328 RI entre 08/1914 et 02/1915

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328e régiment d'infanterie

LEGION D'HONNEUR

Est inscrit au tableau spécial

DEGUINES (Charles-Oscar), matricule 119, lieutenant (réserve) à la 13e compagnie du 328e régiment d'infanterie : "Officier énergique et plein d'allant. A fait preuve, en maintes circonstances, de sang-froid, d'autorité et de décision. Le 4 septembre 1916, entraînant, dans un vigoureux élan, sa section à l'assaut des tranchées ennemies, a réussi à les dépasser, assurant par ses dispositions avisées, l'organisation du terrain conquis. Très grièvement blessé. Déjà quatre fois cité à l'ordre."

Edition du dimanche 19 août 1917 - Le Progrès de la Somme n° 14341 259PER107 Archives de la Somme

Voir aussi :

J.O. du 16 août 1917 page 6469
Le ministre de la Guerre
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête :
- Article unique : sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour chevalier :
(Pour prendre rang du 15 juin 1917.)

328e  RI DEGUINES.jpg
328e RI DEGUINES.jpg (87.8 Kio) Consulté 224 fois

né le 6 mai 1887 à Calais (Pas-de-Calais)
Passé au régiment d'infanterie d'Abbeville le 1er avril 1914. Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps le 4 août suivant. Nommé à l'emploi de sous-officier au grade de sergent le 18 septembre 1914. Nommé adjudant le 2 janvier 1915 ordre n° 32 du 328e R.I. du 3 janvier 1915. Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 13 février 1915 (J.O. du 17 février 1915). Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 21 octobre 1915 (J.O. du 23 novembre 1915). Promu sous-lieutenant à titre définitif par décision présidentielle du 5 janvier 1916 (J.O. 20 janvier 1916)
Evacué blessé à Berny-en-Santerre le 4 septembre 1916 ; plaie pénétrante de la main gauche par balle. Il entre à l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux, ce même jour dont il sort le 30 septembre suivant. Le lendemain, il rejoint l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste en traitement jusqu'au 26 octobre 1916. Le même jour, il est transféré à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). Il y demeure près de cinq mois, jusqu'au 20 mars 1917, pour intégrer alors l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste près d'un mois (--> 13 avril 1917). Il est de nouveau admis à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin qu'il avait fréquenté un mois auparavant. C'est enfin, avec probablement un grand soulagement, qu'il peut bénéficier de 45 jours de convalescence du 10 juin au 24 juillet 1917. A l'issue de ce repos, il réintègre l'hôpital de la Chapelle-Saint-Mesmin.
Il est promu lieutenant de réserve à titre définitif par décret présidentiel du 4 décembre 1917 (J.O. du 8 décembre 1917). Il sort de l'hôpital temporaire n° 48, le 17 février 1918, pour une convalescence de trois mois, prolongée d'un mois supplémentaire. Il rentre au dépôt le 28 juin 1918. Il est dirigé sur Thaumond, le 26 juin 1918, et mis à la disposition du Général, chef de la mission française près de l'armée américaine, où il est reconnu apte à l'emploi d'interprète auprès des troupes américaines et mis définitivement dans le cadre de cette mission française auprès des troupes américaines. Il est détaché comme officier informateur près de la 85e D.I.U.S. le 1er octobre 1918. A la fin de l'année 1918, il rentre au dépôt et il est déclaré inapte définitivement à faire campagne par décision de la commission de réforme d'Amiens en date du 24 mars 1919. Il se retire à Calais, rue des fleurs. La même année, il sera nommé capitaine à titre définitif...

Citations :

cité à l'ordre du régiment n° 65 du 2 mai 1915 : "Lors du combat du 21 mars 1915, a donné l'exemple d'une magnifique bravoure et d'un remarquable sang-froid, sous un déluge de bombes et de pétards."

cité à l'ordre de la 2e D.I. n° 59 du 18 mai 1915 : "S'est particulièrement distingué dans les journées des 11 et 12 mai par son sang-froid et son courage qu'il a su communiquer à sa section, particulièrement éprouvée sous le bombardement intense qui suivit l'explosion des mines allemandes."

cité à l'ordre du régiment n° 187 du 4 novembre 1915 : "Lieutenant commandant une compagnie de première ligne, au front depuis le début de la campagne, a dans un ravin particulièrement battu par l'artillerie ennemie et ses obus asphyxiants, énergiquement maintenu le secteur qui lui était confié, et par son attitude décidée, a gardé complètement intact l'élan de sa troupe bien que personnellement incommodé par les gaz, a assuré pendant un moment le commandement du bataillon."

cité % de la 10e Armée n° 230 du 29 septembre 1916 : "Officier d'une bravoure éprouvée, le 4 septembre 1916, a conduit sa section à l'assaut avec un entrain remarquable, a su lui imprimer une impulsion qui lui a permis de dépasser l'objectif assigné, a fait l'admiration de tous par son imperturbable sang-froid et ses dispositions avisées, a été grièvement blessé."

cité % du Général n° 142 - IIIe Armée du 7 juin 1915 : "S'est fait remarquer à l'école des bombardiers et pionniers comme aux tranchées de première ligne." (J.O. du 9 août 1915)

Suit la citation de sa nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier(voir plus haut)

Décorations : Croix de guerre avec trois palmes, deux étoiles de bronze, une étoile d'argent
Croix des services militaires volontaires
Officier de la Légion d'honneur (décret du 30 juin 1939 - J.O. du 8 juillet 1939)

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais 1r_9268 - Classe 1907
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328e régiment d'infanterie

CANDAS (Raymond-Julien-Fernand) né le 12 novembre 1880 à Barly (Somme) - canton de Bernaville
Journalier dans son village natal lors de son passage devant le conseil de révision - N° matricule au recrutement : 37. Il mesure 1 mètre 66. Ainé d'une famille de sept enfants, il possède peu d'instruction. Il est blond, à les yeux gris et un visage ovale.
Entre 1907 et 1913 il change de domicile chaque année. Journalier, il loue ses bras chez des fermiers du Pas-de-Calais notamment à Duisans et Canettemont.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie (n° matr. au corps 2985) à compter du 14 novembre 1901 et mis en congé le 20 septembre 1902.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps à Abbeville le 11 août 1914, date à laquelle il rejoint les armées du Nord et du Nord-Est, n° matricule au corps : 07800.
Blessé le 18 juillet 1915 aux Eparges - plaies à la main droite par balle et main gauche par éclat d'obus, il est évacué sur l'intérieur ce même jour.
Décédé le 4 septembre 1916, "Mort pour la France", à Berny-en-Santerre (Somme), lors de la Bataille de la Somme. Avis officiel de décès du ministère N° GW 2833 du 27 septembre 1916.

Candas, Raymond Julien Fernand, né le 12 novembre 1880 à Barly (Somme), classe 1900, matricule n° 37, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R926 Archives de la Somme

Raymond Julien Fernand CANDAS
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 12 novembre 1880 à Barly (Pas-de-Calais) lieu de naissance erroné il s'agit de Barly (Somme) et non pas le village de Barly (Pas-de-Calais).
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 37
Lieu de transcription du décès : Canettemont (Pas-de-Calais)

J.O. du 21 décembre 1920 page 21215
328e régiment d'infanterie

CANDAS (Raymond-Julien-Fernand), matricule 800, soldat : vaillant soldat. Mort glorieusement Pour la France au combat de Berny-en-Santerre, le 4 septembre 1916. Croix de erre avec étoile d'argent.
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328e régiment d'infanterie

J.O. du 15 août 1919 page 8777
Attribution de la Médaille militaire aux soldats suivants :

DODRE (Dodré) (Victor-Eugène) matricule 1156, soldat à la 20e compagnie du 328e régiment d'infanterie : excellent soldat, brave et courageux. Tombé glorieusement à son poste de combat, devant La Harazée, le 23 mars 1915, en faisant vaillamment son devoir. A été cité.

Victor Eugène DODRE
Mort pour la France le 23 mars 1915 à Vienne-le-Château - bois de la Gruerie, (Marne)
Né le 26 avril 1876 à Roisel (Somme)
soldat au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 1031
Lieu de transcription du décès : Roisel (Somme)


COUTURIER (André), matricule 15707, aspirant à la 21e compagnie du 328e régiment d'infanterie : jeune aspirant, brave et courageux, ayant toujours eu une belle attitude au feu. Tombé glorieusement au bois de la Tourmelle, le 26 juillet 1918, en se portant à l'assaut des positions ennemies. A été cité.

André COUTURIER
Mort pour la France le 26 juillet 1918 à Brécy - DANS LE TARDENOIS BRECY VILLERS LA FERE, (Aisne)
Né le 31 décembre 1896 à Paris 4e arrondissement
aspirant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement Seine 4e bureau (75) - Matricule au recrutement : 1052
Lieu de transcription du décès : Paris 11e arrondissement


BESSE (Léon-Jules), matricule 13620, soldat à la 15e compagnie du 328e régiment d'infanterie : soldat brave et courageux. Décédé, le 6 mars 1916, des suites d'une amputation rendue nécessaire après une grave gelure des pieds contractée dans les tranchées. A été cité.

Léon Jules BESSE
Mort pour la France le 6 mars 1916 à Monthairons (Les), (Meuse)
Né le 16 mars 1876 à Paris 18e arrondissement
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1896 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 4465
Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)


BELLANGER (Jean-Baptiste-Antoine), matricule 02008, soldat à la compagnie hors rang du 328e régiment d'infanterie : brave soldat. Mort pour la France au combat des Eparges, le 19 juillet 1915, en accomplissant courageusement son devoir. A été cité.

Jean Baptiste Joseph Antoine BELLANGER
Mort pour la France le 19 juillet 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 17 septembre 1877 à Saint-Ouen (Somme)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1897 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 309
Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen (Somme)


BEUZELIN (Georges-René), matricule 013692, soldat à la 23e compagnie du 328e régiment d'infanterie : brave soldat. Mort pour la France au combat de Berny-en-Santerre, le 5 septembre 1916, en accomplissant son devoir. A été cité.

Georges René BEUZELIN
Mort pour la France le 5 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 14 juin 1884 à Saint-Pierre-es-Champs (Oise)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1232
Lieu de transcription du décès : Roy-Boissy (Oise)


BECQUET (Paul-Léonce-Hippolyte), matricule 14111, soldat à la 22e compagnie du 328e régiment d'infanterie : soldat brave et dévoué, d'un courage exemplaire. Blessé mortellement, le 16 janvier 1917, dans l'accomplissement de son devoir. A été cité.

Paul Léonce Hyppolyte BECQUET
Mort pour la France le 16 janvier 1917 à Toul
Né le 31 octobre 1894 à Bayonvillers (Somme)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement 245
Lieu de transcription du décès : Bayonvillers (Somme)


GOUBEL (Ravmond-Auguste), matricule 016898, soldat de 1ère classe à la 23e compagnie du 328e régiment d'infanterie : brave soldat, qui a toujours fait son devoir. Est mort glorieusement pour la France, le 31 octobre 1915, au combat de Tahure. A été cité.

Raymond Auguste Barthélemy GOUBEL
Mort pour la France le 1er novembre 1915 à Sommepy-Tahure (Marne)
Né le 24 août 1886 à Peuplingues (Pas-de-Calais)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (62) - Matricule au recrutement : 703
Lieu de transcription du décès : Calais (Pas-de-Calais)
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328e régiment d'infanterie (328e RI)


Henri Antoine Norbert DUFESTEL
Mort pour la France le 21 octobre 1914 à Vienne-le-Château - bois de la Gruerie, (Marne)
Né le 15 juillet 1881 à Moyenneville (Somme)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe : 1901 - Bureau de recrutement d'Abbeville (80) - Matricule au recrutement : 463
Lieu de transcription du décès : Moyenneville (Somme)

J.O. 10 mai 1922 page 1177

DUFESTEL (Henri-Antonin-Norbert ), matricule 10050, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 21 octobre 1914, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 10 mai 1922 page 1177
328 régiment d'infanterie

BOUSSANGE (Louis-Gilbert), matricule B 5366, sergent : sous-officier d'une bravoure réputée. Tombé au champ d'(honneur pour le salut de la patrie, le 18 avril 1916, au ravin des Dames. Croix de guerre avec étoile d'argent.

Louis Gilbert BOUSSANGE

Mort pour la France le 18 avril 1916 à Douaumont - Ravin des Dames, (Meuse)
Né le 21 janvier 1893 à Chambéry (Savoie)
sergent au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Vienne (38) - Matricule au recrutement : 550
Lieu de transcription du décès : Vienne (Isère)

Passé au 328e régiment d'infanterie le 1er juillet 1915. N° matricule au 328e RI : B03366. Nommé caporal fourrier le 16 juillet 1915, puis sergent le 9 avril 1916. Disparu le 18 avril 1916 au ravin de la Dame (Meuse). Avis de disparition du ministère de la guerre du 3 juin 1916 F2687. Inhumé à Bras (Meuse).

Citation à l'ordre du 328e régiment d'infanterie n° 187 du 4 novembre 1915 :"Sous un violent bombardement d'artillerie lourde ennemie, est demeuré à son poste de combat, donnant à tous l'exemple de la bravoure."
Croix de guerre avec étoile e bronze.


BECQUE (Jules-Charles-Aimable), soldat : soldat dévoué et courageux. Mort en brave au bois de la Gruerie, le 21 octobre 1914, en attaquant les tranchées ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.

BRIET (Jean-Baptiste-Léopold-Louis), matricule 16055, soldat : soldât brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 31 mars 1915, au bois de la Gruerie, en se portant courageusement à l'attaque. Croix de guerre avec étoile d'argent.

BOURCIER (François-Auguste), matricule B 13620, caporal : caporal grenadier très brave et très crâne au feu. Mort glorieusement à la tête de son escouade, le 6 septembre 1916. au bois de Maucourt. Croix de guerre avec étoile d'argent.

CAPELLE (Alexandre-Honoré), matricule 18978, soldat : vaillant soldat, a eu une brillante attitude au combat du 26 septembre 1914, au cours duquel il est tombé glorieusement en se portant à l'attaque de la ferme de Melzicourt. Croix de guerre avec étoile d'argent.

FOURNIER (Frédéric-Marie-Joseph), matricule 5903, caporal : brave caporal. Tombé au champ d'honneur, le 6 septembre 1916, en se portant résolument à l'assaut d'une position ennemie à Berny-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile d'argent.

SILVESTRE (François-Marie), matricule B 3032, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France a l'assaut de Berny-en-Santerre, le 8 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent.

SINGLANDE (Joseph-Pierre-Blaise), matricule 2801, caporal : caporal brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 4 septembre t1916 à Berny-en-Santerre, en se portant courageusement à l'attaque. Croix de guerre avec étoile d'argent.


AUDIFFRED (Léon-Albert), matricule 9396, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 4 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Léon Albert dit Baron AUDIFFRED
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
Né le 22 octobre 1895 à Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Gap (05) - Matricule au recrutement : 8
Lieu de transcription du décès : Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence)


DACHEUX (Ernest-Camille), matricule 4261, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 6 septembre 1916, à Berny-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile de bronze.

DELAVIER (Joseph-Eugène-Anatole), matricule 15783, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 19 décembre 1914, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.

DUMONT (Jules-Henri-Auguste-Gaston), matricule 015678, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 14 juillet 1915, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.

DOUVIER (Joseph-Isidore), matricule 9680, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 5 septembre 1916, à Berny-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile de bronze.

DUFESTEL (Henri-Antonin-Norbert), matricule 10050, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 21 octobre 1914, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.

JUERS (Gabriel-Joseph), matricule 9302, soldat : bon et brave soldat. Mort glorieusement pour la France des suites de blessures reçues aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.

JUPPE (Georges-Germain), matricule 15805, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France en captivité, le 19 décembre 1917, des suites de blessures reçues au bois d'Avocourt. Croix de guerre avec étoile de bronze.

LOUDIER (Raoul-Louis-Gaëtan), matricule 02576, soldat : soldat brave et courageux, belle attitude au combat. Mort pour la France, le 6 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.

LE GOUALLEC (Guillaume), matricule 1508, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 1er mars 1916, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.

THUILLIER (Evariste-Gustave), matricule 015135, soldat de 1ère classe : bon et brave soldat. Mort glorieusement pour la France des suites de blessures reçues au combat de la Gruerie, le 21 octobre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Alexandre Jean Baptiste Avit PRUVOT
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 29 novembre 1880 à Yvrench (Somme)
35 ans, 9 mois.
caporal au 328e régiment d'infanterie (328e RI) n° matricule au corps : 07646
Classe 1900 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 11790
Jugement déclaratif de décès rendu, le 24 juin 1919, par le tribunal d'Abbeville.
Lieu de transcription du décès : Yvrench (Somme) le 23 juillet1919.


Cultivateur natif et demeurant à Yvrench (Somme), il est déclaré "Bon pour le service", dans sa vingtième année, par le conseil de révision de Crécy-en-Ponthieu. Le jeune homme d'un mètre 57, a les cheveux et sourcils châtains, les yeux de la même couleur, un nez moyen tout comme sa une bouche, un menton rond, sur un visage ovale. Son degré d'instruction générale est jugé de niveau 3.
Il est incorporé, l'année suivante, au 72e régiment d'infanterie d'Amiens à compter du 16 novembre 1901. Il y arrive le même jour comme soldat de 2e classe et est immatriculé sous le n° 3203. Il est nommé caporal le 29 novembre 1902. Mis en congé le 18 septembre 1904, un certificat de bonne conduite lui est accordé.
Par la suite, il accomplira deux périodes d'exercices au sein du 128e d'infanterie d'Abbeville en juin/juillet 1907 puis en mai 1911.
Rappelé à l'activité par décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale, le 1er août 1914, il arrive à Abbeville, le 11 août suivant. Là, soit au 128e ou au 328e d'infanterie, il reçoit le numéro matricule au corps : 07646.
Rejoint-il les armées du Nord et du Nord-Est à cette date ? Son feuillet se contredit. Il serait resté à l'intérieur entre le 11 août 1914 et le 4 janvier 1915. A cette date il aurait rejoint les armées jusqu'à son décès, le 4 septembre 1916. "Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (avis SW 2837 du ministère de la guerre, le 27 septembre 1916).

Pruvot, Alexandre Jean Baptiste Avit, né le 29 novembre 1880 à Yvrench (Somme), classe 1900, matricule n° 1179, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R928 Archives de la Somme


J.O. du 2 août 1917 page 6021
Par décret du 20 juillet 1917, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris sont décédés des suites de blessures reçues à l'ennemi :

Veuve de caporal
BOCQUET (Henriette-Léonie-Julienne) veuve PRUVOT - Jouissance du 5 septembre 1916...675 Francs.


328e  RI PRUVOT Alexandre (5).jpg
328e RI PRUVOT Alexandre (5).jpg (196.02 Kio) Consulté 528 fois
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4 septembre 1916

Après une longue période de repos, pendant laquelle il subit un entraînement intensif, le régiment est appelé le 2 août 1916 à participer à la bataille de la Somme. Il entre en secteur à l'Ouest de Belloy-en-Santerre. Tout est à faire sur ce terrain récemment conquis et complètement bouleversé par notre artillerie. Oc se met à l'ouvrage, et bientôt le secteur est en état d'offrir la sécurité que les circonstances exigent, mais les poilus du 328e R. I. sont appelés à remplir une autre mission.
Une attaque est décidée sur le front de la Xe armée.
Le 4 septembre, l'ordre est donné, malgré un violent tir de barrage ; les compagnies sortent avec un entrain superbe, enlèvent rapidement la tranchée du Regret, celles des Hures et du Typ.


Extrait de l'Historique du 328e régiment d'infanterie pages 9 et 10 (BNF - site Gallica).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage


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AUDIFFRED (Léon-Albert), matricule 9396, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 4 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Léon Albert dit Baron AUDIFFRED
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
Né le 22 octobre 1895 à Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Gap (05) - Matricule au recrutement : 8
Lieu de transcription du décès : Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence)


Paul Jules Léon AUGER
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 4 février 1876 à Englesqueville-en-Auge (Calvados)
40 ans, 7 mois
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Lisieux (Calvados) - Matricule au recrutement : 439
Lieu de transcription du décès : Tourville-en-Auge (Calvados)


Eugène Louis AUGIAS
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
Né le 23 août 1894 à Arras (Pas-de-Calais)
22 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Arras (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 726
Lieu de transcription du décès : Arras (Pas-de-Calais)
Géographie historique : Ronville est un quartier d'Arras.


Pierre François BARBIER
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre - secteur postal 110, (Somme)
Né le 6 juillet 1893 à Table (La) (Savoie)
23 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Chambéry (Savoie) - Matricule au recrutement : 2066
Lieu de transcription du décès : Table (La) (Savoie)


Maurice Henri Désiré BARRIER
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 30 juin 1881 à Verneuil-sur-Seine (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
35 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au recrutement : 1858
Lieu de transcription du décès : Paris 14e arrondissement


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Louis Narcisse Joseph BAUDELET
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 31 octobre 1875 à Hesmond (Pas-de-Calais)
40 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1895 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 1306
Lieu de transcription du décès : Port-le-Grand (Somme)

BAUDELET Louis Narcisse Joseph né à Hermont, canton de Campagne-les-Hesdin (Pas-de-Calais), résidant à Port-le-Grand, canton de Nouvion-en-Ponthieu (Somme), lors de son passage devant le conseil de révision qui l'exempte en 1896 - n° matricule au recrutement 1306.

Exempté depuis sa vingtième année, il est reconnu propre au service armé par décision du conseil de révision de la Somme, le 14 décembre 1914, en exécution du décret du 9 septembre 1914. Il est affecté au 14e régiment territorial d'infanterie - n° matricule au corps : 18146. Il arrive au corps le 21 mars 1915. Il passe, huit mois plus tard, au 328e régiment d'infanterie, le 21 novembre de la même année.
Blessé le 17 juillet (1916) aux Éparges par balle - main gauche - blessure reçue au cours d'opération de guerre.
Décédé le 4 septembre 1916 "Mort pour la France" à Belloy-en-Santerre - avis officiel de décès du ministère de la Guerre du 28 septembre 1916.
Citations :
cité à l'ordre du 328e régiment d'infanterie N° 260 du 5 mai 1916 : "Excellent soldat très courageux. Sous un violent bombardement, a, le 18 avril 1916, assuré la liaison complète avec les sections de sa compagnie."
cité à l'ordre de l'armée N° 235 du 25 octobre 1916 :"soldat territorial ayant demandé à servir dans un régiment actif pour combattre aux côtés de son fils. A constamment fait preuve d'un courage et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Blessé mortellement au cours de l'attaque du 4 septembre 1916, a refusé le concours de ceux qui l'entouraient, leur demandant de rester à leur poste. Avant de mourir a dit à son capitaine de lui serrer la main et s'est écrié "Bonne chance mon capitaine ainsi qu'aux camarades pour votre attaque."
Croix de guerre avec étoile de bronze et palme - Médaille militaire

Baudelet, Louis Narcisse Joseph, né le 31 octobre 1875 à Hesmond (Pas-de-Calais), classe 1895, matricule n° 1306, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R868 Archives de la Somme

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Cette citation figure dans le Journal officiel du 17 mars 1917 page 2122

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Pensions (guerre).

Par décret du 7 juillet 1917, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris ont été tués sur le champ de bataille :

Veuve de soldat
DUPAYS (Louisa-Julia-Johanna). veuve BAUDELET. — Jouissance du 5 septembre 1916. 563 francs.



BAUDELET, Clovis Joseph Julien, fils du précédent et de Louisa DUPAYS, ouvrier agricole.
Incorporé au 18e bataillon de chasseurs à pied à compter du 26 août 1914, il arrive au corps le 10 septembre suivant, n° matricule au corps 4051. Il passe au 328e régiment d'infanterie le 6 avril 1916 et arrive au corps le même jour (décision du Général commandant la 4e D.I. n° 7352 du 5 avril 1916) - n° matricule 12092 comme soldat de 2e classe. Soldat de 1ère classe le 30 août 1916 (ordre du 328e n° 322). Il est mis en congé illimité de démobilisation le 9 août 1919.
Citation à l'ordre du régiment (328e RI) du 16 septembre 1916. : "Excellent soldat sous tous les rapports. Grenadier courageux, a coopéré de la façon la plus active, le 4 septembre 1916 aux nettoyage des tranchées ennemies."
Décoration : Croix de guerre avec étoile de bronze.

Baudelet, Clovis Joseph Julien, né le 2 décembre 1894 à Port-le-Grand (Somme), classe 1914, matricule n° 912, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1076 Archives de la Somme


N.B. :On peut supposer, au vu de cette citation, que le Grenadier Baudelet n'a pas du faire de quartier dans les rangs de l'ennemi à l'annonce du décès de son père.


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Marius Jean Baptiste BAUDIN
Né le 9 mars 1894 à Peaumes ??? (Alpes-Maritimes)
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au recrutement : 1469
Lieu de transcription du décès : Péone (Alpes-Maritimes)


Edmond Léonard BELLETTRE
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Assevillers - RAVIN DE GLATZ, (Somme)
Né le 6 novembre 1877 à Heuzecourt (Somme)
38 ans, 9 mois et 28 jours
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1897 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 268
Lieu de transcription du décès : Heuzecourt (Somme)

Cultivateur à Heuzecourt, canton de Bernaville, (Somme), il mesure 1 mètre 57, et possède un degré d'instruction de niveau 3.
Ajourné en 1898 et 1899, il est jugé apte pour effectuer son service l'année suivante. C'est au 128e d'infanterie d'Abbeville qu'à lieu son incorporation au mois de novembre 1900 comme soldat e 2e classe, n° matricule au corps : 1969. Mis en congé le 24 septembre 1901, un certificat de bonne conduite lui est accordé.
La mobilisation générale ordonnée début août 1914, le rappelle à l'activité. Il est alors incorporé au 14e régiment territorial d'infanterie (n° matricule au corps : 2114). Il arrive à Abbeville le 4 août et dès le lendemain rejoint les armées. Il entre alors en campagne au sein du bataillon de marche du 14e R.I.T.
Il est évacué sur l'intérieur pour blessure le 27 novembre 1914. Ce jour-là, il est blessé à Nieuport-Bains, plaie par éclat d'obus au moignon de l'épaule gauche, sur la région médiane du vertex. Il demeure à l'intérieur de cette date au 1er avril 1915. De retour aux armées le 2 avril au 3 mai 1915, date à laquelle il est de nouveau blessé, au Bois de la Gruerie. Le lieu de cette deuxième blessure impliquerait qu'il se trouve déjà au 328e régiment d'infanterie. Or, ceci contredit un renseignement figurant sur son feuillet matricule qui indique qu'Il serait passer au 328e régiment d'infanterie le 7 décembre 1915.
Dirigé sur l'intérieur à la date de sa deuxième blessure (début mai 1915), il rentre au dépôt le 10 novembre 1915. Il ne regagne son régiment aux armées que le 3 décembre 1915.
Passé à la 14e Cie, le 18 juin 1916. Il est porté disparu à Berny-en-Santerre (Somme) le 4 septembre 1916 mais est inhumé au cimetière - ravin de Glatz, le 9 septembre 1916. Avis officiel du ministère de la Guerre C II T 6437. L'avis de décès officiel ne comportant pas d'autre renseignement.
Ce renseignement induit que son cadavre a été retrouvé entre le 4 et le 9 septembre 1916.
Il meurt le 9 septembre 1916 à Heuzecourt. (sic) (feuillet matricule) ???. renseignement erroné.

Citation : cité à l'ordre du 328e régiment d'infanterie N° 808 CP du 16 mai 1919 :"Bon soldat. Est tombé glorieusement à son poste de combat à Berny (Somme) le 4 septembre 1916."
Décoration : Croix de guerre avec étoile de bronze.

On le voit, beaucoup d'imprécisions figurent dans la rédaction de son feuillet matricule.

Bellettre, Edmond Léonard, né le 6 novembre 1877 à Heuzecourt (Somme), classe 1897, matricule n° 268, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R890 Archives de la Somme

J.O. du 19 juin 1919 page 6339
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Dieudonné Alexandre BERNARD
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 10 février 1895 à Menet (Cantal)
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Aurillac (Cantal) - Matricule au recrutement : 952
Lieu de transcription du décès : Menet (Cantal)


Joseph BIJET
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
Né le 13 juin 1876 à Guenrouet (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
40 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2134
Lieu de transcription du décès : Guenrouet (Loire-Atlantique)


Félix Eugène BOUDON
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 25 octobre 1890 à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme)
26 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Montélimar (Drôme) - Matricule au recrutement : 184
Lieu de transcription du décès : Garde-Adhémar (La) (Drôme)


Baptiste Justin BOUYSSIE
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 24 septembre 1887 à Andouque (Tarn)
29 ans
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 1307
Lieu de transcription du décès : Carmaux (Tarn)


Charles Louis BRAZIER
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 20 mai 1879 à Chéry-lès-Pouilly (Aisne)
37 ans, 3 mois et 15 jours
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 1019
Lieu de transcription du décès : Coingt (Aisne)


Abel Septime Théodore BRILLANT
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 28 janvier 1895 à Montdidier (Somme)
21 ans, 7 mois et 7 jours
soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 715
Lieu de transcription du décès : Montdidier (Somme)
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328e régiment d'infanterie


J.O. du 17 mars 1917 page 2122
Citation à l'ordre de l'armée


DUPUY (Gaston), matricule au Rt 716, aspirant au 328e régiment d'infanterie : grade consciencieux et particulièrement dévoué. Le 4 septembre 1916, a conduit sa fraction à l'assaut d'une position ennemie qu'il a enlevée d'un élan irrésistible. S'étant aperçu que l'ennemi tentait de s'infiltrer à sa droite, a su, par de judicieuses dispositions, parer à cette éventualité et réduire au silence l'adversaire. Grièvement atteint au cours de la lutte.

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Gaston Joseph Edouard DUPUY
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 27 février 1894 à Bourges (Cher)
22 ans, 6 mois et 5 jours
aspirant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Grenoble (Isère) - Matricule au recrutement : 716
Lieu de transcription du décès : Grenoble (Isère)
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328e régiment d'infanterie (328e RI)


Emile Bernard CALMON
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
Né le 21 septembre 1868 à (La) Bastide-Clairence (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
47 ans, 11 mois et 13 jours
commandant au 328e régiment d'infanterie (328e RI) n° matricule au corps : 744
Classe 1888 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 141
Lieu de transcription du décès : Soustons (Landes) le 16 mars 1917


J.O. du 5 avril 1916 page 2804

Promotion : Le capitaine CALMON au grade de chef de bataillon au 328e régiment d'infanterie en remplacement de M. Collet, mis hors-cadre (état-major).


Journal officiel du 27 février 1917 page 1653
Citation à l'ordre de l'armée

CALMON (Emile-Bernard), chef de bataillon au 328e régiment d'infanterie : a conduit son bataillon, le 4 septembre 1916, à l'attaque des positions ennemies avec une bravoure superbe. Tombé glorieusement pour la France, alors que sa troupe, galvanisée par son exemple, atteignait et dépassait l'objectif qui lui avait été assigné.

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328e régiment d'infanterie


Journal officiel du 27 février 1917 page 1653
Citations à l'ordre de l'armée


TAINTURIER (Gaston-Eugene-Jean), capitaine au 328e régiment d'infanterie : officier adjoint au chef de corps. Remarquable par son sens inné de l'organisation et du commandement, et sa grande activité. Durant la période du 2 au 6 septembre (1916), a exécuté de nombreuses reconnaissances périlleuses et a assisté son chef sur le terrain avec une bravoure et un dévouement passant tout éloge.


ARIES (Louis-Marcel), lieutenant au 328e régiment infanterie : officier de cavalerie détaché dans l'infanterie, a rendu les plus signalés services depuis le début de la campagne. Au cours de l'attaque du 6 septembre, chargé par le chef de corps d'exécuter une reconnaissance en avant de nos lignes au moment où le canon et les mitrailleuses faisaient rage, n'a pas hésite à se porter froidement en avant jusqu'à ce qu'il soit frappé de deux balles ennemies.


WARCELLET (Edmond-Auguste-Henri), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier pionnier d'une compétence exceptionnelle, et d'une ardeur au travail sans pareille. Obtient un rendement extraordinaire de son personnel qu'il sait admirablement guider et encourager. Pendant la période du 2 au 6 septembre 1916, s'est encore surpassé dans l'organisation rapide des tranchées de 1ère ligne et dans l'ouverture de boyaux de communication vers l'arrière. Très brave, payant de sa personne, ne quitte jamais le terrain tant qu'iI reste quelque chose à faire.


CHEVILLON (Paul-Augustin-Alphonse-Louis), matricule 987, sergent au 328e régiment d'infanterie : s'est distingué particulièrement du 2 au 6 septembre 916, dans l'exercice de ses fondions et, le 6, en cherchant à établir une liaison dans un terrain découvert, constamment battu par les canons et les mitrailleuses ennemis, mission au cours de laquelle il a été grièvement blessé.


BAJ (César-Jules), matricule 2699, soldat au 328e régiment d'infanterie : bombardier d'une superbe témérité. À été blessé grièvement au moment où, n'ayant plus de grenades, il faisait feu sur l'ennemi qui arrêtait notre progression. Déjà cité deux fors à l'ordre.


LE DREAU (Jean-Emile1, matricule 663, adjudant chef au 328e régiment d'infanterie : chef de section d'une bravoure au-dessus de tout éloge. Le 4 septembre 1916, a brillamment entraîné sa section. Par une action décisive, a su neutraliser le tir d'une mitrailleuse ennemie et continuer sa progression, atteignant l'objectif fixé. A été grièvement blessé.


VIEUX (Marius), matricule 496, adjudant au 328e régiment d'infanterie : a trouvé une mort glorieuse, en entraînant, avec une remarquable bravoure, un réel mépris du danger, sa section à l'assaut d'une position ennemie solidement organisée.


BERTHAUD (Pierre-François), matricule 10, sergent au 328e régiment d'infanterie : a fait preuve des plus belles qualités de bravoure et da sang-froid dans la journée du 4 septembre 1916, en accomplissant diverses missions périlleuses sur un terrain battu à courte distance par deux mitrailleuses ennemies. Dans la soirée du 5 septembre, a su maintenir sa fraction dans une tranchée violemment prise à partie par l'artillerie lourde ennemie. Tombé glorieusement pour la France à son poste de combat.


GALIBERT (Léonce-Jules-Emile), matricule 753, sergent au 328e régiment d'infanterie : sergent grenadier d'une audace et d'une bravoure remarquables. Le 4 septembre 1916, est tombé glorieusement pour la France, en engageant, debout au parapet allemand, la lutte à la grenade avec l'ennemi qu'il réussissait à mettre en fuite. A fait l'admiration de tous.


GOURBILIÈRE (Constant-Augustin-Armand), matricule 1245. caporal au 328e régiment d'infanterie : gradé doué des plus belles qualités d'audace et de sang-froid. A fait l'admiration de tous en entamant, debout au parapet allemand, la lutte à la grenade pour la possession d'une mitrailleuse qui prenait à partie nos éléments d'assaut. S'est ainsi acquis les plus beaux titres de reconnaissance de ses camarades pour cet acte de courage et d'abnégation où il trouva la mort. A été désigné par le suffrage unanime des hommes de sa compagnie comme ayant accompli l'acte de bravoure le plus éclatant.

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ENFROY (Emile-Oscar), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier remarquable par son énergie. son calme et la netteté de ses vues. Le 4 septembre 1916, a conduit sa compagnie à l'assaut des positions successives de l'ennemi, avec une bravoure et une énergie peu communes. A non seulement atteint son objectifs, mais les a largement dépassés, maintenant intégralement son avance, nonobstant les efforts de l'ennemi.


TRICHET (Joseph), matricule 4746, adjudant au 328e régiment d'infanterie : s'est montré d'un entrain digne de tous éloges dans l'attaque du 4 septembre. A conduit la gauche de sa compagnie avec vigueur et sang-froid, la maintenant toujours dans la ligne et l'entraînant jusqu'au bout sans un moment de défaillance. A été grièvement blessé.


MAUREL (Louis), matricule 1085, sergent au 328e régiment d'infanterie : sergent remarquable eu toutes occasions. Le 3 septembre, parti volontairement en patrouille, s'est montré d'une bravoure extraordinaire, en sautant dans une tranchée ennemie, pour avoir des renseignements, et a cru pouvoir profiter de sa vigueur pour ramener un ennemi vivant ; mais, pris à parti par un groupe adverse, a été grièvement blessé. Mort glorieusement des suites de ses blessures.


FRNIE (Georges-Emile), matricule 3753, caporal au 328e régiment d'infanterie : caporal remarquable par son sang-froid et son entrain sous le feu, déride les plus maussades par sa bonne humeur. Entraînant, dévoué, toujours prêt, digne de tous les éloges. Le 4 septembre 1916, s'est encore surpassé par son entrain au cours de 1 attaque des positions ennemies. A été grièvement blessé.


MICHEL (Paul-Joseph), matricule 1059, soldat au 328e régiment d'infanterie : a fait la liaison entre la tranchée de première ligne et le poste du commandant pendant toute la journée du 5, sous le feu des mitrailleuses ennemies. A accompli toutes ses missions sans défaillance, sans émotion, n'ayant toujours que l'idée d'exécuter avec intelligence tes ordres donnés. A en cent autres occasions montré les mêmes qualités de bravoure et d'à-propos.


NICOULEAU (Ephrem-Pierre-Jean), matricule 183, soldat au 328e régiment d'infanterie : a fait la liaison entre la tranchée de première ligne et le poste du commandant pendant toute la journée du 5, sous le feu des mitrailleuses ennemies A accompli toutes ses missions sans défaillance, sans émotion, n'ayant toujours que l'idée d'exécuter avec intelligence les ordres donnés. A en cent autres occasions montré les mêmes qualités de bravoure et d'à-propos.


PITRE (Emile-Ferdinand-Baptiste), capitaine au 328e régiment d'infanterie : le 4 septembre, a entrainé sa compagnie à l'attaque avec la plus belle bravoure et, par sa fermeté, l'a maintenue sur la position conquise malgré des pertes élevées causées par un violent bombardement.


LECLERCQ (Emile-Célestin-Oscar). lieutenant au 328e régiment d'infanterie : chef de section merveilleux d'entrain et de bravoure, A porté d'un élan magnifique, sa section à l'attaque des positions ennemies ; malgré un violent bombardement, a su organiser et tenir une nouvelle position en avant des tranchées ennemies conquises. Blessé à la tête d'un éclat d'obus. déjà cité à l'ordre du corps d'armée et de la brigade.


BUISNEAU (Maxime-Louis), lieutenant au 328e régiment d'infanterie : admirable chef de section, donnant l'exemple à tous-par sa très très grande bravoure et son mépris du danger. A fait établir et organiser une position avancée en avant des tranchées conquises, positions qu'il a su tenir, coûte que coûte, malgré un violent bombardement.


LE NIR (Guillaume-Corentin-Marie), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : excellent chef de section. Le 4 septembre 1916, après avoir entraîné d'un seul élan sa section à l'attaque d'une tranchée ennemie, est tombé glorieusement pour la France, en organisant sa position.


GRANGETTE (Charles-Eugène), matricule 858, sergent au 328e régiment d'infanterie : excellent sous-officier, d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Tombé glorieusement pour la France, le 4 septembre 1916, dans un petit poste qu'ii venait d'organiser en avant de la position conquise.


CLAUX (Noël-Albert), matricule 3797, sergent au 328e régiment d'infanterie : a brillamment conduit sa section lors des combats des 4 et 5 septembre ; est allé sous un violent feu de mitrailleuses chercher une de ses pièces laissée en position dans la première tranchée conquise.


ROBERT (Lucien), matricule 816, sergent mitrailleur au 328e régiment d'infanterie : lors des combats des 4 et 5 septembre 1916, a amené sa section sous un violent feu de mitrailleuses, dans une tranchée conquise et violemment bombardée. Est glorieusement tombé pour la France.


MAGNIER (Elie-Raymond) matricule 3419, soldat mitrailleur au 328e régiment d'infanterie : lors du combat du 4 septembre 1916. a participé à la mise en batterie de trois mitrailleuses rendues successivement inutilisables par le feu d'une mitrailleuse ennemie. Est tombé glorieusement à son poste, pour la France.


DELGOVE (Hector-Emile-Edmond), matricule 1845, soldat mitrailleur au 328e régiment d'infanterie : lors du combat du 4 septembre 1916, a participé à la mise en batterie de trois mitrailleuses rendues successivement inutilisables par le feu d'une mitrailleuse ennemie. Est glorieusement tombé à son poste, pour la France.


FOURNIER (Alfred-Julien-Augustin), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier d'un dévouement et d'une conscience remarquables. Lors de l'attaque du 6 septembre, est glorieusement tombé en tète de sa compagnie, qu'il a entraînée à l'assaut, sous les rafales de mitrailleuses.


DE ROCOUIGNY DU FAYEL (Philippe), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : sur le front depuis le début do la campagne, a toujours fait preuve d'un courage et d'un dévouement absolus. Grièvement blessé le 6 septembre, en entraînant sa section à l'assaut des positions ennemies.


MOLLET (Robert), matricule 2521, adjudant au 328e régiment d'infanterie : sous-officier d'une bravoure et d'un calme remarquables. A su en imposer à ses hommes par sa brillante tenue devant l'ennemi. Le 6 septembre 1916, s'est élancé d'une tranchée ennemie avec sa section de mitrailleuses avec un entrain irrésistible. Mortellement frappé, a fait un dernier effort pour encourager ses hommes à continuer l'assaut.
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328e régiment d'infanterie


Journal officiel du 27 février 1917 pages 1654 et 1655
Citations à l'ordre de l'armée


PAULET (Paul-Augustin), matricule 2064, sergent au 328e régiment d'infanterie : sous-officier de haute valeur. Le 6 septembre 1916, s'est élancé à l'assaut des positions ennemies avec sa section de mitrailleuses, a su maintenir l'ordre dans son unité malgré un bombardement violent, fut admirable de calme et de sang-froid montrant ainsi à tous le plus bel exemple d'accomplissement du devoir. A été grièvement blessé.


GAYDIER (Jules), matricule 1399, soldat mitrailleur au 328e régiment d'infanterie : mitrailleur d'élite, d'une intrépidité remarquable. S'est particulièrement distingué le 6 septembre 1916, en mettant sa pièce en batterie sur le parapet pour mieux voir l'ennemi. Malgré le bombardement et la fusillade intenses, est resté à découvert à sa pièce et a contribué à arrêter la contre-attaque ennemie.


(Ordre du 29 septembre 1916.)
DRYJARD DES GARNIERS (Jacques-Antoine), capitaine adjudant-major au 328e régiment d'infanterie : adjudant-major ayant pris, le 4 septembre, le commandement de son bataillon, au moment de l'attaque des positions allemandes, a conduit son unité avec ordre et méthode, appuyant judicieusement le bataillon de tête. Le lendemain, 6, a intégralement conservé les positions conquises, malgré les vives récidives de l'ennemi et un bombardement d'une extrême violence, améliorant en même temps notre organisation défensive. Officier d'un calme imperturbable, habile à se tirer des situations les plus graves.


GUIDETTI (Wilfrid-Sylvestre-Honoré), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier d'un sang-froid remarquable ; a, au cours du combat du 4 septembre 1916, conduit sa section sous un bombardement violent à son poste de combat, où il est tombé glorieusement pour la France.


PATIN (Lucien-Auguste-Félix), sous-lieutenant au 320e régiment d'infanterie : au front depuis le début de la campagne ; déjà cité à l'ordre de l'armée. Véritable entraîneur d'hommes, a, au cours du combat du 6 septembre, fait preuve d'un dévouement remarquable, après avoir repoussé une contre-attaque allemande ; s'est avancé en terrain découvert en sommant un groupe ennemi de se rendre. A été blessé mortellement. Ses dernières paroles furent : «c'est comme cela que je désirais mourir. »


HAHN (Gustave-Edouard), médecin-major de 2e classe au 328e régiment d'infanterie : ancien médecin-major de 2e classe de l'armée active. Apporte dans l'exercice de ses fonctions un dévouement et une compétence exemplaires. Durant la période, du 2 au 8 septembre, dans un secteur où se déroulaient d'importante opérations militaires a, par un effort remarquable donné ses soins à 400 blessés, imprimant à son service une direction très énergique et très avisée. N'a jamais hésité à s'exposer au danger pour augmenter l'efficacité du servie de santé régimentaire. S'était déjà signalé par ses travaux d'assainissement du champ de bataille. Officier du service do santé des plus complets.

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TANCHON (Augustin--Léonard-Joseph), matricule 018434, caporal au 328e régiment d'infanterie très bon bombardier. Toujours volontaire, ne connaissant pas d'obstacle. A su, le 4 septembre. entraîner ses hommes pour exécuter le nettoyage de tranchées ennemies, n'hésitant pas à attaquer les réduits où l'ennemi résistait. Est retourné volontairement, à proximité des lignes ennemies, chercher son sous-chef blessé. Au front depuis le début. Déjà cité à l'ordre.


328e régiment d'infanterie
Journal officiel du 27 février 1917 page 1654 et 1655
Citations à l'ordre de l'armée

HECQUET (Prosper-Léon-Georges) capitaine au 328e régiment d'infanterie : chevalier de la Légion d'honneur pour action d'éclat, le 23 février 1915. Cité trois fois à l'ordre de l'armée, une fois à l'ordre de la brigade et une fois à l'ordre du régiment, a acquis une maîtrise tout à fait exceptionnelle dans Ion rôle de commandant d'unité. Obtient tout de ses bommes, dont il galvanise les énergies. Le 4 septembre 1916, a conduit sa compagnie à l'assaut des positions successives ennemies qu'il a enlevées d'un élan irrésistible, malgré les feux de mitrailleuses et de mousqueterie. Arrivé au dernier objectif, s'y est installé dans une attitude agressive, pourvoyant à la liaison avec le corps voisin. Prototype de l'officier de réserve, s'élevant au plus haut degré de la valeur professionnelle.


BRUGE (Aimé-Françoise lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier énergique et plein dallant. Le 4 septembre 1916, a conduit sa section à l'assaut d'une position ennemie avec une décision et une bravoure dignes de tous les éloges. A su communiquer à ses hommes le bel entrain qui l'animait, réussissant ainsi à dépasser l'objectif, et à faciliter la progression d'éléments voisins. Nombreuses campagnes coloniales ; servait dans la territoriale. Est passé dans un régiment actif sur ses instances réitérées.


LECOINNET (Jules-Albert), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : chargé, le 3 septembre 1916, d'une reconnaissance nocturne des positions ennemies, a exécuté sa mission avec une bravoure superbe précédant partout ses hommes. Très grièvement blessé, a néanmoins pu rentrer dans nos lignes.


DUPOUYET (Louis), sergent au 328e régiment d infanterie : sous-officier hors de pair par son allant et son entrain. Lors de l'affaire du 4 septembre a été pour tous un bel exemple de froide bravoure. Sa fraction ayant atteint l'objectif final assigné, voulait encore aller de l'avant. Grande dignité, haute moralité.


DENIVELLE (Louis-Elysée-Adrien), matricule 103, caporal au 328e régiment d infanterie : caporal toujours prêt pour toutes les missions périlleuses. Le 3 septembre, au cours d'une reconnaissance des positions ennemies, a ramené seul, la nuit, son sergent blessé, et est retourné ensuite à proximité de la tranchée adverse rechercher son officier qui appelait au secours. A été blessé.

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LE DEZ (Corentin-Joseph-Marie), matricule 2751, caporal au 328e régiment d'infanterie : caporal d'une ardeur et d'un allant extraordinaires, ne perd jamais son calme ni son ardeur dans les instants les plus critiques. Blessé quelques instants avant l'assaut du 4 septembre par un éclat d obus, s'est fait panser par ses camarades et s'est ensuite élancé à l'attaque avec une ardeur indomptable, prenant juste le temps de jeter sa capote sur ses épaules, parce que son bras blessé l'empêchait de l'endosser, n'est venu au poste de secours qu'après réussite de l'opération.

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THOMAS (Charles), matricule 2229, adjudant au 328e régiment d'infanterie : excellent sous-officier, très énergique, d'une grande bravoure. A su organiser, sous un violent bombardement, une position défensive, en avant du terrain conquis. A fait l'admiration de tous par son à-propos et son mépris du danger.


BONEU (Louis), matricule 27, sergent au 328e régiment d'infanterie : excellent sous-officier. Au cours des combats des 4 et 5 septembre, chargé de la direction des fusilliers mitrailleurs, a su tirer le plus grand parti des armes qui lui étaient confiées, et a fait subir à l'ennemi de lourdes pertes, A été grièvement blessé.


SEUX (Marius), matricule Rt 1583, sergent au 328e régiment d'infanterie : sous-officier d'une bravoure et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge. Après avoir au cours des combats des 4 et 5 septembre, entraîné ses hommes à l'assaut des tranchées ennemies, a su les y maintenir en donnant à tous l'exemple du calme et du mépris du danger.


LAGARENNE (Louis-Alfred), matricule 948, soldat au 328e régiment d'infanterie : très bon soldat, courageux, le 6 septembre 1916, a détruit avec son fusil mitrailleur, une mitrailleuse ennemie dont il a tué les servants.


MAHÉ (Paul-Louis) capitaine au 328e régiment d'infanterie: commande sa compagnie de mitrailleuses avec une compétence hors de pair. Très brave et avisé au feu. Au cours de l'attaque des positions ennemies, le 4 septembre 1916, a admirablement secondé les efforts de la ligne de combat on l'appuyant sans cesse du feu de ses pièces judicieusement portées en avant. Arrivé sur le dernier objectif, en a assuré la conservation par ses feux croisés, malgré l'intervention de mitrailleuses ennemies.


BARANGER (Robert-Marie-Gustave), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier remarquable par son sang-froid. Commandait un peloton de mitrailleuses, lors des combats des 4 et 6 septembre 1916, et a fait l'admiration de tous en mettant lui-même en batterie, sur une position conquise violemment battue par des mitrailleuses ennemies, 3 pièces qui furent successivement mises hors de combat. A été du plus grand secours pour le commandement de la compagnie à laquelle il était attaché. A été légèrement blessé.


PASQUIER (Pascal-Louis), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier d'une énergie peu commune et d'un rare courage. A mené sa section aux combats des 4 et 5 septembre, sous un violent bombardement et sous le feu des mitrailleuses ennemies ; l'a établie en positions dans les lignes conquises, donnant à tous le plus bel exemple.


SCANDELLA (Adrien), matricule 6157, caporal au 326e (sic) * régiment d'infanterie : énergique et plein d'entrain, a toujours donné le plus bel exemple. Lors des combats des 4 et 5 septembre 1916, a amené successivement 3 pièces en batterie sur un emplacement battu par une mitrailleuse ennemie ; a eu 8 hommes tués ou blessés à ses cotés et a ramené les débris du matériel.
* LIRE : 328e régiment d'infanterie


TASSO (Antoine-Noël), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : blessé grièvement pour la troisième fois. Est tombé le 6 septembre, en conduisant bravement sa compagnie à l'attaque des positions allemandes, sous un feu meurtrier. Officier de grand cœur et de parfaite abnégation.


FOURNIER (Marcel-Arthur-Anatole), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier d'une bravoure extraordinaire ; s'est constamment signalé par son dévouement son courage. A été très grièvement blessé, le 6 septembre, à la tête de sa section, qu'il conduisait à l'ennemi avec son intrépidité habituelle.


BOLTZ (François-Alexis), lieutenant au 328 régiment d'infanterie : le 6 septembre, occupant une position nouvellement conquise et très avancée, avec deux sections et deux mitrailleuses, a réussi, par ses seuls moyens et sans le secours de l'artillerie, grâce à son sang-froid, sa bravoure et à l'excellence des mesures prises, à repousser une violente contre-attaque ennemie de deux compagnies, qui est venue se briser à 50 mètres de sa position. Officier très méritant, qui a maintes fois fait ses preuves.


BRISFER (Léon), sergent au 328e régiment d infanterie, matricule 5109 : sous-officier très courageux et très allant. A assuré, pendant le combat du 4 septembre, avec beaucoup de dévouement et de coup d'œil la liaison avec le régiment voisin. S'est multiplié au point de faire l'admiration de tous. Grièvement blessé, a voulu accomplir sa mission jusqu'au bout.


TELLIER (Gaston-Emile-Alexis), matricule 16135, sergent au 328e régiment d'infanterie : au front depuis le début de la campagne. S'est particulièrement distingué, au cours du combat du 6 septembre, en allant reconnaître les positions ennemies. A fait prisonniers un sergent-major et un soldat allemand qui faisaient une patrouille.


DEFOSSE (Gaston), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : le 5 septembre, avec un peloton de mitrailleurs, s'est porté à 200 mètres sur le front d'une compagnie d'infanterie menacée d'être tournée par deux compagnies ennemies et par sa bravoure personnelle et les mesures prises, a repoussé victorieusement la contre-attaque.
Cordialement
Eric ABADIE
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