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Re: recherche sur un brave du 417ème RI

Publié : mer. sept. 02, 2009 7:31 pm
par pouldhu
Bonjour à tous, qui était la sentinelle LABRI ? Et pourquoi la mention d'une citation est-elle rayée ?

Imagehttp://images3.hiboox.com/images/3609/d ... c0cc39.jpg

cordialement,
Gilles.

Re: recherche sur un brave du 417ème RI

Publié : mer. sept. 02, 2009 8:52 pm
par philippe crozet
Bonjour à tous, qui était la sentinelle LABRI ? Et pourquoi la mention d'une citation est-elle rayée ?

Image

cordialement,
Gilles.

Re: recherche sur un brave du 417ème RI

Publié : mer. sept. 02, 2009 9:31 pm
par pouldhu
Merci Philippe pour la manip !
A+
Gilles

Re: recherche sur un brave du 417ème RI

Publié : ven. sept. 04, 2009 9:26 am
par Pascal Petit
Bonjour à tous,

Le 7 septembre 1917, le 417e tient les lignes dans le secteur du Chemin-des-Dames à Cerny-en-Laonnois lorsque à 20H50 se déclenche un violent bombardement sur toute la ligne suivi d'une tentative de coup de main sur la tranchée de Bruckner. Les allemands seront repoussés par les grenadiers.

C'est dans ces circonstances que le régiment va déplorer la perte d'une vingtaine d'hommes et du chien sentinelle Labri qui sera mentionnée sur le JMO dont est extrait l'image citée précédement.

Cordialement

Pascal

Re: recherche sur un brave du 417ème RI

Publié : sam. sept. 05, 2009 8:44 pm
par bruno17
Bonjour,
Des témoignages concernant les chiens de guerre :
-Un lieutenant du 4ème Génie, 3 janvier 1915 : Dans les Vosges, dans les premiers jours de septembre, les Allemands attaquaient très vigoureusement au nord de Rambervillers dans les bois de Raville-aux-Chèvres ; nos contre-attaques nous coûtaient des pertes extrêmement sérieuses ; il y avait tous les jours des centaines de blessés et de morts, les ambulanciers ne pouvaient relever les blessés que la nuit, il est certain que s’ils n’avaient pas eu de chiens pour les aider, en trop petit nombre malheureusement, ils auraient oublié beaucoup plus de monde qu’ils l’ont fait. Lorsque nous reprendrons l’offensive, nous aurons certainement besoin de ces précieux auxiliaires !

-Dyck, chien de l’Yser, juillet 1916 : le chien Dick (chenil de Maisons-Laffitte) vient d’être tué dernièrement par une balle, mais avait accompli un mois auparavant une performance remarquable. Ayant perdu ses lunettes et son masque il a, dans une patrouille, senti les gaz le premier et s’est tellement démené qu’il a fait comprendre le danger à deux bataillons qui étaient pris par la droite et la gauche.

- Un soldat du Mans raconte; 2 novembre 1915 : atteint d’un éclat d’obus au bras, d’une balle dans la mâchoire, d’un coup de sabre qui m’avait décollé le cuir chevelu, j’étais à-demi enfoui sous les cadavres de plusieurs camarades, quand je sentis une caresse sur mon front : c’était un bon chien sanitaire qui me léchait la figure. Je parvins à me soulever un peu malgré mes vives souffrances. Je savais que les chiens sont dressés à rapporter au campement les képis des blessés, mais le mien était perdu. Le brave chien hésitait : « Va, lui dis-je, va mon toutou, va chercher les camarades ». Il me comprit, fila ventre à terre, et de retour au campement se démena si bien, aboyant, tirant celui-ci, celui-là par leur capote, qu’il attira l’attention de deux braves brancardiers : ceux-ci le suivirent, il les mena jusqu’à moi : j’étais sauvé.

(Extrait "Les animaux-soldats. Histoire militaire des animaux des origines à nos jours, par Martin Monestier. Cherche-Midi éditeur)
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