Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous


Je continue patiemment d'éplucher les nombreux journaux de l'époque aux AD. J'y trouve parfois des choses intéressantes. Dans la rubrique faits divers (édition de la Loire et sa région) on trouve parfois la triste destinée de permissionnaires qui avaient échappé au pire dans les tranchées mais qui sont venus mourir chez eux, lors d'une baignade ou d'une partie de pêche.
La noyade, la foudre, les accidents...Quelle tristesse, quelle injustice !
Voici quelques coupures de presse édifiantes que je voulais vous faire partager.
J'ai notamment parcouru avec attention celle de ce soldat, revenu du front depuis 8 jours, affecté à la garde des officiers allemands dont le mouchoir s'accroche à la cloture électrique du camp de prisonniers !! Presque incroyable.
Quels droits avaient-ils ? Je ne les ai pas retrouvés dans la liste des morts pour la France ?

Cordialement
Pierre

Bonjour tout l' monde, bonjour Pierre,
Merci pour ces petits bouts d' histoire passionnants, sauf erreur, après un rapide coup d' oeil sur les NMPLF, je ne les ai pas trouvés non plus !!!
Amicalement,
Jef

Bonjour,
Logiquement le militaire électrocuté n'a pas droit au titre mort pour la France. Ils est mort dans ce cas à "l'occasion du service" donc mort en en service ce qui ouvre droit à l'attribution à la veuve d'une pension, en fait l'appelation mort pour la france correspond à une définition juridique du "statut" qui me semble incompatible avec ce décés, par contre si (par exemple) il avait été assassiné par des prisonniers en fuite le lien avec le conflit étant "évident" il aurait eu droit à cette mention
ce distingo est toujours d'actualité ainsi un blesse par projectile sur un champ de tir serait déclaré blessé en service et sur un territoire exterieur par un projectile adverse déclaré blessé en service commandé ce qui lui vaudrait _un "titre de guerre" comptant dans les "points" pour les ordres nationnaux et la médaille militaire à la différence du premier cas qui donnera droit éventuellement à une pension d'invalidité sans plus.
cordialement
Pierre

Bonsoir à tous

Je vous rajoute un nouveau fait divers. Il s'agit cette fois de 2 soldats du 82è RI intoxiqués par des champignons.

Cordialement
Pierre

Bonsoir Pierre,
Merci de nous faire profiter de ces faits divers qui prennent davantage de relief vu le contexte. Il y a d'ailleurs d'autres circonstances malheureuses où c'est le permissionnaire qui donne la mort en permission :
Edouard Coeurdevey relate le drame d'un soldat qui, lors d'une permission à Beure ( Doubs ) retrouve un autre que lui dans le lit conjugal. Il tue sa femme à coups de hache.

Cordialement,

Ferns

Bonjour,

moi j'ai lu la même histoire mais le soldat permissionnaire se suicida devant le lit de l'épouse infidèle...
D'autre part il est admis plusieurs suicides dans les camps de PG ou même au front à la suite d'une infidélité de l'épouse... ou de la fiancée.
Cordialement. J.Claude