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Re: col cheminot
Publié : dim. juil. 04, 2010 7:59 pm
par baude1967
bonjour
je recherche la carrière et une photo du colonel cheminot qui a pris le commandament
de la 26ème brigade d infanterie en septembre 1914
merci
cordialement
pascal
Re: col cheminot
Publié : dim. juil. 04, 2010 10:19 pm
par francoismln
Bonsoir,
Ce n'est pas le colonel CHEMINOT mais le colonel CHEMINON. Voila sa carrière. Je suis également à la recherche d'une photo.
CHEMINON, Jules-Marcel,artillerie.
Né le 4 avril 1857 à Pogny (Marne) d’un père cultivateur.
Du 9 octobre 1877 au 12 octobre 1878 il est répétiteur au lycée de Reims dans le cadre du service civil. Il entre à l’École polytechnique le 1er octobre 1878 et en sort le 1er octobre 1880 avec le grade de sous-lieutenant et classé 64e sur 235 élèves. Après deux années d’application à l’École de l’artillerie et du génie à Fontainebleau, il est promu lieutenant le 1er octobre 1882 et affecté au 25e régiment d'artillerie.
Il est détaché pour suivre les cours de l’École supérieure de guerre à partir du 1er novembre 1886. Promu capitaine le 13 janvier 1887, il passe pour administration le même jour au 28e régiment d'artillerie, le 25 février au 7e régiment d'artillerie, le 6 mai au 33e régiment d'artillerie, le 3 septembre au 3e régiment d'artillerie et le 29 décembre au 33e régiment d'artillerie. Il sort de l’École supérieure de guerre le 4 novembre 1888 avec le brevet d’état-major assorti d’une mention Bien et classé 26e sur 72.
Le 28 novembre, il est nommé stagiaire à l’état-major de la 6e DI pour être détaché à l’état-major du ministre de la Guerre. Le 7 mars 1889, il est affecté au 15e bataillon d’artillerie de forteresse. Le 29 mars, il passe au 35e régiment d'artillerie. Le 24 avril, il passe au 10e régiment d'artillerie et le 29 avril au 1er régiment d'artillerie. Le 3 avril 1891, il est muté à l’état-major de l’artillerie de la place et des forts de Paris. Le 26 décembre 1893, il reçoit le commandement d’une batterie du 12e régiment d'artillerie. Le 10 août 1896, il est classé hors cadre à l’état-major de l’armée, 2e bureau. Le 28 mai 1902, il est promu chef d'escadron et nommé au 32e régiment d'artillerie pour commander un groupe de batteries. Il passe le 30 mars 1904 au 30e régiment d'artillerie, mais sans groupe car, le 26 février, il a été envoyé à la mission française chargée de suivre les opérations de l’armée russe en Mandchourie. Rentré en France le 25 octobre 1905, la mission étant achevée, il est remis à la disposition de son arme. Après une courte affectation au 12e régiment d'artillerie, il part le 24 novembre 1905 pour commander le 1er groupe du 13e régiment d'artillerie. Le 24 novembre 1906, il est classé à l’état-major particulier de son arme et nommé directeur de l’École de la 19e brigade d’artillerie. Il y est promu lieutenant-colonel le 22 décembre 1906. Le 25 décembre 1908, il est nommé lieutenant-colonel du 13e régiment d'artillerie. Promu colonel le 23 mars 1910, il est nommé adjoint au directeur d’artillerie de Vincennes. Il reçoit, le 25 août 1910, le commandement du 11e régiment d'artillerie puis, le 24 septembre 1911, celui du 12e régiment d'artillerie à Vincennes, puis à Bruyères. Le 25 août 1914, il est cité à l’ordre de la 1re armée : « S’est particulièrement distingué au combat de Saint-Blaise le 14 août 1914. » Le 18 septembre 1914, il reçoit le commandement par intérim de la 26e brigade d'infanterie. Le 28 octobre 1914, il est cité à l’ordre de la 10e armée : « A toujours commandé avec énergie et intelligence sa brigade, a notamment montré les plus belles qualités de chef dans l’attaque du plateau de Notre-Dame-de-Lorette et dans le combat du 8 octobre, où il a conduit lui-même une contre-attaque vigoureuse dans le flanc de l’ennemi. » Le 27 octobre, il passe au commandement par intérim de l’artillerie du 21e corps d'armée et de la 21e brigade d'artillerie.
Promu général de brigade le 15 février 1915, il est maintenu à titre définitif dans ce commandement. Il est cité à l’ordre de l’armée le 14 juillet 1915 : « S’est distingué dans tous les commandements qu’il a exercé depuis le début de la campagne. A obtenu deux citations pour des faits de guerre dans lesquels il a montré autant de fermeté, d’énergie et de sang-froid que de qualités manœuvrières. » Le 26 avril 1916, il est admis par anticipation sur sa demande dans la section de réserve. Maintenu en activité, il est nommé le 6 juin commandant des dépôts d’artillerie de la 3e région à Rouen. Il repasse définitivement dans la section de réserve peu après.
Le général Cheminon est décédé le 12 février 1940 à Pessac (Gironde).
Il était commandeur de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, Croix de guerre 1914-1918, médaille commémorative de la Grande guerre, médaille interalliée.
Cordialement.
François
Re: col cheminot
Publié : lun. juil. 05, 2010 12:03 am
par baude1967
bonjour
merci pour ces informations
cordialement
pascal