120e et 320e RI

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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Témoignage d'un soldat du 120e R.I.

Correspondance de guerre de Paul CHANDIVERT
Directeur de l'usine CHAILLOU à Gonesse
Adjudant au 120e régiment d'infanterie
Août-Novembre 1914


https://www.ville-gonesse.fr/sites/defa ... ert_bd.pdf
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

120e régiment d'infanterie

Séjour près de Verdun au bois de la CAILLETTE - Verdun (rive droite).
Le 120e va participer à la dure bataille engagée depuis février pour la défense de Verdun

"Bataille sévère et meurtrière. En raison d'un tir incessant et puissant d'artillerie, toutes les organisations, à peine ébauchées au cours d'une nuit, sont détruites dans la matinée du lendemain ; peu ou point parfois de boyaux d'accès ; les communications sont exceptionnellement difficiles.
Fait aggravant : au moment de l'entrée en ligne du Régiment, la pluie est incessante, le sol détrempé, les tranchées remplies d'eau. C'est l'enfer de Verdun.
Le 11 avril, le Régiment vient cantonner au quartier Revaux, à demi-détruit par l'incendie.
Dans la nuit du 11 au 12, les officiers vont reconnaître le secteur de Fleury, que tiendront, le 12, le 3e bataillon et la 1e compagnie de mitrailleuses.
Dans la nuit du 12 au 13, les 1er et 2e bataillons, dépassant Fleury, vont tenir le secteur de Vaux-Chapitre, limité à l'est par l'étang de Vaux et à l'ouest par le ravin de la Caillette au sud du fort de Douaumont. Déjà nous subissons des pertes du fait de l'artillerie ennemie.
Le 14, le 3e bataillon entre en ligne à son tour
."

Extrait de l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918


Le 12 avril 1916

J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GUIVACH (Yves-Marie) matricule 22081, soldat : soldai brave et plein d'entrain. Glorieusement tombé pour la France au bois de la Caillette, le 12 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Yves Marie GUIVARCH
Mort pour la France le 12 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - Bois de la Caillette, Verdun, (Meuse)
Né le 21 novembre 1892 à Trégunc (Finistère)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1912, Bureau de recrutement : Quimper (Finistère), Matricule au recrutement : 67
Lieu de transcription du décès : Beuzec-Conq (Finistère)


15 avril 1916


Le 15, la 6e compagnie, que commande le Capitaine RAVASSE, participe à l'attaque entreprise par le 36e régiment d'infanterie, en position à notre droite. La 6e compagnie enlève un barrage ennemi, prend 100 mètres de tranchées et fait 30 prisonniers (du 17e d'infanterie) et 2 mitrailleuses.

Le Capitaine RAVASSE sera, pour ce fait d'armes, décoré de la Légion d'honneur avec la belle citation suivante :
Officier d'une énergie et d'une bravoure remarquables. Le 15 avril 1916, a brillamment dirigé la prise d'un boyau et d'une tranchée ennemie dont la possession a facilité ultérieurement l'enlèvement d'un fortin important. Blessé au cours de l'attaque, est demeuré à son poste. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'Armée.

J.O. du 22 juin 1916 page 5480

120e RI RAVASSE.jpg
120e RI RAVASSE.jpg (73.96 Kio) Consulté 1279 fois

L'adjudant BAILLET, de la 1ère compagnie de mitrailleuses, reçoit la Médaille Militaire.

Sont, en outre, cités à l'ordre de l'Armée : le Lieutenant RAMBOUR ; les Sous-Lieutenants LIMON, DAMIN, HENRY ; le Sergent fourrier JACQUEMET ; les Sergents BRIDOU, LAVISSE, VIGOINE ; les Caporaux DUCIION, NOIZET, CRÉPIN ; les Soldats DEMAZIER, GARNIER, CUDENNEC, MOIZAN.

Citations :
J.O. du 12 juin 1916 page 5221

DANIN (Eugène) sous-lieutenant à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a brillamment conduit sa section à l'attaque d'une tranchée ennemie qu'ii a enlevée. A été tué le lendemain en défendant la tranchée conquise.

120e rég. d'infanterie
DANIN (Eugène-Emile), 6144 bis, sous-lieutenant : le 15 avril 1916, a brillamment conduit sa section à l'attaque d'une tranchée ennemie qu'il a enlevée. A été tué le lendemain en défendant la tranchée conquise. A été cité.
J.O. du 1er août 1922 page 3742
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181


LIMON (Maurice), sous-lieutenant à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a brillamment conduit sa section à l'attaque d'une tranchée ennemie qu'il a enlevée. A été tué le lendemain en défendant la tranchée conquise.

HENRY (Raymond), sous-lieutenant à !a 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a brillamment conduit sa section à l'attaque d'une barricade fortement défendue qu'il a enlevée. A été blessé le 20 avril on résistant victorieusement dans les positions conquises à toutes les contre-attaques de l'ennemi.

RAMBOUR (Daniel), lieutenant à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : la 15 avril 1916, a contribué énergiquement à la prise d'une position ennemie qu'il a su organiser sous un feu violent. A été blessé le 19 avril en résistant victorieusement dans les positions conquises à toutes les contre-attaques de l'ennemi.


J.O. du 19 juin 1916 page 5382

LAVISSE (Georges), sergent à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a été sérieusement blessé en conduisant, avec la plus grande intrépidité, un groupe de grenadiers à l'attaque d'une barricade ennemie qu'il a enlevée.

NOIZET (Camille), caporal à la 6e compagnie du 120° régiment d'infanterie : le 15 avril t916, a été sérieusement blessé en conduisant vaillamment une équipe de grenadiers à l'attaque d'une barricade ennemie qui a été enlevée.

VIGOINE (Aristide), sergent à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a été tué glorieusement en attaquant avec la plus grande bravoure une barricade ennemie qui a été enlevée.

CREPIN (Fernand), caporal à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a été tué glorieusement en attaquant avec la plus grande bravoure une barricade ennemie qui a été enlevée.

GARNIER (Emile), soldat à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a été tué glorieusement en attaquant avec la plus grande bravoure une barricade ennemie qui a été enlevée.

CADENNEC (Jean), soldat à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a été tué glorieusement en attaquant avec la plus grande bravoure une barricade ennemie qui a été enlevée.

MOIZAN (Jean-Marie), soldat à la 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 15 avril 1916, a clé tué glorieusement en attaquant avec la plus grande bravoure une barricade a été enlevée.


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
EON (François), matricule 10774, soldat : bon et brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 15 avril 1916, au bois de la Caillette en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Les pertes du régiment pour cette journée du 15 avril 1916 sont de, 13 tués, 62 blessés ou disparus.


16 avril 1916

"Le 16, contre-attaque ennemie contre le 1er bataillon qui lutte désespérément : certaines unités, notamment la 4e compagnie, combattant à la baïonnette. Malheureusement, une mitrailleuse ennemie qui ne peut être détruite prend d'enfilade nos compagnies qui subissent de lourdes pertes et sont obligées de se replier sur leur ancienne ligne.
Nous avons 36 tués, dont le Sous-Lieutenant AUBRY ; 238 blessés ou disparus (le Capitaine LEROY et le Sous-Lieutenant LIMAN sont parmi les blessés)
."

Extrait de l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918


J.O. du 19 juin 1916 page 5382

(Ordre du 22 mai 1916.) JACQUEMET (Emile), sergent à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 16 avril 1916, a montré le plus grand mépris du danger en organisant, sous un feu des plus violents, une position qui venait d'être conquise. A été tué.

DUCHON (Louis), matricule 4690, caporal à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 16 avril 1916, a montré le plus grand mépris du danger en organisant, sous un feu des plus violents, une position qui venait d'être conquise. A été tué.

DEMASTER (Henri), matricule 6457, soldat à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 16 avril 1916, a fait preuve d'une magnifique bravoure au cours de la prise et de l'organisation d'une position ennemie violemment battue par des barrages de grenades. A été grièvement blessé.


J.O. du 4 janvier 1923 page 965 et suivantes

ARRACHART ( Yves-Henri-Eugène ), matricule 01356, soldat : soldat courageux et dévoue. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Yves Henri Eugène ARRACHART
2e classe au 120e régiment d'infanterie
n° matricule 1356 au corps - classe 1906
n° matricule 1074 au recrutement de Péronne (Somme)
Mort pour la France le 16 avril 1916 au Bois de la Caillette près de Verdun (Meuse) - Tué à l'ennemi
Né le 1er mai 1886 à Miraumont (Somme)
Jugement rendu le 22 décembre 1921 par le tribunal de Péronne
Jugement transcrit le 30 décembre 1921 à Albert (Somme)


J.O. du 1er août 1922 page 4133
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BARBIER (Louis-Jules), matricule 11400, caporal : brave caporal. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Jules BARBIER
Mort pour la France le 16 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont, (Meuse)
Né le 24 mars 1894 à Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy (Aisne)
Grade : caporal au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914
Bureau de recrutement : Saint-Quentin (02)
Matricule au recrutement : 295
Mort pour la France

BAUDRON (Joseph-Félix), matricule 013956, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé en brave lace à l'ennemi, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette en luisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Joseph Félix BAUDRON
Mort pour la France le 16 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - Bois de la Caillette (Meuse)
Né le 10 mars 1882 à Folembray (Aisne)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI) - Classe 1902 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) Matricule au recrutement : 921
Lieu de transcription du décès : Saint-Gobain (Aisne)


J.O. du 1er août 1922 page 4134
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

CALIPPE (Louis-Charles-Aimé), matricule 016374, soldat : brave soldat. A trouvé one mort glorieuse, le 16 avril 1916, lors d'une attaque allemande au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.

CLAISSE (Fernand-Victor), matricule 8717, caporal : brave caporal. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 1er septembre 1922 page 3336
CAUSSIN (Auguste-Gaston-René), matricule 9240, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Auguste Gaston René CAUSSIN
Mort pour la France le 16 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - BOIS DE LA CAILLETTE, (Meuse)
Né le 12 décembre 1893 à Vermandovillers (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI), Classe 1913, Bureau de recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 200, Lieu de transcription du décès : Paris 1er arrondissement


J.O. du 1er août 1922 page 4134
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
CENDRIEZ (Lucien-Alexandre) matricule 11087, soldat : brave soldat. Tué glorieusement, le 16 avril 1916, à son poste de combat, au nord de Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

CHOPIN (Gabriel), matricule 04850 bis soldat de 1ère classe : brave soldat, d'une bravoure réputée. Est tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, devant Verdun, en faisant vaillamment son devoir. Croix dei guerre avec étoile d'argent.
CHOPIN (Gabriel)
Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette devant Verdun
né le 25 septembre 1889 à Consenvoye (Meuse)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Bureau de recrutement : Mézières (Ardennes)
Classe : 1909
Matricule au recrutement : 152
Lieu de transcription du décès : Villerupt (Meurthe-et-Moselle)


Gaston Arthémy Jules COMPERE
Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 9 novembre 1874 à Lawarde-Mauger-l'Hortoy (Somme)
Grade : clairon au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 283
Classe : 1904
Bureau de recrutement : Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 016795
Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont (Meuse)
nécropole nationale de "Douaumont"
tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 11602


J.O. du 1er septembre 1922 page 4161 et suivantes
soldat noté comme appartenant au 320e RI relevant en fait du 120e RI.
DEJAEGERE (Emile), matricule 05191, soldat : soldat d une bravoure éprouvée. Tué pour la France, à son poste de combat, devant Verdun, le 16 avril 1916. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Emile DEJAEGERE
Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette au combat de Verdun.
Né le 21 mai 1889 à Moyenneville (Oise)
soldat au 120e régiment d'infanterie (120e R.I) classe 1909, matricule : 1099 au recrutement de Beauvais, transcription de décès à Moyenneville (Oise)


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DROUARD (Maurice-Paul), matricule 11259, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement, le 16 avril 1916. au bois de la Caillette, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 1er août 1922 page 4135
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

FAUCONNET (Joseph-Hilaire-Léopold), matricule 8378, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, au combat de Verdun, bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 246
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
FOUCHE (Roger-Léon), matricule 10878, sergent : sous-officier d'une bravoure réputée. Tombé glorieusement, le 16 avril 1916, au bots de la Caillette, en tenant tête à une violente attaque ennemie. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Félix GARAVET
Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette (Meuse)
Né le 6 août 1892 à Pertain (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 941
Classe : 1912
Bureau de recrutement : Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 5417
Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont
nécropole nationale de "Douaumont"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 9785


J.O. du 4 janvier 1923 page 246
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GUELAFF (Jean-Louis), matricule 1064, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette, en essayant d'arrêter une forte attaque allemande. Croix de guerre avec étoile d'argent.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

GRARE (Alfred-Henri), matricule 5278, soldat : soldat dévoué et courageux. Tombé glorieusement à l’ennemi, Le 10 avril 1916, au cours d'une contre-attaque devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Alfred Henri GRARE
Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette (Meuse)
Né le 7 mai 1891 à Courset (Pas-de-Calais)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1911
Bureau de recrutement : Abbeville (Somme)
Matricule au recrutement : 753
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Le Crotoy (Somme)

MARMIN Eugène-Louis-Honoré), matricule 019734, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Est tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, devant Verdun, en faisant vaillamment son devoir au cours d’une attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Eugène Honoré Louis MARMIN
Mort pour la France le 16 avril 1916 à Verdun - Bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 12 août 1885 à Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI) et non 20e R.I. comme inscrit sur la fiche MdH
Classe : 1905
Bureau de recrutement : Saint-Omer (Pas-de-Calais)
Matricule au recrutement : 2986
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Wimille (Pas-de-Calais)

J.O. du 4 janvier 1923 page 247
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
RIGAUD (François-Pierre-Marie), matricule 8987, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, devant Verdun, en faisant vaillamment son devoir. Crolx de guerre avec étoile d'argent.

J.O. du 4 janvier 1923 page 247
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
ROBIN (Léon-Aimé), matricule 019660, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Mort pour la France, le 16 avril 1916, des suites de glorieuses blessures reçues à Verdun, Croix de guerre avec étoile d'argent.


VERGOUZANE (Martial), matricule 12768, caporal, brave caporal. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1916, au bois de la Caillette, en se portant à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Martial VERGONZANE
Mort pour la France le 1915 (sic) (bois de la Toilette (sic) - près de Verdun, (Meuse)
La correction a été effectuée sur le site "Mémoire des Hommes"
Lire : Mort pour la France le 16 avril 1916 au bois de la Caillette
Né le 12 février 1894 à Chaumeil (Corrèze)
caporal au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914
Bureau de recrutement : Tulle (Corrèze)
Matricule au recrutement : 1015
Mort pour la France
Date de transcription du décès : 28 janvier 1917
Lieu de transcription du décès : Saint-Yrieix-le-Déjalat (Corrèze)


17 avril 1916


J.O. du 1er août 1922 page 4133
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BUTON (Henri-Octave), matricule 9291, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 17 avril 1915 (sic) LIRE 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

GUILBAUD (Aimé-Pierre-Louis), matricule 10321, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 17 avril 1916. devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Aimé Pierre Léon François GUILBAUD
Mort pour la France le 17 avril 1916 au bois de la Caillette (Meuse)
né le 1er mai 1995 à Challans (Vendée)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1915
Bureau de recrutement : La Roche-sur-Yon
Matricule au recrutement : 604
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Challans (Vendée)


J.O. du 4 janvier 1923 page 965 et suivantes

ROLLE (Abel-Alexis-Eugène), matricule 6888, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement pour la France, le 17 avril 1916, au bois de la Caillette, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

Abel Alexis Eugène ROLLE
Mort pour la France le 17 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - BOIS DE LA CAILLETTE (Meuse)
Né le 18 octobre 1894 à Neufmoulin (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) Matricule au recrutement : 975
Lieu de transcription du décès : Neufmoulin (Somme)


Le 18 avril 1916

J.O. du 4 janvier 1923 page 247
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
LE FUR (Yves-Louis), matricule 10906, caporal : caporal énergique et brave, modèle de vaillance. Tombé glorieusement pour le salut de la Patrie, le 18 avril 1916, au bois de la Caillette, en donnant l'exemple de l'accomplissement du devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DUMONT (René-Auguste-Evariste-Alexandre), matricule 6497, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, au bois de la Caillette, le 18 avril 1916, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


19 avril 1916


"Le 19 (avril), à I7 h. 30, a lieu une attaque conjuguée d'éléments du 120e et du 147e, sur les positions ennemies au sud-est du fort de Douaumont. [...]
Nos pertes pour la journée s'élèvent à 20 tués, 299 blessés et disparus.
Le Sous-Lieutenant LEMAIR est tué. Sont blessés : le Capitaine GIROUD DE GAND ; le Lieutenant RAMBOUR ; les Sous-Lieutenants MONTEL, HILLARET, ANGEVIN, DIDIER, DELHARBE, CLÉMENT.

"Les pelotons des 5e et 11e compagnies, ainsi que le peloton des pionniers sont cités à l'ordre de l'Armée : "Le 19 avril 1916, ont brillamment enlevé une redoute ennemie puissamment et fortement organisée ; ont fait plus de 200 prisonniers valides, pris 6 mitrailleuses et 1 flammenwerfer ; ont su organiser et conserver la position conquise, malgré plusieurs contre-attaques ennemies".

Extrait de l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918

J.O. du 1er août 1922 page 4133
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BACON (Joseph-Désiré-Firmin), matricule 11540, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, au cours d'un combat au bois de la Caillette. Croix de- guerre avec étoile d'argent.

BECQUET (Pierre-Paul), matricule 7627, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, à Verdun, en faisant vaillamment son devoir au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.

BESEGHER (Gaston-Louis-Arsène), matricule 01420 bis, soldat : brave soldat. Mort glorieusement Pour la France, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

BETTEFORT (Maurice-Urbain-Alfred), matricule 6950, soldat : brave soldat, d'une bravoure éprouvée. Est tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Maurice Urbain Alfred BETTEFORT
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 25 mai 1894 à Bernâtre (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914
Bureau de recrutement : Abbeville (Somme)
Matricule au recrutement : 9
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Doullens (Somme)


Albert Désiré BORDEUX
Mort pour la France le 19 avril 1916 au bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 13 juin 1893 à Épagne-Épagnette ( Somme)
soldat au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1913
Bureau de recrutement : Abbeville (Somme)
Matricule au recrutement : 1422
Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont
nécropole nationale de "Douaumont"
Type de sépulture : tombe collective
Numéro de la sépulture : 11113


J.O. du 1er août 1922 page 4134
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

CAPITAINE (Jean-François-Marie), matricule 10739, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, au bols de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 3 janvier 1924 page 181

COLLET (Louis-Marie-Joseph), matricule 10584, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

COLLET (Louis-Marie-Joseph), n° matricule 121 au recrutement
né le 10 août 1894 à Magoar canton de Bourbriac (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
Incorporé le 7 septembre 1914 au 71e régiment d'infanterie - (services comptant du 1er septembre 1914). Arrivé le même jour et soldat de 2e classe. Passé au 120e régiment d'infanterie le 17 mars 1915. Disparu le 19 avril 1916 au bois de la Caillette - Verdun (Meuse) (avis ministériel du 20 décembre 1916). Décès fixé au 19 avril 1916 par jugement du tribunal de Guingamp du 28 juillet 1921.
Sources : Archives départementales des Côtes-d'Armor Registre Matricule Cote : FRAD022_1R1809_GP_1914 - Classe : 1914


Henri Justin COLOMBIER
Mort pour la France le 19 avril 1916 au bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 22 mars 1890 à Estrées-Mons (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 107
Classe : 1910
Bureau de recrutement : Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 06471
Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont (Meuse)
nécropole nationale de "Douaumont"
Type de sépulture : tombe collective
Numéro de la sépulture : 11579


J.O. du 1er août 1922 page 4134
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

DAVID (Charles-Armand), matricule 8430, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, en faisant tout son devoir, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.

J.O. du 1er août 1922 page 4135
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DAREES (Robert-Victor), matricule 8553, caporal : brave caporal. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, devant Verdun. Croix de guerre avec Etoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DEFRENNE (Eugène-Hector-Edmond), matricule 014452, soldat : brave soldat qui s'est toujours fait remarquer par sa belle conduite au feu. Tué à son poste de combat au bois de la Caillette, le 19 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 247
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DENION (Marcel), matricule 019625, soldat : bon et brave soldat. Glorieusement tombé pour la France, à son poste de combat au bois de la Caillette, le 19 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 21 janvier 1923 page 733
La Médaille militaire a été conférée à :
DOAL (Gaston-Alfred-Raymond), matricule 06296, soldat, 6e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat des plus braves. Blessé très grièvement, le 19 avril 1916, devant Verdun, en défendant courageusement un barrage violemment attaqué.


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DUPRAY (Frédéric-Henri), matricule 8377, soldat : courageux et dévoué soldat. Tombé pour la France. le 19 avril 1916, au bois de la Caillette en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze .


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
FLANDRE (François-Achille), matricule 7586, soldat : brave soldat. Tombé an champ d'honneur devant Verdun, le 19 avril 1916, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 246
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GERVAIS (Pierre-Célestin-Joseph) , matricule 015003, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement dans l'accomplissement son devoir, le 19 avril 1916*, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Pierre Célestin Joseph GERVAIS
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 7 octobre 1882 à Soullans (Vendée)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1902, Bureau de recrutement : La Roche-sur-Yon (85), Matricule au recrutement : 14
Lieu de transcription du décès : Soullans (Vendée)
* et non 19 mai 1916 comme énoncé dans la citation


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

GUYARD (Henri-Pierre-Jean-Marie), matricule 10324, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Henri Pierre Jean Marie GUYARD
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - Bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 20 mai 1895 à Froidfond (Vendée)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1915
Bureau de recrutement : La Roche-sur-Yon (Vendée)
Matricule au recrutement : 619
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Froidfond (Vendée)


J.O. du 4 janvier 1923 page 248
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GUYON (Marie-Alphonse-François), matricule 9350, soldat : brave soldat. Glorieusement tombé au champ d'honneur au bois de la Caillette, le 19 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 249
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
JANIN (Abel-Victor), matricule 10343. soldat : brave soldat, ayant toujours vaillamment accompli son devoir. Tué A son poste ire combat, au bois de la Caillette, le 19 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 249
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
LENTE (Victor-Théodore-Laurent), matricule 019509, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans !'accomplissement de son devoir, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 1er août 1922 pages 4136 et 4137
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

LEUILLET (Raymond-Raphaël), matricule 4906, sergent : brave sous-officier. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 23 mars 1921 page 3626
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
(Pour prendre rang du 5 février 1918.)
NICLASSE (Hippolyte-Auguste), matricule 11835, sergent (réserve) à la 11e compagnie du 120e régiment d'infanterie : très bon sous-officier, blessé très grièvement, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette, en entrainant sa section à l'attaque d'un fortin allemand, enlevé de haute lutte.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

NOYE (Jean-Marie), matricule 8763, soldat : bravé soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, en se portant résolument, devant Verdun, à l’attaque des tranchées ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Jean Marie NOYE
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Verdun, (Meuse)
Né le 10 novembre 1894 à Paris 11e arrondissement
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914
Bureau de recrutement : Seine 3e bureau (Seine)
Matricule au recrutement : 1112
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 6e arrondissement


J.O. du 4 janvier 1923 page 965 et suivantes

PIERZO (Onésime-Louis-Marie), matricule 10702, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé en brave, face à l'ennemi, le 19 avril 1916, au bois de la Caillette, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

* Lieu erroné le lieu et la date ne correspondent pas ; en avril 16 le 120e RI combat au bois de la Caillette devant Verdun.

Onésime Louis Marie PIERZO
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - Bois de la Caillette (Meuse)
Né le 9 août 1894 à Allineuc (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI) - Classe 1914 - Bureau de recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) Matricule au recrutement : 890
Lieu de transcription du décès : Allineuc (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

TAVERNIER (Bénoni-Henri), matricule 8313, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 avril 1916, devant Verdun, Croix de guerre avec étoile de bronze.
Bénoni Henri Raymond TAVERNIER
Mort pour la France le 19 avril 1916 à Fleury-devant-Douaumont - BOIS DE LA CAILLETTE, (Meuse)
Né le 21 janvier 1894 à Saint-Ouen (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 235
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ville-le-Marclet (Somme)


J.O. du 1er août 1922 pages 4136 et 4137
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

TROLES (Eugène), matricule 8437, soldat : Soldat brave et dévoué. Tombé glorieusement à son poste de combat au bois de la Caillette, le 19 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


20 avril 1916

Le 20 avril, le bombardement prend un caractère d'une violence inouïe.
Un obus blesse les officiers de la 1ère compagnie
(Capitaine VERNAS, Sous-Lieutenants LÉVY, MONNIER et FRIZON).
L'ennemi lance une vive attaque avec flammenwerfers contre les chasseurs à pied, à notre gauche, et leur enlève des éléments de tranchée. Mais, dans une contre-attaque, la 8e compagnie, aidée d'une demi-section du 147e, reprend le terrain perdu.
Nous avons 16 tués et 43 blessés ou disparus
.

Extrait de l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918

J.O. du 1er août 1922 page 4135
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

DELEPINE (Aimé-Victor), matricule 8653, soldat : brave soldat. Mort pour la France le 20 avril 1916, des suites de glorieuses blessures reçues devant Verdun, au bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Ernest Camille BUQUET
Mort pour la France le 20 avril 1916 au bois de la Caillette, (Meuse)
Né le 11 mars 1886 à Berny-en-Santerre (80)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 1016
Classe : 1906
Bureau de recrutement : Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 01479 bis
Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont
nécropole nationale de "Douaumont"
Type de sépulture : tombe collective
Numéro de la sépulture : 11579


J.O. du 6 décembre 1920 page 19969
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
COIRET (Lucien-Charles-Jules), matricule 015021, soldat : brave soldat. Gravement blessé, le 20 avril 1916, au bois de la Caillette, en se portant volontairement à la défense d'un barrage tenu par une unité voisine et violemment attaqué. Mort pour la France, le 16 avril 1916, des suites de ses glorieuses blessures. A été cité.

J.O. du 1er août 1922 page 4135
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DELEPINE (Aimé-Victor), matricule 8653, soldat : brave soldat. Mort pour la France le 20 avril 1916, des suites de glorieuses blessures reçues devant Verdun, au bois de la Caillette, Croix de guerre avec étoile de bronze.


21 avril 1916

J.O. du 1er août 1922 page 4134
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BELLETTRE (Paul-Camille), matricule 015022, sergent : brave sous-officier. Mort pour la France, le 21 avril 1916, des suites de glorieuses Mesures reçues au bois de la Caillette, Croix de guerre avec étoile de bronze.

BRETON (Léon) matricule 7869, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 21 avril 1916, au combat du bois de la Caillette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


120e régiment d'infanterie
J.O. du 1er septembre 1922 page 3828 et suivantes

GUERIN (Emile-Lucien), matricule 5232, soldat : Soldat d’une bravoure éprouvée. Est tombé glorieusement pour la France, le 21 avril 1916, devant Verdun, en faisant vaillamment son devoir. Croix do guerre avec étoile d’argent.
Emile Lucien GUERIN
Mort pour la France le 21 avril 1916 au bois de la Caillette devant Verdun
Né le 29 février 1892 à Sancy (Meurthe-et-Moselle)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie - 1ère compagnie
Classe : 1912
n° matricule 1650 au recrutement de Mézières
Lieu de transcription du décès : Longlaville (Meurthe-et-Moselle)


J.O. du 4 janvier 1923 page 246
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
HAUTELOCQ (Joseph-Henri), matricule 015421 bis, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Tombé pour la France, au bois de la Caillette, le 21 avril 1916, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

J.O. du 4 janvier 1923 page 249
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
KERANGAL (Louis-Joseph), matricule 11029, soldat : brave soldat, ayant toujours accompli son devoir. Tué à son poste de combat, au bois de la Caillette, le 21 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 4 janvier 1923 page 247
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
TERRIEN (Eugène-Emile), matricule 015415, soldat : soldat d'une bravoure éprouvée. Est mort glorieusement pour la France, le 21 avril 1916, au bois de ta Caillette, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


THEPAUT (Louis-Jean-Marie), matricule 9352, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement, le 21 avril 1916, devant Verdun, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis-Jean-Marie THEPAUT
Mort pour la France le 21 avril 1916 au bois de la Caillette devant Verdun
né le 7 juin 1893 à Ergué-Armel *(Finistère)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie - C.H.R.
Classe : 1913
n° matricule 3327 au recrutement de Quimper
Lieu de transcription du décès : Ergué-Gabéric (Finistère)

* Ergué-Armel, en breton An Erge-Vihan, est une très ancienne paroisse, située sur un plateau dominant au sud le centre-ville de Quimper à laquelle elle a été rattachée en 1960 après avoir été érigée en commune en 1790 ; la paroisse de Locmaria lui avait été adjointe.


"Pour le Régiment, du 12 avril au 26 avril 1916, les pertes dépassèrent 100 tués et 600 blessés ou disparus. Les cadres furent particulièrement éprouvés."

Extrait de l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918


Pour les opérations des 19 et 20 avril, furent cités à l'ordre de l'Armée : le Commandant LAMBIN ; le Lieutenant AUBRY ; les Sous-Lieutenants ANGEVIN et LEMAIR ; les Sergents JACQUESSON et DELAVAL ; le Caporal BRISON ; les Soldats CHATELERIN et LECOUTRE.

19 avril 1916
Le Commandant LAMBIN monte aussitôt une nouvelle attaque au 147e ; mais cet excellent et sympathique officier est alors blessé par un obus et tombe frappé à. mort.

Citations figurant dans le J.O. du 2 juillet 1916 page 5828 :

Cdt LAMBIN
LAMBIN (Camille), chef de bataillon commandant le 3e bataillon du 120e régiment d'infanterie : le 19 avril 1916, malgré un violent feu de barrage ennemi, n'a pas hésité à quitter son poste de commandement pour se rendre en première ligne donner des ordres relatifs à une contre-attaque. A été tué en remplissant bravement son devoir.
120e RI LAMBIN.jpg
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du S/Lt AUBRY
AUBRY (Albert), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : le 20 avril 1916, les allemands ayant pu pénétrer dans une tranchée voisine de la sienne, grâce à l'emploi de liquides enflammés, a, par une contre-attaque immédiate et automatique repris la tranchée perdue et a su la conserver malgré plusieurs contre-attaques de l'adversaire.
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120e RI AUBRY.jpg (70.47 Kio) Consulté 1309 fois

ANGEVIN (Aimé), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : le 19 avril 1916, a été blessé grièvement en conduisant avec la plus grande bravoure sa section à l'attaque d'une redoute ennemie qui a été enlevée. Est mort de ses blessures.

LEMAIR (François), sous-lieutenant à la 16e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 19 avril 1916, a trouvé une mort glorieuse en entraînant à l'attaque sa section avec une bravoure admirable. Est tombé dans la tranchée allemande où il avait le premier pris pied.

JACQUESSON (Robert), sergent à la 11e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 19 avril 1916, lors de la prise d'un fortin ennemi, a montré le plus grand courage en progressant à la grenade dans un boyau. A été tué en défendant énergiquement un barrage qu'il venait de construire.

DELAVAL (Henri), sergent à la 8e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 22 avril 1916, a donné le plus bel exemple de courage en allant, en terrain découvert, chercher un blessé sur lequel l'ennemi dirigeait une fusillade. A été tué le 24 avril 1916.

CHATELAIN (Clément), soldat à la 4e compagnie du 120e régiment d'infanterie : le 16 avril 1916, au cours d'une violente contre-attaque ennemie, a continué à combattre malgré deux blessures. A été blessé une troisième fois et mortellement en chargeant à la baïonnette.
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Cordialement
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

320e régiment d'infanterie

Parmentier, Henri Adolphe Elise, né le 7 mars 1891 à Béthencourt-sur-Mer (Somme), classe 1911, matricule n° 1248, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1030 Archives de la Somme


PARMENTIER, Henri Adolphe Elise (ou plus justement) Elisée, classe 1911, inscrit sous le n° 120 au conseil de révision d'Ault.
Incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 10 octobre 1912 et arrivé au corps et soldat de 2e classe le même jour. Versé au dépôt du 120e régiment et(?) venu volontairement au 320e d'infanterie le 10 août 1914.
(cette démarche est-elle courante ?)
Passé dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1914.
Nommé caporal le 10 octobre 1917.
Disparu le 22 juillet 1918 r. d. c. le lendemain. Rapatrié d'Allemagne et passé au 128e régiment d'infanterie le 16 février 1919 (DM 254581/11) du 23 novembre 1918. (R.D.C le 17 février 1919). Démobilisé le 1er août 1919.
Campagne contre l'Allemagne :
A l'Intérieur du 2 au 8 août 1914
Zone des armées du 9 août 1914 au 11 juin 1916 (campagne double)
Intérieur du 12 juin 1916 au 10 octobre 1917 - blessure de guerre (campagne double)
Zone des armées du 11 octobre 1917 au 22 juillet 1918 (campagne double)
Captivité du 23 juillet 1918 au 23 novembre 1918 (campagne double)
Intérieur du 24 novembre 1918 au 1er août 1919

Blessé à Verdun le 11 juin 1916 (Plaie cuisse gauche par balle).

Citations :
% n° 163 du 10 octobre 1917 de la 52e Division
"Dans un poste avancé, au contact même de l'ennemi, a donné au cours de plusieurs attaques un bel exemple de courage et de ténacité."

% n° 87 du 3 décembre 1917 de la 10e D.I.C.
"Caporal énergique et brave. le 24 novembre 1917, au cours d'un coup de main, a donné l'exemple au groupe dont il faisait partie, en s'élançant sur le parapet de la tranchée ennemie et en engageant un combat à la grenade avec les occupants."

% de L'I.D. 52 n° 182 du 7 mars 1918
"Gradé courageux et plein d'entrain. S'est tout particulièrement distingué pendant l'exécution du coup de main du 3 mars 1918 - deux fois cité."

Décorations :
Croix de guerre
Mentions - lettres de félicitations - récompenses diverses
Médaille militaire - décret du 27 décembre 1930 (J.O. du 10 janvier 1931) avec traitement

=====================================================================================

Peu après la libération de ses obligations militaires (il est resté sous les drapeaux depuis le mois d'octobre 1912, soit sept années de sa vie), le samedi 27 septembre 1919, il épouse à Béthencourt-sur-Mer, Lucienne, Zulma, Pulchérie CATY (1899-1975).
Cordialement
Eric ABADIE
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Henri PARMENTIER, le nom de ce soldat ne me semblait pas inconnu. Je me suis souvenu de la mésaventure survenue à un soldat du 120e d'infanterie en avril 1913, relatée dans "Le Journal de Péronne et de la Somme", (bibliothèque municipale de Péronne) dans un article que j'avais relevé voici quelques années.
Le nom de ce soldat ... PARMENTIER !

"Dimanche 27 avril 1913 - Mésaventure d'un permissionnaire

Le soldat PARMENTIER du 120e d'infanterie, en garnison à Péronne, était allé dimanche dernier en permission chez ses parents à Béthencourt-sur-Mer.
L'après-midi, il se rendait à Acheux-en-Vimeu où réside sa fiancée. Ce séjour lui plut. Peut-on lui en faire un crime ?
Mais Parmentier s'attarda trop auprès de la demoiselle et il manqua le train qui devait le ramener dans la direction de Péronne.
Le soldat n'oubliait pas cependant son devoir, mais la guigne le poursuivait, et, le lendemain matin encore il rata son train.
Il se crut perdu et envisageait avec exagération les conséquences de son retard, il résolut de se suicider.
En revenant vers Acheux, il avisa une masure abandonnée, près de laquelle existe un ancien puits profond de 45 mètres. Résolument il se précipita dans ce puits.
Deux heures plus tard, une vieille femme, passant près de là, entendit, non sans émotion, une voix souterraine. Après quelques instants, elle se rendit compte que la voix venait du puits dont elle s'approcha. Alors elle put causer avec le malheureux soldat qui, par un heureux hasard, n'avait aucune blessure grave. La bonne vieille courut chercher du secours et à l'aide d'une corde on remonta l'infortuné.
Souhaitons que l'autorité militaire se montre clémente envers lui
.


Il y a de très fortes probabilités pour que ce soldat ne fasse qu'une seule et même personne avec Henri PARMENTIER.

PARMENTIER Henri 3.jpg
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PARMENTIER 4.jpg
PARMENTIER 4.jpg (39.05 Kio) Consulté 1148 fois
PHOTOGRAPHIE :
De même tout porte à croire qu'il s'agit encore du même homme de troupe . Deux présomptions ; Au dos de la photographie figure La mention Henri PARMENTIER tout comme le numéro du régiment qui figure au collet de la vareuse(320).
Il faut noter cependant que le pantalon reste de velours alors qu'il se raréfie vers la fin de l'année 1915. Il est donc difficile de préciser la date de cette prise de vue. Il est vraisemblable que ce cliché a dû être pris au cours du dernier quart de l'année 1915 voire au cours des tous premiers mois de 1916. En tout cas, Le soldat semble être fier de montrer son nouvel équipement qui paraît flambant neuf.

Les spécialistes des uniformes français excuseront le béotien que je suis (je ne maîtrise pas du tout le sujet). Toute correction à mes suppositions reste la bienvenue !
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

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LES EPARGES

120e régiment d'infanterie


A partir du 22 juillet et jusqu'au 26 septembre (1915), le Régiment changera à nouveau de secteur : il ira occuper celui des Eparges ; secteur dur à tenir où les troupes sont en alerte continuelle et où les pertes vont redevenir sévères (93 tués, dont 50 ensevelis, 152 blessés).

Historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918 page 19


======================================================================================


18 au 24 août 1915 - séjour en première ligne dans les tranchées des Eparges pour le 120 régiment d'infanterie.

Auparavant, le régiment était au repos, au camp des Romains, quelquefois à Bonzée-Montgirmont. (historique du 120e R.I.)

18 août 1915 - Les Eparges

Le J.M.O. du régiment à la date du 18 août 1915
"Dans la soirée le régiment relève dans les tranchées des Eparges les 9e et 18e bataillons de chasseurs.
Relève terminée à 2 heures sous un violent bombardement par bombes.
[...] Aucune perte."

26 N 683/5 - J.M.O. du 120e R.I. du 26 juillet 1914 au 24 avril 1916 page 129/170

19 août 1915 - Les Eparges

Fernand Paul Charles BLAYAC
Mort pour la France le 19 août 1915 Éparges (Les) - Combat du secteur des Eparges (Meuse)
Né le 29 mars 1894 à Saint-Thibéry (Hérault)
21 ans
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914 - Bureau de recrutement : Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement105
Lieu de transcription du décès : Fourchambault (Nièvre)

Fernand Paul Charles BLAYAC
Mort pour la France le 19 août 1915 aux Eparges (Meuse)
Né le 29 mars 1894 à Saint-Thibéry (Hérault)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 105 de la Classe 1914 - Bureau de recrutement de Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement : 4280
Lieu de sépulture : Les Eparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 461

J.O. du 1er août 1922 page 3921 (ou 4 octobre 1922)
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
voir les pages 3919 - 3920 et 3921

BLAYAC (Fernand-Paul-Charles), matricule 4280, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 19 août 1915, Aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.


CHATELAIN Jules Eugène
né le 10 mai 1888 à Gruny (Somme)
2e classe au 120 régiment d'infanterie
n° matricule au corps 03692 classe - classe 1908
n° matricule 28 au recrutement de Péronne (Somme)
Mort pour la France le 19 août 1915 au sous-secteur des Eparges (Meuse)
Enseveli par l'explosion d'une mine
Acte transcrit le 29 mars 1916 à Laigneville (Oise)

Chatelain, Jules Eugène, né le 10 mai 1888 à Gruny (Somme), classe 1908, matricule n° 28, Bureau de recrutement de Péronne 1R996 Archives de la Somme
Domestique de ferme, au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Roye.
Parti le 9 octobre 1909 et arrivé le même jour au corps (120e régiment d'infanterie à Saint-Denis) n° matricule au corps 1434. Envoyé dans la disponibilité de l'armée active le 24 septembre 1911 (certificat de bonne conduite accordé).
Il demeure à Rantigny (Oise), le 8 octobre 1911 et à Laigneville, rue de la République, (Oise), le 21 juillet 1912
Rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 portant ordre de mobilisation générale. Arrivé au corps (120e d'infanterie) le 2 août 1914, n° matricule au corps 03692.
Blessé au Bois de la Gruerie, le 18 octobre 1914 (éraflure de l'oreille droite - non évacué)
Décédé - tué à l'ennemi - au secteur des Eparges le 19 août 1915 "Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 19 août 1915.
Décoré de la Médaille militaire à titre posthume (Journal officiel du 19 septembre 1922)
Il a été impossible de retrouver la citation du soldat Chatelain dans le J.O.


Joseph Vincent Marie LE MAY
Mort pour la France le 19 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 29 novembre 1895 à Radenac (Morbihan)
19 ans
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1915 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) - Matricule au recrutement : 2288
Lieu de transcription du décès : Radenac (Morbihan)

Joseph Vincent Marie LE MAY
Mort pour la France le 19 août 1915 Les Éparges (Meuse)
Né le 29 novembre 1895 à Radenac (Morbihan)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 2288 de la Classe1915 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) -Matricule au recrutement : 10239
Lieu de sépulture : Les Éparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 430

J.O. du 1er septembre 1922 page 4302 (ou 22 novembre 1922)
1922/09/01-1922/12/31.
pages 2297 à 4303

LE MAY (Joseph-Vincent-Marie), matricule 10232, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 19 août 1915, aux Eparges, en faisant vaillamment son devoir, Croix de guerre avec étoile de bronze.


Georges Henri LEFEVRE
Mort pour la France le 19 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 19 décembre 1882 à Orry-la-Ville (Oise)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1902 - Bureau de recrutement : Versailles (Yvelines) - Matricule au recrutement : 417
Lieu de transcription du décès : Louvres (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)

J.O. du 1er septembre 1922 page 4301 (ou 22 novembre 1922)
1922/09/01-1922/12/31.
pages 2297 à 4303

LEFEVRE (Georges Henri), matricule 014799, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 19 août 1915, en faisant vaillamment son devoir, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Joseph Armand Léon François LUCE
Mort pour la France le 19 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 30 mars 1894 à Sables-d'Olonne (Les) (Vendée)
21 ans
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1914 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 1486
Lieu de transcription du décès : Sables-d'Olonne (Les) (Vendée)

Joseph Armand Léon François LUCE
Mort pour la France le 19 août 1915 Les Éparges (Meuse)
Né le 30 mars 1894 à Les Sables-d'Olonne (Vendée)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 1486 de la Classe1914 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 10919
Lieu de sépulture : Les Éparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 454

J.O. du 1er septembre 1922 page 4302 (ou 22 novembre 1922)
1922/09/01-1922/12/31.
pages 2297 à 4303

LUCE (Joseph-Armand-Léon-François), matricule 10319, soldat : brave et dévoué soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 19 août 1915, aux Eparges, en accomplissant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Raymond Marcel MULARD
Mort pour la France le 19 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 24 août 1891 à Calais (Pas-de-Calais)
23 ans
sergent au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1911 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 868
Lieu de transcription du décès : Calais (Pas-de-Calais)

J.O. du 1er septembre 1922 page 4299 (ou 22 novembre 1922)
1922/09/01-1922/12/31.
pages 2297 à 4303

MULARD (Raymond-Marcel), matricule 5642, sergent : sous-officier énergique. S’était déjà fait remarquer par sa belle conduite au feu. A trouvé une mort glorieuse, le 19 août 1915, aux Eparges, dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec éloile d’argent.



======================================================================================


La veille, Le 18 août 1915, le Lieutenant-Colonel GIRARD, chef de corps du 120e d'infanterie, nommé à un autre poste, venait de quitter le Régiment.

Le J.M.O. du 120e régiment d'infanterie :

"19 août - Le régiment occupe les tranchées et est placé dans l'ordre suivant, de gauche à droite ; 1er, 2e et 3e bataillons. 1er bataillon, de gauche à droite ; 4e, 2e et 1ère cies, 3e en soutien. 2e bataillon au centre, de gauche à droite, 6e et 7e cies, 8e en soutien. la 5e cie en réserve de régiment. 3e bataillon à droite, de gauche à droite ; 9e, 10e et 11e cies, le 12e en soutien.
[...]
Nous avons 5 tués et 20 blessés."
26 N 683/5 - J.M.O. du 120e R.I. du 26 juillet 1914 au 24 avril 1916 page 129/170

20 août 1915 - Les Eparges

Charles Louis COMBETTE
Mort pour la France le 20 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 22 avril 1884 à Rougemont (Doubs)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1904 - Bureau de recrutement de Vesoul (Haute-Saône) - Matricule au recrutement : 016541
Lieu de transcription du décès : Noroy-le-Bourg (Haute-Saône)

Charles Louis COMBETTE
Mort pour la France le 20 août 1915 Les Eparges (Meuse)
Né le 28 avril 1884 à Rougemont (Doubs)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 506 de la Classe1904 - Bureau de recrutement de Vesoul (Haute-Saône) - Matricule au recrutement : 016541bis
Lieu de sépulture : Les Eparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 462
Il demeure à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône) en février 1914.
D'abord classé dans le service auxiliaire, il est convoqué au 60e régiment d'infanterie, le 21 décembre 1914 où il arrive le même jour. Il passe au 120e d'infanterie, le 20 mars 1915. Tué à l'ennemi le 20 août 1915 Aux Eparges.
Sources :
Archives départementales de la Haute-Saône - RM126 - Combette Charles, Louis - classe 1904

COMBETTE (Charles-Louis), matricule 016541 bis, soldat : brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 20 août 1915, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.

J.O. du 1er août 1922 page 4134
120e régiment d'infanterie
Date donnée 25 octobre 1922 :
en fait chercher dans le J.O. :
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181


Le J.M.O. du régiment pour la journée du 20 août 1915 :
"Bombardement intense du bataillon de gauche par obus de gros calibre et bombes qui détériorent nos tranchées.
Le Colonel
CIGNA venant du 202e R.I. prend le commandement du régiment.
Nous avons eu un tué et quatre blessés
."


21 août 1915 - Les Eparges

Paul Auguste DUPLESSIS
Mort pour la France le 21 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 19 août 1880 à Abbeville (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1900 - Bureau de recrutement : Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 9725
Lieu de transcription du décès : Paris 10e arrondissement (ex Seine)

Paul Auguste DUPLESSIS
Mort pour la France le 21 août 1915 Les Eparges (Meuse)
Né le 19 août 1880 à Abbeville (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 9725 de la Classe 1900 - Bureau de recrutement : Seine 5e bureau (75) Matricule au recrutement : 011472
Lieu de sépulture : Les Eparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR'"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 487

J.O. du 1er septembre 1922 pages 3335 à 3337
120e régiment d’infanterie

DUPLESSIS (Paul-Auguste), matricule 011472, soldat : soldat courageux et brave. Mort au champ d’honneur, le 2 août 1915, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Edouard Joseph GRICOURT
Mort pour la France le 21 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 18 novembre 1891 à Picquigny (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1911 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 73
Lieu de transcription du décès : Picquigny (Somme)

Edouard Joseph GRICOURT
Mort pour la France le 21 août 1915 Les Eparges ( Meuse)
Né le 18 novembre 1891 à Picquigny (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 73 de la Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 7568
Lieu de sépulture : Les Eparges (Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 485

J..O. 1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
(28 septembre 1922) page 3830

GRICOURT (Edouard-Joseph), matricule 7568, soldat. Tombé glorieusement pour la France 21 août 1915, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean Pierre Louis LOHEAC
Mort pour la France le 21 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 3 avril 1891 à Saint-Hernin (Finistère)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1911 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 2798
Lieu de transcription du décès : Saint-Hernin (Finistère)

Jean Pierre Louis LOHEAC
Mort pour la France le 21 août 1915 Les Éparges (Meuse)
Né le 3 avril 1891 à Saint-Hernin (Finistère)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 2798 de la Classe 1911 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 9366
Lieu de sépulture : Les Éparges Meuse)
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 486

Le J.M.O. du régiment pour la journée du 21 août 1915 :
"Bombardement habituel sur les bataillons du centre et de gauche. Nous avons trois tués et 13 blessés."


22 août 1915 - Les Eparges

J.M.O. du régiment :
"La 8e compagnie remplace en 1ère ligne la 7e Cie qui devient soutien du bataillon. Les sous-lieutenants DEQUEN et OUSTRY sont blessés par une grenade à fusil qui explose dans la tranchée. Nous avons eu 6 blessés dont 2 officiers.


23 août 1915 - Les Eparges

J.M.O. du régiment :
"Un camouflet * effectué par les sapeurs du Génie explose sur la pente Ouest des Eparges dans le but d'aveugler une mine allemande. Nos pertes sont élevées à 2 tués et 8 blessés.

* Fourneau de mine destiné à détruire une galerie ennemie et asphyxier ses occupants.

Jules Louis Ernest DUFETEL
Mort pour la France le 23 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 1er juin 1893 à Montdidier (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 828
Lieu de transcription du décès : Montdidier (Somme)

Dufétel, Jules Louis Ernest, né le 1er juin 1893 à Montdidier (Somme), classe 1913, matricule n° 828, Bureau de recrutement de Péronne 1R1072 Archives de la Somme
Il est Incorporé au 120e d'infanterie à compter du 15 décembre 1914 (Ancenis); arrivé et soldat de 2e classe le même jour n° matricule 7840. Aux armées le 3 mars 1915. Décédé le 23 août 1915 - Tué à l'ennemi - Secteur des Eparges. "Mort pour la France"
Le père a touché un secours de 150 francs le 19 octobre 1915.
Campagne contre l'Allemagne du 15 décembre 1914 au 23 août 1915 ; aux armées du 3 mars au 23 août 1915.
Décoré de la Médaille militaire à titre posthume (J.O. du 9 mai 1922)


Jules Joseph Albin ROUX
Mort pour la France le 23 août 1915 Éparges (Les) (Meuse)
Né le 7 mai 1883 à Doucier (Jura)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1903 - Bureau de recrutement de Lons-le-Saunier (Jura) - Matricule au recrutement : 1035
Lieu de transcription du décès : Doucier (Jura)

Jules Joseph Albin ROUX
Mort pour la France le 23 août 1915 Les Eparges (Meuse)
Né le 7 mai 1883 à Doucier (Jura)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Matricule au corps : 1035 de la Classe 1903 - Bureau de recrutement de Lons-le-Saunier (Jura) - Matricule au recrutement : 016499
Lieu de sépulture : Les Eparges
Nécropole Nationale de "LE TROTTOIR"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 480


24 août 1915 - Les Eparges

J.M.O. du régiment :
"Dans la soirée le régiment est relevé des tranchées où les 9e et 18e bataillons de chasseurs viennent le remplacer. Relève terminée vers minuit."


Une semaine plus tard, Le 30 août 1915, "pour la première fois, le Régiment reçoit des casques qui vont protéger à la tête des nos vaillants combattants." d'après l'historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, page 20.
Dernière modification par ae80 le sam. mars 25, 2023 2:41 pm, modifié 2 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

120e régiment d'infanterie

Mesnil-les-Hurlus

12 juin 1915

Remise de la Croix de guerre au 120e qui a été cité en entier à l'ordre de l'armée à la suite des combats au Nord de Mesnil-les-Hurlus du 28 février au 9 mars 1915, et, aux officiers et sous-officiers ci-après :

Commandant LETELLIER - capitaine DAGALIER - lieutenant DELHORBE - sous-lieutenants GIRARDEAU et OUSTRY - adjudant HILLARD, cités à l'ordre de l'armée.

J.M.O. du 120e régiment d'infanterie : 26 N 683/5 - 26 juillet 1914-24 avril 1916 page 121/170


J.O. du 26 août 1915 page 5980
CITATIONS à l'ordre de l'armée :
Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée

GIRARD, lieutenant-colonel au 120e régiment d'infanterie : du 28 février au 13 mars, a conduit les attaques avec la plus grande vigueur, et, à plusieurs reprises, a, par d'habiles dispositions, réussi à enlever des tranchées et faire plus de 100 prisonniers. S'est une fois de plus affirmé chef de haute valeur.

LETELLIER, chef de bataillon au 120e régiment d'infanterie : ayant perdu, un à un, tous les officiers de son bataillon, sauf un jeune Saint-Cyrien, a assuré avec une énergie et un dévouement admirables, pendant 10 jours consécutifs, toutes les missions imposées à son bataillon. A progressé en profondeur de 200 mètres environ, et a gagné en largeur 600 mètres de tranchées. Officier très méritant à tous points de vue.

PUCH0IS (Alexandre), chef de bataillon au 120e régiment d'infanterie : arrivé depuis peu sur le front, sur sa demande et malgré un état de santé précaire, s'est dépensé sans compter et a entraîné son bataillon en avant avec un allant admirable qui a électrisé sa troupe. Est tombé au cours de cet assaut au 1er rang des assaillants.

Alexandre Joseph PUCHOIS
Mort pour la France le 28 février 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Né le 3 décembre 1865 à Teneur (Pas-de-Calais)
commandant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1885 - Bureau de recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 839
Lieu de transcription du décès : Pau (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)


THIRY (Emile), chef de bataillon au 120e régiment d'infanterie : excellent chef de bataillon ayant un ascendant considérable sur ses officiers et sur sa troupe. D'une grande bravoure, d'un calme admirable, homme de décision. Est tombé au champ d'honneur au moment où il dictait ses ordres en vue d'un assaut qui a réussi, au delà de toute espérance, ses hommes ayant à cœur de venger sa mort.

Emile Léon THIRY
Mort pour la France le 2 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Né le 7 mai 1871 à Signy-l'Abbaye (Ardennes)
commandant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1891 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 785
Lieu de transcription du décès : Stenay (Meuse)

DURAND, capitaine au 120e régiment d'infanterie : a entrainé le 1er mars (1915), sa compagnie à l'assaut d'une tranchée allemande qui est tombée en notre possession, grâce à l'allant du capitaine et de sa troupe. A été blessé au cours de cet assaut, est resté à la tête de sa troupe jusqu'à la fin de l'opération. S'était déjà maintes fois signalé depuis le début de la campagne.

PRINTEMPS (Emile), capitaine au 120e régiment d'infanterie : est tombé au champ d'honneur en entraînant sa troupe à l'assaut de tranchées ennemies qui ont été enlevées de vive force.

Emile Joseph PRINTEMPS
Mort pour la France le 2 mars 1915 à Saint-Jean-sur-Tourbe - ambulance n°6 La Salle (Marne)
Né le 1er juillet 1869 à Paris 17e arrondissement (ex Seine)
capitaine au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1889 - Bureau de recrutement Seine 2e bureau (75) - Matricule au recrutement : 284
Lieu de transcription du décès : Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Date de transcription du décès : 5 juin 1915
N.B. trois fiches sur cet officier sur le site "Mémoire des Hommes"

LOUIS (Marcel), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : très brillant officier qui, malgré son jeune âge, a commandé avec méthode, entrain et savoir-faire une compagnie depuis trois mois. A été mortellement blessé le 28 février en entraînant ses hommes à l'assaut des tranchées allemandes qui sont restées définitivement en notre possession.

LOUIS (Marcel), sous-lieutenant à la 12e compagnie du 120e d'infanterie depuis le début des opérations sous les ordres du capitaine FISCHBACH en août 1914, puis commandant la même 12e compagnie dans l'ordre de bataille du régiment au début de l'année 1915.

Le 28 février 1915 le 3e bataillon du 120e doit renforcer et appuyer l'attaque de deux compagnies du 51e régt d'infanterie sur la Côte 196. L'attaque part de la tranchée française située à 150 mètres au sud de cette cote et se fait en trois lignes. Les deux compagnies du 51e puis viennent les 11e et 12e Cies du 120e R.I. immédiatement derrière alors que les 9e et 10e Cies sont en 2e ligne. Les 10e et 9e Cies doivent partir en même temps que les 11e et 12e Cies. L'attaque est fixée à 16 heures.
[...]
Dans cette action, les officiers suivants trouvent la mort : le commandant Puchois qui avait accompagné avec une grande bravoure le mouvement de la 9e Cie, le capitaine Printemps, les sous-lieutenants Mascré, Poras et Lebas. Ont été blessés à la tête de leur troupe les sous-lieutenants Louis, Bourdon et Battenweck.
Les pertes se sont élevées à 58 tués, 172 blessés et 161 disparus
.
Extrait du J.M.O. du 120e régiment d'infanterie 26 N 683/5 du 26 juillet 1914-24 avril 1916 page 99/170

Marcel Vital Marie François LOUIS
Mort pour la France le 7 mars 1915 à Châlons-en-Champagne - hôpital militaire ( Marne)
Né le 29 septembre 1893 à Toulon (Var)
lieutenant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement Seine 2e bureau (75) - Matricule au recrutement : 780
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement (ex Seine)


PELLETIER (Henri), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : un brave officier de la classe 1911. Nommé officier sur le champ de bataille pour ses nombreuses actions d éclat. Tué en entraînant bravement à l'assaut (2S février), des tranchées allemandes formidablement organisées dont nous nous sommes emparés.

Henri Eugène PELLETIER
Mort pour la France le 2 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Né le 22 mars 1893 à Paris 13e arrondissement (ex Seine)
sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement : Seine 3e bureau (75) - Matricule au recrutement : 2506
Lieu de transcription du décès : Paris 13e arrondissement (ex Seine)


MASCRÉ (Georges), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : un très brave et très digne officier qui avait une très grande autorité sur sa troupe. Tombé au champ d'honneur en entraînant ses troupes à l'assaut de tranchées allemandes dont nous nous sommes définitivement emparés (28 février 1915).

Georges Ovide Valère MASCRÉ
Né le 23 avril 1875 à Herbécourt (Somme)
Sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie - classe 1895 au recrutement de Péronne
Mort pour la France le 28 février 1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi
Acte transcrit à Caix (Somme) le 26 mai 1915.

Mascré, Georges Ovide Valère, né le 23 avril 1875 à Herbécourt (Somme), classe 1895, matricule n° 514, Bureau de recrutement de Péronne 1R875 Archives de la Somme
Etudiant au moment de son passage devant le conseil de révision. Engagé volontaire pour 4 ans, le 25 novembre 1893 à la Mairie de Péronne pour le 90e R.I.
Il demeure à Caix (Somme) en décembre 1912.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrivé au corps le 4 août 1914. Promu sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre le 14 novembre 1914. Parti aux armées le 14 novembre 1914.
Décédé - Tué à l'ennemi à Beauséjour du 28 février au 10 mars 1915 "Mort pour la France"
Décorations :
Décoré de la Légion d'honneur à titre posthume (J.O. du 6 avril 1923) avis collectif du corps du 6 juin 1923 - classé dossier spécial classe 1895
Citation à l'ordre de l'armée n° 222 du 5 avril 1915
"Un très brave et très digne officier qui avait une grande autorité sur sa troupe. Tombé au champ d'honneur en entraînant sa troupe à l'assaut des tranchées allemandes dont nous nous sommes définitivement emparées." - Croix de guerre avec palme.
Campagne contre l'Allemagne
Intérieur du 4 août 1914 au 14 novembre 1914
Aux armées du NNE du 15 novembre 1914 au 9 mars 1915.


SAINT-REMY, sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : a été blessé le 3 mars pour la quatrième fois, à la tête de sa troupe ; a toujours fait preuve de la plus grande bravoure et d'un entrain admirable.

GIRARDEAU, sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : a été blessé le 2 mars (1915) en entrainant sa troupe à l'assaut des tranchées allemandes qui ont été emportées de vive force. Bel exemple de bravoure.

GANDROT(Claude),sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : excellent officier, tué en entraînant sa troupe à l'assaut (2 mars 1915). Était depuis le début de la campagne un modèle d'intrépidité.

Claude Louis GANDROT
Mort pour la France le 3 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Né le 14 novembre 1881 à Saint-Aubin (Côte-d'Or)
sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1901 - Bureau de recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) - Matricule au recrutement : 648
Lieu de transcription du décès : Saint-Aubin (Côte-d'Or)


BOURDON, sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : brave officier, plein d'entrain et d'un courage exceptionnel. A été blessé une première fois en novembre 1914. Vient d'être à nouveau grièvement blessé en entrainant vigoureusement ses hommes à l'assaut des tranchées ennemies qui sont restées définitivement en notre possession (28 février).

DUBUS, sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : très belle conduite au feu. A été grièvement blessé d'une balle à la poitrine en entraînant sa troupe à l'assaut d'une tranchée ennemie.

NICOLAS Emile), adjudant au 120e régiment d'infanterie : blessé une première fois, le 2 mars, en entraînant sa section à l'assaut, a continué à assurer le commandement de sa section, et a reçu une deuxième blessure qui l'a atteint mortellement.

RENARD (Edmond), sergent au 120e régiment d'infanterie : remarquablement courageux. Blessé déjà deux fois antérieurement et cité à l'ordre du C. A., a été blessé pour la troisième fois le 4 mars, est allé se faire panser et est revenu immédiatement à son poste reprendre son commandement. Tué quelques jours plus tard.

Edmond RENARD
Mort pour la France le 17 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Né le 20 mars 1885 à Charleville-Mézières (Ardennes)
adjudant au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 1789
Lieu de transcription du décès : Charleville-Mézières (Ardennes)


J.O. du 26 août 1915 page 5980
CITATION à l'ordre de l'armée :

GAGNARD, soldat au 120e régiment d'infanterie : blessé, à quatre reprises différentes, s'est fait panser et a refusé de quitter le front. A fait preuve à maintes reprises de hardiesse et d'initiative intelligente.


J.O. du 30 octobre 1915 page 7828

M. DAGALIER (Emile), capitaine au 120e régiment d'infanterie : sur le front depuis le début de la campagne. A montré, en toutes circonstances, de belles qualités de commandement.


J.O. du 8 mai 1915 page 2949
Par décision ministérielle en date du 2 mai 1915 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions et mutations à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, sont ratifiées : Au grade de sous-lieutenant et maintenus à leur corps.
(A dater du 28 avril 1915.)
M. OUSTRY, adjudant au 120e régiment d'infanterie.


J.O. du 15 mai 1917 page 2062
Réserve.
Par décret du Président de la République, en date du 12 mars 1917, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont nommés à titre définitif au grade de sous-lieutenant de réserve d'infanterie les officiers et sous officiers dont les noms suivent : (Pour prendre rang du 20 novembre 1916.)
[...]
OUSTRY (D.), du 120e régiment d'infanterie


J.O. du 4 septembre 1915 page 6223
au grade de sous-lieutenant
DELHORBE adjudant au 120e régiment d'infanterie

Sa fiche matricule conservée aux archives départementales du département de l'Aisne donne les renseignements suivants :
DELHORBE (Alphonse-Albert) né le 21 décembre 1879 à Grandlup-et-Fay (Aisne)
Incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 15 novembre 1900, arrivé au corps et soldat de 2e classe le même jour. Caporal le 16 octobre 1901, sergent le 20 septembre 1902. Rengagé successivement pour deux ans, le 23 avril 1903, puis de nouveau pour deux ans le 22 octobre 1905, le 24 octobre 1907 pour trois ans , le 26 juillet 1910 pour un an, le 26 septembre 1911 pour quatre ans (toujours à compter du 1er novembre suivant). Nommé sous-lieutenant le30 août 1914 par décision ministérielle du 11 octobre 1914 (?). Lieutenant le 28 mai 1915 à titre temporaire par décision ministérielle du 3 juin 1915.
Promu lieutenant à titre définitif à dater du 3 septembre 1917 (décret du 1er septembre 1917) J.O. du 3 septembre 1917. Lieutenant à titre définitif par rang d'ancienneté dans le grade de lieutenant à T.D. reporté au 12 novembre 1916 (J.O. du 24 décembre 1917). Affecté au 144e R.I. par décision.
Sources :
1R2_0169 - Delhorbe Alphonse Albert classe 1899 - Matricule n° 903


J.O. du 12 juin 1915 page 3829
Citations à l'ordre de l'armée.
Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée :

DELHORBE (Alphonse), sous-lieutenant à titre temporaire au 120e régiment d'infanterie : s'exposant gravement en maintes circonstances pour observer le réglage des tirs d'artillerie, a fourni des renseignements de tout premier ordre. Brillant officier au jugement sûr, a déjà été blessé grièvement. Commande remarquablement la compagnie de mitrailleuses du régiment.

MILLE (Albert), sergent au 120e régiment d'infanterie : a entraîné, sous un feu très violent, sa demi-section à l'attaque d'un fortin ennemi. Grièvement blessé, a continué à diriger ses hommes, ne voulant pas revenir en arrière se faire panser et assurant jusqu'à la fin son commandement.

RAINVILLE (Théophile), caporal au 120e régiment d'infanterie : a montré dans l'attaque d'un barrage ennemi, défendu par plusieurs mitrailleuses, un courage et un sang-froid au-dessus de tout éloge. A été grièvement blessé.
RAINVILLE (Théophile) né le 12 août 1896 à Beauvais (Oise)
Il exerce la profession d'ouvrier en tapis au moment de son passage devant le conseil de révision. engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 22 août 1914, à la mairie de Beauvais. Il est incorporé au 64e R.I. avant de rejoindre le 120e d'infanterie le 15 janvier 1915, et parti aux armées le même jour. Evacué blessé le 12 avril 1915. Entré à l'hôpital temporaire n° 2 d'Aurillac, le 15 avril 1915, dont il sort le 22 mai suivant avec permission et rentré au dépôt le 2 juin 1915. Parti aux armées le 8 juillet 1915. Il repasse, à cette date, à son ancien régiment, le 64e R.I.
Blessé à Mézeray le 12 avril 1915, plaie de la face par éclat d'obus. Pieds gelés le 12 avril 1915 à Mézeray.
Blessé le 4 février 1917 à Louvemont
Sources : Arch. départ. de l'Oise
Rainville Théophile - Classe 1896 - Bureau de recrutement de Beauvais - Registre RP 1038 - Matricule 90

TEISSEDRE (Pierre), soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie : a été, sous un feu violent de mitrailleuses allemandes, cisailler un réseau de fils de fer situés à 7 mètres d'un barrage allemand, et a réussi par son audace et son sang-froid à faire une trouée dans le réseau. Grièvement blessé.

TEISSEDRE Teissèdre) (Pierre) né le 13 novembre 1889 à Ruines (Cantal) résidant à Chaudes-Aigues (Cantal)
Il exerce la profession de Cocher au moment de on passage devant le conseil de révision.
D'abord destiné au service auxiliaire il sera mobilisé au 139e régiment d'infanterie, 3 août 1914, comme conducteur, et arrive au corps le lendemain, 4 août 1914. Il passe dans un premier temps au 42e R.I. le 18 février 1915 avant d'intégrer le 120e régiment d'infanterie le 20 mars 1915. blessé aux Eparges le 11 avril 1915 par balle région pectorale droite. Blessé et évacué le 11 avril 1915 vers l'Hôpital militaire de Verdun, le 12 avril 1915. évacué vers l'hôpital complémentaire n° 9 de Contrexéville, le 24 avril 1915. Hôpital dépôt de convalescents de Lyon, le 12 juin 1915. Hôpital mixte d'Ancenis, le 24 novembre 1915. Hôpital asile d'aliénés de Saint-Jacques, le 2 décembre 1915.
"Malheureux soldat, Six mois seront nécessaires pour faire comprendre aux haut-gradés de l'armée que sa blessure a engendré des troubles du type stress post-traumatique (TSPT), troubles psychiatriques qui surviennent après un événement traumatisant, et se traduisent par une souffrance morale et des complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle."
La citation à l'ordre de l'armée "A été sous un feu violent de mitrailleuses allemandes ... lui octroie
la Croix de guerre avec palme.
Réformé n° 2 par la commission de réforme de Nantes le 21 janvier 1916 pour confusion mentale aiguë...
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 21 janvier 1916
Sources : Archives départementales du Cantal
1 R 1687, 1496 À 1696, CLASSE 1909, REGISTRES MATRICULES DES CLASSES 1859 À 1940

THIVEL (Jean), soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie : a été, sous un feu violent de mitrailleuses allemandes, cisailler un réseau de fil de fer situé à 7 mètres d'un barrage allemand, et a réussi par son audace et son sang-froid à faire une trouée dans le réseau.

CARENTON (A.), soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie : est allé comme volontaire couper le réseau de fils de fer ennemis pour faire des passages. A été blessé le lendemain alors qu'il avait demandé à retourner en patrouille.
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Re: 120e et 320e RI

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120e régiment d'infanterie

Citations relatives à des faits se passant au Bois de la Gruerie (Marne)

J.O. du 12 décembre 1914 page 9118

MODESTE, sous-lieutenant : le 2 octobre, au cours d'une violente attaque de nuit des Allemands, a maintenu son ascendant sur les hommes de sa section, et a repoussé l'attaque par des salves à bout portant, aux cris de : « Vive la France ! »

DELEUTRE D'IVOY *, sous-lieutenant : le 2 octobre, au cours d'une violente attaque de nuit des Allemands, a maintenu son ascendant sur les hommes de sa section, et a repoussé l'attaque par des salves à bout portant, aux cris de ; « Vive la France ! »

* Paul Henri Félix DELEUTRE D'IVOI, promu par la suite capitaine au 120e régiment d'infanterie, mourra "pour la France" le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme) lors de la Bataille de la Somme.
Il était né le 31 juillet 1892 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) - Bureau de recrutement Seine 6e bureau (75) - Matricule au recrutement : 1282
Ce jeune capitaine âgé de 24 ans, appartenait à la classe 1912, son acte de décès fut transcrit à Paris (17e arrondissement).


BERCE, sergent-major : a, le 8 octobre, sous le feu de mitrailleuses et de canons ennemis, entraîné sa section en avant, dans le but de reprendre une tranchée abandonnée par une autre section d'un autre corps ; a réoccupé cette tranchée. Dans la nuit du 27 au 28 septembre, avait déjà mené à bien une opération semblable sur la droite du secteur tenu par une compagnie d'un corps voisin. Sous-officier remarquablement courageux et énergique.

BOMBARDIER, sergent : a été blessé en se portant avec sa demi-section sur la ligne de feu, et en entraînant par son exemple tous ses hommes. Ne s'est fait reporter vers l'arrière qu'après avoir repoussé l'ennemi.

DUCASTEL, soldat : s'est précipité sur une boîte à mitraille qui venait de tomber tout à côté de son escouade, a éteint tranquillement la mèche, empêchant ainsi l'éclatement de l'engin et sauvant du même coup plusieurs de ses camarades.

BRIDOUX, soldat : est allé, sous une grêle de balles, porter des munitions à un petit poste dont la situation était délicate.

ALEXANDRE, soldat : a fait preuve de sang-froid et de courage au combat du 2 octobre, et s'est fait remarquer par son ardeur en travaillant nuit et jour sous le feu de l'ennemi à réédifier des tranchées détruites par des obus allemands.

DEMONCHY, soldat : s'est porté sous un feu extrêmement violent d'artillerie pour transmettre un ordre relatif au tir de l'artillerie. A été tué en exécutant sa mission.

Ce dernier soldat n'est pas répertorié sur le site "Mémoire des Hommes"
Cordialement
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Re: 120e et 320e RI

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120e régiment d'infanterie

Citation
J.O. du 27 novembre 1919 page 12489

MEDAILLE MILITAIRE (Pour prendre rang du 20 avril 1916.)

FOURDRINIER (Albert-Victor), soldat au 120e régiment d'infanterie : déjà blessé en Champagne. S'est offert volontairement pour accomplir une mission très périlleuse, au cours de laquelle il a fait preuve du plus grand sang-froid.

La nomination ci-dessus comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme.

Paris, le 2 mai 1916.

ROQUES.


FOURDRINIER Albert-Victor né le 8 juillet 1891 à Amiens (Somme)
Il exerce la profession d'employé de commerce. Incorporé au 128e R.I. a compter du 9 octobre 1912, il est réformé temporairement le mois suivant.
Pris bon pour le service armé par le conseil de révision en 1914. Affecté au 120e régiment d'infanterie à compter du 26 novembre 1914 il arrive au corps le lendemain 27 novembre (Ancenis -Loire-Atlantique) comme soldat de 2e classe le même jour.
Blessé le 3 mars 1915 à Perthes *. Plaie main gauche par balle.
Fait prisonnier le 20 septembre 1915 et interné en Allemagne à Giessen (A.M. du 20 décembre 1915). Rapatrié, arrivé au D.T.I. 2e région, le 23 décembre 1918 et passé au 72e R.I. le 26 février 1919. Envoyé en congé illimité par le D.D. du 72e R.I., le 21 juillet 1919. Il se retire à Amiens 41, rue Hecquet.
Campagne contre l'Allemagne :
Aux armées du 27 novembre 1914 au 3 mars 1915
Intérieur : aux hôpitaux du 4 mars au 28 mai 1915
Aux armées du 29 mai au 20 décembre 1915
En captivité du 21 décembre 1915 au 23 décembre 1918
Au dépôt du 24 décembre 1918 au 21 juillet 1919

Le feuillet matricule se contredit et donne deux dates différentes de sa capture (20 septembre ou 20 décembre 1915) **

* commune actuelle de Souain-Perthes-lès-Hurlus - le village de Perthes-lès-Hurlus n'existe plus
voir : https://pedagogie.ac-reims.fr/memoire/l ... erthes.htm

Fourdrinier, Albert Victor, né le 8 juillet 1891 à Amiens (Somme), classe 1911, matricule n° 966, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1035 Archives de la Somme


** N.B. Pendant la période de demi-repos, qui va du 21 novembre (1915) au 12 janvier 1916, le Régiment occupe les cantonnements de la Neuville-en-Verdunois, Erize-la-Petite, Chaumont-sur-Aire, Longchamps. Il fournit chaque jour des travailleurs pour l'organisation de la ligne de défense de l'Aire. (extrait de l'historique du régiment)
Il est donc impossible que le soldat FOURDRINIER ait été fait prisonnier le 20 décembre1915. La date du 20 septembre 1915 devient la seule plausible. Le 120e est alors Aux Eparges.
Cordialement
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Re: 120e et 320e RI

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120e régiment d'infanterie Bellefontaine (Belgique)

J.O. du 19 octobre 1919 page 11584

THEUER (Georges-Désiré), matricule 7088, soldat (réserve) à la 7e compagnie du 120e régiment d'infanterie : excellent soldat, courageux et dévoué. Le 10 août 1914, a participé à la prise de deux mitrailleuses ; fait prisonnier, a réussi à s'évader le lendemain. A été très grièvement blessé, le 22 août 1914, à Bellefontaine.

Sources : Archives départementales des Ardennes 1R 231
THEUER (Georges-Désiré) né le 9 novembre 1890 à Verdun (Meuse) employé de chemin de fer
n° matricule au recrutement 2177 classe 1910
Rappelé à l'activité (Mobilisation générale) par décret du 1er août 1914. Arrivé au corps le 2 août 1914 - 120e régiment d'infanterie. classé service auxiliaire par décision du Général commandant le subdivision de Loire-Inférieure en date du 8 octobre 1915 sur proposition de la commission de réforme d'Ancenis du 6 octobre 1915 pour atrophie musculaire membre supérieur gauche --> pension à titre temporaire pour "raideur serrée du coude gauche suite fracas consécutif à séton par balle."
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 10 décembre 1915


====================================================================================


Incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1913 - arrivé au corps et soldat de 2e classe le 9 octobre 1913 (Stenay -Meuse)
Il est intégré à la 8e Cie du 2e bataillon du régiment.
Disparu le 22 août 1914 à Bellefontaine (Belgique)
Décédé antérieurement au 15 juillet 1915 à Bellefontaine - rayé des contrôles le 16 juillet 1915

Leleu, Georges Gaston, né le 28 février 1892 à Péronne (Somme), classe 1912, matricule n° 511, Bureau de recrutement de Péronne 1R1054 Archives de la Somme

Georges Gaston LELEU
Mort pour la France le 22 août 1914 à Bellefontaine (Belgique)
Né le 28 février 1892 à Péronne (Somme)
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 511
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Péronne le 2 février 1921
Lieu de transcription du décès : Péronne (Somme) le 30 mars 1921

voir J.O. 1922/09/01-1922/12/31.
Dernière modification par ae80 le sam. mai 13, 2023 5:48 pm, modifié 4 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
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Re: 120e et 320e RI

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320e régiment d'infanterie

CITATION A L'ORDRE DU JOUR

Le sergent pionnier Georges BELTETTE, de la C.H.R. du 320e régiment d'infanterie, a été cité à l'ordre du régiment avec ce motif :

"Sous-officier courageux et dévoué, toujours plein d'entrain. Pendant les combats des 21 au 26 juillet 1918 a dirigé les convois de ravitaillement en vivres et en munitions qu'il a toujours amenés à destination, malgré la violence des bombardements."

Ce vaillant sous-officier est un Amiénois , ouvrier ébéniste, qui habite rue de la Hotoie, 13.

Sources : Le Progrès de la Somme n° 14636 - 259PER109 - Archives de la Somme - dans son édition du samedi 28 décembre 1918.


====================================================================================


J.O. du 19 février 1918 page 1707

GARRIC (Alphonse-Basile), matricule au R(ecrutemen)t 101, soldat (territorial) à la 19e compagnie du 320e régiment d'infanterie : très bon soldat discipliné, brave et dévoué. Grièvement blessé le 6 décembre 1917 à son poste de combat dans la tranchée de première ligne. Amputé du bras droit. Une blessure antérieure.


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J.O. du 6 novembre 1918 page 9586


MALOIGNE (Henri-Alfred), matricule R(ecrutemen)t 852, soldat (réserve) à la 19e compagnie du 320e régiment d'infanterie : excellent soldat d'une conduite exemplaire, brave et dévoué. A été grièvement blessé en se portant à l'attaque des positions ennemies. Une blessure antérieure. Une citation.

POUPIOT (Jean-Marie-Mathurin), matricule au R(ecrutemen)t 1923, soldat (réserve) à la 17e compagnie du 320 régiment d'infanterie : très bon soldat, brave, énergique et dévoué. A été grièvement blessé en se portant à l'attaque d'un bois fortement défendu par l'ennemi. Une citation.

VIALLE (Jean-Baptiste-Julien), matricule R(ecrutemen)t 241, soldat (réserve) au 320e régiment d'infanterie : très bon soldat, brave et dévoué. A été grièvement blessé en se portant résolument à l'attaque des lignes ennemies.


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J.O. du 29 janvier 1918 page 1047

(Pour prendre rang du 26 septembre 1917.) MOUNIER (Jean), matricule 2578, adjudant (active) au 320 régiment d'infanterie : sous-officier d'une bravoure accomplie. A été blessé grièvement, le 16 septembre 1917, portant sa section sur son emplacement de combat, au cours d'un violent bombardement.

(Pour prendre rang du 28 septembre 1917.) BOULANGER (Auguste-Adrien- Anatole), matricule 018518, soldat (réserve) au 320e régiment d'infanterie : soldat d'un courage éprouvé. A été grièvement blessé, le 24 septembre 1917, en résistant énergiquement à une attaque allemande.

BRISSE (René), matricule 14950, aspirant (active) au 320e régiment d'infanterie : sous-officier énergique, courageux et dévoué. A été blessé grièvement, le 27 septembre 1917, à son poste le combat.

(Pour prendre rang du 29 septembre 1917.) SEURET (André-Clodomir-Gabriel), matricule 7875, soldat (active) au 320e régiment d'infanterie : excellent soldat, dévoué et brave. Grièvement blessé, le 18 septembre 1914, en mettant en état de défense la tranchée de première ligne.

(Pour prendre rang du 1er octobre 1917.) COURSET (Léopold-Alexandre), matricule 06337, soldat (réserve) au 320e régiment d'infanterie : soldat courageux et dévoué. Grièvement blessé, le 24 septembre 1917, en assurant bravement son service de brancardier.

(Pour prendre rang du 5 octobre 1917.) FLOCH (René-Marie), matricule 7568, soldat (active) au 320e régiment d'infanterie : très bon soldat ayant toujours fait preuve de courage et de dévouement. Grièvement blessé le 24 septembre 1917, en continuant à repousser une violente attaque ennemie.

(Pour prendre rang du 6 octobre 1917.) DELACROIX (Henri-Emile), matricule 01189, caporal (réserve) au 320e régiment d'infanterie : très brave gradé, plein d'allant et de crânerie au feu. Blessé grièvement le 24 septembre 1917, dans la tranchée de première ligne.


J.O. du 17 mars 1918 page 2444

TOLDEMA (Louis), matricule 015564 bis, soldat de réserve à la 18e compagnie du 320e régiment d'infanterie : soldat dévoué et brave. A été grièvement blessé, le 24 septembre 1917, au bois des Caurières, en contribuant à repousser une violente attaque ennemie. Amputé de la cuisse droite.
Cordialement
Eric ABADIE
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