élève pilote.
Blessé par commotion d'obus le 17 janvier 1917 au Pont de Suippes (ce qui lui vaudra une belle citation à l'ordre du régiment).
J'essaye, en parallèle de mon travail sur sa carrière de pilote, de reconstituer sa carrière comme soldat d'infanterie, d'où les questions suivantes d'un novice :
- après avoir été incorporé, je suppose qu'il est parti à Avignon, au 58ème ?
- à partir du 22-7-1916, il rejoint donc son régiment au front ? Est-ce la date à laquelle il est opérationnel sur le terrain ? Je me pose la question car il me semble que le 58ème était à Verdun à ce moment, donc aurait-il vécu les derniers moments de Verdun ?
- je pensais qu'en général, les soldats restaient plus ou moins affectés à leur régiment. Les mutations étaient-elles fréquentes ? Quelle aurait pu être la motivation d'un changement de régiment ?
- le 332ème est-il bien ce régiment que l'on surnomme "Vieille Champagne" ?
- il est visiblement blessé et évacué le 17 janvier. Pourquoi diable le JMO du 332ème (qui est d'ordinaire si précis !) n'en parle pas ? Le JMO de la 42ème division (dont dépendait le 332ème) n'a de blessés que pour le 8ème, le 16ème et le 94ème ce jour là. Il y a bien un blessé le 18 janvier à la 332ème mais le JMO cite son nom, et c'est un autre soldat.
- le pont de Suippes vous dit-il quelque chose ?
Bien cordialement,
Jonathan