Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Un officier allemand blessé au combat dresse le tableau de la bataille de Dieuze et rapporte qu'un major français, voyant son bataillon détaler, se positionne sur le talus d'un fossé et se donne lui-même la mort.

Je recherche le nom de cet officier et de quel bataillon et régiment il appartenait ?

Cordialement.

J. Didier

Bonjour à toutes et à tous,

Compte tenu de la présence active sur ce forum de spécialistes pointus de la bataille de Morhange et du XVe corps, il est étonnant que cette question déjà ancienne n'ait pas reçu un début de réponse à cette question inspirée par ce témoignage : récit d'un officier allemand!



Cordialement
Étienne

Bonjour.Pouvez vous donner le titre du roman ainsi que le nom de son auteur?Merci

Bonjour,
"Récit d'un officier allemand" cité par IM Louis Jean
Il n'est pas étonnant qu'un tel récit ,empreint d'autant de parti pris et d'auto suffisance n'ait point été retenu par un spécialiste du XV ème CA si" pointu" soit-il!
Cordialement,
Jurançon

Bonsoir à toutes et à tous,

Il n'est pas étonnant qu'un tel récit ,empreint d'autant de parti pris et d'auto suffisance n'ait point été retenu par un spécialiste du XV ème CA si" pointu" soit-il!

Il n'est pas question de retenir ou pas ce témoignage, mais de répondre à une demande précise. Pour la plupart de ceux le qui fréquentent, ce forum est avant tout un forum d'entraide, de partage.

D'ailleurs, la réponse peut tout à fait être négative et argumentée! Exemple possible de ce que les "pointus" peuvent dire : tous les chefs de bataillons (équivalent major) ont survécu à la bataille.

Cordialement
Étienne

Bonsoir,

Sauf erreur de ma part, il me semble, par exemple, que pour la journée du 20: le colonel Blondel Cdt de l'artillerie de la 39°Di a été tué au combat.



ainsi que le chef de bataillon Lebert du 173 ème et que le chef de bataillon Renié du 23°BCA et Secand du 141°



je cite de mémoire, je peux me tromper et il y en a d'autres.


CC

Bonjour à toutes et à tous,

Dans le tableau recensant les officiers des 29e et 30e DI tués les 19 et 20 août on trouve 5 chefs de bataillon :

- Jouvelet Lucien, du 112e RI
- Sercand Antoine, du 141e RI
- Lebert Edouard, du 173e RI
- Renié Henri, du 27e BCA
- Duhalde Jules, du 48e RI

Il faut y ajouter un sixième : le chef de bataillon Breyton, du 40e RI, qui figure dans l'article mais pas dans le tableau.

source provence14-18

Cordialement
Étienne

Bonjour,

http://provence14-18.org

ce sont des fadas, pas si pointus, mais opiniâtres, qui ont compilé environ 1 300 000 fiches ( terre air mer officiers ) pour en tirer les 97 000 fiches mplf de plusieurs dizaines de régiments.....

et n'ont jamais dit que : tous les chefs de bataillons (équivalent major) avaient survécu à la bataille, car ils sont bien placés pour savoir que non

D'ailleurs, ils attendent avec impatience que le même travail soit fait pour d'autres corps, le 20ème par exemple.

A bientôt.

CC

Bonjour à toutes et à tous,

... c'était un exemple ... et rien de péjoratif dans -spécialistes pointus- non plus...

Pour en revenir une fois de plus au sujet, il n'y a pas de fiche MdH pour le commandant Breyton.

Dans le rapport du capitaine Cochet de la 11e compagnie du 40e RI il est écrit << Dès le début le commandant Breyton fut blessé d'une balle dans l'épaule et tué d'une balle dans la bouche. >>

Si l'officier allemand a vu le corps du commandant, il a pu extrapoler que sa blessure à la bouche avait été causé par un suicide, par exemple. A condition toutefois que ce bataillon du 40e RI se trouvait bien vers la route de Vergaville à Guébling.

Cordialement
Étienne

Bonjour Etienne,

J'ai le rapport Cochet complet sous les yeux -vous imaginez bien que j'ai l'ensemble des pièces annexes du 40 ème en archives- rien n'y laisse supposer que Breyton se serait, par dépit, tiré lui-même une balle dans la bouche à 6 heures du matin, le rapport parle même d'une défense acharnée et précise que les compagnies ont été décimées en 10 minutes et qu'elles ont été souvent tirées dans le dos par les Allemands. Dans ces conditions on ne voit pas bien ce qui expliquerait un geste de désespoir de l'infortuné capitaine Breyton.
Si je puis me permettre d’ajouter quelque chose :

ceux qui ont écrit ça insultent, sans vergogne à des fins ignobles, la mémoire d'un officier tombé avec bravoure.

Je sais bien que ce n'est pas vous.

Ce type construction intellectuelle perverse autoriserait son auteur à dire que tous les officiers tués d'une balle dans la tête se sont suicidés ou que tous ceux tués d'une balle dans le dos ont été tirés par leurs soldats, ou même que tous les officiers dont la fiche manque au fichier général ou au fichier spécial officiers se sont suicidés.....c'est aller un peu vite en besogne
Mais bon.....la mauvaise foi est sans limite. ( je ne parle pas de vous)
Un historien, ou un travailleur au sens que lui donne Marc Boch, ne travaille que sur des sources fiables et ne rapporte pas des ragots.


Cordialement
CC