Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Publié : lun. juin 22, 2009 7:42 pm
Bonjour à tous,
Je viens de m'inscrire sur le forum, je m'intéresse aux plaques d'immatriculation et aux immatriculations en elles-mêmes.
Celles des véhicules militaires de la Première Guerre mondiale représentent un sujet peu traité, je vais essayer de mettre à contribution le savoir des membres.
J'ai vu que plusieurs membres se posent en effet des questions à ce sujet, à commencer par les réquisitions. Je commence avec un résumé de ce que je sais :
- les camions et les ambulances étaient plus ou moins systématiquement réquisitionnés, étant donné leur faible nombre, et l'absence d'investissement de l'armée en la matière ;
- les véhicules civils de tourisme étaient suffisamment nombreux pour que la réquisition soit faite sur la base du volontariat : les autos étaient déclarées, mais ne les présentaient aux commissions que les propriétaires qui le désiraient, pourvu qu'ils soient soumis aux obligations militaires (ils seraient mobilisés en même temps que leur auto, pour la conduire) ;
- les motos représentaient un cas à part, en tant que véhicule de liaison idéal : tous les propriétaires soumis aux obligations passaient devant les commissions avec leur moto, celle-ci serait systématiquement réquisitionnée, et eux affectés à sa conduite.
A la déclaration de guerre, les véhicules réquisitionnés ont été immatriculés avec une lettre indicative de la région militaire (avec une liste du genre 1e - A, 2e - B, ...), suivie du numéro du véhicule sur le Tableau de classement de la R.M. (les réquisitions étaient organisées par les R.M.).
Les véhicules achetés par l'Etat sur marché avec les constructeurs comme Renault, Berliet, Citroën ont reçu directement des numéros de série sans lettre, en partant de 1, sans grande logique il semble.
En 1916, les véhicules réquistionnés ont été réimmatriculés dans la tranche 90 000 à 100 000 qui n'avait pas encore été attribuée. Les numéros ont fini très haut, dans les 200 000 à la fin de la guerre.
Je cherche d'abord à éclaircir le sujet des numéros des véhicules achetés sur marché. Ont-ils été uniquement numériques, comme je le pense ? Même si les numéros ont dû être affectés mois par mois dans le flux des livraisons, aurait-on chercher à les rationnaliser au minimum, avec des tranches de numéros liées au type de véhicule, suivant le marché passé ? Et quand ont-elles commencé ?
Merci à l'avance,
Thierry
P.S. S'il y a des livres qui abordent déjà ces sujets, merci de me les indiquer...
Je viens de m'inscrire sur le forum, je m'intéresse aux plaques d'immatriculation et aux immatriculations en elles-mêmes.
Celles des véhicules militaires de la Première Guerre mondiale représentent un sujet peu traité, je vais essayer de mettre à contribution le savoir des membres.
J'ai vu que plusieurs membres se posent en effet des questions à ce sujet, à commencer par les réquisitions. Je commence avec un résumé de ce que je sais :
- les camions et les ambulances étaient plus ou moins systématiquement réquisitionnés, étant donné leur faible nombre, et l'absence d'investissement de l'armée en la matière ;
- les véhicules civils de tourisme étaient suffisamment nombreux pour que la réquisition soit faite sur la base du volontariat : les autos étaient déclarées, mais ne les présentaient aux commissions que les propriétaires qui le désiraient, pourvu qu'ils soient soumis aux obligations militaires (ils seraient mobilisés en même temps que leur auto, pour la conduire) ;
- les motos représentaient un cas à part, en tant que véhicule de liaison idéal : tous les propriétaires soumis aux obligations passaient devant les commissions avec leur moto, celle-ci serait systématiquement réquisitionnée, et eux affectés à sa conduite.
A la déclaration de guerre, les véhicules réquisitionnés ont été immatriculés avec une lettre indicative de la région militaire (avec une liste du genre 1e - A, 2e - B, ...), suivie du numéro du véhicule sur le Tableau de classement de la R.M. (les réquisitions étaient organisées par les R.M.).
Les véhicules achetés par l'Etat sur marché avec les constructeurs comme Renault, Berliet, Citroën ont reçu directement des numéros de série sans lettre, en partant de 1, sans grande logique il semble.
En 1916, les véhicules réquistionnés ont été réimmatriculés dans la tranche 90 000 à 100 000 qui n'avait pas encore été attribuée. Les numéros ont fini très haut, dans les 200 000 à la fin de la guerre.
Je cherche d'abord à éclaircir le sujet des numéros des véhicules achetés sur marché. Ont-ils été uniquement numériques, comme je le pense ? Même si les numéros ont dû être affectés mois par mois dans le flux des livraisons, aurait-on chercher à les rationnaliser au minimum, avec des tranches de numéros liées au type de véhicule, suivant le marché passé ? Et quand ont-elles commencé ?
Merci à l'avance,
Thierry
P.S. S'il y a des livres qui abordent déjà ces sujets, merci de me les indiquer...