Forum PAGES 14-18

Bonjour

Je cherche des informations sur le 327e Régiment d'Infanterie pour un article. Savez-vous ou trouver combiens des hommes composait ce régiment au début de la bataille de Verdun ? Ou sinon, en général combien des hommes composaient un régiment ?


Merci!

Bonsoir,
Vous trouverez vos renseignement sur le site mémoire des hommes.
Au 4 août 1914 voici l'effectif du régiment :http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... m_rotate=F
Cordialement.
François

Bonjour... HPL !

En février 1916 (début de la bataille de Verdun), un régiment comme le 327e RI (régiment anciennement "de réserve") comprenait deux bataillons d'un peu moins de 1000 hommes, plus une compagnie hors rang et une compagnie de mitrailleuses. En gros 2000 hommes.
Dans la courant de l'année 1916, au début du 4e trimestre, ces régiments des séries 200 et 300 ont été alignés sur le type des régiments d'active à 3 bataillons, avec un effectif d'environ 3000 hommes.
Ce serait plus sympa de signer d'un prénom, même fictif.

Cordialement
Bernard

Bon ça ne veut pas fonctionner.
Le mieux c'est d'aller sur le site de Mmémoire des hommes.
Cordialement
François

Bonjour,
Pour l'OrBat initial : http://www.pages14-18.com/B_PAGES_HISTO ... 18.htm#327
Cordialement
Alain

Bonjour

Je cherche des informations sur le 327e Régiment d'Infanterie pour un article. Savez-vous ou trouver combiens des hommes composait ce régiment au début de la bataille de Verdun ? Ou sinon, en général combien des hommes composaient un régiment ?


Merci!

Bonsoir,

Puisque vous vous intéressez au 327ème, voici un texte extrait des mémoires de guerre d’Emile Carlier et intitulées « Mort ? Pas encore ».

Emile Carlier est Valenciennois et téléphoniste au 127ème RI. Il écrit ce qui suit alors qu’il monte vers Verdun et apprend qu’il va croiser le 327ème.

« Soudain un bruit court, Le 327ème , notre régiment de réserve dont presque tous les hommes sont originaires de la région de Valenciennes est relevé du secteur et va défiler sur la route. Tout le monde se lève et je fais comme les autres. Nous nous félicitons à l’avance à la pensée de revoir des concitoyens.
Vers nous une petite troupe vient lentement. Les hommes paraissent exténués. Il y a là à peine l’importance d’une compagnie. Serait-ce eux ? On n’ose le croire, pourtant, en tête du lamentable cortège je reconnais le lieutenant colonel de Morcourt. Il faut nous rendre à l’évidence. Il y a là 150 hommes, peut-être 200, pas plus. Où donc est le reste du régiment ?
Un prêtre et un officier marchent dans les premiers rangs de la colonne. Je m’approche.
« Surtout, dit l’officier à ses hommes, ne dites pas que c’est tout ce qui reste du régiment. Il ne faut pas démoraliser nos successeurs. » Je m’éloigne, la mort dans l’âme. »

Cordialement,

Laurent LEFEBVRE

Bonjour... HPL !

En février 1916 (début de la bataille de Verdun), un régiment comme le 327e RI (régiment anciennement "de réserve") comprenait deux bataillons d'un peu moins de 1000 hommes, plus une compagnie hors rang et une compagnie de mitrailleuses. En gros 2000 hommes.
Dans la courant de l'année 1916, au début du 4e trimestre, ces régiments des séries 200 et 300 ont été alignés sur le type des régiments d'active à 3 bataillons, avec un effectif d'environ 3000 hommes.
Ce serait plus sympa de signer d'un prénom, même fictif.

Cordialement
Bernard

Bonjour, Merci beaucoup pour votre réponse. Elle est très utile.

Cordialement

Hugo

Bonsoir,

Puisque vous vous intéressez au 327ème, voici un texte extrait des mémoires de guerre d’Emile Carlier et intitulées « Mort ? Pas encore ».

Emile Carlier est Valenciennois et téléphoniste au 127ème RI. Il écrit ce qui suit alors qu’il monte vers Verdun et apprend qu’il va croiser le 327ème.

« Soudain un bruit court, Le 327ème , notre régiment de réserve dont presque tous les hommes sont originaires de la région de Valenciennes est relevé du secteur et va défiler sur la route. Tout le monde se lève et je fais comme les autres. Nous nous félicitons à l’avance à la pensée de revoir des concitoyens.
Vers nous une petite troupe vient lentement. Les hommes paraissent exténués. Il y a là à peine l’importance d’une compagnie. Serait-ce eux ? On n’ose le croire, pourtant, en tête du lamentable cortège je reconnais le lieutenant colonel de Morcourt. Il faut nous rendre à l’évidence. Il y a là 150 hommes, peut-être 200, pas plus. Où donc est le reste du régiment ?
Un prêtre et un officier marchent dans les premiers rangs de la colonne. Je m’approche.
« Surtout, dit l’officier à ses hommes, ne dites pas que c’est tout ce qui reste du régiment. Il ne faut pas démoraliser nos successeurs. » Je m’éloigne, la mort dans l’âme. »

Cordialement,

Laurent LEFEBVRE

Bonjour. Merci pour le texte. Je vais essayer de trouver le livre.

Cordialement,

Hugo