51e ri et 128e ri

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie



128e régiment d'infanterie : J.M.O. - 26 N 686/10
J.M.O. du 1er janvier 1918 au 22 août 1919

Département de la Somme

Extrait :

"20 juin 1919
L'Etat-major du 3e bataillon et la CM3 vont cantonner à Davenescourt.

27 juin 1919
La 9e compagnie se déplace de Thory à Hangest-en-Santerre.

8 juillet 1919
les 6e et 7e compagnies cantonnées à Moreuil, se portent :
la première à Berteaucourt
la seconde à Demuin (vallée de la Luce).

11 juillet 1919
Le 128e est désigné pour fournir la Cie d'honneur du IIe C.A. qui accompagnera les drapeaux des régiments au défilé du 14 juillet à Paris. La 11e compagnie est désignée, comme titulaire d'une citation l'Armée.
Elle et commandée par le capitaine
SICARD.
Le colonel BERTHOIN accompagne le drapeau porte-drapeau : lieutenant ELOY.
Embarquement de la 11e compagnie et de la garde du Drapeau pour Paris."

Fêtes de la Victoire 14 juillet 1919 (2).jpg
Fêtes de la Victoire 14 juillet 1919 (2).jpg (77.65 Kio) Consulté 873 fois

Rappel de la citation :

CITATION OBTENUE PAR LA 11e COMPAGNIE A l'ordre de l'armée.

(Ordre général n° 2, de la région fortifiée de Verdun, du 11 septembre 1915.)
La 11e COMPAGNIE du 128e régiment d'infanterie. — Le 23 juin, cette compagnie est partie, avec un bel entrain, de la première ligne, enlevée à l'ennemi, pour l'attaque de la deuxième; s'est emparée d'une tranchée, est restée deux jours et deux nuits dans sa position conquise, subissant cinq contre-attaques dont une appuyée par une projection de pétrole enflammé.


citation figurant dans l'historique sommaire du régiment de la mobilisation au 11 novembre 1918
Site Gallica de la B.N.F.

14 juillet 1919 drapeaux du 2e Corps fête de la Victoire 2.jpg
14 juillet 1919 drapeaux du 2e Corps fête de la Victoire 2.jpg (137.49 Kio) Consulté 859 fois
Dernière modification par ae80 le mer. sept. 27, 2023 8:22 pm, modifié 2 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128erégiment d'infanterie


Tout porte à croire que c'est l'officier ci-dessous qui a eu l'honneur d'être porte-drapeau du régiment lors du défilé de la Victoire. En effet, de la mobilisation, début août 1914, à juillet 1919, pendant cinq longues années, il a été de toutes les batailles du 128e régiment d'infanterie, témoin des joies et des malheurs de son unité, et de la perte d'innombrables camarades de combat.


ELOY (Gaston-Edmond-Victor) est né le 12 août 1889 à Mailly, canton d'Acheux, département de la Somme. Cultivateur, il réside dans son village natal alors qu'il est appelé devant le conseil de révision au cours de sa vingtième année.
Son degré d'instruction générale est jugé au niveau 2, c'est à dire qu'il maitrise la lecture et l'écriture. Il mesure 1 mètre 56, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bleus, le front haut, le nez concave, une bouche moyenne, le visage rond ainsi que le menton.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie (Saint-Denis) à compter du 3 octobre 1910. Il y arrive le même jour comme soldat de 2e classe, n° matricule au corps : 1811. Distingué, il devient soldat de 1ère classe le 20 mai 1911 avant d'être nommé caporal le 27 septembre 1911. Il est envoyé en disponibilité le 26 septembre 1912 pourvu d'un certificat de bonne conduite pendant sa présence sous les drapeaux. Nommé sergent de réserve le jour de sa libération (26 septembre 1912), Il passe dans la réserve le 1er octobre suivant.
Le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 le ramène à l'activité dans son régiment d'origine. Il est dirigé sur le régiment stationné à Abbeville, où il arrive le 3 août 1914 - un nouveau n° matricule lui est attribué au 128e d'infanterie le : 01563.
En décembre 1914, le 2 de ce mois, il est nommé adjudant, puis adjudant-chef le 24 juillet 1915. Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 10 septembre 1916 (pour prendre rang du 6 septembre 1916 - J.O. du 15 septembre 1916). Par la suite, il est promu lieutenant à titre temporaire (pour prendre rang du 24 juin 1918 par décision ministérielle du 1er juillet 1918 (J.O. du 10 juillet 1918). Mis en congé illimité de démobilisation, le 19 juillet 1919 - 7e échelon N° 85A par D.D. du 128e d'infanterie.
Il se retire à Mailly-Maillet (Somme).
En 1922, il sera promu sous-lieutenant à titre définitif (rang d'ancienneté au 13 septembre 1918) et en 1925, c'est le grade de lieutenant qui lui est accordé à titre définitif (rang au 7 novembre 1921).
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 19 juillet 1919.
Blessure par éclat d'obus, petite plaie à la joue gauche, surdité, le 28 octobre 1916, à Berny-en-Santerre.

CITATIONS :

Journal officiel du 14 novembre 1915
Adjudant-chef - "A conduit sa section d'une façon remarquable et avec un très grand courage à l'attaque des positions ennemies, le 6 octobre 1915. A contribué à l'enlèvement d'un village fortifié."
Décorations - Médaille militaire - Croix de guerre avec palme (J.O. du 14 novembre 1915)

128e R.I ELOY (2).jpg
128e R.I ELOY (2).jpg (51.81 Kio) Consulté 843 fois

Cité à l'ordre de la brigade N° 6 du 25 juillet 1915 au 128e
"Sous-officier depuis le début de la guerre, s'est toujours fait remarquer par son calme, sa ténacité, et sa bravoure. Chargé le 24 juin, de tenir une tranchée avancée avec sa section dans des circonstances très difficiles, a su s'y installer solidement et arrêter les travaux de l'ennemi par un combat continuel de bombes, de grenades, pendant 48 heures."
(Croix de guerre avec étoile de bronze)

Félicitations à l'ordre de la division N° 60 du 3 août 1915
"A fait avec sa section de 20 hommes plus de 40 prisonniers, le 13 juillet ; avec sa section de réserve de campagne, a organisé les tranchées prises et paré aux contre-attaques ; s'est dépensé jusqu'à la limite de ses forces."
(Croix de guerre avec étoile d'argent)

(J.O. du 18 octobre 1916 - pour prendre rang du 18 septembre 1916)
Chevalier de la Légion d'honneur - Croix de guerre avec palme
"Sous-officier d'un brillant courage et d'une rare énergie ; le 5 septembre 1916, s'est élancé de son propre mouvement à la conquête d'une tranchée ; s'y est installé, a organisé un barrage, et pendant 30 heures, face à l'ennemi, a résisté à toutes les contre-attaques et conservé, le saillant le plus exposé de la ligne occupée par son régiment."

128e R.I ELOY.jpg
128e R.I ELOY.jpg (81.69 Kio) Consulté 845 fois

Décoré de l'étoile de Kara George avec glaive en or - ordre n° 8 "D.E" du 16 mars 1917 G.Q.G.

Cité à l'ordre de la 4e D.I. N° 9 du 4 mars 1918
"A entrainé ses hommes avec un élan superbe à l'attaque d'une position ennemie le 20 février 1918, a déployé la plus grande activité sans souci du danger."



Eloy, Gaston Edmond Victor, né le 12 août 1889 à Mailly-Maillet (Somme), classe 1909, matricule n° 195, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1000 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie

Extrait du JMO du 128e régiment d'infanterie : J.M.O. - 26 N 686/6
du 2 août au 1er décembre 1914

PREMIERS JOURS DE MOBILISATION GENERALE

Le 1er août 1914 à 16 h 35, le 128e régiment d'infanterie stationné à Amiens [P.P. (portion principale -régiment actif avec le colonel)et son E.M. (état-major), et 2 bataillons] et à Abbeville [P.C (portion centrale - dépôt régimentaire) et un bataillon] reçoit l'ordre de mobilisation suivant :
"Mobilisation générale - Le 1er jour de mobilisation, Dimanche 2 août."
Le 4e jour de la mobilisation (Mercredi 5 août),
le régiment quittent ses garnisons en 3 échelons :
1er échelon, Etat-Major et 1er bataillon s'embarque à Longueau à 7 H 45
2e échelon, 3ème bataillon part d'Abbeville à 7 H 50
3ème échelon, 2ème bataillon quitte Longueau à 11 H 27
Le régiment est transporté par voie ferrée jusqu'à Dun-sur-Meuse, point de concentration où il arrive dans la nuit du 5 au 6 août dans l'ordre suivant :
1er échelon, le 5 août à 20 H 50
2ème échelon, le 5 août à 23 H 15
3ème échelon, le 5 août à 24 H
Les éléments du régiment aussitôt débarqués gagnent leurs cantonnements respectifs :
1er bataillon : Lion-devant-Dun
E.M. et 2ème bataillon : Dun-sur-Meuse
3ème bataillon : Milly

Le 128e fait partie du 2e Corps, 3e Division, 5e Brigade.
Il se compose de l'E.M. du régiment, de trois bataillons à 4 compagnies et de 3 sections de mitrailleuses.


Le Progrès de la Somme du 2 août 1914 n° 13276 259PER101 Archives de la Somme

"A travers la ville" *
7 heures du soir (samedi 1er août 1914)
C'est l'heure à laquelle les affiches blanches avec drapeaux tricolores, sont apposées sur les murs. Les afficheurs sont entourés d'une foule silencieuse et impressionnée.
On connait le contenu des affiches, mais pourtant quand on lit le texte, il y a un moment d'émotion.
Premier jour dimanche ! se dit-on. Et chacun calcule quel jour il devra partir.
Déjà les réservistes convoqués par ordre d'appel individuel se présentent dans les diverses casernes où l'animation est à son comble.
On annonce que le 72e va quitter sa caserne pour se former sur le pied de guerre Renancourt.
Le 128e va effectuer le même mouvement à Camon.
Les casernement vont être libres pour recevoir lundi le 272e et et le 328e.


*Amiens


Le Progrès de la Somme n° 13277 259PER101 Archives de la Somme

(2 août 1914)
"A 2 heures, le 128e quitte quitte Amiens ; il va prendre ses cantonnements à Camon et Longueau. Il passe par les boulevards et la rue Jules-Barni. Sur toute sa route une foule immense et émue le regarde partir. On salue, mais on se tait et le colonel salue du sabre sans arrêt. De temps en temps seulement on entend chanter La "Marseillaise", mais ces chants sont isolés. En général la foule se tait ; on la sent sympathique aux petits soldats qui s'en vont. On devine qu'elle voudrait crier un au revoir et qu'elle ne le peut pas."


Le Progrès de la Somme n° 13279 259PER101 Archives de la Somme
Edition du mercredi 5 août 1914

Le Départ du 72e et du 128e

[...]
"A la même heure, le 128e, cantonné à Camon, se dirigera vers son quai d'embarquement.
Bien qu'il fut à Amiens depuis peu de temps, le 128e s'était fait remarquer par sa fière tenue, qu'il avait rapidement conquis toutes les sympathies.
On l'accompagnera également avec le même entrain en lui souhaitant de beaux faits d'armes et un triomphal retour.
"

Nota-Bene :
Rappelons que lors du redéploiement des régiments en 1913 en vue de renforcer la garde des frontières, les 120e et 128e d'infanterie avaient quitté leurs casernement de Saint-Denis près de Paris pour gagner le premier Stenay et le second Amiens.
Le 128e régiment d'infanterie qui était entré dans Amiens à l'automne 1913 par la Chaussée Jules-Ferry et la rue Jules-Barni pour gagner ses quartiers, quitte la capitale picarde par le même trajet en août 1914.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie - Automne 1913


Automne 1913 le 128e RI fait son entrée à Amiens (1er octobre) par la Chaussée Jules-Ferry (photographie), avant de s'installer à la citadelle.


128e RI Entrée à Amiens 2.jpg
128e RI Entrée à Amiens 2.jpg (133.68 Kio) Consulté 758 fois

128e RI Amiens Citadelle 2.jpg
128e RI Amiens Citadelle 2.jpg (125.02 Kio) Consulté 758 fois
Dernière modification par ae80 le jeu. nov. 02, 2023 10:12 am, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie

Gazette des Ardennes (université d’Heidelberg)
147 - 226 Hefte 35-43 April 1915
Supplément spécial de la Gazette des Ardennes N° 43 - 30 avril 1915

Camp de HAMMELBURG I/BAYERN
page 220

Certains des soldats appartiennent aux 6e et 7e Cies du 2e bataillon du 128e d'infanterie. Ce bataillon d'abord tenu en réserve, le 6 septembre 1914 au bois allongé, est parti en ligne à Pargny et Maurupt-le-Montois. Les jours suivants, lundi 7, mardi 8 et mercredi 9 septembre 1914, les positions françaises subissent une violente canonnade de la part de l'artillerie ennemie de tous calibres avec des attaques d'infanterie sur tous les lieux de passage que défendent les régiments du 2e Corps d'armée. Les Cies du 128e sont enchevêtrées avec celles des 72e et 51e régiments d'infanterie sur le centre de résistance qu'est devenu Maurupt-le-Montois.
Le 8 septembre sont fait prisonniers principalement à Pargny-sur-Saulx
:
(D'après le J.M.O. du 128e régiment d'infanterie)


BERTINI A., Billancourt (Seine), inf. 128


BLONDIN Joseph, Forceville (Somme), inf. 128

Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 10 octobre 1912, il intègre la 6e Cie du 2e bataillon du régiment. Tambour le 9 novembre 1913. Alors qu'il se trouve toujours sous les drapeaux, il part aux armées dès le 2 août 1914. Il tombe aux mains de l'ennemi le 31 août 1914 à Pargny-sur-Saulx (sic). La date du 31 août 1914 est fantaisiste. Il faut plutôt retenir une date entre le 6 et le 8 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx. A la suite de cette capture, il est interné à Hammelburg - carte ministérielle de captivité du 29 mars 1915. Rapatrié d'Allemagne le 7 décembre 1918. Arrivé au DTI (dépôt de transition des isolés) d'Amiens le 16 décembre 1918. Parti en permission de 30 jours du 17 décembre 1918 au 15 janvier 1919 à Forceville-en-Vimeu (Somme). Il rejoindra le 128e d'inf. à Abbeville le 16 janvier 1919, au dépôt le lendemain, 17 janvier. Il est mis en congé illimité de démobilisation le 16 juillet 1919. A cette date, il se retire à Forceville-en-Vimeu (Somme).

Blondin, Joseph Eugène Edouard, né le 30 décembre 1891 à Forceville-en-Vimeu (Somme), classe 1911, matricule n° 1166, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1036 Archives de la Somme


BOILEAU Charles, Fauquescourt (sic) (Somme), inf. 128

BOILEAU Charles-Adolphe-Eugène, né le 20 janvier 1891 à Fouquescourt (Somme)
Fouquescourt : naissances, mariages, décès 2E339/11 Archives de la Somme
Il épouse LERAY Francine-Antoinette le 9 septembre 1919 à Autun (Saône-et-Loire). Il décède le 2 janvier 1965 à Hauteville.

Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1912 n° matricule au corps : 04950. Fait prisonnier le 31 août 1914. Interné à Pargny-sur-Saulx. Interné à Hammelburg le 29 mars 1915. Arrivé au D.T.I. de Besançon le 2 janvier 1919. Démobilisé le 13 août 1919.
En décembre 1919, il demeure à Amiens rue des Crignons, puis en 1921 à Chantilly.

Sources : archives départementales de l'Oise
Boileau Charles Adolphe Eugène - Classe 1891 - Bureau Beauvais - Registre RP 990 - Matricule 381


BERTHAULT Xavier, Frennevilliers (sic) *(Somme), inf. 128
LIRE : Fienvillers (Somme)

Domestique de ferme, il mesure 1 mètre 57.
Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1909. Envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911. Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive à Abbeville au 128e d'infanterie deux jours plus tard, le 3 août, n° matricule au corps lors de son rappel : 0383. Tombé aux mains de l'ennemi le 8 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx alors qu'il appartenait à la 6e Cie du 128e R.I. Par la suite il est interné au camp d'Hammelburg (avis officiel ministériel du 29 mars 1915).
Rapatrié et arrivé au dépôt de transition des isolés de Belfort le 23 décembre 1918. En permission de trente jours de cette date au 22 janvier 1919 pour Candas (Somme). Au terme de celle-ci, il rejoint le dépôt du 128e régiment d'inf. à Abbeville, le 23 janvier 1919. Il est mis en congé illimité de démobilisation le 2 août 1919. Il se retire à Bernaville (Somme).

Berthaux, Auguste Xavier, né le 29 février 1888 à Fienvillers (Somme), classe 1908, matricule n° 241, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R989 Archives de la Somme

voir ses fiches sur le site de la Croix-Rouge internationale P 14140 et P 28668
Il aurait été évacué avec d'autres, le 3 août 1915, du camp d'Hammelburg vers le Kriegsgefangenenlager de Würzburg


CANDAS Joseph, Hidrecon (sic) ??? (Pas-de-Calais), inf. 128

CANDAS Joseph Jean Baptiste né le 27 février 1889 à Bonnières, canton d'Auxi-le-Château, (Pas-de-Calais). Valet de charrue dans son village natal, il mesure 1 mètre 64 pour 64 kg.
Lors de son passage devant le conseil de révision il reçoit le n° matricule au recrutement : 2391
incorporé au 162e d'infanterie de Longwy entre octobre 1910 et septembre 1912, il est rappelé deux ans plus tard, pour répondre à l'ordre du décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Affecté au 128e régiment d'infanterie, Il arrive à Abbeville le 3 août suivant, n° matricule au corps : 02181.
Soldat de 2e classe à la 7e Cie du 2e bataillon du 128e R.I., Il est porté disparu le 8 septembre 1914 au combat de Pargny-sur-Saulx - Avis de disparition du ministère de la Guerre du 21 janvier 1917 (A 3233). Il vient d'être fait prisonnier (non blessé) et va par la suite être interné au camp (Kriegsgefangenenlager) d'Hammelburg (Allemagne). Après plus de quatre années d'internement, il sera rapatrié le 2 janvier 1919. Il est finalement mis en congé illimité de démobilisation, le 9 août 1919,

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
1r_7163 CANDAS Joseph Jean Baptiste (Classe) 1909 (matricule) 2391


CARON Léandre, Monchy-Cayeux (Pas-de-Calais), inf. 128

né le 2 mars 1889 à Monchy-Cayeux (Pas-de-Calais)
Incorporé au 128e d'infanterie à compter du 3 octobre 1910 et envoyé en congé le 27 septembre 1912.
Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale, il arrive à Abbeville le 3 août 1914 n° matricule au corps : 02183. Disparu le 8 septembre 1914 à Maurupt (Marne) - Tombé aux mains de l'ennemi à Pargny-sur-Saulx (non blessé) puis interné au camp d'Hammelburg (carte ministérielle du 2 avril 1915). Rapatrié le 20 décembre 1918.

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
1r_7163 CARON Léandre-Joseph classe 1919 - matricule au recensement 1981


COURTOIS Alphonse, Aignerès-Ecluse (sic) (Somme), inf. 128 Lire : Regnière-Ecluse

Alphonse Isaïc Maxime COURTOIS
Mort pour la France le 29 octobre 1918 à Hammelburg (Allemagne)
Né le 29 mai 1891 à Regnière-Écluse (Somme)
soldat de 2e classe au 128e régiment d'infanterie (128e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 728
Lieu de transcription du décès : Regnière-Écluse (Somme)

Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 10 octobre 1912. Il arrive au corps le même jour et soldat de 2e classe à la 7e Cie du 2e bataillon du régiment. Tombé aux mains de l'ennemi le 6 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne), il est par la suite interné au camp de prisonniers d'Hammelburg (carte ministérielle du 7 avril 1915. Décédé le 29 octobre 1918 au camp d'Hammelburg Lazaret 40 - avis officiel de décès BRF 147525 du 28 juin 1919.

Courtois, Alphonse Isaïe, né le 29 mai 1891 à Regnière-Écluse (Somme), classe 1911, matricule n° 728, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1028 Archives de la Somme

voir sa fiche sur le site de la Croix-Rouge internationale P 14142
Le 28 janvier 1915 il est répertorié au camp de gefangenenlager d'Hammelburg.


DESPLANQUE Louis, Amiens (Somme), inf. 128

Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 3 octobre 1910, il est envoyé en congé le 25 septembre 1912. Il intègre pendant son service la 6e Cie du 2e bataillon du régiment. Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale il arrive à Abbeville au 128e d'infanterie le 3 août 1914. Disparu le 9 septembre 1914 à Maurupt (Marne), Il tombe aux mains de l'ennemi puis est interné à Hammelburg (non blessé) A.D.M. du 7 avril 1915. Avis officiel du ministère de la Guerre le 5 mai 1917 (N° 7950).
Rapatrié d'Allemagne, il arrive au dépôt de transition des isolés Quartier Duplex (Paris) le 20 novembre 1918. Une permission de 30 jours il est alors accordée à compter du 29 novembre 1918. A l'issue il passe au dépôt du 46e R.I. Il est mis en congé illimité de démobilisation le 16 juillet 1919 au centre de démobilisation du 72e d'infanterie à Amiens.

Desplanque, Louis Alexandre Anatole, né le 10 décembre 1889 à Thennes (Somme), classe 1909, matricule n° 1368, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1006 Archives de la Somme


DECOTTE Arthur, Bruay (Pas-de-Calais), inf. 128

DEVOSGES Gaston, Ham (Somme), inf. 128


DUMENOIR (Duménoir) Albert, Méry (Oise), inf. 128

Incorporé à compter du 28 novembre 1913 au 128e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 5387 comme soldat de 2e classe. Lors de la mobilisation générale il part aux armées immédiatement avec son régiment le 2 août 1914.
Il tombe aux mains de l'ennemi, le 8 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx. Emmené prisonnier de guerre vers l'Allemagne, il est interné par la suite au kriegsgefangenenlager d'Hammelburg - L.O.M. du 2 avril 1915.
Rapatrié d'Allemagne, il arrive au D.T.I. (dépôt de transition des isolés) d'Amiens le 14 décembre 1918. Il rejoint le 128e régiment d'infanterie le 15 février 1919. Passé au 51e d'infanterie le 10 mars suivant, il est mis en congé illimité de démobilisation le 1er août 1919.

Sources : archives départementales de l'Oise
Dumenoir Albert Paul - Classe 1893 - Bureau Beauvais - Registre RP 1008 - Matricule 324


FAUDON René, Enghien-les-Bains (Seine), inf. 128

FAUDON René Louis matricule au recrutement : 5575 - Classe 1913
né le 18 novembre 1893 à Enghien-les-Bains, canton de Montmorency (Seine-et-Oise)
Employé de banque lors de son passage devant le conseil de révision ; Il mesure 1 mètre 72 et possède un degré d'instruction générale de niveau 3.
Engagé volontaire pour trois ans, le 4 novembre 1913, à Versailles au titre du 128e régiment d'infanterie, il arrive au corps le 8 novembre suivant n° matricule au corps : 4938.
Tombé aux mains de l'ennemi à Pargny-sur-Saulx le 11 septembre 1914. Interné à Hammelburg (avis ministériel du 2 avril 1915). Rapatrié d'Allemagne le 15 décembre 1918 et passé le 18 janvier 1919 au 72e régiment d'infanterie et le 24 février suivant au 46e R.I. Mis en congé illimité de démobilisation le 28 août 1919.

Sources : archives départementales des Yvelines 1R/RM 492


FONTAINE Bernard, Cayeux (Pas-de-Calais) (sic), inf. 128

FONTAINE Bernard-Emile-Gaston est né le 26 avril 1890 à Cayeux-sur-Mer (Somme). Il exerce la profession de cultivateur au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Saint-Valery-sur-Somme. Il mesure 1 mètre 58, a les cheveux châtain moyen, les yeux bleu clair, un visage plein. Son degré d'instruction générale est noté de niveau 3. Bureau de recrutement d'Abbeville - N° matricule au recrutement : 1344.
Incorporé au 8e bataillon de chasseurs à pied entre le 10 octobre 1911 et le 8 novembre 1913. Neuf mois plus tard, il est rappelé à l'activité, à l'annonce de la mobilisation générale. Il reçoit sa feuille de route lui enjoignant de rejoindre la caserne Courbet à Abbeville le 3 août 1914, au deuxième jour de la mobilisation. Là il est immatriculé sous le n° 03736. Il part immédiatement rejoindre les armées dans les rangs du 128e régiment d'infanterie. Il tombe aux mains de l'ennemi (non blessé), le 8 septembre 1914, à Pargny-sur-Saulx. Désormais prisonnier de guerre, il est dirigé vers l'Allemagne pour être interné au camp d'Hammelburg - avis de prisonnier du ministère de la guerre du 2 avril 1915. Rapatrié, il arrive au dépôt de transition des isolés de Belfort le 19 décembre 1918. En permission de trente jours du 20 décembre 1918 au 18 janvier 1919 pour Cayeux-sur-Mer, il rejoint le 128e d'infanterie le lendemain, 19 janvier 1919. Il est mis en congé illimité de démobilisation le 22 août 1919 et se retire à Cayeux-sur-Mer.

Fontaine, Bernard Emile Gaston, né le 26 avril 1890 à Cayeux-sur-Mer (Somme), classe 1910, matricule n° 1344, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1014 Archives de la Somme


FLAHAUT Victor, Fillièvres (Pas-de-Calais), inf. 128

FLAHAUT Victor-Florival-Joseph, né le 11 février 1899 à Noyelles-lès-Humières (Pas-de-Calais)
Ouvrier agricole puis cultivateur dans son village natal, il mesure 1 mètre 79 pour un poids de 68 kg. Son degré d'instruction générale est de niveau 2. Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux gris, front ordinaire, nez et bouche moyens, menton rond, sur un visage ovale.
Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale début août 1914, il arrive à Abbeville au 128e régiment d'infanterie le 3 août suivant. Disparu le 8 septembre 1914 à Maurupt (Marne) - présumé prisonnier. cette hypothèse est avérée car il est bien Fait prisonnier à Pargny-sur-Saulx - avis ministériel du 2 avril 1915 (non blessé). Interné par la suite au camp d'Hammelburg (Allemagne). Avis de disparition du ministère de la guerre du 2 février 1917 (1790 D) Rapatrié le 9 décembre 1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 27 août 1919. Il se retire à Fillièvres (Pas-de-Calais).

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
1r_7164 FLAHAUT Victor Florival Joseph classe 1909 matricule 3550


GOUCHET Joseph, Villers Vermont (Oise), inf. 128

GOUCHET Joseph-François, né le 27 juillet 1893 à Blacourt (Oise)
Il réside à Héricourt-Sur-Thérain (canton de Formerie) au moment de son passage devant le conseil de révision dans sa vingtième année.
Il effectue son service au 128e d'infanterie d'Amiens à compter du 28 novembre 1913 n° matricule au corps : 5390. Il se trouve sous les drapeaux lors de la mobilisation générale est ordonnée. Il part immédiatement avec son régiment aux armées. Il est fait prisonnier le 8 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx. Il est interné ensuite à Hammelburg - avis ministériel du 29 mars 1915. Rapatrié, il arrivé au dépôt de transition des isolés de Besançon le 20 décembre 1918. Après une permission de trente jours, il passe au 51e d'infanterie le 20 janvier 1919.

Sources : archives départementales de l'Oise
GOUCHET Joseph François né en 1893 classe 1913 Bureau de recrutement de Beauvais matricule au Rt 548 cote RP 1009


GENTIL Léon, Paris, inf. 128

GENTIL Léon-Charles né le 21 décembre 1892 à Commercy (Meuse)
Machiniste autobus, demeurant au 25, passage Prévost, dans le 13e arrondissement de Paris au moment de son passage devant le conseil de révision. Classe 1912 n° matricule au recrutement de la Seine : 2179.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 10 octobre 1913 n° matricule au corps 4711.
Fait prisonnier le 8 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx.
Rapatrié, il arrive au D.T.I. d'Auxonne le 27 décembre 1918. Il rejoint et passe au 102e d'infanterie le 25 janvier 1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 16 août 1919.

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
GENTIL Léon-Charles, matricule 2179 D4R1 1687


JAQUERE (Jaqueré) Louis, Bruay (Pas-de-Calais), inf. 128


GASS Paul, Paris, inf. 128

GASS (Paul-Marcel-Georges) né le 7 septembre 1893 à Paris (12e Arrond.)
Ebéniste rue de la Traversière dans le 12e arrondissement de Paris. Il mesure 1 mètre 60, a les cheveux châtains, les yeux gris bleu, le front ordinaire, le nez droit, sur un visage ovale. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Venant du 156e d'infanterie, il passe au 128e régiment d'infanterie le 1er juillet 1914 n° matricule au corps : 5638. Il est fait prisonnier de guerre à Pargny-sur-Saulx le 14 septembre 1914 (non blessé) (date figurant sur son feuillet matricule). Par la suite il est interné à Hammelburg (carte ministérielle du 2 avril 1915).
Rapatrié, il arrive au D.T.I. de Belfort le 18 décembre 1918. Après une permission de trente jours, il rejoint le 31e d'infanterie, le 25 février 1919, puis le 45e R.I., le 16 mai 1919.


Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
GASS Paul-Marcel-Georges matricule au recrutement 2777 D4R1 1759


GOUCHET Henri, Moliens (Oise), inf. 128

GOUCHET (Henri-Vincent) né le 6 avril 1888 à Monceaux-L'Abbaye (Oise)
Charretier, il réside à Moliens (canton de Formerie) au moment de son passage devant le conseil de révision en 1908.
Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 7 octobre 1909 comme soldat de 2e classe - n° matricule au corps : 1164. Envoyé en congé le 24 septembre 1911 muni d'un certificat de bonne conduite. Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale, il arrive au corps le 3 août 1914 et est immatriculé sous le n° 0324.
Fait prisonnier le 8 septembre 1914 à Maurupt (Marne), il est par la suite interné à Hammelburg (carte ministérielle du 29 mars 1915). Rapatrié le 21 décembre 1918. Passé au 51e d'infanterie le 21 janvier 1919.
Il demeure encore à Moliens en 1927.

Sources : archives départementales de l'Oise
GOUCHET Henri Vincent né en1888 classe 1908 Bureau de recrutement de Beauvais matricule au Rt 805 cote : RP 966


HAULTECOEUR M., Bailly-Faucheux (Pas-de-Calais), inf. 128

HAULTECOEUR Médard Elie Joseph né le 15 février 1889 à Barly (Pas-de-Calais) - ouvrier agricole.
Rappelé à l'activité par suite mobilisation générale (décret présidentiel du 1er août 1914) au 128e régiment d'inf. à Abbeville n° matricule au corps : 02168
Disparu et fait prisonnier à Pargny-sur-Saulx - Maurupt, le 8 septembre 1914, présumé prisonnier (avis de disparition du ministère de la guerre du 2 février 1917 et interné par la suite à Himmelburg * (sic) - avis ministériel du 29 mars F P du 2 avril 1915. Rapatrié le 27 décembre 1918. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 20 mars 1919. Il se retire alors à Barly (Pas-de-Calais)
* LIRE : Hammelburg

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais 1r_9299 - 1911


HOCQUET Emile, Bellicourt (Aisne), inf. 128


HAULLEVILLE Marcel, Sainte-Geneviève (Oise), inf. 128

né le 13 juillet 1893 à Andeville, canton de Méru (Oise). Tabletier à Sainte-Geneviève au moment de son passage devant le conseil de révision. Il est incorporé à compter du 28 novembre 1913 au 128e régiment d'infanterie - matricule au corps : 5395, comme soldat de 2e classe. Tombé aux mains de l'ennemi à Pargny-sur-Saulx et interné à Hammelburg (avis ministériel du 29 mars 1915). Rapatrié et arrivé au dépôt de transition des isolés de Belfort le 19 décembre 1918. Permission de trente jours. Rejoint le 51e RI, le 19 janvier 1919. Mis en congé illimité de démobilisation, le 9 août 1919.

Sources : archives départementales de l'Oise
Haulleville Marcel - Classe 1913 - Bureau Beauvais - Registre RP 1008 - Matricule 235


JONARD Germain, Doullens (Somme), inf. 128

Incorporé au 128e d'infanterie à compter du 10 octobre 1911 renvoyé dans ses foyers le 7 novembre 1913. Rappelé lors de la mobilisation générale il arrive au corps le 3 août 1914 (128e RI à Abbeville) n° matricule au corps : 03306. Disparu le 8 septembre 1914 à Maurupt (Marne) présumé prisonnier (avis de disparition du ministère de la guerre du 2 février 1917) - signalé prisonnier à Hamelburg, carte ministérielle du 29 mars 1915. Rapatrié arrivé au dépôt de transition des isolés de Belfort, le 27 décembre 1918. En permission de trente jours du 29 décembre 1918 au 27 janvier 1919, à Doullens, rue du Collège. A l'issue de celle-ci, il rejoint le dépôt du 128e régt d'inf. à Abbeville. Mis en congé illimité de démobilisation le 9 juillet 1919.

Jonard, Germain Alfred, né le 31 juillet 1890 à Gaudiempré (Pas-de-Calais), classe 1910, matricule n° 98, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1012 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie


J.O. du 30 novembre 1916 page 10381
CITATION A L'ORDRE DE l'ARMEE

CAGIN (Jean-Charles-Adonis-Joseph), sous-lieutenant au 128e régiment d'infanterie : officier du plus brillant courage. N'a pas hésité, le 24 juillet 1916 à quitter son abri, en plein tir de barrage ennemi, pour se rendre auprès de son peloton dans la tranchée de départ. A été grièvement blessé à son poste de combat et ne l'a quitté que quand l'alerte a été terminée, émerveillant par son stoïcisme tous ceux qui l'entouraient. Blessé grièvement déjà le 12 juin 1915 et cité deux fois à l'ordre de la division.

128e R.I CAGIN.jpg
128e R.I CAGIN.jpg (85.92 Kio) Consulté 491 fois

J.O. du 30 novembre 1916 page 10383
CITATION A L'ORDRE DE l'ARMEE

DERIEU (Georges), médecin auxiliaire au 128e régiment d infanterie : médecin auxiliaire d'un courage intrépide, allant sur la ligne de feu panser les blessés et remontant leur moral sous les plus violents bombardements. Blessé, le 28 juillet 1916, par deux éclats d'obus, en revenant de la tranchée de première ligne, ne s'est laissé évacuer que sur l'ordre de son chef de service.

128e RI DERIEU.jpg
128e RI DERIEU.jpg (69.19 Kio) Consulté 479 fois
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie

Citations

J.O. du 23 juillet 1919 page 7612

AMEIL (Amable), matricule 6163, caporal (réserve) à la 5e compagnie du 128e régiment d'infanterie : gradé très brave et très courageux. Tombé glorieusement à son poste de combat, à Réchicourt-la-Petite (Meurthe-et-Moselle), le 20 février 1918. A été cité.


BACQUET (Louis-Joseph-Alphonse), matricule 02223, soldat (réserve) à la section de pionniers-mineurs du 128e régiment d'infanterie : bon et courageux soldat. Tombé glorieusement à son poste de combat, à Tahure, le 6 octobre 1915. A été cité.


BROISSAND (Valentin-Antoine), matricule 012343, soldat à la 7e compagnie du 128e régiment d'infanterie : bon et brave soldat. Mort glorieusement, le 26 avril 1917, au combat des Eparges. A été cité.


BASSET (Mathurin-Louis-Marie), matricule 4075, soldat (réserve) à la 1ère compagnie du 128e régiment d'infanterie : soldat très brave et très courageux, ayant une haute idée de son devoir. Tombé glorieusement à son poste de combat, à la cote 304, le 26 août 1917. Une blessure. A été cité.


CROSNIER (Henri-Joseph), matricule 3316, soldat à la 3e compagnie du 128e régiment d'infanterie : mitrailleur excellent, servant sa pièce. Volontaire pour les missions dangereuses. Mortellement blessé à sa pièce, le 11 novembre 1916. A été cité.


BOUZON (Paul), matricule 13867, soldat au 128e régiment d'infanterie : voltigeur brave et dévoué. Mortellement blessé à son poste de combat après avoir montré pendant un violent bombardement un courage et un calme remarquables, le 6 mai 1917. A été cité.

Paul BOUZOU
Mort pour la France le 6 mai 1917 à Cormicy - Le Godat, (Marne)
Né le 13 novembre 1896 à Mayrinhac-Lentour (Lot)
20 ans, 5 mois et 23 jours
soldat de 2e classe au 128e régiment d'infanterie (128e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Cahors (Lot) - Matricule au recrutement : 1011
Lieu de transcription du décès : Mayrinhac-Lentour (Lot)

128e R.I. AMIEL BACQUET BROISSAND BASSET  CROSNIER BOUZON.jpg
128e R.I. AMIEL BACQUET BROISSAND BASSET CROSNIER BOUZON.jpg (294.57 Kio) Consulté 438 fois
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie


J.O. du 16 août 1917 page 6470
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 18 mai 1917.)

SINQUIN (Louis-Marie), caporal (réserve) à la C. H. R. du 128e régiment d'infanterie : caporal pionnier, énergique et brave. A fait preuve de courage et de sang-froid pendant les combats du 4 au 11 mai 1917 en exécutant des travaux sous les plus violents bombardements. A été grièvement blessé.


J.O. du 16 août 1917 page 6470
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 19 mai 1917.)

LEFÈVRE (Désiré-Eugène-Fernand), soldat (territorial) au 128e régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses : soldat courageux et énergique. A été grièvement blessé pour la seconde fois, le 11 mai 1917, en accomplissant bravement son devoir, sous le feu violent de l'artillerie ennemie.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie


Citation à l'ordre de la division

BEUVELOT Gabriel, sergent à la 10e compagnie du 128e régiment d'infanterie :

"Sous-officier d'un calme courage et d'une rare énergie. Le 24 août 1917, a brillamment enlevé sa section à l'assaut et a contribué dans la suite à organiser les positions conquises, maintenant ses hommes pendant plusieurs jours sous des bombardements d'une extrême violence et donnant à tous le plus bel exemple du mépris du danger."

M. BEUVELOT est domicilié 24, rue de la Morlière à A miens.

Le Progrès de la Somme du Jeudi 4 octobre 1917 n° 14386 259PER108 Archives de la Somme

BEUVELOT Gabriel-André-Louis-Théophile né le 7 décembre 1883 à Airaines (Somme)
Classe 1901 - numéro matricule au recrutement : 81
Employé de commerce - courtier en grains, il demeure dans son bourg natal lors de son passage devant le conseil de révision du canton de Molliens-Vidame
Ce jeune homme d'un mètre 72, au degré d'instruction élevé (niveau 4), s'engage volontairement pour trois ans, le 4 mars 1902, à la mairie d'Amiens pour le 92e régiment d'infanterie. Pendant son service il gagne ses galons de caporal puis de sergent respectivement les 4 septembre 1902 et 25 mars 1903. Il passe dans la réserve le 4 mars 1905. Il est alors versé au régiment d'Amiens (72e RI) - n° matricule 011455.
En 1912 il demeure à Amiens au 24, rue de Lamorlière.
1914
Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive à Abbeville le 3 août 1914 (n° matricule au corps : 0111117) et part immédiatement avec les éléments disponibles du 128e régiment d'infanterie, rejoindre les armées.
Il est blessé le 15 septembre 1914 au combat de Servon - plaie au bras droit et à la poitrine avec perforation du poumon droit.
Pourtant, il existe une certaine confusion sur son feuillet matricule quant à ses affectations successives.
128e régiment d'infanterie puis 72e d'infanterie (???) avant son retour au 128e R.I.
Son FM précise qu'il passe au 128e régiment d'infanterie le 4 décembre 1915 C. ministérielle n° 17291 (?) 1/11 du 14 novembre 1915.

CITATIONS

Citation à l'ordre de la division N° 158 du 5 septembre 1917
"Sous-officier d'un calme courage et d'une rare énergie. Le 24 août 1917, a brillamment enlevé sa section à l'assaut et a contribué dans la suite à organiser les positions conquises, maintenant ses hommes pendant plusieurs jours sous des bombardements d'une extrême violence et donnant à tous le plus bel exemple du mépris du danger."

J.O. du 20 avril 1918 page 3420

128e R.I BEUVELOT citation.jpg
128e R.I BEUVELOT citation.jpg (67.19 Kio) Consulté 212 fois

Citation à l'ordre du 1er C.A. N° 83 du 27 septembre 1918
"A bravement entrainé ses hommes les 3 et 4 septembre 1918 sous des feux violents de mitrailleuses."
Croix de guerre avec étoile de vermeil.

19 novembre 1918 - Citation à l'ordre du jour de l'armée belge. Croix de guerre belge.

Citation à l'ordre de l'armée N° 651 du 20 novembre 1918
"Chef de section de grande valeur a su galvaniser ses hommes le 14 octobre 1918 en les entraînant derrière nos obus dans une progression de plusieurs kilomètres capturant plusieurs batteries et un grand nombre de prisonniers."

J.O. du 21 février 1919 page 1929

128e R.I BEUVELOT citation % armée.jpg
128e R.I BEUVELOT citation % armée.jpg (61.97 Kio) Consulté 210 fois

Nommé adjudant % N° 576 du 128e aux armées du 13 septembre 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 26 février 1919
Aux armées du 3 août 1914 au 15 septembre 1914
Blessé CD du 15 septembre 1914 au 3 février 1915
Aux armées du 4 février 1915 au 28 mai 1918
Intoxiqué par les gaz le 28 mai 1918 à Locre
Ambulance 2/16 secteur postal 138 ; H.O.E. d'Haringhe du 29 mai 1918. Ambulance 14/16 secteur postal 237 le 30 mai 1918 ; H.O.E. Lamartine à Dunkerque le 31 mai 1918 ; Hôpital temporaire 34 bis secteur postal 238 du 31 mai 1918 au 5 juin 1918 ; évacué par train sanitaire sur l'hôpital complémentaire n° 121 à Coutances du 6 au 23 juin 1918 puis convalescence 20 jours. Aux armées le 22 juillet 1918.
Intoxiqué CD du 29 mai 1918 au 22 juillet 1918
Aux armées CD du 23 juillet 1918 au 23 février 1919
Intérieur du 24 au 27 février 1919

Beuvelot, Gabriel André Louis Théophile, né le 7 décembre 1883 à Airaines (Somme), classe 1903, matricule n° 81, Bureau de recrutement d'Amiens 1R956 Archives de la Somme
Dernière modification par ae80 le mar. févr. 06, 2024 11:40 am, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1250
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 128e RI

Message par ae80 »

128e régiment d'infanterie


Nicolas BERNARD a attiré notre attention sur ce fonds désormais disponible sur le site des archives du département de la Somme. Merci encore à lui.
témoignages de soldats de la Grande Guerre collectés par l'écrivain et journaliste Jacques Péricard entre les 2 guerres .

Fonds Jacques Péricard (179J)

https://archives.somme.fr/search/form/9 ... 37531ac2ee


Témoignage de Gireaudeau, J. (Brancardier mitrailleur) et correspondance avec Jacques Péricard 179J65
Archives de la Somme


Témoignage de Le Carou (Abbé), François (Missionnaire) et correspondance avec Jacques Péricard 179J77 Archives de la Somme


Témoignage de Viot, Albert Valentin et correspondance avec Jacques Péricard 179J95 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Répondre

Revenir à « Infanterie »