Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,
Je recherche des informations (documents, photos,...) sur la carriere du Gal LACAPELLE.
Merci d'avance.
A Rokvam

Bonsoir,

Sans doute s'agit-il du général LACAPELLE, Gustave-Paul.

Né 9 octobre 1869 à Troyes (Aube) d’un père officier et plus tard officier général. Il entre à l’École spéciale militaire en 1887 (promotion de Tombouctou) et en sort sous-lieutenant le 1er octobre 1889, il fait la plus grande partie de sa carrière aux chasseurs alpins et aux tirailleurs algériens. Promu capitaine le 17 avril 1898, il est admis à l’École supérieure de guerre dont il est élève du 1er novembre 1898 au 31 octobre 1900. Il en sort breveté d’état-major. Le 24 décembre 1909 il est promu chef de bataillon et muté au 91e régiment d'infanterie. A partir du 25 décembre 1912, il commande le 4e bataillon de chasseurs, à Saint-Nicolas-de-Port. Parti immédiatement en couverture, il livre tout d'abord un combat d'avant-postes à Burthécourt, prend une part active à la bataille de Morhange, où il tient tête tout le jour à la garnison de Metz, et couvre, le soir, la retraite de la 11e division. Porté ensuite au Grand-Couronné, le 4e bataillon se distingue dans la belle défense de cette hauteur célèbre, après quoi, il suit le 20e corps en Woëvre et en Picardie, pour la course à la mer. Le 3 septembre 1914, il est nommé à titre temporaire lieutenant-colonel et affecté au 37e régiment d'infanterie dont il prend le commandement un mois plus tard. Au combat de Chaignes, en Picardie, il reçoit une première blessure, heureusement assez légère, puisqu'elle ne l'empêche pas de participer, le mois suivant, à la défense d’Hébuterne contre la garde prussienne, et à la reprise de Fouquevillers. Le 37e régiment d’infanterie remonte ensuite vers le nord pour prendre sa place dans la bataille d'Ypres, après laquelle son chef est cité à l'ordre de l'armée. Le 30 mars 1915 il est nommé colonel à titre temporaire et placé, dans les Vosges, à la tête de la 4e brigade de chasseurs à pied. La prise de Bramskopf et de Metzeral, en juin 1915, lui vaut une nouvelle citation à l'ordre de l'armée. Il est nommé colonel à titre définitif le 3 décembre suivant et nommé aux fonctions de chef d'état-major de la 7e armée. Colonel à titre définitif le 26 décembre 1915, général de brigade à titre temporaire en mai 1916, il reçoit le commandement, sur l'Hartmannswillerkopf, de la 4e brigade de chasseurs puis de la 66e division de réserve. On le trouve ensuite sur la Somme et, dans les combats de Cléry et de Sailly-Saillisel, il récolte une troisième citation à l'ordre de l'armée en date du 3 décembre. Après quoi, il est envoyé en Italie, pour servir temporairement dans l'état-major du duc d’Aoste, commandant de la 2e armée, et assiste à la bataille du Carso. De retour en France, il reprend sa division qui, à la bataille de l’Aisne (avril 1917), forme l’avant-garde la 10e armée et enlève Craonne avec le plateau de Californie. Il est alors nommé général de division et appelé au commandement du 1er corps d'armée, engagé sur le Chemin des Dames, le 19 avril 1917. Mais au bout de peu de temps, il repart pour les Flandres (juillet - novembre) et livre là toute une série de durs combats qui finissent par amener le 1er corps, avec les Anglais, jusqu'à la forêt d’Houthulst. En janvier 1918, il est de retour au Chemin des Dames, le quitte au mois de mai pour aller à la bataille de Montdidier, revient à Château-Thierry endiguer la ruée allemande, contre-attaque l’ennemi et, mène une série de rencontres farouches à Nouvion, Vingré et Cutry-Laversine. Le 18 juillet, le 1er corps attaque avec l'armée Mangin (5000 prisonniers) livre ensuite la bataille de Noyon et reprend Soissons. Le 18 août, c’est la chaude affaire de Laffaux-Vauxaillon, et, le 14 septembre, la prise du Moulin de Laffaux. Le 27, l'ennemi est rejeté sur l’Ailette et la Malmaison est prise, avec 15.000 prisonniers et 600 canons. Cité une fois encore à l'ordre de l'armée, il pénètre en Lorraine, y est touché par l'armistice, occupe Colmar, Neuf-Brisach puis Wiesbaden et la tête de pont de Mayence. Il est titularisé dans son grade de général de division le 20 mars 1919 et placé un moment à la tête du 13e corps, puis, le 1er août 1919, il va reprendre le commandement du 1er corps à Lille. En juin 1929, il devient commandant du 6e CA et gouverneur militaire de Metz, fonction qu’il quitte en 1931 pour être admis dans la section de réserve. Il se retire alors à Versailles. Président du Souvenir français, il organise le recensement des sépultures des 100 000 soldats morts pendant les combats de 1940 afin de les entretenir. Le général de division Lacapelle est décédé le 15 février 1942 à Paris (Seine). Il était grand-croix de la Légion d’honneur, titulaire de sept citations, dont cinq à l'ordre de l'armée, Croix de guerre (Belgique), médaille de la valeur italienne. Il était également Grand-officier de la couronne de Belgique et chevalier commandeur de l'ordre britannique de Saint-Michel et Saint-Georges.
Je reste à votre disposition.
Cordialement.
François

Merci François pour cette réponse si rapide.
Je me demande encore ou vous avez pu trouver toutes ces informations
Bien cordialement
Amaury

Si par hasard vous auriez des informations sur d'autre membres de sa famille, je suis preneur.
Merci encore

.
Je me demande encore ou vous avez pu trouver toutes ces informations

Bonsoir,
Même question...
François, votre synthèse est excellente; en "cerise(s) sur le gâteau", quelques sources ou éléments de bibliographie seraient les bienvenus... -Merci.

Bien à vous
Achache

Bonsoir,

Sans doute s'agit-il du général LACAPELLE, Gustave-Paul.

Né 9 octobre 1869 à Troyes (Aube) d’un père officier et plus tard officier général. Il entre à l’École spéciale militaire en 1887 (promotion de Tombouctou) et en sort sous-lieutenant le 1er octobre 1889, il fait la plus grande partie de sa carrière aux chasseurs alpins et aux tirailleurs algériens. Promu capitaine le 17 avril 1898, il est admis à l’École supérieure de guerre dont il est élève du 1er novembre 1898 au 31 octobre 1900. Il en sort breveté d’état-major. Le 24 décembre 1909 il est promu chef de bataillon et muté au 91e régiment d'infanterie. A partir du 25 décembre 1912, il commande le 4e bataillon de chasseurs, à Saint-Nicolas-de-Port. Parti immédiatement en couverture, il livre tout d'abord un combat d'avant-postes à Burthécourt, prend une part active à la bataille de Morhange, où il tient tête tout le jour à la garnison de Metz, et couvre, le soir, la retraite de la 11e division. Porté ensuite au Grand-Couronné, le 4e bataillon se distingue dans la belle défense de cette hauteur célèbre, après quoi, il suit le 20e corps en Woëvre et en Picardie, pour la course à la mer. Le 3 septembre 1914, il est nommé à titre temporaire lieutenant-colonel et affecté au 37e régiment d'infanterie dont il prend le commandement un mois plus tard. Au combat de Chaignes, en Picardie, il reçoit une première blessure, heureusement assez légère, puisqu'elle ne l'empêche pas de participer, le mois suivant, à la défense d’Hébuterne contre la garde prussienne, et à la reprise de Fouquevillers. Le 37e régiment d’infanterie remonte ensuite vers le nord pour prendre sa place dans la bataille d'Ypres, après laquelle son chef est cité à l'ordre de l'armée. Le 30 mars 1915 il est nommé colonel à titre temporaire et placé, dans les Vosges, à la tête de la 4e brigade de chasseurs à pied. La prise de Bramskopf et de Metzeral, en juin 1915, lui vaut une nouvelle citation à l'ordre de l'armée. Il est nommé colonel à titre définitif le 3 décembre suivant et nommé aux fonctions de chef d'état-major de la 7e armée. Colonel à titre définitif le 26 décembre 1915, général de brigade à titre temporaire en mai 1916, il reçoit le commandement, sur l'Hartmannswillerkopf, de la 4e brigade de chasseurs puis de la 66e division de réserve. On le trouve ensuite sur la Somme et, dans les combats de Cléry et de Sailly-Saillisel, il récolte une troisième citation à l'ordre de l'armée en date du 3 décembre. Après quoi, il est envoyé en Italie, pour servir temporairement dans l'état-major du duc d’Aoste, commandant de la 2e armée, et assiste à la bataille du Carso. De retour en France, il reprend sa division qui, à la bataille de l’Aisne (avril 1917), forme l’avant-garde la 10e armée et enlève Craonne avec le plateau de Californie. Il est alors nommé général de division et appelé au commandement du 1er corps d'armée, engagé sur le Chemin des Dames, le 19 avril 1917. Mais au bout de peu de temps, il repart pour les Flandres (juillet - novembre) et livre là toute une série de durs combats qui finissent par amener le 1er corps, avec les Anglais, jusqu'à la forêt d’Houthulst. En janvier 1918, il est de retour au Chemin des Dames, le quitte au mois de mai pour aller à la bataille de Montdidier, revient à Château-Thierry endiguer la ruée allemande, contre-attaque l’ennemi et, mène une série de rencontres farouches à Nouvion, Vingré et Cutry-Laversine. Le 18 juillet, le 1er corps attaque avec l'armée Mangin (5000 prisonniers) livre ensuite la bataille de Noyon et reprend Soissons. Le 18 août, c’est la chaude affaire de Laffaux-Vauxaillon, et, le 14 septembre, la prise du Moulin de Laffaux. Le 27, l'ennemi est rejeté sur l’Ailette et la Malmaison est prise, avec 15.000 prisonniers et 600 canons. Cité une fois encore à l'ordre de l'armée, il pénètre en Lorraine, y est touché par l'armistice, occupe Colmar, Neuf-Brisach puis Wiesbaden et la tête de pont de Mayence. Il est titularisé dans son grade de général de division le 20 mars 1919 et placé un moment à la tête du 13e corps, puis, le 1er août 1919, il va reprendre le commandement du 1er corps à Lille. En juin 1929, il devient commandant du 6e CA et gouverneur militaire de Metz, fonction qu’il quitte en 1931 pour être admis dans la section de réserve. Il se retire alors à Versailles. Président du Souvenir français, il organise le recensement des sépultures des 100 000 soldats morts pendant les combats de 1940 afin de les entretenir. Le général de division Lacapelle est décédé le 15 février 1942 à Paris (Seine). Il était grand-croix de la Légion d’honneur, titulaire de sept citations, dont cinq à l'ordre de l'armée, Croix de guerre (Belgique), médaille de la valeur italienne. Il était également Grand-officier de la couronne de Belgique et chevalier commandeur de l'ordre britannique de Saint-Michel et Saint-Georges.
Je reste à votre disposition.
Cordialement.
François

Possédez vous avec toutes ces informations quelques photos?
Merci encore
Bien cordialement
Amaury

Ou même des informations sur d'autres membres de sa famille?
Cordialement

Bonsoir,

Voici une photo du général Lacapelle.



Cordialement.

François

Merci Francois pour cette photo.
Cordialement.
Amaury