Bonjour à tous,
«
Valvoline » : Marque formée par la réunion des mots «
Valve » et «
Oléine » qui fut déposée au greffe du Tribunal de commerce de la Seine le 27 octobre 1893 par les sieurs
Léonard et Ellis, négociants à New-York.
Désignait des huiles pour le graissage des machines fabriquées à partir de distillats de pétrole ou de houille selon un brevet déposé aux États-Unis le 14 octobre 1873 ; huiles produites de 1873 à 1880 dans une usine sise à Edgewater
(New-Jersey) puis, après cette date, à Broklyn
(État de New-York).
Par un arrêt de la Cour d’appel de Paris
(4e ch.) en date du 3 mars 1899, rendu à la requête des sieurs Léonard et Ellis, interdiction fut faite à la
Société Stern frères & Cie d’utiliser à l’avenir l’expression «
Valvoline Stern » dans ses avis, prospectus et catalogues, au motif qu’elle constituait une
« imitation abusive de la marque d’autrui » (Annales de la propriété industrielle, artistique et littéraire, 1899, p. 328 à 333.).
Dans le même sens :
— Trib. civ. Seine, 9 nov. 1895,
Hamelle, Léonard et Ellis c/ Société des huiles minérales de Colombes, ibid., p. 339 (6e esp.) – pour des huiles pour cylindre dénommées «
Valvoline n° 2 » et «
Valvoline extra ».
— Trib. civ. Seine, 7 août 1897,
Léonard et Ellis c/ Meyer et Bonneau, syndic Huet, ibid., p. 335
(5e esp.) – pour «
La Valvoline ».
— Trib. civ. Seine, 20 janv. 1898, Henry Hamelle, Léonard et Ellis c/ Marc & Cie, ibid., p. 335
(4e esp.) – pour «
La Valvoline ».
— Trib. civ. Seine, 3e ch., 8 févr. 1898,
Léonard et Ellis c/ S.A. Vacuum Oil Company de Rochester, ibid., p. 334
(3e esp.) – pour «
Vacuoline ».
— Trib. civ. Seine, 8 déc. 1898,
Léonard et Ellis c/ Meyer, ibid., p. 333
(2e esp.) – pour «
Valvoéline réfrigérante ».
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—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... es%22.zoom