16è RIT

Parcours individuels & récits de combattants
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gregoire18
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Re: 16è RIT

Message par gregoire18 »

bonsoir je voudrais savoir svp si quelqu'un avais des infos sur le 16è RIT je cherche des infos sur un arrière grand-père qui étais dans ce régiment.
le soucis c'est que je sais pas trop comment chercher? j'ai été sur google mais j'ai pas trouver sur le 16è RIT
merci à vous
sur la terre imprégniée du sang des légionnaires le soleil ne se couche jamais
jrenard
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Re: 16è RIT

Message par jrenard »

Bonsoir,

Voici une copie de l'historique réalisée par Vincent BONISSEAU et Jean-Paul STRIL
Cordialement
Jacques


16° Régiment d’Infanterie Territoriale
Historique pendant la guerre 1914-1918

Historique SHD
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Le 6 août 1914, le régiment quitte Péronne et débarque à Arques (Pas-de-Calais)
Il fait partie de la 81° DIT (général MARGOT), 162° brigade (général FRUMELET-FABER)
Jusqu’au 20 août, le régiment s’organise.
A cette époque, 20 août, les armées allemandes, immense fourmilière de centaines de milliers d’hommes, semblent mues par un mouvement d’horlogerie impeccable et sûr.
La mobilisation, la concentration, le déplacement de l’innombrable masse, sa marche à travers la Belgique s’étaient déroulés dans les moindres détails, conformément au programme établi d’avance.
L’irrésistible raz-de-marée avait balayé l’armée belge.
Après les combats de Belgique du 20 au 23 août, les masses déferlantes allemandes rejettent sur un front de 300 kilomètres les forces franco-anglaises.
Devant les progrès rapides de l’aile marchante allemande, et pour mettre les communications à l’abri des coureurs lancés par cette armée, le commandement procède à des travaux de fortification.

A cet effet, le 20 août, le 16° RIT quitte Arques et exécute des travaux de fortification sur la ligne : Winzelle – Kikerfut – Herzeelle – Cassel – Wylder – Notre Dame des Neiges – Wescappel – Les Cinq Chemins (SE de Bergues)
Un peloton est détaché à Kardifout.
Le 25 août, le régiment occupe en arrière du canal de l’Aa des travaux de défense à Arques, Pont-de-Campagne, Wardiecques, Saint-Omeer, Blarigen et Aire-sur-Lys.
Après d’être fortifié sur la ligne Fontaine - Pont Romy – Longpré, le 16° embarque à ces deux dernières villes pour Amiens, le 29.
Il rétablit des avants-postes au nord de Moutières, face au NO, en liaison avec le 14° RIT.

Le régiment subit le mouvement de repli général de nos troupes.
Du 1er au 4 septembre, il marche vers le sud-ouest.
Le 5, le groupe des divisions territoriales se porte sur la rive droite de l’Oudelle, pour couvrir Rouen : le régiment fait des travaux de fortification à Hermandières, Orgebra et Martinville.
Le 8, un détachement du 16° RIT, transporté en voitures (commandant RENARD), reçoit l’ordre de détruire la voie ferrée à Goyencourt (Nord de Roye)
Le 9, la destruction se fait sans incident, au petit jour, à l’est de Goyencourt.
Le commandant RENARD profite de cette occasion pour tenter un coup de main sur un groupe d’allemands signalé à la mairie de Roye.
L’affaire se termine par des coups de fusil réciproques.

Le régiment cantonne ce jour à Saint Denis-Le-Thibaut, Ry, Puits ; le 12, à Saint-Aubin-Gournay, le 14 à Courcelles-Falmas, Villers-Bocage, le Val-Maison jusqu’au 25.
Le 26 à Ecoust-sur-Mein, où il fait un prisonnier allemand.
Le 27 septembre, le régiment cantonne à Ablainzeville où a lieu une rencontre de patrouilles, au cours de laquelle deux allemands sont tués.
Le 28, le 16° a pour mission de défendre Ablainzeville.
Un bataillon se met en mouvement et occupe Courcelles-le-Comte. L’ennemi se retire. Le régiment s’installe à Courcelles.
Le 30, actions sur Ewillers.

Le colonel signale :
1- le commandant MICHEL, pour son calme, son sang-froid, sa fermeté dans le commandement et sa belle tenue au feu
2- le capitaine BOURDILLAT pour l’élan qu’il a su inspirer par son exemple aux hommes de sa compagnie lorsqu’il conduisait celle-ci, de concert avec la cavalerie, à l’attaque de Ewillers.
3- Le lieutenant PIVERS, pour le concours énergique qu’il ne cesse d’apporter à son capitaine et notamment dans les circonstances dont il vient d’être parlé.

Le 2 octobre, attaque du village de Courcelles par les allemands. Le régiment tient ses positions.
Le 3, nouvelle attaque. Repli du régiment sur Bucquoy. Bivouac au nord-est du village.
14 officiers et 805 hommes, tués, blessés ou disparus.

Les officiers et hommes d’étant particulièrement distingués sont :

1- Commandant MICHEL qui, ce jour-là, a payé sa dette à la patrie
2- Capitaine BEAUCAMPS, qui fait preuve d’un admirable sang-froid, en portant sur la ligne de feu les ordres du chef de corps
3- Sous-lieutenant VAILLANT, qui sous un feu des plus vifs, essaie une contre-attaque
4- Les sergents REHUHLEU et DEGNOISELLE qui font le coup de feu presque seuls à la lisière sud du village.
5- Le caporal LECERF, ainsi que les soldats BARBIER et CARON

Le 4 octobre, le lieutenant-colonel commandant prend le commandement de la brigade, le commandant RENARD celui du régiment.
Une sorte d’équilibre s’établit maintenant entre les forces adverses.
C’est le début d’une longue période de stagnation pendant laquelle se livrent des opérations de détail pour l’occupation des meilleures positions défensives.

Le régiment attaque le 6 en direction des Essarts, de la ferme du bois de Quesnoy et de la ferme de la Pravelle.
Il cantonne le soir à Bienvillers où il fait des travaux de campagne.
Le 9, il occupe des tranchées route de Bienvillers à Nouchy et Bienvillers à Hannescamps.
Sur ces positions jusqu’au 11, canonnade et fusillade intermittente.
Le 12 octobre, le régiment est remplacé par des éléments de la 64° DI.
Jusqu’au 20, il organise la défense à l’est de Lonjeau, pour couvrir Amiens.
Le 3 novembre, la 81° DIT reçoit l’ordre de se porter dans la région de Furnes (Belgique).
Le régiment embarque à Berguesles et arrive à Adinkerke le 4.

Le 7, la 81° DIT se porte sur l’Yser, pour soutenir l’armée belge.
Les masses allemandes venaient de subir un sérieux échec sur l’Yser où elles se heurtèrent à la vaillante armée belge, appuyées de nos braves fusiliers marins.
Calas, leur objectif si convoité n’avaient pas été atteint.
Mais l’ennemie est tenace.
Il attribue cet insuccès aux difficultés du terrain, aux formations vicieuses de ses bataillons de conscrits. Sur un point mieux choisi, par des troupes plus aguerries, il prendrait une éclatante revanche.
L’ennemi avait justement remarqué que notre ligne s’incurvait autour d’Ypres en un demi-cercle convexe défavorable à la défense.
Contre ce saillant, il serait plus aisé de prononcer des attaques convergentes avec d’autant plus de succès que les faces sont exposées au tir d’enfilade.
Après avoir concentré fin octobre des effectifs importants, parmi lesquels le XV° corps de Strasbourg et la Garde, le 30 octobre, du nord, de l’est et du sud, les colonnes d’attaque se précipitèrent sur les positions alliées.
Les résultats furent nuls jusqu’au 11 novembre.

A cette date, le 16° RIT entre en ligne.
Une poussée particulièrement énergique de la Garde prussienne perce le front britannique et gagne la lisière méridionale d’Ypres, mais ne peut s’y maintenir et cède devant les baïonnettes anglaises.
Le 16° est plus à gauche, au nord de Nieuport-Ville, sur la rive droite de l’Yser.
Il reçoit la mission d’attaquer Westende.
Après différents mouvements en avant, avec alternative de succès, le régiment se replie sur l’ordre du général de brigade sur Nieuport-Ville où il passe sur la rive gauche de l’Yser.
31 officiers, 722 hommes tués, blessés ou disparus.

Le 12, le régiment se reporte sur Nieuport-Bains, avec l’ordre de défendre coûte que coûte la rive gauche de l’Yser ; il s’installe entre Beacon et Lock-Poudu Neny et fait des tranchées. Sur cette rivière aux bords plats qui coule nonchalamment dans une région basse, quadrillée de digues et de canaux, le régiment garde les positions jusqu’au 5 janvier 1915.
Un bataillon occupe, sur la rive droite de l’Yser des tranchées sur un terrain conquis aux allemands par les 157° et 163° RI.
Le régiment combattit bravement pendant cette période d’incessantes batailles et contribua pour une bonne part à l’insuccès des attaques réitérées de l’ennemi obstiné.

Nombreux furent les officiers et hommes de troupe qui s’illustrèrent dans ces combats.
Voici quelques-unes des plus belles citations dont ont été l’objet ces glorieux officiers et soldats.

A- à l’ordre de l’Armée

- Le capitaine WNILQUE, d’un courage à toute épreuve. A été tué à la tête de son bataillon.
- Les capitaines VIVENOT et GOURET, très braves, ont été blessés à la tête de leurs compagnies le 11 novembre.
- Le capitaine OLET, commandant le 1° bataillon du 16° RIT
« très belle attitude au feu ; s’est cramponné au terrain les 9, 10 et 11 novembre, exécutant plusieurs charges à la baïonnette et dégageant ainsi la situation de sa brigade »

- Le soldat de 2° classe OLLÉ :
« a su, par son entrain, grouper autour du drapeau et ramener en avant, en chantant la Marseillaise, de nombreux égarés qui se trouvaient sans commandement »

Du 6 janvier au 23 avril 1915, le régiment alterne avec le 12° RIT pour occuper des positions sur la rive droite de l’Yser.
Entre ces périodes de tranchées, il cantonne à Sleene-Crochte, Le Rieppe et Looberzle. Repos et instruction.
Le 23 avril, le régiment est mis à la disposition du commandant de la place de Dunkerque.
Jusqu’au 29 : travaux et exercices.

Du 30 mai au 16 juin, à Téteghem, Lafflunxkhoucke et Zuydcoote, il fait des travaux pour s’opposer à un débarquement allemand dans les environs de Dunkerque.
Du 16 juin au 22 août, une partie du régiment est en ligne à Nieuport-Bains et Grossendyke, l’autre occupe les cantonnements d’Oost-Dunkerque-Bains.
Une attaque ennemie tentée le 13 août, vers 10h15, dans la direction du Château a été arrêtée net par un tir de barrage de l’artillerie.
Les 23 et 24 août, le régiment est relevé.
Le 25 août, conformément à l’ordre d’embarquement de la 81° DIT, le régiment embarque à Dunkerque et débarque à Pernes.
Il va cantonner à Ruitz, Camblain-Châtelain et Houdin où il reste jusqu’au 29 août.

Le régiment, alternativement avec le 14° RI et par périodes de douze jours, assure la garde du secteur de Calonne, du 8 septembre 1915 au 5 février 1916.
Du 24 au 29 septembre 1915, le régiment, en vertu d’un ordre du 21° CA, exécute tous les jours des simulacres d’attaque pendant que l’artillerie française bombarde violemment les positions ennemies.
Le régiment, sous les ordres du colonel VALZI, se tient prêt à se porter en avant dans le cas où un appui serait demandé par la droite de la division anglaise.
Le colonel VALZI quitte le régiment le 1er octobre 1915 pour prendre le commandement du 129° RI.
Il est remplacé par le lieutenant-colonel COINTEMENT.
Pendant toute cette période de tranchées, les actes individuels de bravoure n’ont pas fait défaut ainsi que le témoignent les citation suivantes :

Citation à l’ordre du Corps d’Armée

Le soldat ROHRER, du 16° RIT :

« s’offre toujours le premier pour les missions délicates. Ne s’étant aperçu qu’à sa rentrée dans nos lignes que son caporal n’avait pas suivi, est retourné, seul, sous le feu d’un poste de mitrailleurs allemands, vers la tranchée ennemie et ramena la corps de son caporal qui venait d’être tué »

Citation à l’ordre de la Division

Le lieutenant SCHAEFFER du 16° RIT

« profitant d’une brèche que l’artillerie ennemie avait fait dans le parapet son peloton, a fait à sa propre initiative, le 10 septembre, deux patrouilles jusqu’aux fils de fer allemands, en a rapporté des renseignements intéressants. Le 11 septembre, a reconnu l’emplacement d’un poste d’observation ennemi. S’est rendu dans un observatoire pour le montrer à un officier d’artillerie, y a été bombardé et renversé deux fois »

La 81° DI passe à la V° Armée à la date du 25 février 1916.
Le 16° RIT débarque à Croissy (Oise) et arrive, par étapes successives, à Harbonnières-Vrély, le 6 mars.
Par ordre du général commandant le 1° CAC, le régiment est affecté dans le sous-secteur, centre de la 16° DIC.
Le régiment est mis successivement à la disposition du 1° CA du 26 au 29 avril, à partir de cette date et jusqu’au 22 juin 1916, à celle de l’AD du GNA (à l’exception de deux compagnies qui, le 27 mai, sont mises à la disposition du général commandant l’artillerie de l’armée, pour la manipulation des obus et de deux autres compagnies qui, primitivement à Guerbigny, sont mises le 11 juin, à la disposition du colonel LEBEL, comandant l’ALGP)

Pendant toute cette période, le 16° cantonne à Avrillers., Lignières, Derbigny, Davenescourt et Sauvillers-Mongival.
Le 81° DI est mise à la disposition de la X° Armée à la date du 23 juin.
Le régiment débarque à Estrée-Saint-Denis le 24.
Il prend, le 29, le secteur d’Attichy-Bitry.
Un bataillon en 1° ligne (centre de Libertrur)
Un bataillon en réserve (ferme Jamet, carrière Navet)
Un bataillon en réserve de division (Attichy)
Le régiment occupe ce secteur jusqu’au 21 août.
Pendant son séjour aux tranchées, il eut à subir plusieurs bombardements de minens et torpilles aériennes qui lui, ont causé quelques pertes.

Lors d’une revue passée par le général NICOLAS, commandant le 120° DI, le 31 juillet, le colonel COINTEMENT reçoit la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur., comportant l’attribution de la croix de guerre avec palme.
Parmi les nombreuses citations accordées aux officiers et hommes de troupe, en voici une particulièrement belle :

Le soldat CHAUVEL (Alexandre) du 16° RIT est cité à l’ordre de l’armée :

« une grenade armée étant tombée dans un poste spécial, au milieu d’un groupe de soldats, n’a pas hésité à la ramasser pour la lancer au loin. A été grièvement blessé en accomplissant cet acte de courage qui a eu pour résultat de préserver la vie de ses camarades »

Le régiment est relevé le 21 et 22 août.
Avant de quitter le secteur, il reçoit l’ordre suivant :

Ordre n0° 31 de la 24° Brigade, 21 août 1916

« avant de se séparer des troupes qui avaient été rattachées à la 4° brigade, le général tient à les remercier des grands satisfactions qu’elle lui ont données.
Le lieutenant –colonel COINTEMENT a apporté dans le commandement des secteur qui lui avaient été confiés, ses incomparable qualités de chef rompu à toutes les fatigues de la guerre.
Le 16° RIT a rivalisé d’allant avec ses jeunes camarades de l’active et payé généreusement son douloureux tribut de pertes »
Le général commandant le 49° brigade
Signé : MORDACQ

Le régiment occupe le sous-secteur de Bimont et de Puisaleine du 7 au 24 septembre.
Relevé à cette date, il va cantonner à Chelles, Saint-Léger, Choisy-au-Bac, Rodaye et Pont-Chevalier.
Le 8 octobre, les 1° et 2° bataillons prennent les tranchées à Bailly et à la Verrue (ferme), le 3° bataillon reste en réserve.
Le régiment assure la garde de ce secteur jusqu’au 14 novembre, époque à laquelle il est remplacé par le 1° corps de cavalerie.
Les 1° et 2° bataillons enlevés en autos v ont cantonner ; le 1° à Blincourt, le 2° à Avrigny.
Le 3° bataillon, par étapes, se rend à Epineux et Choisy-la-Victoire.
Le 20 novembre, le régiment reçoit l’ordre suivant :

Ordre Général n° 9 du 13° CA

Au moment où la 81° RT va quitter son secteur, le général commandant le 13° CA tient à lui exprimer sa satisfaction. Pendant presque cinq mois, sous les ordres du général BAJOLLE, elle a vaillamment tenu les tranchées dans des circonstances souvent pénibles et amélioré considérablement, par un labeur soutenu, la position qui lui était confiée. Le 81° DT a bien rempli sa tâche et fait honneur à son chef. Le général commandant le 13° CA lui adresse tous ses remerciements et son plus cordial au revoir.

Le général commandant le 13° CA
Signé : DEMANGE

Le 16° RIT reste au repos jusqu’au 4 décembre.
A ce moment, il gagne Néry où il reste jusqu’au 10 décembre.
Il est alors employé aux divers travaux d’organisation du secteur de la III° Armée et va cantonner à Gratibus, Fignières, Becquigny, Montdidier, Boussicourt, Davesnecourt et Hargicourt.

En décembre 1916 et janvier 1917, s’opèrent quelques mutations dans le régiment.
Successivement et à quelques jours d’intervalle :
Le chef de bataillon GALLY est évacué
Le chef de bataillon BILLOT est désigné pour remplir les fonctions de commandant d’étapes à la gare de Meaux.
Le lieutenant-colonel COINTEMENT est évacué
Le colonel BERTRAND disponible à la DA prend le commandement du régiment

Le 18 février 1917, le régiment quitte la région et après plusieurs jours de marche arrive dans la région de Bonneuil-en-Valois, Retheuil et Morienval.
Du 6 au 17 mars, le 16° assure la garde du secteur de Bailly-La Verrue
Il prend part à la poursuite de l’ennemi qui se replie et occupe successivement Carlepont, Cloven, la ferme de Parvillers, Sampigny.
Le régiment est ramené en arrière le 23 mars, et, jusqu’au 30 avril, il se livre, soit au service des routes, dans la région sud de l’Oise, soit aux travaux d’entretien et de réfection des routes.
Le 8 avril, la 81° DT est dissoute.
A cette occasion, le régiment reçoit l’ordre n° 15

Ordre Général n° 15

« par ordre du général commandant en chef, la 81° DT est dissoute à la date du 8 avril 1917.
Ce n’est pas sans un profond regret que le général de division se sépare d’une partie des belles troupes qu’il avait l’honneur de commander depuis plus de deux ans, et il leur adresse ses remerciements pour le dévouement qu’il a su trouver chez eux en toutes circonstances.
Sur le front depuis le début de la guerre, la 81° DT a toujours rempli avec le plus grand sentiment de son devoir les missions qui lui ont été confiées.
Tour à tour en secteur ou aux travaux, toujours en première ligne, elle a mérité chaque fois les félicitations du Haut Commandement.
Deux citations ont consacré les services qu’elle a rendus et ses pertes au feu prouvent qu’elle a su faire, à l’occasion, les sacrifices nécessaires.
La 81° DT peut être fière de son glorieux passé.
Mais elle ne meurt pas toute entière.
Elle va revivre dans une nouvelle 81° DA qui continuera les belles traditions de son aînée.
A tous, encore une fois : merci ! »

Le général commandant la 81° DT
Signé : BAJOLLE

Le 16° RIT est affecté au service de la circulation, par ordre de la III° armée, du 30 avril au 14 juillet 1917.
De cette date au 12 septembre, il est employé à la réfection et garde des voies ferrées des régions de Ham, Chauny, Tergnier, Flavy-le-Martel, Montescourt.

Le 16° RIT est dissous à la date du 5 novembre 1917.
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Jacques Renard. Außer Gefecht: Kriegstagebuch August Scharr-Deutsch Kriegsgefangene im Krankenhaus Issoudun (Hors de combat: Carnet de route d’August Scharr-Les prisonniers Allemands à l’hôpital d’Issoudun 1914-1918) 2014, éditions SPM.
gregoire18
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Re: 16è RIT

Message par gregoire18 »

bonjour ouahhh merci bien pour ces infos c'est tres sympa
merci à vous
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clery
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Re: 16è RIT

Message par clery »

Bonjour à tous,

Attention pour la localisation des combats, beaucoup de noms de communes du Nord Pas de Calais sont écorchés.

Exemple : Nouchy pour Monchy au bois,.
Pour Sleene-Crochte, Le Rieppe et Looberzle, il faut lire Steene-Crochte, Le Nieppe et Looberghe.
Etc, etc

Cordialement
gregoire18
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Re: 16è RIT

Message par gregoire18 »

bonjour et merci pour ces précisions
gregoire
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alaincssa 08
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Re: 16è RIT

Message par alaincssa 08 »

mon trisaieul etait au 16 eme rit aussi ... j ai fait des recherches sur son régiment et j ai meme une photo prise au front avec d'autres compagnons , j attend une réponse de votre part
merci
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Achache
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Re: 16è RIT

Message par Achache »

Bonsoir,
Alain, pourriez-vous préciser un peu à quoi vous attendez une réponse; si vous avez déjà posé des questions précises, vous pouvez par exemple les rappeler ici en en copiant les liens.

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
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GPERRON
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Re: 16è RIT

Message par GPERRON »

Mon arrière grand père Louis Perron faisait partie de ce régiment. Sur sa fiche il est dit mort au combat le 9 octobre 1914 à Courcelles le Comte or d'après ce que je crois, ce serait plutôt le 2. Son corps était supposé être en terrain ennemi.
Gérard PERRON
sylvain80
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Re: 16è RIT

Message par sylvain80 »

Bonjour à tous et en particulier à Jrenard en le remerçiant pour ses infos à ce propos je me eprmets deux petites corrections il s'agit de la ville de Longueau et non Lonjeau et de Guerbigny en lieu et place de Derbigny

Cordialement

Sylvain80, 14-18 en Somme

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sylvain80
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ae80
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Re: 16è RIT

Message par ae80 »

Bonsoir à tous, bonsoir Gérard,
En fait sur la fiche de votre aïeul il faut plutôt lire le 3 octobre 1914 (il est vrai que la graphie du chiffre laisse supposer un 9 mais il n'en est rien).
A titre d'exemple voici les pertes de soldats originaires du canton de Roye appartenant au 16e Régiment d’Infanterie Territorial

Combat de Courcelles le Comte (62) : 800 morts du côté français
Nom Prénom Âge Village d’origine Date de décès
BOULNOIS Anatole 37 ans Fresnoy-lès-Roye + 03/10/1914
DEBAILLY Louis 39 ans Gruny + 03/10/1914
DOBERSET Ernest 35 ans Roye + 03/10/1914
FOURNIER Georges 36 ans Roye + 03/10/1914
FROMONT Marie 38 ans Roye + 03/10/1914
LALAU Alfred 35 ans Cressy-Omencourt + 03/10/1914
LESUEUR Edouard 35 ans Roye + 03/10/1914
MARY Auguste 39 ans Roye + 03/10/1914
NUNC Eudimir 37 ans Etalon + 03/10/1914
POTEL Ernest S/Lieutenant 37 ans Matigny/Ercheu + 03/10/1914
RAMU Jean Baptiste 37 ans Roye + 03/10/1914
SOMMET Victor 35 ans Roye + 03/10/1914
VILLAIN Albin 39 ans Andechy/Echelle St A + 03/10/1914
HOUSSARD Félicien 39 ans Carrépuis + 04/10/1914
HALLU Georges 38 ans Gruny + (?)/10/1914
HEBERT François Auguste 35 ans Roye + (?)/10/1914

Beaucoup de ces soldats ont disparu sur le champ de bataille et sont restés sans sépulture.

Il existe à Courcelles-le-Comte un monument dédié aux soldats du 16e R.I.T. où quelques uns des territoriaux tombés sur le champ de bataille ont reçu une sépulture :
Image

Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
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