Re: BULLETIN PAROISSIAL DE BAUME LES DAMES (DOUBS) 25
Publié : lun. janv. 25, 2010 1:39 am
voici ce que j'ai trouvé sur internet qui va peut être intéresser quelqu'un parmi vous.
Ces Bulletins paroissiaux semble être de précieuses mines d'informations.
Est ce que ces documents existaient dans toutes les commune?
Est ce que l'église du village a conservée un copie de ces bulletins?
Merci pour vos éclaircissements
Christophe
AOUT 1915
Au champ d’honneur
Nous voici revenus au douloureux anniversaire de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France. Il y a un an, tous les Français répondant à l’ordre de mobilisation générale, quittaient aussitôt leur famille, leurs travaux, leur pays pour rejoindre leur corps et sauver la patrie en danger. Baume les Dames a vu partir bon nombre de ses enfants qui tous font vaillamment leur devoir ; et dont beaucoup ont versé leur sang sur les champs de bataille et dans les luttes de tranchées et se sont distingués par des actions d’éclat, qui leur ont mérité des citations à l’ordre du jour et la décoration de la Croix de guerre.
Les noms de ces héros ont leur place toute indiquée dans notre Bulletin qui les conservera pour la postérité dans les annales de la paroisse. Nous commençons donc aujourd’hui la publication des noms des Baumois qui ont leur place au champ d’honneur, et nous continuerons les mois suivants à mesure que nous aurons pu nous procurer les renseignements nécessaires.
MORTS POUR LA FRANCE
Maurice CHARDET,31 ans, soldat au 235, régiment d’infanterie, tué par balle à la tête, au Moulin de la Caille, près Montreux-Jeune, en Alsace, le 13 août 1914.
Léon GIROD, 30 ans, lieutenant au 142, régiment d’infanterie, tué à la bataille de Dieuze, en Lorraine, le 18 août 1914.
Charles GENIN, 24 ans, caporal au 109, régiment d’infanterie, grièvement blessé le 25 août, mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Bertrichamps, Meurthe-et- Moselle, le 31 août 1914.
Marcel LEFÈVRE, 26 ans, ingénieur-architecte à Paris, sergent au 235, régiment d’infanterie, blessé le 7 septembre à la bataille de la Marne, à BOUILLANCY, mort à Paris des suites de ses blessures, le 13 septembre 1914.
Louis BUTTERLIN, 30 ans, Médecin aide-major, de 1re classe au 35, régiment d’infanterie, tué par un éclat d’obus à la tête, dans les environs de Vic-sur-Aisne, le 13 septembre 1914 - Cité à l’ordre du jour de l’armée, motif : «a fait preuve dans l’exercice de ses fonctions de beaucoup de dévouement. Fait prisonnier le 9 août à Riedisheim pour n’avoir pas voulu abandonner ses blessés, et délivré le 19 août, lors de notre deuxième entrée à Mulhouse, a repris immédiatement ses fonctions au 1er bataillon. A été tué par un éclat d’obus le 13 septembre, tandis qu’il installait, en pleine bataille, un poste de secours sur la ligne de feu ».
Léon MALTERRE, 40ans, garde-voies à Saint-Maurice (Doubs), mort à l’hôpital de Montbéliard, d’une maladie contractée au service, le 19 décembre 1914.
Jean COEURDEVEY, 18 ans, engagé volontaire, soldat au 157, régiment d’infanterie, tué d’une balle en plein front, à Nieuport en Belgique, le 20 décembre 1914 – Quatre jours avant sa mort, sa compagnie était citée à l’ordre du jour de l’armée, dans le Bulletin des Armées.
Camille BOUISSET,19 ans, soldat au 14, régiment d’infanterie, mort des suites de très graves blessures, à l’hôpital de Châlons-sur-Marne, le 22 décembre 1914. – Cité à l’ordre du jour de l’armée, en ces termes : »Engagé volontaire du 25 juillet 1914, a rejoint le régiment sur le front le 6 août sur sa demande expresse. A été blessé grièvement le 22 août, au combat de Bertrix, en Belgique. A refusé un congé de convalescence de deux mois qui lui était accordé, et est revenu sur le front où il a eu une conduite parfaite, mais a dû être évacué quinze jours après pour maladie. »
Georges MARQUIS, 34 ans, capitaine au .., régiment d’infanterie, tué par un obus le 16 mars 1915, à Vienne-le-Château, dans l’Argonne. – Cité à l’ordre du jour de l’armée et nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, en ces termes : « a fait preuve depuis le début de la guerre, des plus belles qualités militaires. Bravoure et énergie. – Très grièvement blessé le 16 mars 1915. » Signé : J.JOFFRE.
Louis PILOT, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué à la ferme du Chamois, près Badonviller, (Meurthe-et-Moselle), le 24 mars 1915. –Cité à l’ordre du jour du régiment, motif : « tué à son poste de combat ».
Emile CUENOT, 42 ans, soldat au 7, train des équipages, tué par un éclat d’obus à Vic-sur-Aisne, en faisant le service de ravitaillement du « territorial », le 3 avril 1915.
Charles BALIZET, 29 ans, lieutenant d’Etat-major, tué par un obus, le 4 mai 1915, aux Eparges (Meuse), alors qu’il rentrait d’une mission que lui avait confiée son chef. – Cité à l’ordre du jour de sa division, pour ce motif : « a parfaitement secondé le colonel de la brigade pendant les engagements du 14 au 17 mars, se prodiguant avec dévouement le plus absolu pour assurer la liaison de sa brigade avec les deux régiments, ainsi que la transmission des ordres sous un feu violent ».
Gaston SPRICH, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie grièvement blessé, le 4 juin, par un éclat d’obus, au Bois d’Ailly (Meuse), mort à l’hôpital de Commercy, le lendemain matin, 5 juin 1915.
Auguste DERAY, 42 ans, soldat au …, régiment d’infanterie territoriale, frappé par une balle aux reins, dans une tranchée, à Balersdorf (Alsace), mort à l’hôpital de Belfort, le 21 juin 1915
CITES A L’ORDRE ET BLESSES
Michel Dufay, 25 ans, caporal au 44, régiment d’infanterie, blessé aux deux jambes, en alsace, à la prise d’Altkirck, le 9 août 1914.
Lucien BALON, 21 ans, soldat au 42, régiment d’infanterie, blessé à une jambe lors de la prise de Mulhouse, le 9 août 1914. Prisonnier de guerre en Allemagne.
Gustave PERROT, 39 ans, capitaine au 134, régiment d’infanterie, grièvement blessé d’une balle dans le ventre, à Gesselmingen, près Sarrebourg, le 20 août 1914. – Cité à l’ordre du jour de l’armée, le 18 septembre et promu Chevalier de la Légion d’Honneur : motif : blessé grièvement à la tête de sa compagnie qu’il a conduite avec beaucoup d’entrain et d’énergie. Prisonnier de guerre en Allemagne.
Charles VERNEREY, 27 ans, soldat au 35, régiment d’infanterie, blessé d’une balle au genou, au bois de Péronne (Somme), le 29 août 1914.
Camille BALON, 23 ans, 1er tambour au 42, régiment d’infanterie, blessé aux reins par un éclat d’obus, à la bataille de la Marne, à Bouillancy, le 7 septembre 1914.
Jules BERGEZ, 23 ans, sergent au 171, régiment d’infanterie,grièvement blessé de deux balles qui lui ont traversé la poitrine, au bois d’Apremont, dans l’Argonne, le 1er octobre 1914.
Séraphin CHOUFFE, 29 ans, lieutenant au 16, régiment d’infanterie, blessé d’une balle dans le pied, au bois des Loges, devant Lassigny (Oise), le 7 octobre 1914.
Georges BRINGARD, 23 ans, sergent au 60, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du jour de la division pour sa « belle conduite au feu », lors de la bataille de Soissons, en janvier 1915. –ses deux frères, Eugène BRINGARD, 34 ans, sergent au 34, colonial, et Donat BRINGARD, 29 ans, adjudant au 8 colonial, avaient déjà été cités l’un et l’autre à l’ordre du jour de l’armée.
Paul KOLB, 21 ans, soldat au 17, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du régiment, avec un autre de ses camarades, le 25 mai 1915 : motif : »malgré un bombardement d’une extrême violence, et ayant eu sept de leur camarades tombés au même poste, ont continué avec courage à assurer le service de surveillance et de pansement des blessés. »
Henri HAAG, 26 ans, conducteur d’automobiles pour l’armée, cité à l’ordre du jour pour avoir « lors du bombardement du viaduc de Dannemarie, été sous la pluie des obus, rechercher son automobile qui était garée sous le viaduc, et l’a sauvée ainsi de la destruction en l’emmenant hors de portée des projectiles ». La croix de Guerre lui a été remise officiellement à Belfort le 13 juillet 1915.
Louis FERRIOT, 32 ans, et son frère Gustave FERRIOT, 25 ans, tous deux soldats au, régiment d’infanterie, tués au Moulin de la Caille, près Montreux-Jeune, en Alsace, le 13 août 1914.
Léon GRANDJEAN, 19 ans, soldat au …, régiment d’infanterie coloniale, tué au Bois de Jaulney, dans la Meuse, le 27 août 1914.
Octave MOREL, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tombé dans la région de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne), antérieurement au 12 septembre 1914.
Lucien GOUTTE, 30 ans, sergent au …, régiment d’infanterie, tué aux Eparges, le 24 septembre 1914.
Emile BRIOT, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué au Bois d’Ailly, le 2 octobre 1914.
Jean COUR, 26 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé grièvement à la forêt d’Apremont, et fait prisonnier ; morts des suites de ses blessures à l’hôpital de Saint-Mihiel, le 11 novembre 1914.
Emile PERRIGOT, 26 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué dans un combat au Bois de Marbotte (Meuse), le 5 décembre 1914.
Léon GÉLARD, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé mortellement au Bois-le-Prêtre, et décédé dans une ambulance de Pont-à-Mousson, vers le 15 mars 1915.
Gaston LANCHY, 32 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé aux Eparges le 11 avril 1915, mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Verdun, le 5 mai 1915.
Auguste LOMBARDET, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué au…………le 17 mai 1915.
Théodule BALANDRET, 21 ans, caporal au …, chasseur à pied, tué à………, le 19 juin 1915.
Pascal POURCHOT, 43 ans, soldat au …, régiment, tué par les balles ennemies pendant qu’il creusait une tranchée, à 9h du soir à……..le 22 juillet 1915.
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Charles DAVID, 23 ans, caporal au …, chasseur, blessé à la tête à la bataille de la Marne, au commencement de septembre 1914 ; puis retourné au front, a été fait prisonnier, à la bataille de Saint-Eloi, en Belgique,le 2 novembre 1914.
Jules BAUD, 23 ans, soldat au …, régiment d’artillerie, blessé à Vic-sur-Aisne, le 16 septembre 1914.
Gustave FERNIER, 22 ans, caporal au …, zouaves, blessé de deux balles au pied gauche et dans la cuisse, à un combat dans les Ardennes, le 22 septembre 1914. – Porté disparu depuis le 20 mai 1915.
Auguste BELOT, 25 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la bataille de Metzviller, en Alsace, le 28 décembre 1914. Cité à l’ordre du jour de l’armée en ces termes : « A servi d’agent de liaison avec un mépris du danger sous le feu de la mitraille, et est retourné porter ses soins à cinq blessés, toujours sous la mitraille ». En route pour les Dardanelles.
Albert JOLIVET, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la cote 16 de Beauséjour, le 6 mars 1915.
Léon PUGET, 23 ans, caporal au …, régiment d’infanterie, blessé par une balle aux deux jambes, dans les tranchées, à Vingré, près Villers-Cotterets (Aisne), le 13 mars 1915.
Charles MIESCH, 18 ans, engagé volontaire, nommé sergent en récompense pour sa belle conduite au feu, à l’attaque de Flirey, le 4 avril 1915 ; blessé par un éclat d’obus au bras droit, dans le bois de Mortmare, le 8 mai 1915. – Encore en traitement à l’hôpital de Marseille.
Georges BOTTON, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé par quatre éclats d’obus à ……….le 23 mai 1915.
Alfred CHAGROT, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la tête, à ………..et fait prisonnier le 23 mai 1915. – Interné à Munich, en Bavière.
Marius BALON, 20 ans, soldat au …, bataillon du génie, blessé par un éclat d’obus sous l’oreille, à……… le 8 juillet 1915.
Charles JEANNERET, 43 ans, conseiller municipal, capitaine au …, régiment d’infanterie, a reçu la Croix de la Légion d’Honneur des mains du Général JOFFRE, en Alsace, le 14 juillet 1915.
octobre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Charles SANDOZ, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué à Dornach, près de Mulhouse, en août 1914.
Alfred THIEBAUD, 26 ans, mort à Cour-les-Baumes, le 10 mai 1915, des suites d’une maladie contractée à la guerre.
Eugène EMONET, du …, régiment d’infanterie, tué au bois d’Ailly, le 17 mai 1915. Cité à l’ordre du jour.
Jean ANGUENOT, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, fait prisonnier dans un combat, le 15 janvier 1915, et interné à Cassel (Allemagne), où il est mort le 22 mai 1915.
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Henri PIERSON, 22 ans, aspirant au groupe de brancardiers de la 76, division, cité à l’ordre du jour du corps d’armée provisoire, le 15 septembre 1914, pour ce motif : « A montré le plus beau mépris du danger en allant panser et relever des blessés sous les balles au col de la Chipotte, le 31 août 1914 ». A été nommé aide-major le 26 mars 1915.
Alfred ORCEL, 30 ans, soldat du génie, cité à l’ordre de l’armée en ces termes : « Grièvement blessé le 30 décembre 1914, en montant le premier à l’assaut d’une tranchée allemande, au sud-ouest de Perthes-les-Hurlus, a toujours donné satisfaction à ses chefs et mérité leur estime par son courage, son excellente tenue et son esprit de discipline. En tous temps et particulièrement le 30 décembre, au moment de l’assaut, il a montré le plus bel exemple à ses camarades, et à provoqué par son entrain et sa hardiesse l’admiration des officiers témoins de sa conduite Aux armées le 20 avril 1915 » . A perdu à peu près complètement la vue, est en traitement à Lyon. Décoré sur la fin d’août de la médaille militaire.
Louis JOUFFROY, 23 ans, soldat mitrailleur, au …, régiment d’infanterie, blessé 3 fois. Cité à l’ordre de la brigade, le 24 avril 1915, en ces termes : « Brave soldat qui a montré en toutes circonstances un grand courage ; toujours le premier à s’offrir lorsqu’il y a un danger à courir. Blessé 3 fois, la dernière en posant des fils de fer dans un endroit très exposé au feu de l’ennemi. »
Constant MONTENOISE, 32 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé d’éclats d’obus à la figure et à la jambe gauche dans un combat de l’Aisne, le 17 juin 1915. Cité à l’ordre du jour à cette occasion. – Encore en traitement à l’hôpital de Villers-Cotteret.
Louis COLLETTE, 28 ans, sergent-fourrier au …, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du jour en ces termes : « Agent de liaison du chef de bataillon, sous officier d’élite donnant l’exemple du sang-froid et du courage dans toutes les circonstances ; a toujours assuré la liaison, même sous les bombardements les plus violents avec calme et intelligence. » A reçu la croix de Guerre, le 19 juillet 1915.
Jean COUTENET, 24 ans, lieutenant au …, régiment d’artillerie, blessé deux fois, en août 1914, au col de Saales, et dans un combat, du 18 août 1915, ce qui lui a valu d’être cité tout récemment à l’ordre de la division en ces termes : « Jeune officier intelligent et énergique, blessé une première fois en août 1914, commande une compagnie depuis son retour au front ; blessé une 2e fois à l’attaque du 18 août 1915, en entraînant sa compagnie sous un feu violent de mitrailleuses et sous un bombardement intense . »
novembre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Clément Emile Valentin ROLLIN, 38 ans, canonnier au régiment d’artillerie de campagne, tué le 4 mai 1915, au col de la Schlucht, en Alsace.
Philippe Joseph LORIN, canonnier au 47e régiment d’artillerie, décédé le 15 juin 1915, à l’infirmerie régimentaire de Besançon.
Justin Emile Maximilien CHAPEY, soldat au ..., régiment de chasseur, tué le 7 août, à Schratzmaenneck, en alsace.
Alfred CHAGROT, 20 ans, soldat au ..., régiment d’infanterie, tué le 2 septembre 1915, sur le champ de bataille d’Ablain-Saint-Nazaire et Souchez.
BLESSÉS ET PROMUS
Jean BOUISSET, 22 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé grièvement de cinq éclats d’obus à Ablain-Saint-Nazaire, le 10 septembre ; en traitement dans une ambulance d’Issy-les-Moulinaux. Avant sa blessure il était proposé pour le garde de sous-lieutenant.
Jean HERITIER, 20 ans, caporal au…, régiment d’infanterie, blessé en Champagne d’un éclat d’obus au commencement de septembre 1915, et évacué à l’hôpital de Romorantin. Guéri, il vient de repartir sur le front.
Auguste BELOT, 25 ans, parti aux Dardanelles comme soldat au régiment de zouaves, blessé pour la seconde fois d’une balle à l’épaule droite, au ravin de la Mort, à Sud-el-Biard, le 21 septembre 1915. – En convalescence dans sa famille.
Roger HUMBERT, 20 ans, soldat au 1er régiment de zouaves, tombé malade des fièvres de chaleur, aux Dardanelles, en septembre 1915. Aussi en convalescence chez ses parents.
Louis HAAG, 20 ans, soldat au 1er régiment de zouaves, blessé de plusieurs balles, à Sud-el-Biard, aux Dardanelles, sur la fin d’août 1915. – En traitement à l’hôpital de Marseille.
René GROSJEAN, 24 ans, sergent au…régiment d’infanterie, blessé grièvement d’une balle qui lui a traversé la jambe, à Autrêches, dans l’Aisne, le 16 septembre 1914. Evacué à Saint-Malo où il est resté de longs mois avant d’être rétabli. Il est retourné au front depuis quelques semaines.
Joseph WETSTEIN, 20 ans, au..régiment d’artillerie, a été nommé brigadier en février 1915, après six mois de service. Actuellement sur le front en Champagne.
Louis RABY, 18 ans, engagé volontaire, soldat au…régiment d’infanterie, blessé d’une balle au pied gauche, en Champagne, le 25 septembre 1915. – En traitement dans les environs de Bordeaux.
Maurice FERRIOT, 22 ans, soldat au ..régiment d’infanterie, blessé d’un éclat d’obus au côté droit, à Bouillancy, dans la Marne, le 6 septembre 1914, soigné durant trois mois à l’hôpital de Saint-Brieuc. Retourné au front, il a été nommé caporal à la bataille de Champagne.
Adolphe POIROT, 21 ans, soldat au…régiment d’infanterie, blessé d’une balle dans le dos, à la bataille de Champagne, le 25 septembre 1915. – En traitement à l’hôpital d’Orléans.
décembre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Pierre Eugène AUZIAS, 29 ans, capitaine au…régiment d’infanterie , Chevalier de la Légion d’Honneur, blessé une première fois en octobre 1914, une seconde fois, le 3 février 1915, en Champagne, par un éclat d’obus qui lui fractura l’épaule droite. Evacué à Paris, il fut soigné durant de longs mois, à l’hôpital Rotschild. Retourné au front, dans le courant d’août, il a été tué le 25 septembre 1915, à la bataille de Champagne. – Inhumé dans le cimetière de Somme-Suippes, dans la Marne.
Emile Henri BREDIN, 45 ans, soldat au régiment territorial d’infanterie, tué au combat de Bénanieux, dans les Vosges, le 4 octobre 1915, et inhumé dans le cimetière de Celles-sur-Plaine. – A été cité à l’ordre de la division, dans les termes suivants : « a été tué par une balle en plein cœur, à son poste de combat, en résistant avec trois camarades à une violente attaque d’artillerie et d’infanterie ennemies. »
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Eugène BRINGARD, 34 ans, sergent au 34e régiment d’infanterie coloniale, blessé une première fois de deux éclats d’obus à la cuisse, le 11 septembre 1914, à Neuville (Meuse). Soigné à Vichy, il retournait au front un mois après. Blessé une seconde fois dans la nuit du 6 au 7 juillet 1915, au Bois-le-Prêtre, par un obus qui éclata non loin de lui, mit son sac en morceaux et le cribla de multiples blessures. Cité pour la troisième fois à l’ordre du régiment pour avoir bravement entraîné ses hommes au combat du 6 au 7 juillet, près du quart en réserve, où il a été blessé. Porté pour la médaille.
Donat BRINGARD, 29 ans, adjudant au colonial, blessé par huit éclats d’obus, le 27 septembre 1915, et par une balle le lendemain, à la bataille de Champagne, n’a pourtant pas quitté son service. Cité à l’ordre et porté pour la médaille.
Paul KOLB, 21 ans, soldat de 1ere classe au régiment d’infanterie, cité pour la deuxième fois à l’ordre du régiment : « s’est particulièrement distingué au cours d’une patrouille, s’est montré courageux et intelligent, combat de la ferme du Navarrin, en Champagne, du 25 au 30 septembre 1915. »
Marcel THIEBAUD, 22 ans, soldat de 1ere classe, au régiment d’infanterie, cité à l’ordre du régiment le 27 septembre 1915, au combat de la ferme du Navarrin.
Stéphane Ernest Hippolyte FAIVRE, 34 ans, soldat de génie, blessé grièvement à Metzeral (Alsace), le 23 juin1915, par beaucoup d’éclats d’obus à la face et au crâne, qui ont nécessité l’opération du trépan. Evacué à Perpignan, puis à Banyuls-sur-Mer : actuellement à son dépôt d’Epinal.
Léon CACHOT, 24 ans, soldat régiment d’infanterie, blessé d’une balle à la jambe droite, à Mulhouse, le 19 août 1914 ; soigné à l’hôpital de Grenoble et reparti au front sur la fin de novembre. Blessé une deuxième fois par une balle au genou gauche, à la bataille de Champagne, fin septembre 1915, et évacué à l’hôpital de Saint-Mandé.
Paulin FLEUROT, 23 ans, soldat régiment d’infanterie blessé le 25 septembre 1915 à la bataille de Champagne, par un éclat d’obus dans la hanche. Soigné à l’hôpital d’Orléans. Actuellement en congé de convalescence.
Gaston PETIT, 21 ans, soldat au génie, blessé le 6 novembre 1915 par un éclat de torpille à la tête, sur la route de Saint-Hilaire au bois Sabot, dans la Marne, en se rendant à son travail. Soigné à l’hôpital de Jonchery. Actuellement retourné au front.
Camille BALON, 24 ans, premier soldat au régiment d’infanterie, blessé pour la deuxième fois d’une balle qui lui a traversé le mollet, sur la fin de septembre 1915, en Champagne. Soigné à Vichy. Actuellement en congé de convalescence.
Pierre MARTIN, 24 ans, soldat au régiment de dragons, blessé par un éclat d’obus à la figure, en Champagne, dans les derniers jours d’octobre 1915, a refusé de quitter son service ; mais huit jours après, la fièvre étant survenue, a du être évacué à Nancy, où il est en traitement.
Ces Bulletins paroissiaux semble être de précieuses mines d'informations.
Est ce que ces documents existaient dans toutes les commune?
Est ce que l'église du village a conservée un copie de ces bulletins?
Merci pour vos éclaircissements
Christophe
AOUT 1915
Au champ d’honneur
Nous voici revenus au douloureux anniversaire de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France. Il y a un an, tous les Français répondant à l’ordre de mobilisation générale, quittaient aussitôt leur famille, leurs travaux, leur pays pour rejoindre leur corps et sauver la patrie en danger. Baume les Dames a vu partir bon nombre de ses enfants qui tous font vaillamment leur devoir ; et dont beaucoup ont versé leur sang sur les champs de bataille et dans les luttes de tranchées et se sont distingués par des actions d’éclat, qui leur ont mérité des citations à l’ordre du jour et la décoration de la Croix de guerre.
Les noms de ces héros ont leur place toute indiquée dans notre Bulletin qui les conservera pour la postérité dans les annales de la paroisse. Nous commençons donc aujourd’hui la publication des noms des Baumois qui ont leur place au champ d’honneur, et nous continuerons les mois suivants à mesure que nous aurons pu nous procurer les renseignements nécessaires.
MORTS POUR LA FRANCE
Maurice CHARDET,31 ans, soldat au 235, régiment d’infanterie, tué par balle à la tête, au Moulin de la Caille, près Montreux-Jeune, en Alsace, le 13 août 1914.
Léon GIROD, 30 ans, lieutenant au 142, régiment d’infanterie, tué à la bataille de Dieuze, en Lorraine, le 18 août 1914.
Charles GENIN, 24 ans, caporal au 109, régiment d’infanterie, grièvement blessé le 25 août, mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Bertrichamps, Meurthe-et- Moselle, le 31 août 1914.
Marcel LEFÈVRE, 26 ans, ingénieur-architecte à Paris, sergent au 235, régiment d’infanterie, blessé le 7 septembre à la bataille de la Marne, à BOUILLANCY, mort à Paris des suites de ses blessures, le 13 septembre 1914.
Louis BUTTERLIN, 30 ans, Médecin aide-major, de 1re classe au 35, régiment d’infanterie, tué par un éclat d’obus à la tête, dans les environs de Vic-sur-Aisne, le 13 septembre 1914 - Cité à l’ordre du jour de l’armée, motif : «a fait preuve dans l’exercice de ses fonctions de beaucoup de dévouement. Fait prisonnier le 9 août à Riedisheim pour n’avoir pas voulu abandonner ses blessés, et délivré le 19 août, lors de notre deuxième entrée à Mulhouse, a repris immédiatement ses fonctions au 1er bataillon. A été tué par un éclat d’obus le 13 septembre, tandis qu’il installait, en pleine bataille, un poste de secours sur la ligne de feu ».
Léon MALTERRE, 40ans, garde-voies à Saint-Maurice (Doubs), mort à l’hôpital de Montbéliard, d’une maladie contractée au service, le 19 décembre 1914.
Jean COEURDEVEY, 18 ans, engagé volontaire, soldat au 157, régiment d’infanterie, tué d’une balle en plein front, à Nieuport en Belgique, le 20 décembre 1914 – Quatre jours avant sa mort, sa compagnie était citée à l’ordre du jour de l’armée, dans le Bulletin des Armées.
Camille BOUISSET,19 ans, soldat au 14, régiment d’infanterie, mort des suites de très graves blessures, à l’hôpital de Châlons-sur-Marne, le 22 décembre 1914. – Cité à l’ordre du jour de l’armée, en ces termes : »Engagé volontaire du 25 juillet 1914, a rejoint le régiment sur le front le 6 août sur sa demande expresse. A été blessé grièvement le 22 août, au combat de Bertrix, en Belgique. A refusé un congé de convalescence de deux mois qui lui était accordé, et est revenu sur le front où il a eu une conduite parfaite, mais a dû être évacué quinze jours après pour maladie. »
Georges MARQUIS, 34 ans, capitaine au .., régiment d’infanterie, tué par un obus le 16 mars 1915, à Vienne-le-Château, dans l’Argonne. – Cité à l’ordre du jour de l’armée et nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, en ces termes : « a fait preuve depuis le début de la guerre, des plus belles qualités militaires. Bravoure et énergie. – Très grièvement blessé le 16 mars 1915. » Signé : J.JOFFRE.
Louis PILOT, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué à la ferme du Chamois, près Badonviller, (Meurthe-et-Moselle), le 24 mars 1915. –Cité à l’ordre du jour du régiment, motif : « tué à son poste de combat ».
Emile CUENOT, 42 ans, soldat au 7, train des équipages, tué par un éclat d’obus à Vic-sur-Aisne, en faisant le service de ravitaillement du « territorial », le 3 avril 1915.
Charles BALIZET, 29 ans, lieutenant d’Etat-major, tué par un obus, le 4 mai 1915, aux Eparges (Meuse), alors qu’il rentrait d’une mission que lui avait confiée son chef. – Cité à l’ordre du jour de sa division, pour ce motif : « a parfaitement secondé le colonel de la brigade pendant les engagements du 14 au 17 mars, se prodiguant avec dévouement le plus absolu pour assurer la liaison de sa brigade avec les deux régiments, ainsi que la transmission des ordres sous un feu violent ».
Gaston SPRICH, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie grièvement blessé, le 4 juin, par un éclat d’obus, au Bois d’Ailly (Meuse), mort à l’hôpital de Commercy, le lendemain matin, 5 juin 1915.
Auguste DERAY, 42 ans, soldat au …, régiment d’infanterie territoriale, frappé par une balle aux reins, dans une tranchée, à Balersdorf (Alsace), mort à l’hôpital de Belfort, le 21 juin 1915
CITES A L’ORDRE ET BLESSES
Michel Dufay, 25 ans, caporal au 44, régiment d’infanterie, blessé aux deux jambes, en alsace, à la prise d’Altkirck, le 9 août 1914.
Lucien BALON, 21 ans, soldat au 42, régiment d’infanterie, blessé à une jambe lors de la prise de Mulhouse, le 9 août 1914. Prisonnier de guerre en Allemagne.
Gustave PERROT, 39 ans, capitaine au 134, régiment d’infanterie, grièvement blessé d’une balle dans le ventre, à Gesselmingen, près Sarrebourg, le 20 août 1914. – Cité à l’ordre du jour de l’armée, le 18 septembre et promu Chevalier de la Légion d’Honneur : motif : blessé grièvement à la tête de sa compagnie qu’il a conduite avec beaucoup d’entrain et d’énergie. Prisonnier de guerre en Allemagne.
Charles VERNEREY, 27 ans, soldat au 35, régiment d’infanterie, blessé d’une balle au genou, au bois de Péronne (Somme), le 29 août 1914.
Camille BALON, 23 ans, 1er tambour au 42, régiment d’infanterie, blessé aux reins par un éclat d’obus, à la bataille de la Marne, à Bouillancy, le 7 septembre 1914.
Jules BERGEZ, 23 ans, sergent au 171, régiment d’infanterie,grièvement blessé de deux balles qui lui ont traversé la poitrine, au bois d’Apremont, dans l’Argonne, le 1er octobre 1914.
Séraphin CHOUFFE, 29 ans, lieutenant au 16, régiment d’infanterie, blessé d’une balle dans le pied, au bois des Loges, devant Lassigny (Oise), le 7 octobre 1914.
Georges BRINGARD, 23 ans, sergent au 60, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du jour de la division pour sa « belle conduite au feu », lors de la bataille de Soissons, en janvier 1915. –ses deux frères, Eugène BRINGARD, 34 ans, sergent au 34, colonial, et Donat BRINGARD, 29 ans, adjudant au 8 colonial, avaient déjà été cités l’un et l’autre à l’ordre du jour de l’armée.
Paul KOLB, 21 ans, soldat au 17, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du régiment, avec un autre de ses camarades, le 25 mai 1915 : motif : »malgré un bombardement d’une extrême violence, et ayant eu sept de leur camarades tombés au même poste, ont continué avec courage à assurer le service de surveillance et de pansement des blessés. »
Henri HAAG, 26 ans, conducteur d’automobiles pour l’armée, cité à l’ordre du jour pour avoir « lors du bombardement du viaduc de Dannemarie, été sous la pluie des obus, rechercher son automobile qui était garée sous le viaduc, et l’a sauvée ainsi de la destruction en l’emmenant hors de portée des projectiles ». La croix de Guerre lui a été remise officiellement à Belfort le 13 juillet 1915.
Louis FERRIOT, 32 ans, et son frère Gustave FERRIOT, 25 ans, tous deux soldats au, régiment d’infanterie, tués au Moulin de la Caille, près Montreux-Jeune, en Alsace, le 13 août 1914.
Léon GRANDJEAN, 19 ans, soldat au …, régiment d’infanterie coloniale, tué au Bois de Jaulney, dans la Meuse, le 27 août 1914.
Octave MOREL, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tombé dans la région de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne), antérieurement au 12 septembre 1914.
Lucien GOUTTE, 30 ans, sergent au …, régiment d’infanterie, tué aux Eparges, le 24 septembre 1914.
Emile BRIOT, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué au Bois d’Ailly, le 2 octobre 1914.
Jean COUR, 26 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé grièvement à la forêt d’Apremont, et fait prisonnier ; morts des suites de ses blessures à l’hôpital de Saint-Mihiel, le 11 novembre 1914.
Emile PERRIGOT, 26 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué dans un combat au Bois de Marbotte (Meuse), le 5 décembre 1914.
Léon GÉLARD, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé mortellement au Bois-le-Prêtre, et décédé dans une ambulance de Pont-à-Mousson, vers le 15 mars 1915.
Gaston LANCHY, 32 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé aux Eparges le 11 avril 1915, mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Verdun, le 5 mai 1915.
Auguste LOMBARDET, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué au…………le 17 mai 1915.
Théodule BALANDRET, 21 ans, caporal au …, chasseur à pied, tué à………, le 19 juin 1915.
Pascal POURCHOT, 43 ans, soldat au …, régiment, tué par les balles ennemies pendant qu’il creusait une tranchée, à 9h du soir à……..le 22 juillet 1915.
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Charles DAVID, 23 ans, caporal au …, chasseur, blessé à la tête à la bataille de la Marne, au commencement de septembre 1914 ; puis retourné au front, a été fait prisonnier, à la bataille de Saint-Eloi, en Belgique,le 2 novembre 1914.
Jules BAUD, 23 ans, soldat au …, régiment d’artillerie, blessé à Vic-sur-Aisne, le 16 septembre 1914.
Gustave FERNIER, 22 ans, caporal au …, zouaves, blessé de deux balles au pied gauche et dans la cuisse, à un combat dans les Ardennes, le 22 septembre 1914. – Porté disparu depuis le 20 mai 1915.
Auguste BELOT, 25 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la bataille de Metzviller, en Alsace, le 28 décembre 1914. Cité à l’ordre du jour de l’armée en ces termes : « A servi d’agent de liaison avec un mépris du danger sous le feu de la mitraille, et est retourné porter ses soins à cinq blessés, toujours sous la mitraille ». En route pour les Dardanelles.
Albert JOLIVET, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la cote 16 de Beauséjour, le 6 mars 1915.
Léon PUGET, 23 ans, caporal au …, régiment d’infanterie, blessé par une balle aux deux jambes, dans les tranchées, à Vingré, près Villers-Cotterets (Aisne), le 13 mars 1915.
Charles MIESCH, 18 ans, engagé volontaire, nommé sergent en récompense pour sa belle conduite au feu, à l’attaque de Flirey, le 4 avril 1915 ; blessé par un éclat d’obus au bras droit, dans le bois de Mortmare, le 8 mai 1915. – Encore en traitement à l’hôpital de Marseille.
Georges BOTTON, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé par quatre éclats d’obus à ……….le 23 mai 1915.
Alfred CHAGROT, 20 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé à la tête, à ………..et fait prisonnier le 23 mai 1915. – Interné à Munich, en Bavière.
Marius BALON, 20 ans, soldat au …, bataillon du génie, blessé par un éclat d’obus sous l’oreille, à……… le 8 juillet 1915.
Charles JEANNERET, 43 ans, conseiller municipal, capitaine au …, régiment d’infanterie, a reçu la Croix de la Légion d’Honneur des mains du Général JOFFRE, en Alsace, le 14 juillet 1915.
octobre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Charles SANDOZ, 23 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, tué à Dornach, près de Mulhouse, en août 1914.
Alfred THIEBAUD, 26 ans, mort à Cour-les-Baumes, le 10 mai 1915, des suites d’une maladie contractée à la guerre.
Eugène EMONET, du …, régiment d’infanterie, tué au bois d’Ailly, le 17 mai 1915. Cité à l’ordre du jour.
Jean ANGUENOT, 21 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, fait prisonnier dans un combat, le 15 janvier 1915, et interné à Cassel (Allemagne), où il est mort le 22 mai 1915.
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Henri PIERSON, 22 ans, aspirant au groupe de brancardiers de la 76, division, cité à l’ordre du jour du corps d’armée provisoire, le 15 septembre 1914, pour ce motif : « A montré le plus beau mépris du danger en allant panser et relever des blessés sous les balles au col de la Chipotte, le 31 août 1914 ». A été nommé aide-major le 26 mars 1915.
Alfred ORCEL, 30 ans, soldat du génie, cité à l’ordre de l’armée en ces termes : « Grièvement blessé le 30 décembre 1914, en montant le premier à l’assaut d’une tranchée allemande, au sud-ouest de Perthes-les-Hurlus, a toujours donné satisfaction à ses chefs et mérité leur estime par son courage, son excellente tenue et son esprit de discipline. En tous temps et particulièrement le 30 décembre, au moment de l’assaut, il a montré le plus bel exemple à ses camarades, et à provoqué par son entrain et sa hardiesse l’admiration des officiers témoins de sa conduite Aux armées le 20 avril 1915 » . A perdu à peu près complètement la vue, est en traitement à Lyon. Décoré sur la fin d’août de la médaille militaire.
Louis JOUFFROY, 23 ans, soldat mitrailleur, au …, régiment d’infanterie, blessé 3 fois. Cité à l’ordre de la brigade, le 24 avril 1915, en ces termes : « Brave soldat qui a montré en toutes circonstances un grand courage ; toujours le premier à s’offrir lorsqu’il y a un danger à courir. Blessé 3 fois, la dernière en posant des fils de fer dans un endroit très exposé au feu de l’ennemi. »
Constant MONTENOISE, 32 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé d’éclats d’obus à la figure et à la jambe gauche dans un combat de l’Aisne, le 17 juin 1915. Cité à l’ordre du jour à cette occasion. – Encore en traitement à l’hôpital de Villers-Cotteret.
Louis COLLETTE, 28 ans, sergent-fourrier au …, régiment d’infanterie, cité à l’ordre du jour en ces termes : « Agent de liaison du chef de bataillon, sous officier d’élite donnant l’exemple du sang-froid et du courage dans toutes les circonstances ; a toujours assuré la liaison, même sous les bombardements les plus violents avec calme et intelligence. » A reçu la croix de Guerre, le 19 juillet 1915.
Jean COUTENET, 24 ans, lieutenant au …, régiment d’artillerie, blessé deux fois, en août 1914, au col de Saales, et dans un combat, du 18 août 1915, ce qui lui a valu d’être cité tout récemment à l’ordre de la division en ces termes : « Jeune officier intelligent et énergique, blessé une première fois en août 1914, commande une compagnie depuis son retour au front ; blessé une 2e fois à l’attaque du 18 août 1915, en entraînant sa compagnie sous un feu violent de mitrailleuses et sous un bombardement intense . »
novembre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Clément Emile Valentin ROLLIN, 38 ans, canonnier au régiment d’artillerie de campagne, tué le 4 mai 1915, au col de la Schlucht, en Alsace.
Philippe Joseph LORIN, canonnier au 47e régiment d’artillerie, décédé le 15 juin 1915, à l’infirmerie régimentaire de Besançon.
Justin Emile Maximilien CHAPEY, soldat au ..., régiment de chasseur, tué le 7 août, à Schratzmaenneck, en alsace.
Alfred CHAGROT, 20 ans, soldat au ..., régiment d’infanterie, tué le 2 septembre 1915, sur le champ de bataille d’Ablain-Saint-Nazaire et Souchez.
BLESSÉS ET PROMUS
Jean BOUISSET, 22 ans, soldat au …, régiment d’infanterie, blessé grièvement de cinq éclats d’obus à Ablain-Saint-Nazaire, le 10 septembre ; en traitement dans une ambulance d’Issy-les-Moulinaux. Avant sa blessure il était proposé pour le garde de sous-lieutenant.
Jean HERITIER, 20 ans, caporal au…, régiment d’infanterie, blessé en Champagne d’un éclat d’obus au commencement de septembre 1915, et évacué à l’hôpital de Romorantin. Guéri, il vient de repartir sur le front.
Auguste BELOT, 25 ans, parti aux Dardanelles comme soldat au régiment de zouaves, blessé pour la seconde fois d’une balle à l’épaule droite, au ravin de la Mort, à Sud-el-Biard, le 21 septembre 1915. – En convalescence dans sa famille.
Roger HUMBERT, 20 ans, soldat au 1er régiment de zouaves, tombé malade des fièvres de chaleur, aux Dardanelles, en septembre 1915. Aussi en convalescence chez ses parents.
Louis HAAG, 20 ans, soldat au 1er régiment de zouaves, blessé de plusieurs balles, à Sud-el-Biard, aux Dardanelles, sur la fin d’août 1915. – En traitement à l’hôpital de Marseille.
René GROSJEAN, 24 ans, sergent au…régiment d’infanterie, blessé grièvement d’une balle qui lui a traversé la jambe, à Autrêches, dans l’Aisne, le 16 septembre 1914. Evacué à Saint-Malo où il est resté de longs mois avant d’être rétabli. Il est retourné au front depuis quelques semaines.
Joseph WETSTEIN, 20 ans, au..régiment d’artillerie, a été nommé brigadier en février 1915, après six mois de service. Actuellement sur le front en Champagne.
Louis RABY, 18 ans, engagé volontaire, soldat au…régiment d’infanterie, blessé d’une balle au pied gauche, en Champagne, le 25 septembre 1915. – En traitement dans les environs de Bordeaux.
Maurice FERRIOT, 22 ans, soldat au ..régiment d’infanterie, blessé d’un éclat d’obus au côté droit, à Bouillancy, dans la Marne, le 6 septembre 1914, soigné durant trois mois à l’hôpital de Saint-Brieuc. Retourné au front, il a été nommé caporal à la bataille de Champagne.
Adolphe POIROT, 21 ans, soldat au…régiment d’infanterie, blessé d’une balle dans le dos, à la bataille de Champagne, le 25 septembre 1915. – En traitement à l’hôpital d’Orléans.
décembre 1915
Au champ d’honneur
MORTS POUR LA FRANCE
Pierre Eugène AUZIAS, 29 ans, capitaine au…régiment d’infanterie , Chevalier de la Légion d’Honneur, blessé une première fois en octobre 1914, une seconde fois, le 3 février 1915, en Champagne, par un éclat d’obus qui lui fractura l’épaule droite. Evacué à Paris, il fut soigné durant de longs mois, à l’hôpital Rotschild. Retourné au front, dans le courant d’août, il a été tué le 25 septembre 1915, à la bataille de Champagne. – Inhumé dans le cimetière de Somme-Suippes, dans la Marne.
Emile Henri BREDIN, 45 ans, soldat au régiment territorial d’infanterie, tué au combat de Bénanieux, dans les Vosges, le 4 octobre 1915, et inhumé dans le cimetière de Celles-sur-Plaine. – A été cité à l’ordre de la division, dans les termes suivants : « a été tué par une balle en plein cœur, à son poste de combat, en résistant avec trois camarades à une violente attaque d’artillerie et d’infanterie ennemies. »
CITÉS Ă L’ORDRE ET BLESSÉS
Eugène BRINGARD, 34 ans, sergent au 34e régiment d’infanterie coloniale, blessé une première fois de deux éclats d’obus à la cuisse, le 11 septembre 1914, à Neuville (Meuse). Soigné à Vichy, il retournait au front un mois après. Blessé une seconde fois dans la nuit du 6 au 7 juillet 1915, au Bois-le-Prêtre, par un obus qui éclata non loin de lui, mit son sac en morceaux et le cribla de multiples blessures. Cité pour la troisième fois à l’ordre du régiment pour avoir bravement entraîné ses hommes au combat du 6 au 7 juillet, près du quart en réserve, où il a été blessé. Porté pour la médaille.
Donat BRINGARD, 29 ans, adjudant au colonial, blessé par huit éclats d’obus, le 27 septembre 1915, et par une balle le lendemain, à la bataille de Champagne, n’a pourtant pas quitté son service. Cité à l’ordre et porté pour la médaille.
Paul KOLB, 21 ans, soldat de 1ere classe au régiment d’infanterie, cité pour la deuxième fois à l’ordre du régiment : « s’est particulièrement distingué au cours d’une patrouille, s’est montré courageux et intelligent, combat de la ferme du Navarrin, en Champagne, du 25 au 30 septembre 1915. »
Marcel THIEBAUD, 22 ans, soldat de 1ere classe, au régiment d’infanterie, cité à l’ordre du régiment le 27 septembre 1915, au combat de la ferme du Navarrin.
Stéphane Ernest Hippolyte FAIVRE, 34 ans, soldat de génie, blessé grièvement à Metzeral (Alsace), le 23 juin1915, par beaucoup d’éclats d’obus à la face et au crâne, qui ont nécessité l’opération du trépan. Evacué à Perpignan, puis à Banyuls-sur-Mer : actuellement à son dépôt d’Epinal.
Léon CACHOT, 24 ans, soldat régiment d’infanterie, blessé d’une balle à la jambe droite, à Mulhouse, le 19 août 1914 ; soigné à l’hôpital de Grenoble et reparti au front sur la fin de novembre. Blessé une deuxième fois par une balle au genou gauche, à la bataille de Champagne, fin septembre 1915, et évacué à l’hôpital de Saint-Mandé.
Paulin FLEUROT, 23 ans, soldat régiment d’infanterie blessé le 25 septembre 1915 à la bataille de Champagne, par un éclat d’obus dans la hanche. Soigné à l’hôpital d’Orléans. Actuellement en congé de convalescence.
Gaston PETIT, 21 ans, soldat au génie, blessé le 6 novembre 1915 par un éclat de torpille à la tête, sur la route de Saint-Hilaire au bois Sabot, dans la Marne, en se rendant à son travail. Soigné à l’hôpital de Jonchery. Actuellement retourné au front.
Camille BALON, 24 ans, premier soldat au régiment d’infanterie, blessé pour la deuxième fois d’une balle qui lui a traversé le mollet, sur la fin de septembre 1915, en Champagne. Soigné à Vichy. Actuellement en congé de convalescence.
Pierre MARTIN, 24 ans, soldat au régiment de dragons, blessé par un éclat d’obus à la figure, en Champagne, dans les derniers jours d’octobre 1915, a refusé de quitter son service ; mais huit jours après, la fièvre étant survenue, a du être évacué à Nancy, où il est en traitement.