Re: "Exécutions par 10" ou "décimation à la romaine"
Publié : sam. mai 18, 2013 10:28 am
Bonjour à toutes et à tous.....
Puisque approche le temps des commémorations, donc des sujets qui fâchent, il me revient en mémoire les fructueux échanges que nous avions eu autour de la "décimation commandée" par FOCH au 8°TIR en décembre 1914.
Jérome Charraud, Vallier, Carnot, Annie, j'en oublie probablement, avaient unis leurs efforts pour débroussailler la question, l'érudition d’Eric de Fleurian nous avait pilotés dans le dédale des JMO et Mercadal nous avait rappelés qu'il ne s'agissait pas vraiment d'une "décimation" au sens romain du terme.
Nous avions fini par confirmer par un document publié que Foch avait bien ordonné ces exécutions:
Le 8e tirailleurs a-t-il supporté plus de fatigues que les autres régiments?
1) Si oui, qu'on le repose
2) Si non, qu'on prenne IMMEDIATEMENT DES SANCTIONS: les meneurs ou 10 hommes tirés au sort sur la compagnie qui a refusé de se lever, et qu'on les passe par les armes
3) Qu'on me rende compte sans aucun retard de ce qui a été fait.
FOCH"
Cependant nous n’avons pas cherché à aller plus avant sur cette question. Il se peut que d'autres cas se soit produits de pareilles. Je dis bien "il se peut " . Je n'en ai pas, moi, connaissance!
Dans un moment où l'on envisage de faire remonter la mémoire des "fusillés pour l'exemple" , je crains que celle des hommes pris dans ce "genre d'affaires " ne soit oubliée. Je crains toujours que l'on considère comme " des détails de l'histoire " des faits qui ne sont pas forcément à la gloire de notre "brillante civilisation". Tiens ....
On va encore me dire que l'on ne peut ramener la guerre de 14 à ces exemples de faits terribles, certes, certes.... mais... si je suis absolument sidéré et passionné par l'érudition de certains de nos intervenants en matière d'automobiles, de camions, d'hélices d'avions, de fortifications et si j’apporte ma contribution à ces sujets lorsque je le peux - je l'ai fait pour Albin Michel en lui passant un carnet de vol de pilote - je suis surtout fasciné par le problème du commandement de crise. Qu'il soit militaire ou autre d'ailleurs! Je dis bien commandement de crise, dans le calme, il est plus simple de faire montre d’autorité. Je pense ici à Wolff dont nous avons parlé avec Eric Mansuy.
Un militaire de haut rang commande par délégation du pouvoir, un chef d'entreprise décide au nom des actionnaires, l'échec se paie souvent d’une promotion placard dans le premier cas, souvent d'un parachute doré dans le second. La réussite....mais mon propos dérive....
On pourrait aussi tenter de définir l’autorité d’un chef militaire et d’où elle émane ? Vaste programme !
Je disais donc que je craignais le silence....
Avez-vous connaissance d'autres cas oubliés que l’on pourrait chercher à comprendre?
Cordialement à tous.
CC
Puisque approche le temps des commémorations, donc des sujets qui fâchent, il me revient en mémoire les fructueux échanges que nous avions eu autour de la "décimation commandée" par FOCH au 8°TIR en décembre 1914.
Jérome Charraud, Vallier, Carnot, Annie, j'en oublie probablement, avaient unis leurs efforts pour débroussailler la question, l'érudition d’Eric de Fleurian nous avait pilotés dans le dédale des JMO et Mercadal nous avait rappelés qu'il ne s'agissait pas vraiment d'une "décimation" au sens romain du terme.
Nous avions fini par confirmer par un document publié que Foch avait bien ordonné ces exécutions:
Le 8e tirailleurs a-t-il supporté plus de fatigues que les autres régiments?
1) Si oui, qu'on le repose
2) Si non, qu'on prenne IMMEDIATEMENT DES SANCTIONS: les meneurs ou 10 hommes tirés au sort sur la compagnie qui a refusé de se lever, et qu'on les passe par les armes
3) Qu'on me rende compte sans aucun retard de ce qui a été fait.
FOCH"
Cependant nous n’avons pas cherché à aller plus avant sur cette question. Il se peut que d'autres cas se soit produits de pareilles. Je dis bien "il se peut " . Je n'en ai pas, moi, connaissance!
Dans un moment où l'on envisage de faire remonter la mémoire des "fusillés pour l'exemple" , je crains que celle des hommes pris dans ce "genre d'affaires " ne soit oubliée. Je crains toujours que l'on considère comme " des détails de l'histoire " des faits qui ne sont pas forcément à la gloire de notre "brillante civilisation". Tiens ....
On va encore me dire que l'on ne peut ramener la guerre de 14 à ces exemples de faits terribles, certes, certes.... mais... si je suis absolument sidéré et passionné par l'érudition de certains de nos intervenants en matière d'automobiles, de camions, d'hélices d'avions, de fortifications et si j’apporte ma contribution à ces sujets lorsque je le peux - je l'ai fait pour Albin Michel en lui passant un carnet de vol de pilote - je suis surtout fasciné par le problème du commandement de crise. Qu'il soit militaire ou autre d'ailleurs! Je dis bien commandement de crise, dans le calme, il est plus simple de faire montre d’autorité. Je pense ici à Wolff dont nous avons parlé avec Eric Mansuy.
Un militaire de haut rang commande par délégation du pouvoir, un chef d'entreprise décide au nom des actionnaires, l'échec se paie souvent d’une promotion placard dans le premier cas, souvent d'un parachute doré dans le second. La réussite....mais mon propos dérive....
On pourrait aussi tenter de définir l’autorité d’un chef militaire et d’où elle émane ? Vaste programme !
Je disais donc que je craignais le silence....
Avez-vous connaissance d'autres cas oubliés que l’on pourrait chercher à comprendre?
Cordialement à tous.
CC