Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous.
Le 5 mai 1917, le 136e Régiment Territorial d’Infanterie est dissous. Les hommes sont versés dans d’autres formations territoriales, le drapeau étant remis au dépôt à Saint Gaudens.
Le régiment était alors cantonné dans l'Oise (région de Beaulieu-en-Fontaines).
Plusieurs questions simples, qui peuvent concerner probablement d'autres régiments dans une situation analogue.
Tous les soldats retournaient-ils obligatoirement dans leur dépôt pour assister aux cérémonies de dissolution du régiment ? (en l'ocurrence ici Saint-Gaudens)
Y avait-il d'ailleurs une cérémonie particulière ?
Y avait-il des formalités administratives spécifiques ou particulières à faire sur ce dépôt (ou tout était fait sur le lieu de cantonnement du régiment) ?
Le livret individuel du militaire était-il mis à jour lors de cette situation ?
Comment et par qui les soldats recevaient-ils l'ordre de leur nouvelle affectation ?
Avaient-ils toujours une permission lors de cette occasion ?
Quel était le laps de temps moyen (approximatif) entre le moment où l'on recevait l'ordre de dissolution et la nouvelle affectation ?
Cordialement,
Philippe

Bonjour à tous et à phil_31
Le 136e RIT formé initialement à deux bataillons (1/136e et 2/136e) a rapidement perdu son deuxième bataillon (2/136e) dirigé vers la région parisienne. ce bataillon, séparé du régiment pendant toute la campagne, lui a survécu en n'a été dissous qu'en 1919. J'ajoute que 16 février 1915, le 136e RIT complété à trois bataillons (1er, 3ème formé au dépôt de Saint-Gaudens,4ème formé au dépôt de Marmande) a quitté Marseille, où il avait été initialement envoyé, pour être intégré, avec le 322ème RIT de Montpellier, à la 197ème brigade territoriale.

Je vous joint un résumé de l'historique ce ce deuxième bataillon:

Le II/136e parti de Saint-Gaudens le 5 août 1914 quitte le régiment à Marseille le 29 novembre 1914.
Il débarque le 1er décembre 1914 à Dammartin en Goële et se rend à Mauregard où il est cantonné.
Le 11 décembre il est dirigé vers La Courneuve, il y est employé à creuser des tranchées et à des travaux divers.
Le 20 août 1915 il va cantonner à Drancy jusqu’au 12 décembre 1915. Il continue des travaux dans ce secteur.
Le 13 décembre 1915 Le bataillon passe à la 6ème armée et est rattaché à la direction des étapes et services et affecté à la gare régulatrice du Bourget (Seine) avec un détachement à la gare de Noisy le Sec. Il assure pendant trois ans le ravitaillement en vivres et en munitions du front des 3e, 5e et 6e armées.
Le 2e bataillon est dissous le 15 janvier 1919.

Bien cordialement
Pierre

Bonsoir Pierre.
Merci pour votre réponse, qui apporte un élément de précision que je n'avais pas exposé. En effet, je n'avais pas précisé que les questions portaient en fait sur les seuls soldats affectés aux trois bataillons existant le 16 février 1915, et non pas le deuxième, isolé pour toute la durée du conflit.
Pour le deuxième bataillon, dissout en janvier 1919, je présume donc que le dépôt démobilisateur a été Saint Gaudens. Mais pour les autres, dissous le 5 mai 17 ?
Cordialement,
Philippe