Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Je suis à la recherche de documentation sur les combats d'Anderlues, 22 août 1914 et, plus particulièrement sur le 24e R.I. pour cette journée du 22 (la page du J.M.O.correspondante serait bienvenue ).

Un article a notamment été écrit là-dessus dans la Revue de l'Infanterie en 1933 : La 11e brigade d'infanterie au combat de Leernes-Anderlues (22 août 1914), par le commandant Thierry d'Argenlieu. Quelqu'un serait-il en mesure de me fournir une copie de cet article ?

Merci par avance pour toute aide.

Amicalement,

Stéphan

Bonjour,
Sur le plan général :
http://www.fontaine-leveque.be/pages/hi ... _14_18.php
Plus précis :
http://www.livre-rare-book.com/cgi-bin/libbcgi : Réf. : 9300 en vente chez : Librairie le père pénard - Cliquez ici - Lyon, France - 04 78 38 32 46.
"La revue d'infanterie" - Ministère de la guerre / ed. Charles-Lavauzelle &Cie; éditeurs militaires
Carnet d'un combattant, par le lieutenant E.R.(Paul Turffau) / L'instruction des sous-officiers d'infanterie de l'armée active, par le commandant Favatier / Tirs lointains des mitrailleuses, par le commandant Paillé / La 11e brigade d'infanterie au combat de Leernes-Anderlues (22 août 1914), par le commandant Thierry d'Argenlieu . . . Revue illustrée de plusieurs cartes et photographies dépliables N 484 (82e volume) de 01 janv 1933 (42e année) - Broché - Prix : 28,00 €
couverture un peu tachée, Intérieur en bon état.
Cdlt

Bonjour Stephan et Alex,

J'ai ceçi:
le 6 août 1914, ils s'embarquèrent pour la frontière, et tous firent en secret le serment d'égaler en bravoure les héros d'Iéna et de venger les morts de Spickeren.

II. - Le départ.

Le 2 août 1914, le 24e R.I. faisait partie du 3e C.A. (6e D. I., 11e B. I.). Il était commandé par le colonel Hériot.
Le 1er et le 3e bataillons étaient casernés à Paris et à Aubervilliers, le 2e à Bernay (Eure).
Le 6 août, l'état-major du régiment, le 1er et 3e bataillons embarquaient à la gare des Batignolles, le 2e à Bernay.
Le 7 août, l'état-major, le 1er et le 3e bataillons débarquaient à Rethel; le 2e bataillon, arrivé un peu plus tard, rejoignait le régiment à La Sabotterie.
Par étapes successives, le régiment se rapproche de Mézières, puis, changeant brusquement de direction, se porte sur la frontière belge, qu'il traverse dans la haute forêt de Saint Michel. Il poursuit sa marche à travers la plaine wallonne, dont la population l'ovationne chaleureusement.
Le 21 août, il franchit la Sambre et s'installe à Anderlues.

III. - Charleroi.

Le 22 au matin, la première bataille s'engage. Les bataillons Denvignes et Nicolas, qui se sont déployés en première ligne à 2 kilomètres d'Anderlues, sont attaqués par des masses considérables.
Pendant toute la journée les bataillons, de plus en plus amoindris, contiennent l'ennemi. Certains éléments chargent à la baïonnette.
Vers le soir le lieutenant-colonel Fesch, sentant le danger que courent les bataillons engagés, se met à la tête d'une contre-attaque destinée à les dégager et trouve une mort glorieuse à la tête de ses hommes.
A la tombée de la nuit, mettant à profit l'arrêt des attaques ennemies, imposé par les pertes terribles qu'il lui a infligées, le 24e R. I. rompt le contact et se replie en direction de Thuin, sans être inquiété par l'adversaire.
Les pertes pour la journée du 22 sont lourdes. En plus du lieutenant-colonel Fesch, blessé mortellement, il y a lieu de citer :
Capitaine Gévin, sous-lieutenant Germain, lieutenant de La Hoyère, lieutenant de Salle, sous-lieutenant Bargeot, tués.
Capitaine Potet, lieutenant Hurt, sous-lieutenant Huidet, lieutenant Bassot, capitaine Maëstracci, sous-lieutenant Truttmann, lieutenant Perrin, lieutenant Gamat, capitaine Rey, lieutenant Mouilleron, lleutnnant Delorme, sous-lieutenant Mercier, lieutenant Maire, sous-lieutenant Schatz, blessés, et 939 sous-officiers; caporaux et soldats tués ou blessés.

IV. - La retraite.

Le 23 au matin, les Allemands essaient encore de franchir la Sambre, mais ne parviennent pas à mettre leur dessein à exécution, grâce à la résistance, de la 11e brigade.
Le repli s'effectue normalement par Avesnes et Le Nouvion jusque dans la région au sud de Guise. Les marches sont très pénibles, comme toutes celles effectués par la division pendant cette période.
Le 28 août, la nouvelle circule que la Ve armée va faire front. Chacun sait que la bataille définitive n'a pas encore été livrée, et en dépit de ses fatigues et do ses pertes, le 24e R. I. se dirige, plein d'espérance, vers Audigny. La rencontre avec l'ennemi, qui dispose de nombreuses mitrailleuses, tourne rapidement à l'avantage du régiment; l'ennemi se replie hâtivement vers le nord, abandonnant Guise.
Le 29, le régiment est en réserve dans la région d'Origny Sainte-Benoite. Le coup d'arrêt a porté. L'ennemi a été surpris et durement châtié.
Néanmoins, dès le 30, le repli est repris. Le 24e gagne, par Laon et Fismes, la vallée de la Marne, où il accomplit, le 3 septembre, un de ses plus beaux exploits.
Il reçoit l'ordre d'organiser trois centres de résistance sur la rive sud de la rivière : un au pont de Verneuil, tenu par le bataillon Pion (1er) et une section de mitrailleuses; un à Bouquigny, tenu par le bataillon Nicolas (2e); un à Troissy, tenu par 1e bataillon Giansilj (3e).
Dans la hâte de la retraite, les travaux nécessaires à la destruction du pont de Verneuil n'ont pu être terminés en temps utile et il faut barrer solidement ce point de passage. La première ligne est organisée défensivement et c'est la 1re compagnie (capitaine Fiévet) qui a pour mission de défendre le pont de Verneuil.
A 14 h.30, l'artillerie ennemie ouvre le feu sur le pont et la rive sud de la Marne, pendant que l'infanterie, protégée par le tir de nombreuses mitrailleuses, s'avance en colonnes pour forcer le passage.
Les 1re et 2e compagnies et la section de mitrailleuses ouvrent alors le feu et infligent de telles pertes à l'ennemi qu'il bat en retraite en désordre. Mais il revient bientôt à la charge, et, jusqu'à 3 h.30, le 1er bataillon, bien que soumis à un feu violent de l'artillerie et de l'infanterie ennemies, résiste victorieusement et déjoue à plusieurs reprises les tentatives d'un ennemi audacieux qui tente, à la faveur de la nuit, de franchir la Marne en barques ou au moyen de câbles. Quelques éléments ayant réussi à prendre pied sur la berge sud, le commandant Piou dirige une contre-attaque destinée à les rejeter dans le fleuve et tombe mortellement frappé. Quelques instants après le capitaine Fiévet, de la 1re compagnie, est tué à son tour par un obus.
Le 4, au petit jour, le régiment reçoit l'ordre d'abandonner le front Troissy - Bouqigny - pont de Verneuil et de prendre position à Ville-sous-Orbais. L'ennemi, qui a franchi la Marne; se heurte â nouveau aux 1er et 2e bataillons; après un combat de quatre heures, ordre est donné au 24e de se retirer sur Monceau-Saint-Bon.

Partie de l'Historique en provenance de Tarbes; mais tu dois l'avoir Stephan

Pour les festivités cela devrait être le 20/08 messe à Roselies vers 17h ;puis visite des monuments du 74è et Cpt de Billy cimtière de Roselies; le 21/08 sous réserve; le matin ;la Belle-Motte et pm Auvelais
Mais je me renseigne à la commune
Une bonne journée
Augustin

Bonsoir Stephan

voir mon post du
combats d'Anderlues

Augustin ,
je vais essayer d’y être le 20 aout

@+
Patrick

BONSOIR à TOUS.

HABITANT A LA LIMITE DU DUPARTEMENT DE L'EURE, il y beaucoup de soldats des la classes 11,12, 13, qui perirent en ce 22 aout à ANDERLUES, qui demeuraient dans les villages alentours.
Question, faisaient t'il partis, la plupart du 2ème Bataillon de Bernay?
Cdlt
Martial

Bonsoir,
Ma petite contribution aux combats d'Anderlues-Leernes, (avant d'aller voir sur Google, j'aurais du regarder dans mon actuel livre de chevet !!) tirée du livre "La bataille de Charleroi - Août 1914" de Georges Gay, professeur au Collège de Charleroi. Payot Paris 1937.






Cdlt.

Bonjour à tous et merci pour ces premiers éléments.

J'ai également le livre de G. Gay. Franchement, je trouve que ce livre est plutôt bien fait et qu'il est assez précis. Mais, on veut toujours aller plus loin, et surtout recouper les infos !!

Martial, j'ai ouvert cette discussion et ces recherches car j'essaie d'en savoir un peu plus sur le sous-lieutenant Germain, de la 6e Cie (2e btn), Saint-Cyrien, tué ce jour-là à l'âge de 19 ans... J'ai notamnent une lettre que le commandant Nicolas (qui commandait son bataillon) a adressée à ses parents.

Lors de ma prochaine visite au S.H.D., je fouillerai un peu (mais ce ne sera pas avant la rentrée maintenant...)

Alex, Augustin, Patrick, j'essaierai également de venir. Patrick, elle date de quand notre dernière bière ??

Amicalement,

Stéphan

Bonsoir Stephan,

J'ai adressé 2 courriers aux administrations communales de Aiseau et Sambreville (pour les horaires); le samedi, je vais le matin pour trouver (depuis des années) un bâton de marche d'un Zouave et des cartes postales ou photos de 14/18, dans la plus grande brocante de Belgique à Temploux (5km de Namur), mon dimanche est reservé aux invités de passage sur la Sambre et je te signale Stephan que ta bouteille a un an de plus et toujours à bonne t°.
A première vue, la manifestation porterait plus sur la Nécropole d'Auvelais.
J'ai déniché une médaille de 1928 sur la petite fille dont j'ai déjà évoqué sa mémoire sur ce forum; Yvonne Vieslet; petite fille de 10 ans fusillée pour avoir donné un morceau de pain à un prisonnier français

http://www.1914-1918.be/album.php?Album ... nt_vieslet

Une question, à quoi sert exactement le BCAAM de Pau (caserne Bernardotte) et je cherche une adresse de messagerie de cet endroit


Une bonne journée

Augustin

Rebonsoir a tous.
Alex merçi, pour le livre de G GAY.
Comme je l'ai déja signaler , modestement j'ai receuilli des temoignages et des ecrit de soldats disparus a cette époques, des hommes de mon village.
Et l'un, m'avait tout particulièrement interpelé, Pourquoi??
Sa fiancée je l'ai bien connue, s'appellai Germaine, c'était une tout petit bout de femme , discrète, serviable, toujours toute en noire vêtue,quand j'etait gosse, on disaient, son fiancé est mort à la guerre et elle ne s'est jamais mariée en souvenir de lui(comme beaucoup).
Elle est décédée en 1977
Mais je ne savait pas qui était ce garçons.
Et je voulais le savoir
Sur le monument de Jumieges j'essayait d'imaginer qui était-il?
Mais en cherchant il y 5 ans j'ai pu retrouvé sa trace.
C'était un soldat de Duclair, j'ai pu retrouver par recherche et hazard sa correspondance à 15 jours du 2 aout, une caisse ou il était inscrit en rouge 24RI et des lettres des documents familliaux , sa photo, et des cartes de ses petites amies, charmantes dans le vocabulaire, de cet hommes et de fils en aiguilles retrouvé sa tombes par hazard à Carnières .
Il se nomait Edourd DECHARVOIS soldat musicien.
Et avoir la description des combats!!!

Cdlt
Martial

Bonjour à tous,

En fouinant un peu; 24è RI et 1914; j'ai trouvé ceci, c'est toujours bon à prendre.
Une bonne journée

Augustin

http://www.memorial-genweb.org/html/rec ... 4&x=18&y=7