38ème R.I.C.

[histoire03]

Bonjour à tous,

Une questions toute bête
Je retrace le parcours d'un soldat du 38ème R.I.C., qui, alors que le régiment étant dans la région de Monastir, passe au dépôt dudit régiment le 15 avril 1917.
Comme je ne suis pas très doué pour les terme militaire, pourriez vous me dire ce que signifie ce terme "passe au dépôt" ?
En vous en remerciant par avance.

Philippe

[Achache]

Bonjour
Le dépôt = la caserne ou ville de regroupement; en l'occurrence Toulon pour le 38eRIC.Pendant la guerre, un soldat passe (un temps variable) au dépôt de son unité pour des raisons diverses: règler des questions, et surtout pour une période d'instruction; soit qu'il la reçoit,soit qu'il la donne si par exemple il est sergent instructeur, etc...
Bien à vous,

[:achache:1]

[histoire03]

Bonjour Achache
Merci pour votre réponse qui m'aide à comprendre le parcours de ce soldat.
Cordialement
Philippe

[mariac]

bonjour,

Je m'intéresse aussi au 38ème colonial pour avoir deux onclesqui y sont morts, le premier Louis Marius BONNET aux casernes de Chauvoncourt le 27 sept 1914 lors de la première tentative de réduction de la tête d pont de St Mihiel, l'autre à la gare de Zebjani devant Monastir le 21 mars 1917 dans un bombardement par des avions bulgares.
Je pense que le dépôt dont il est question esr le dépôt "provisoire" de Salonique plutôte que celui de Toyulon , car cela impkiquerait in rapatriement, ce qui n'intervenait que rarement sauf cause médicale.

Cordialement

Mariac

[Achache]

Bonjour,

Merci, Mariac, de cette précision, à laquelle je n'avais pas pensé. Mais,ne sachant pas où se trouvait le soldat qui intéresse histoire03 avant ce "passage au dépôt", on ne peut savoir a priori si Toulon aurait "impliqué un rapatriement"...

Bien à vous,

[:achache:1]

[mariac]

Bonjour,

Comme le mentionnait histoire 03 dans son message, le soldat qui l'intéresse est avec le 38ème RIC devant Monastir dans l'armée d'Orient. le 38ème RIC retité du front français à l'automne 16, refondu en régiment semi-alpin (avec mulets) au camp de la Valbonne embarque en janvier pour Salonique. Il monte au front en direction de Monastir en mars. A la fin de cette progression, mon grand-onle Daniel Faure est mortellement blessé par un bombardement d'avion bulgares alors que son bataillon bivouaque à la gare de Zabjeni (aujourd'hui Zaddeni). Le 38ème RIC restera dans l'armée d'Orient jusqu'à la fin du conflit.

Mariac