Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Quelqu'un aurait-il des élèments sur cet officier, Charles Augier de Lajallet, né à ST Jean d'Angély en 1851, qui, alors qu'il était libéré de toute obligation militaire, a repris du service en demandant à prendre le commandement d'un bataillon au Front. A été blessé le 19 mai 1915 à la tête et au bras droit par éclat d'obus. Chef de bataillon en 1915, mais de quel bataillon...? Croix de guerre et officier de la Légion d'honneur.
Cordialement BB

Bonjour à tous,
Bonjour Bruno,

Sur le fichier Leonore,voici l'extrait de son certificat d'officier de la légion d'honneur par décret en date du 14/06/1915 (et avec le reste de son dossier)
Il officiait alors au 142e RIT,

http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimag ... 29v001.htm

Par ailleurs,j'ai lu qu'il mesurait 1,83m,grande taille pour l'époque. Il ne devait passer inaperçu dans les rangs avec sa belle moustache...

A voir sur l'historique ou le JMO pour spn bataillon,

Cdt,Stef

Bonjour,
tout ce que je sais, c'est qu'il fut saint-cyrien, issu de la promotion de La Revanche 1870-72
Bien cordialement
Ludovic

Bonjour,

Bruno

Vous pouvez voir:

JMO 142e RIT:

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html



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Sa blessure est notée dans ce JMO p 28/30 au 9 (et non 19) Mai 1915

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonjour,

Voici un extrait d'un article du Gaulois paru le 24/6/1915 :

<< Face aux blessés, ceux qui sont appelés à être décorés : le commandant marquis de Lajallet, du 154e d'infanterie ;
...

Il a remis ensuite la croix d'officier de la Légion d'honneur au commandant de Lajallet, et, en même temps, la croix de guerre, disant combien cet admirable officier était digne de telles récompenses.
C'est, en effet, une belle physionomie et il n'est pas de plus beau soldat. Après la guerre de 1870-71, où il s'était distingué, il a continué sa carrière militaire et s'est retiré comme commandant et chevalier de la Légion d'honneur, en 1903 ; mais au premier appel de la mobilisation, il a repris sa place dans l'armée et a donné à tous l'exemple du beau courage et du sang-froid. Il est proposé pour le grade de lieutenant-colonel. Blessé au bras et au cou par un éclat d'obus, le 9 mai, dans la région d'Arras, il est guéri après six semaines de soins et va repartir pour le front, ne voulant pas de congé de convalescence. >>

A noter, au passage, l'article donne les noms des infirmières de cet hôpital militaire du lycée Jeanson-de-Sailly.


Un autre passage intéressant, dans L'Ouest-Eclair du 3/2/1916 :

<< Augier de Lajallet, chef de bat. au 23e territ., passe au 300e territ. >>


Cordialement,
Yves

Merci à vous pour ces réponses; quelle efficacité sur ce forum...![:didymes:1]