Re: Visite à Thiaumont
Publié : jeu. mai 26, 2005 6:15 pm
Hier, profitant d'une journée magnifique et d'un soleil radieux, je me suis rendu sur place, non pas pour faire la visite des musées (vivement conseillée), mais pour "crapahuter" sur le terrain, sac au dos (pas celui de nos Poilus), juste une bouteille d'eau, un plan et un appareil photo.
Matinée calme, soleil et vent léger. Les oiseaux chantaient... et les grenouilles coassaient !!! Eh oui, tous les trous d'obus pleins d'eau sont habités par ces aimables bêtes.
Quel contraste alors que, quand on arrive à la Nécropole de Douaumont et que l'on découvre ces milliers de tombes, on pense de suite à la fureur des combats et l'on s'attendrait presque à un bruit de fusillade.
Ce calme, ces chants d'oiseaux, nous plongent de suite dans le recueillement. On a l'impression qu'ils sont tous là à nous regarder silencieusement et sans arrogance, nous invitant simplement à constater ce dont ils ont été capables.
Hors des sentiers balisés, l'atmosphère change: trous d'obus, restes de tranchées, épines, lianes, moustiques. La bouteille d'eau est vite engloutie et très vite on imagine "leur vie" pendant ce mois de juin 1916, avec le barda, le manque d'eau, les difficultés du terrain, les bombardements, la peur, la mort du copain ....
Question: Aurais-je été capable d'endurer celà ?
Grand-père, combien je regrette de ne pas t'avoir connu !
Matinée calme, soleil et vent léger. Les oiseaux chantaient... et les grenouilles coassaient !!! Eh oui, tous les trous d'obus pleins d'eau sont habités par ces aimables bêtes.
Quel contraste alors que, quand on arrive à la Nécropole de Douaumont et que l'on découvre ces milliers de tombes, on pense de suite à la fureur des combats et l'on s'attendrait presque à un bruit de fusillade.
Ce calme, ces chants d'oiseaux, nous plongent de suite dans le recueillement. On a l'impression qu'ils sont tous là à nous regarder silencieusement et sans arrogance, nous invitant simplement à constater ce dont ils ont été capables.
Hors des sentiers balisés, l'atmosphère change: trous d'obus, restes de tranchées, épines, lianes, moustiques. La bouteille d'eau est vite engloutie et très vite on imagine "leur vie" pendant ce mois de juin 1916, avec le barda, le manque d'eau, les difficultés du terrain, les bombardements, la peur, la mort du copain ....
Question: Aurais-je été capable d'endurer celà ?
Grand-père, combien je regrette de ne pas t'avoir connu !