Blessé en mai 17, mon AGP à été soigné par les allemands à Laon et à été libéré le 6-1-19. Est-il possible de savoir où il est allé entre la libération de Laon (en octobre 18 je crois) et le 6-1-19? Etait-il tou simplementà battre en retraite avec l'armée allemande? J'ai en main son RM et son dossier d'ancien combattant, mais il n'y a rien de mentionné la dessus.
Cdlt Gaël
Prisonnier après l'armistice?
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LABARBE Bernard
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Re: Prisonnier après l'armistice?
Bonjour Gaël,
Pas grand chose pour vous aider... Mon GP a été fait prisonnier le 3 juin 18 (indemne) et je ne connais les camps où il est passé que grâce à son carnet de route. Effectivement cela n'est pas noté dans l'état signalétique.
Cela dit, votre AGP blessé a donc été soigné dans un premier temps à Laon, mais il a du ensuite être transporté en Allemagne, dans un hôpital pour parfaire la guérison, puis ensuite un camp de prisonniers. Blessé en mai 17, libéré en janvier 19, je suppose qu'il était guéri, une blessure dont les suites (les soins) durent 1 an et demi, ça me paraît peu probable.
Les prisonniers n'ont pas été tous libérés du jour au lendemain, vous imaginez le problème (transports, etc...).
Mon GP est arrivé au Havre (Via Rotterdam) le 11 décembre 18.
Je suppose qu'il n'était pas le dernier prisonnier, mais j'ignore la date de la fin des retours. Début janvier 19 me parait encore dans la norme...
Cordialement,
Bernard
Pas grand chose pour vous aider... Mon GP a été fait prisonnier le 3 juin 18 (indemne) et je ne connais les camps où il est passé que grâce à son carnet de route. Effectivement cela n'est pas noté dans l'état signalétique.
Cela dit, votre AGP blessé a donc été soigné dans un premier temps à Laon, mais il a du ensuite être transporté en Allemagne, dans un hôpital pour parfaire la guérison, puis ensuite un camp de prisonniers. Blessé en mai 17, libéré en janvier 19, je suppose qu'il était guéri, une blessure dont les suites (les soins) durent 1 an et demi, ça me paraît peu probable.
Les prisonniers n'ont pas été tous libérés du jour au lendemain, vous imaginez le problème (transports, etc...).
Mon GP est arrivé au Havre (Via Rotterdam) le 11 décembre 18.
Je suppose qu'il n'était pas le dernier prisonnier, mais j'ignore la date de la fin des retours. Début janvier 19 me parait encore dans la norme...
Cordialement,
Bernard
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stcypre
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Re: Prisonnier après l'armistice?
Bonjour à tous,Bonjour Gaël,
Pas grand chose pour vous aider... Mon GP a été fait prisonnier le 3 juin 18 (indemne) et je ne connais les camps où il est passé que grâce à son carnet de route. Effectivement cela n'est pas noté dans l'état signalétique.
Cela dit, votre AGP blessé a donc été soigné dans un premier temps à Laon, mais il a du ensuite être transporté en Allemagne, dans un hôpital pour parfaire la guérison, puis ensuite un camp de prisonniers. Blessé en mai 17, libéré en janvier 19, je suppose qu'il était guéri, une blessure dont les suites (les soins) durent 1 an et demi, ça me paraît peu probable.
Les prisonniers n'ont pas été tous libérés du jour au lendemain, vous imaginez le problème (transports, etc...).
Mon GP est arrivé au Havre (Via Rotterdam) le 11 décembre 18.
Je suppose qu'il n'était pas le dernier prisonnier, mais j'ignore la date de la fin des retours. Début janvier 19 me parait encore dans la norme...
Cordialement,
Bernard
Une précision concernant les blessés. Les allemands les envoyaient pratiquement toujours sur l'hôpital militaire de Montigny les Metz (près de Metz), puis a peu près guéris vers le camp de transit (Wahn, Giessen, etc) avant l'affectation définitive dans un des 280 camps d'allemagne. Là et suivant la blessure ou la maladie, les Kommandanturs ne les gardaient pas souvent. Ils les envoyaient vers un Lazarett, ou en Suisse.
Quand à la libération des camps, c'était la pagaille la plus complète. Certains sont rentrés par bateaux, d'autres par trains, et enfin beaucoup partaient à pied. On estime raisonnablement à la fin de février 1919, la dernière rentrée des prisonniers. A noter que ces malheureux ont été très mal accueillis à leur retour...
Mon premier livre consacré à ce sujet a remporté un énorme succés, il faut dire que je suis un des rares spécialistes de ce problème. Mon GP fut fait prisonnier à Verdun et interné au camp de Whan près de Cologne.
A votre disposition.
Bien amicalement. Jean Claude.
Re: Prisonnier après l'armistice?
Bonjour et merci ppour les réponses meme si elles ne sont pas très encourageante.
En allant voir sur le site de la croix rouge, j'ai cru comprendre que l'organisme détenait des archives sur les prisonniers de la 1è GM, mais la recherche serait facturé environ 60 € de l'heure (avec maxi 1/2 journée de recherche), meme si la demande est faite par les enfants du prisonnier concerné (mon grand-père étant toujours en vie). Certains d'entre vous ont-ils déjà entendu parler de cela???
Gael
En allant voir sur le site de la croix rouge, j'ai cru comprendre que l'organisme détenait des archives sur les prisonniers de la 1è GM, mais la recherche serait facturé environ 60 € de l'heure (avec maxi 1/2 journée de recherche), meme si la demande est faite par les enfants du prisonnier concerné (mon grand-père étant toujours en vie). Certains d'entre vous ont-ils déjà entendu parler de cela???
Gael
Re: Prisonnier après l'armistice?
Bonjour Gael,
J'ai envoyé en mars 2006 un mel au CICR à GENEVE pour un de mes ancêtres.
Voici ce qu'ils m'ont répondu.
Je pense que c'est toujours d'actualité.
Bon courage.
Arnaud.
J'ai envoyé en mars 2006 un mel au CICR à GENEVE pour un de mes ancêtres.
Voici ce qu'ils m'ont répondu.
Je pense que c'est toujours d'actualité.
Bon courage.
Arnaud.
Re: Prisonnier après l'armistice?
Désolé pour la mauvaise manip.
Voici le texte original :
"Monsieur,
Nous avons bien reçu votre demande datée du 15.03.2006 et nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à nos archives.
La communication des données personnelles est restreinte par la législation suisse et le Règlement d'accès aux archives du CICR. Les dossiers personnels en notre possession contiennent des informations à caractère privé. De telles informations sont confidentielles pour une durée de 60 ans à partir de leur dépôt dans nos archives.
Ces restrictions sont cependant allégées en cas de communication de données personnelles d'intérêt privé ou public. des membres de la famille, des chercheurs ou des institutions peuvent soumettre une demande de recherche auprès des archives du CICR, les archivistes rechercheront des informations biographiques dans les dossiers personnels datant de plus de 50 ans. Le CICR fournira une attestation contenant toutes les informations concernant la personne recherchée. Ce document sera envoyé à l'adresse postale du requérant.
afin d'identifier une personne pour laquelle une attestation est requise, nous avons besoin d'au moins trois éléments d'information concordants comme par exemple : nom complet, lieu et date de naissance, date et lieu de capture. Toute autre information, telles que noms de la mère ou du père, numéro de matricule, numéro de prisonnier de guerre, unité de service, grade, lieu de détention, facilitera nos recherches.
Nous attirons votre attention sur le fait qu'une recherche telle que la votre est gratuite uniquement pour la personne concernée ainsi que pour ses parents au premier degré (à savoir : parents, enfants, époux, épouse, frères et soeurs).
Dans tous les autres cas, un émolument de 80 francs suisses par heure de recherche sera facturé. Le paiement s'effectuera par carte de crédit.
Si vous souhaitez que nous effectuions une recherche selon les conditions susmentionnées, nous vous prions de nous communiquer :
- votre adresse postale
- le numéro et la date de fin de validité de votre carte de crédit et le nombre maximum d'heures de recherches que vous souhaitez que nous consacrions à votre demande (1,2,3,ou 4 heures par personne recherchée).
Nous vous prions de ne pas effectuer d'acompte.
Dans l'attente de vos nouvelles, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
Anne Cespedes
Archives du CICR"
Voila pour l'info.
Je n'ai pas encore franchi le pas.
Je le ferai bientôt.
Bien cordialement.
Arnaud.
Voici le texte original :
"Monsieur,
Nous avons bien reçu votre demande datée du 15.03.2006 et nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à nos archives.
La communication des données personnelles est restreinte par la législation suisse et le Règlement d'accès aux archives du CICR. Les dossiers personnels en notre possession contiennent des informations à caractère privé. De telles informations sont confidentielles pour une durée de 60 ans à partir de leur dépôt dans nos archives.
Ces restrictions sont cependant allégées en cas de communication de données personnelles d'intérêt privé ou public. des membres de la famille, des chercheurs ou des institutions peuvent soumettre une demande de recherche auprès des archives du CICR, les archivistes rechercheront des informations biographiques dans les dossiers personnels datant de plus de 50 ans. Le CICR fournira une attestation contenant toutes les informations concernant la personne recherchée. Ce document sera envoyé à l'adresse postale du requérant.
afin d'identifier une personne pour laquelle une attestation est requise, nous avons besoin d'au moins trois éléments d'information concordants comme par exemple : nom complet, lieu et date de naissance, date et lieu de capture. Toute autre information, telles que noms de la mère ou du père, numéro de matricule, numéro de prisonnier de guerre, unité de service, grade, lieu de détention, facilitera nos recherches.
Nous attirons votre attention sur le fait qu'une recherche telle que la votre est gratuite uniquement pour la personne concernée ainsi que pour ses parents au premier degré (à savoir : parents, enfants, époux, épouse, frères et soeurs).
Dans tous les autres cas, un émolument de 80 francs suisses par heure de recherche sera facturé. Le paiement s'effectuera par carte de crédit.
Si vous souhaitez que nous effectuions une recherche selon les conditions susmentionnées, nous vous prions de nous communiquer :
- votre adresse postale
- le numéro et la date de fin de validité de votre carte de crédit et le nombre maximum d'heures de recherches que vous souhaitez que nous consacrions à votre demande (1,2,3,ou 4 heures par personne recherchée).
Nous vous prions de ne pas effectuer d'acompte.
Dans l'attente de vos nouvelles, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
Anne Cespedes
Archives du CICR"
Voila pour l'info.
Je n'ai pas encore franchi le pas.
Je le ferai bientôt.
Bien cordialement.
Arnaud.