Re: Déserteurs Aïn Beida
Publié : mer. mars 29, 2006 5:12 pm
Bonjour,
Merci de m’accueillir sur cet admirable forum que je viens de découvrir et qui semble compter tant de chercheurs passionnés d’une période tragique …
Mes investigations généalogiques m’ont amenées à découvrir qu’un de mes aïeux fantassin , que j’ai bien connu, plusieurs fois blessé et décoré comme tant d’autres avait fini par déserter en mars 1918 ( !), ne supportant plus la séparation de sa femme et de son fils de 4 ans ni les horreurs de cet enfer où il avait vu son jeune frère mourir sous ses yeux. Arrêté chez lui il fut jugé et condamné en mai 1918 par le Conseil de guerre à une longue peine de travaux publics, écroué en septembre 1919 au pénitencier d’Aïn Beida, en Algérie, puis amnistié en 1921 grâce à la loi du 29 avril.
Après avoir consulté les « minutes » succinctes ( !) de son procès à Vincennes il reste des zones d’ombres que je souhaiterais éclairer :
- A quels types de travaux Publics ces hommes là ont-ils été soumis et où ?
- Quel a pu être son parcours de mai 1918 à septembre 1919 ?
- Comment peut-on obtenir des renseignements sur le pénitencier d’Aïn Beida et sur les conditions de vie des condamnés en ce lieu, sachant qu’à Vincennes il m’a été dit que cela ne présentait pas d’intérêt car je n’aurai que les date de mise et de levée d’écrous, ce dont je doute fortement. L’armée semble en effet, plus que réticente à renseigner sur ces faits
Si vous pouvez m’aider dans cette quête qui me tient énormément à cœur, je vous en serai très reconnaissant… Merci d’avance
Merci de m’accueillir sur cet admirable forum que je viens de découvrir et qui semble compter tant de chercheurs passionnés d’une période tragique …
Mes investigations généalogiques m’ont amenées à découvrir qu’un de mes aïeux fantassin , que j’ai bien connu, plusieurs fois blessé et décoré comme tant d’autres avait fini par déserter en mars 1918 ( !), ne supportant plus la séparation de sa femme et de son fils de 4 ans ni les horreurs de cet enfer où il avait vu son jeune frère mourir sous ses yeux. Arrêté chez lui il fut jugé et condamné en mai 1918 par le Conseil de guerre à une longue peine de travaux publics, écroué en septembre 1919 au pénitencier d’Aïn Beida, en Algérie, puis amnistié en 1921 grâce à la loi du 29 avril.
Après avoir consulté les « minutes » succinctes ( !) de son procès à Vincennes il reste des zones d’ombres que je souhaiterais éclairer :
- A quels types de travaux Publics ces hommes là ont-ils été soumis et où ?
- Quel a pu être son parcours de mai 1918 à septembre 1919 ?
- Comment peut-on obtenir des renseignements sur le pénitencier d’Aïn Beida et sur les conditions de vie des condamnés en ce lieu, sachant qu’à Vincennes il m’a été dit que cela ne présentait pas d’intérêt car je n’aurai que les date de mise et de levée d’écrous, ce dont je doute fortement. L’armée semble en effet, plus que réticente à renseigner sur ces faits
Si vous pouvez m’aider dans cette quête qui me tient énormément à cœur, je vous en serai très reconnaissant… Merci d’avance