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Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : sam. nov. 10, 2012 2:12 pm
par martinez renaud
Bonjour à tous,
Cet officier, fusillé en octobre 1914, a longuement été cité sur ce forum.
Je viens de lire sur l'Indépendant de ce jour qu'il vient d'être réhalibité et considéré comme "Mort pour la France"
Bien trop tard...
Amicalement
Renaud

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : sam. nov. 10, 2012 2:28 pm
par carnot
bonjour,

je l'évoque dans la partie commémoration du forum. tout à fait d'accord avec Renaud, bien trop tard malheureusement, mais mieux vaut tard que jamais! quand même
Bonne journée

Bruno

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 12:15 pm
par martinez renaud
Bonjour à tous,
Je reporte ce qui est dit dans le quotidien. Il est bien fait mention de "réhabilitation".
Ceci dit, c'est peut-être une erreur de l'Indépendant
Amicalement
Renaud

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 12:55 pm
par armand
Bonjour

En article aussi sur le Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

Bon "11 Novembre" - Paix sur la terre

Cdt
Armand

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 3:30 pm
par garigliano1
bonjour à tous

L'article du "monde" parle uniquement de la création d'un comité de réhabilitation en 1935 et de la mention MPLF

Cordialement
yves


Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 4:22 pm
par Eric15
Bonjour

Comme disait mon grand père " le papier se laisse écrire..."
C'est toujours intéressant de voir la manière dont on embrouille les gens pour leur faire croire ce que l'on veut...


Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 4:30 pm
par Eric15
Bonjour.
La mention " mort pour la France " ne constitue en rien une réhabilitation au sens du droit.
Le jugement rendu en 34 reste toujours valable.
Et d'ailleurs:
-Pourquoi celui-là ?
-Pour quelles raisons ?
-Et les autres ?
Au revoir.
P.Mercadal

Bien vu , Monsieur Mercadal...

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 5:15 pm
par JeanMiche
La mention " mort pour la France " ne constitue en rien une réhabilitation au sens du droit.
Le jugement rendu en 34 reste toujours valable.

P.Mercadal
Bonjour,

Tout à fait d'accord aussi sur ce point.

J'ai relu les grands titres de la presse en général qui parlent tous d'une réhabilitation en "accroche".

Or, quand on lit plus bas dans les textes, on nous parle simplement du passage au statut de MPF. Ce qui n'est pas du tout la même chose, son cas n'ayant pas été rejugé.

D'ailleurs ces articles sont tous bâtis de la même manière, avec les mêmes passages, c'est quasiment du copié-collé...

Alors, c'est de l'ignorance de la part des journalistes ou du bourrage de crâne ?

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 6:56 pm
par pierret
Bonjour

Tout est parti d'une interview donnée par M Kader Arif, Ministre des Anciens Combattants, au journal "La Croix" le vendredi 9 novembre. Il n'y est pas question de réhabilitation mais d'attribution de la mention "Mort pour la France"

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-inf ... -09-873966


Un soldat fusillé en 1914 va recevoir la mention "Mort pour la France"

Le ministre des Anciens combattants, Kader Arif, a annoncé vendredi dans une interview à La Croix qu'il avait décidé d'attribuer la mention "Mort pour la France" à un soldat français fusillé en octobre 1914 après avoir été accusé de désertion.

"Les fusillés ont toute leur place dans l'histoire de notre Nation, ainsi que l'ont rappelé Lionel Jospin en 1998 et Nicolas Sarkozy en 2008 et il nous appartient aujourd'hui de poursuivre ce travail de mémoire", a dit Kader Arif.

"C'est pourquoi j'ai décidé de faire un premier geste, poursuit le ministre des Anciens combattants, en attribuant la mention "Mort pour la France" à Jean-Julien-Marie Chapelant", originaire d'Ampuis (Rhône).

Ce sous-lieutenant du 98e régiment d'infanterie avait été fusillé le 11 octobre 1914 dans la Somme, après avoir condamné par un conseil de guerre spécial du régiment pour désertion. Le sous-officier avait été blessé par balle à la jambe quatre jours auparavant, avant d'être, assurait-il, fait prisonnier et de s'évader. Il avait été passé par les armes installé sur son brancard.

Le père du fusillé avait lutté toute sa vie pour tenter de le faire réhabiliter. Après un combat judiciaire d'une dizaine d'années, la Cour suprême de justice militaire avait, en juin 1934, maintenu la décision de 1914.

Le nom de Jean-Julien-Marie Chapelant avait pourtant été inscrit sur le monument aux morts d'Ampuis où il figure toujours, selon la mairie de cette commune viticole à une quarantaine de km au sud de Lyon.

Quelque 800 soldats français ont été fusillés pendant la Grande Guerre après jugement en conseil de guerre ou sans jugement ("les fusillés pour l'exemple"). Des condamnations prononcées pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crimes de droit commun.

La réhabilitation de soldats exécutés s'est faite au coup par coup, dès les années de l'après-guerre et plusieurs dizaines de fusillés ont ainsi été réhabilités. En 1934, la Cour suprême de justice militaire, composée d'anciens Poilus et de magistrats, avait réhabilité une trentaine de mutins



Cordialement.

Re: Sous-lieutenant Jean CHAPELANT, Mort pour la France !

Publié : dim. nov. 11, 2012 7:25 pm
par garigliano1
Après un combat judiciaire d'une dizaine d'années, la Cour suprême de justice militaire avait, en juin 1934, maintenu la décision de 1914.

Le nom de Jean-Julien-Marie Chapelant avait pourtant été inscrit sur le monument aux morts d'Ampuis où il figure toujours, selon la mairie de cette commune viticole à une quarantaine de km au sud de Lyon.

bonjour

le ministre indique dans son texte que la cour suprême (composée en partie d'AC) de 1934 a maintenu la décision de 1914

Question:comment l'ONACVG a accordé la mention MPLF et comment le préfet seul autorisé à accepter une pose de plaques sur un MAM a procédé?

Juste ces 2 petites questions quand on connait la difficulté d'obtenir la mention MPLF pour les non fusillés

cordialement
yves