Bonjour à tous, découvrez l'histoire du Lt Joseph Duboille 72ème RI mort dans des circonstances douloureuses. Durant plus de 80 ans, la famille de cet officier tentera d'obtenir des informations sur les circonstances de son décès mais en vain...
jusqu'à un certain jour de juin 2010 >>> ICI.
Bonjour Laurent,
Merci de nous avoir communiquer l'histoire de ce lieutenant Duboille. Transformer un suicide en mort subite pour étouffer l'affaire, a du bien compliquer les recherches.
Cordialement
FABRICE
Bonsoir a tous,
Il est toujours bon de connaitre la vérité , je serais tenté de dire mort pour la France, sil avait continué sa vie d'avocat il n'en serait certainement pas arrivé la.
Bien cordialement , Jean-Louis.
Bonjour,
Est ce pour étouffer les faits? pas forcemment, le suicide est mal vu à l'époque, et cet acte interdit une cérémonie religieuse notamment chez les catholiques, par ailleurs que le télégramme évoque que cet homme soit mort subitement est la réalité un projectile dans la tempe étant généralement la cause d'une mort instantanée.ce qui n'empèche pas la rédaction de certificats qui eux en font état! . Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de télégramme émanant des autorités militaires à destination de familles qui fasse état de suicide! m^me de nos jours! (si je me base sur mon expérience) visiblement un constat a été fait immédiatemment. Que la famille ait cherché à comprendre c'est logique que l'armée n'ait pas été à même de fournir des explications c'est tout aussi cohérent car généralement les causes sont multiples et bien souvent on ne peut qu'émettre des hypothèses non vérifiables d'autant plus que ce qui peut sembler insurmontable à la victime eput nous paraitre peu important
il part avec une unite de renfort pour un régiment qui vient d'étre séverement "étrillé" le 13 juillet 1915 par l'offensive de Von Mudra passant de 2650 hommes à 2107 ( prisonniers et blessés compris) cela peut être un facteur anxiogène pouvant expliquer cet acte pouvait on donner cette explication dans le contexte? (d'autant quecette unité à pas mal "donné" les éparges, mesnils les hurlus..
Il est écrit qu'il se sentait diminué du fait de sa chute de cheval a quel point?
concernant la question de la mention mort pour la France:
Cette mention concerne les membres de s forces armées françaises tués au combat .ou morts des suites de maladies contractées ou d’accidents survenus en service commandé ainsi que les victimes civiles françaises tuées du fait des conflits ménés par la France
son origine est la suivante en simplifiant:,Le député Joseph Thierry propose en décembre 1914 que sur l’etat civil soit porté la mention "Mort pour la Patrie"; Cette mention remplacée à l’instigation d’ un autre député par Mort pour la France. Arrive la loi du 2 juillet 1915 qui officialise cette mention, suivi en 1916 de la loi qui attribue aux familles un diplôme reconnaissant le sacrifice.
Donc survenant avant même que l'intéréssé ait vécu au front il est difficile de rattacher l'acte à un service commandé, ,autant il ne me semble pas illogique que l'on puisse envisager cette mention pour des suicidés de retour du front, des blessés autant dans ce cas cela me semble excessif.
Certes si il avait continué sa vie d'avocat peut être n'aurait il pas mis fin à ses jours car rien ne prouve non plus que ne se greffait pas des soucis familiaux, un névrose , des troubles bipolaires etc... Donc je me garderai bien d'affirmer que cet acte ne serait jamais survenu la seule chose certaine est que ce ne serait pas arrivé à Angers, et pas avec une arme de service (mais à l'époque les armes à feu n'étaient pas interdites donc ce type de suicide restait possible)
Bonjour à tous, merci pour vos réponses. Ce qui m'a interpellé dans ce dossier est avant tout la volonté d'une famille de réparer un lourd passé pour un sujet "tabou" (selon les propres termes de la famille). Tombé dans l'oubli, cet officier était probablement voué à une très belle carrière dans le civil, il fallait réparer cette injustice en essayant de retrouver les causes de ce suicide (...) en consultant son dossier aucun feuillet ne mentionne le mot "suicide" mais plutot "mort subite"...curieux de voir à quel point l'administration militaire s'est chargé d'éviter ce terme.