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Re: Echivard Maxime

Publié : mer. sept. 05, 2007 10:34 pm
par larris
Bonjour à Tous

J'effectue une recherche sur

ÉCHIVARD Maxime Albert
né le 28/11/1882 au Mans (72)
Matricule 4333/807 - Classe 1912
Recrutement Le Mans - Sergent
117éme R.I
tué à l'ennemi le 02/10/1914 à Andechy (80)

La plaque commémorative de l'église d'Andechy situe son décés à Goyencourt village voisin
- Élève de l'école nationale des Arts Décoratifs de Paris à qui ses Amis du Mans,par cette plaque, rendirent Hommage sous l'égide des reines artistes Elisabeth de Belgique et Marie de Roumanie

Ce soldat originaire du Mans pourrait être inscrit sur le monument aux Morts de Rouez en Champagne (72)
Son père ECHIVARD Albert, maître verrier, lui à dédié le vitrail N°6 de l'église St Martin de Rouez en Champagne (72)
Un membre du forum peut-il se charger de photographier le monument et le vitrail ------ A l'avance Merci

ÉCHIVARD Maxime doit être inscrit sur le Monument aux Morts dans le hall de l'ENSAD, 31 rue d'Ulm 75005 Paris
Un membre du forum peut-il se charger de photographier le monument ------ A l'avance Merci

La fac de lettre a édité un opuscule concernant les ECHIVARD
Histoire d’un deuil de guerre: le maître-verrier Albert Echivard et son fils Maxime ; 1914-1935 », in Revue historique et archéologique du Maine, 4ème série, T. II, Le Mans, 2003, pp. 163-196.

Je vous remercie à l'avance

Cordialement Fouré
http://www.premiumwanadoo.com/memorial- ... /index.htm

Re: Echivard Maxime

Publié : mer. sept. 19, 2007 10:21 pm
par larris
Bonjour à tous

j'ai enfin retrouvé la trace, avec bien des difficultés d'ÉCHIVARD Maxime Albert.

Je remercie Mr Stéphane Tison Maître de conférence en Histoire contemporaine de la fac du Mans, pour la documentation transmise

Fils du maître verre Manceau ÉCHIVARD Albert
né le 30/09/1892 au Mans 11 rue de l’Ormeau au Mans, à 9 h du soir.(72)
Ancien élève de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, atelier d’Eugène Morand. Boursier de la ville du Mans pour cette école. Avait été au Mans élève de l’école de la rue Erpell.
Auteur du vitrail « La Dame à la rose », daté de 1912, œuvre qui fut admise et exposée au Salon de la nationale, Paris, 1913.
Travaille pour l’atelier du verrier parisien ( ?) Corot, participe avant guerre à la restauration de la grande rose de la cathédrale du Mans.
En 1912, il se déclare peintre décorateur, habite 97, Bd Saint Michel à Paris. Ses parents habitent alors 6, rue Saint Charles au Mans.
D’après le registre de recrutement (Arch. Dep. Sarthe., côte 1 R 763).
Service militaire à partir de 1912, sous les drapeaux au moment de la déclaration de guerre.
Matricule 4333/807 - Classe 1912 - E V
Recrutement Le Mans
117éme R.I - Sergent
tué à l'ennemi le 02/10/1914 à la Ferme de la Cambuse sur la route d’Amiens à Roye, commune d’Andechy-en-Santerre.
Citation pour le 117ème R.I. 
"Echivard Maxime, classe 1912, sergent à la 11ème Compagnie.
Excellent sous-officier, d’un courage calme et réfléchi. S’est particulièrement distingué aux combats de Virton, le 22 août 1914 et de Montigny, le 31 août 1914. Glorieusement tombé à Goyencourt (Région de Roye) le 2 octobre 1914 à la tête de sa demi-section. »
Croix de Guerre attribuée en février 1918.
D’abord inhumé au Quesnoy-en-Santerre (cimetière provisoire du temps de guerre ou cimetière de regroupement ?). Le corps a été restitué à la famille le 7 août 1925.
Mention « Mort pour la France ».
Une plaque commémorative fut apposée sur la ferme de La Cambuse en 1924 ; elle est conservée aujourd’hui dans l’église d’Andechy.
Sources :Stéphane TISON, « Histoire d’un deuil de guerre : le maître-verrier Albert Echivard et son fils Maxime ; 1914-1939 », in Revue historique et archéologique du Maine, 4ème série, Tome 3, 2003, p. 178-203.
Le visage de Maxime Echivard apparaît sur plusieurs vitraux réalisés par son père :
Eglise de Rouez-en-Champagne (Sarthe), années 1920
Eglise de Trebeurden (Côtes d'Armor), 1924
Chapelle Notre-Dame-de-Liesse à Goyencourt (Somme), 1925
Eglise d'Andéchy-en-Santerre (Somme), 1929
Chapelle de l'Hôpital du Mans (Sarthe), 1935
Albert Echivard (1866-1939) tenta de faire ériger un monument à la mémoire des on fils au Mans : il s'agissait d'un médaillon sculpté par un ami de son fils,
Ernest Hiron, lui-aussi combattant de la Grande Guerre. La municipalité ne voulait pas faire un sort particulier à un soldat mort pour la France parmi tant d'autres.
La notoriété d'artiste de Maxime Echivard était d'ailleurs fort limitée, le jeune homme n'ayant pas eu le temps de donner toute la mesure de son talent.
Ce médaillon se trouve aujourd'hui dans les réserves du musée des Beaux-Arts du Mans (Musée de Tessé).
Sources :Stéphane TISON, « Histoire d’un deuil de guerre : le maître-verrier Albert Echivard et son fils Maxime ; 1914-1939 », in Revue historique et archéologique du Maine, 4ème série, Tome 3, 2003, p. 178-203

Cordialement J.Fouré

http://www.lesmortspourlafrance80.fr/an ... ndechy.htm