120e et 320e RI

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
Popol
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Re: 120e et 320e RI

Message par Popol »

Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Bruno

- Un grand merci pour le partage de l'information relative aux circonstances du décès du lieutenant paul de Bernon lors de la bataille de Bellefontaine (B) le 22 août 1914. Les témoignages sont rares: ils sont toujours les bienvenus! Ces renseignements devraient donc faire plaisir à notre ami gaumais René BASTIN qui étudie ces événements ...!

- Le lieutenant Paul de Bernon (1886/1914) commandait une section de la 3ème compagnie (capitaine S. Duplantier) du 1er bataillon (commandant M.J.A. Boucheron-Séguin) du 120e RI (lieutenant-colonel J.E. Mangin).

Selon le JMO du régiment, nous savons laconiquement que le I/120e RI était d'abord provisoirement en réserve de régiment. Vers 10h30, le I/120e RI arrive à l'intersection des routes Lahage - Bellefontaine et Croix-Rouge - Bellefontaine. Il est en formation ouverte en losange. En queue de losange marche la 3e compagnie avec le drapeau. 10h45: ordre est donné au I/120e RI de couvrir le flanc droit du 120e et d'interdire à l'ennemi le débouché des lisières Ouest du Bois de Tintigny au Nord et au Sud de la route Bellefontaine -Ste-Marie. Les 4e et 2e compagnies se portent face à ces lisières sur le front marqué par les cotes 369. Vers midi, la 1ère compagnie défend au Nord Est du calvaire entre Bellefontaine et la route de Ste-marie.
Le I/120e RI, auquel se sont ralliés des débris du III/120e RI, se replie à la lisière Est de Bellefontaine où il tient aux barricades déjà préparées. (...)

- Pendant ce temps, le 6e Fuss AR approche ... :

pages1418/forum-pages-histoire/autre/ti ... 1564_1.htm

- Un bon après-midi (bien ensoleillé et chaud ...!) de Bruxelles.
Bien cordialement
Paul Pastiels
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour à tous,
Je me joins à Paul pour vous remercier de toutes ces précisions concernant le lieutenant de Bernon. Je pense aussi que l'historien spécialiste de cette journée du 22 août 1914, René Bastin, appréciera ces documents.
Cordialement
Eric Abadie
Cordialement
Eric ABADIE
eltaxator
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Re: 120e et 320e RI

Message par eltaxator »

Bonsoir à tous,
Voici les pertes du 320e Régiment d'infanterie pendant son séjour sur le front de Verdun en juin 1916. Bien évidemment elles ne sont que partielles. Alors si vous avez d'autres renseignements je suis preneur. Merci d'avance.
Cordialement
Eric

PERTES du 320e Régiment d’Infanterie

JUIN 1916

6 au 12 juin

Les pertes du Régiment pendant l’occupation du secteur des Carrières furent causées par le bombardement presque exclusivement. Elles s’élevèrent à :

Officiers blessés
MM. Marienval chef de bataillon le 4 juin 1916
Quarré sous-lieutenant le 4 juin 1916
Escoffier capitaine le 9 juin 1916
Priouret sous-lieutenant le 9 juin 1916

Troupe : 371

Tués………………………... 89
Blessés……………………... 271
Disparus……………………. 11

Tués à l’ennemi
Sous-secteur des Carrières – Bois Vaux-Chapitre (55)
BLÉRIOT Louis Achille 31 ans Péronne (80) + 05/06/1916
CASTEL Marcel (Caporal) 29 ans Roye (80) + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Désiré Nicolas (80) 29 ans Mons-en-Chaussée + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Ernest 36 ans Heudicourt (80) + 05/06/1916
HARTMANN Auguste 32 ans Saint-Denis (93) + 05/06/1916
MARQUANT Jules Gaston 29 ans Pys (80) + 05/06/1916
BATAILLE Pierre Albert Célestin (Sergent) Mortefontaine (02) + 07/06/1916
LEFEBVRE Eugène Marcel (24e Cie) 21 ans Wailly (62) + 07/06/1916
PERRONNET Emile Albert (Clairon) Moyenneville (60) + 07/06/1916
COLLIN Ferdinand 32 ans Roye (80) + 08/06/1916
HANGARD Auguste Henri Alexandre 30 ans Hancourt (80) + 08/06/1916
CARON Joseph Charles Louis 31 ans Liéramont (80) + 11/06/1916
MACACLIN Alphonse Albert 33 ans Ginchy/Albert (80) + 12/06/1916



Des suites de blessures de guerre
Ambulance 3/18 Dugny (55)
PROISY Eugène 32 ans Champien (80) + 09/06/1916

Hôpital temporaire de Vadelaincourt (55)
ADAM Jean-Baptiste Louis Eugène 32 ans Berteaucourt-les-Thennes (80) + 13/06/1916
Mortellement blessé en soignant des hommes tombés au cours d’un violent bombardement devant Vaux.

13 juin


Dans la nuit du 14 au 15 juin, au cours de travaux exécutés aux abords du fort de Souville, le Régiment perd 16 hommes blessés.


Dans la nuit du 15 au 16 juin les pertes s’élèvent à

Troupe :
Tués………………………... 5
Blessés……………………... 11


Verdun Souville (55)
AUGEZ Armand 30 ans Tilloloy (80) + 15/06/1916


Dans la nuit du 16 au 17 juin : 4 hommes blessés.

Ambulance 3/18 Dugny (55)
VAN CRAENENBROECK Albert 29 ans Roye (80) + 17/06/1916
DHILLY Edmond 32 ans Rethonvillers (80) + 18/06/1916
CAGNARD Joseph 31 ans Moyencourt (80) + 19/06/1916


23 juin 24 juin et 25 juin

Les pertes subies par le régiment au cours des journées furent de :

Officiers

Tué Lieutenant Hassold le 23 juin à Fleury

Blessés Capitaine Robert le 24 juin à Fleury
Sous-lieutenant Thonnelier le 24 juin à Fleury
(non évacué)
Capitaine Naudin le 25 juin à la Fourche
Capitaine Lesueur le 23 juin à la Fourche
(non évacué)


Troupe

Tués 12
Blessés 46
Disparus 2



Fleury près Verdun – devant Douaumont (55)
HULIN Alfred (80) (18e Cie) 34 ans Fresnoy-lès-Roye (80) + 23/06/1916
STEPHANT Pierre Marie Joseph (18e Cie) 32 ans Melgven (29) + 23/06/1916 venu du 348e d’Infanterie – tué par éclat d’obus
BARBIER Henri 30 ans Etelfay (80) Beuvraignes (80) + 24/06/1916
CORBEAU Gabriel Marius Joseph 26 ans Plainville (60) Welles-Pérennes + 25/06/1916




Hôpital temporaire n°12 de Vadelaincourt (55)
DUFOUR Eugène Théodore 37 ans Rue (80) Bully (62) + 26/06/1916

Ambulance 4/54 de Landrecourt (55)
CADÉ Eugène Fernand Stanislas 30 ans Méharicourt (80) + 26/06/1916
Bonjour, je fais des recherches sur internet à propos de mon arrière-grand père mort pour la France en 1918.
Cette démarche fait suite au décès de ma grand-mère sa fille unique née en 1912 et décédée cette année à l'age de 99 ans....
Je suis donc l'arrière petit-fils du sous-lieutenant PRIOURET (Henri, Victor) dont voici la fiche sur SGA
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3303517192
Ayant en ma possession ses 2 citations, il me semble qu'il s'agit bien du sous lieutenant cité dans le message. Y figure une citation pour blessure lors d'un bombardement.
La 2éme citation est malheureusement attribuée à titre posthume, il avait changé d'affectation et était affecté au 34éme RI au moment de sa mort survenu le 21 octobre 1918 !!!!
Croix de guerre et Légion d'honneur l'une avec palme l'autre avec étoile.
J'essaierais de scanner une photos et les citations afin de compléter ce dossier.
Il me semble avoir aperçu sur ce forum une photo où l'on voit 4 officiers au repos assis autour d'une table et l'un d'entre eux ressemble à mon arrière grand-pére mais je n'arrive plus à la retrouver...peut-on m'aider à remettre la main dessus ?
Par avance merci.
Garrianne
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Re: 120e et 320e RI

Message par Garrianne »

Bonjour, je recherche le lieu de sépulture du frère de ma grand-mère, Antoine Barnoin, né à Nice le 11.09.1897 et mort à Vregny dans l'Aisne le 28 mai 1918.
D'avance je vous remercie.
Garrianne
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bruno17
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Re: 120e et 320e RI

Message par bruno17 »

Bonjour,
Sa fiche Mémorial (que vous avez sûrement déjà). Je pense qu'il faudrait, si ce n'est déjà fait, contacter la Nécropole nationale de Vailly-sur-Aisne (le relevé de cette Nécropole est en cours sur Mémorial). Le relevé pour les Nécropoles de Soupir existe déjà, mais pas de Barnoin Antoine ici. Par contre il y aurait également un cimetière militaire en face de la Nécropole Soupir 1 dont il n'existe, à ma connaissance, pas encore de relevé. A creuser. (si je puis dire...)
Cordialement
BB
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Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonsoir à tous,
Dans un message ci-dessus du 11-11-2009, j'écrivais :
Le JMO du 120e d'Infanterie reste très laconique à la date du 11 novembre 1918 :
"A 7 h. 30 est annoncé par téléphone la nouvelle de la signature de l'Armistice."
Le régiment se trouve alors dans la forêt de Parroy :
"Le 11 novembre, nous arrive la nouvelle de la signature de l'Armistice, alors que l'armée de Lorraine (24 divisions), dont fait partie notre Régiment, allait s'élancer, dans une vigoureuse offensive, contre l'ennemi manifestement désemparé (il ne pourrait nous opposer que quatre divisions fatiguées)." Historique du 120e Régiment d'Infanterie, anonyme, 1932.

Je viens de découvrir sur la toile le site du collège de Gaston Lefavrais Rue Pierre Raguideau 61210 Putanges Pont-Ecrepin (Orne)
avec ce témoignage de George Noël GIROT, soldat au 120e Régiment d'Infanterie :

La dernière nuit

(du 10 au 11 novembre 1918)

Nous étions massés là en forêt de Parroy, élément avancés de cette armée de Lorraine maintenant gonflée au maximum avec ses 24 divisions pour une attaque de très grande envergure qui devait selon toutes les probabilités achever l'Allemagne ; son déclenchement n'était plus qu’une question de jours, - d'heures peut-être - et sa préparation élaborée venait de Q.G. en Q.G. s'achever là où nous étions, là où après nous, il n’y avait plus que le no man’s land et puis l’ennemi, comme la vague née on ne sait trop où sur l’océan s’en vient mourir sur la grève.

Et c'était à nous, à moi et à six autres, en cette lisière de forêt, de la pousser encore un peu à notre façon en déroulant du fil téléphonique le plus loin possible en avant des lignes pour pouvoir relier les lignes d'assaut avec l'arrière immédiat aussitôt l'attaque en mouvement. Nous étions un peu les machinistes du théâtre qui occupent le plateau juste avant le premier acte.

Mais dans le long drame que nous avions joué, on en était aux dernières scènes, probablement à la dernière ; chacun le pressentait et cela ajoutait tout de même de l’importance à ce que nous allions accomplir ; enfin c’était bien à moi de remplir cette mission, j’étais le dernier des caporaux.

Que ce soit pour une patrouille ou pour occuper un petit poste ou pour faire ce que nous allions faire, nous éprouvions toujours un certain malaise à passer entre les lignes. On ressent peut-être le même émoi quand on s’aventure seul vers les remous ou simplement l’eau profonde ; c’est la gravité d’aller sans soutien accomplir un acte déterminé sur un lieu que l’on ne connaît pas, dans la nuit, et où, à chaque pas, on peut se heurter à des engins ou à des hommes. Banal sort du fantassin combattant, souci quand même.

J'allais donc avoir ce privilège extraordinaire (dont je ne me suis réjoui qu'après coup) : finir ma guerre (et cette fois finir LA guerre) comme je l'avais commencée en juin 1916 à la lisière d'un autre bois des loges, la nuit, entre les lignes française et allemandes.

Tout se passa le mieux du monde. Vers minuit, on franchit le réseau de barbelés en suivant une chicane fort bien étudiée dont nous connaissions le plan semblable à la découpure d'une clé ; puis un ancien boyau de communication, vestige périmé d’un secteur abandonné par les uns et les autres, nous offrit un cheminement convenable, facilitant la protection de notre fil, puis des ruines de maisons qui avaient dû être un village et que nous traversâmes avec une certaine méfiance tout en abritant le mieux possible notre ligne ; et tout ce travail se fit lentement et en silence. Maintenant la nuit semblait moins opaque. Nous n'avions plus guère de fil disponible sur nos bobines ; alors je branchai mon appareil portatif et établis la liaison avec le PC du colonel. Je me fis connaître à voix basse et j’entendis aussitôt : « ne quitte pas, l’officier de liaison te parle ». Et l’officier dit : « rentrez immédiatement et annoncez au passage aux premières lignes que l’armistice est pour 2 heures ce matin.

C’est ainsi que moi, venant du côté allemand, j’appris la grande nouvelle aux soldats de mon régiment.

Il était 7 heures.

Jamais mission ne m’avait paru aussi belle.

Georges Noël Girot, Poèmes bleu horizon

à retrouver par ce lien :
http://college.lefavrais.free.fr/discip ... om_gng.htm
Il y a beaucoup à découvrir sur ce site !
Que tous les protagonistes de ce projet soient félicités d'avoir fait resurgir du passé ces témoignages précieux.

Cordialement
Eric ABADIE
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour,

120e Régiment d’Infanterie
Ont été nommés ou promus dans l’ordre de la Légion d’Honneur en 1914 et 1915

Au grade d’Officier

Commandant LECOMTE
23 octobre 1914
Au petit jour les Allemands se portent en rampant contre une tranchée de la 9ème Compagnie au centre du pont de Bagatelle, tranchée dont ils sont rapprochés de 8 mètres seulement. Ils réussissent à s’en emparer après en avoir tué les défenseurs, puis brusquement font irruption plusieurs bataillons qui marchent droit sur le poste du Chef de Bataillon et qui s’étendant à droite et à gauche prennent à revers les tranchées des compagnies des ailes. Une mêlée violente et sanglante s’ensuit mais les Allemands beaucoup plus nombreux que nous réussissent à garder nos tranchées de 1ère ligne. Le Commandant LECOMTE est grièvement blessé d’une balle à la tête, le Capitaine FISHBACH prend le commandement.
Chef de bataillon LECOMTE, 120e d’Infanterie : après avoir assuré avec un dévouement et une activité inlassables la défense d’un secteur difficile, a été grièvement blessé à la tête au moment où, sorti de son poste de commandement, il se portait en avant pour stimuler l’ardeur de ses soldats attaqués par des forces très supérieures. N’a cessé de donner depuis le début de la campagne, des preuves de bravoure et d’un courage au-dessus de tout éloge.
Bulletin des Armées n° 86 – Dimanche 4 au Mercredi 7 avril 1915
LECOMTE Moïse Louis Victor, né le 4 octobre 1873 à Betz (Indre-et-Loire).
Promu officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 2 janvier 1915. Grade antérieur : chevalier en date du 30 décembre 1909. Mort pour la France le 9 septembre 1916.
Dossier base Léonore – Archives nationales : LH/1536/6
Le 9 septembre 1916, le Commandant LECOMTE (2e bataillon) reçoit l'ordre de préparer une attaque à la grenade contre la tranchée du Tip (Berny-en-Santerre). Mais le Commandant est tué à 16 h. 30, et l'attaque n'aboutit pas.
La perte du Commandant LECOMTE, le plus ancien officier supérieur du Régiment, qui a, au surplus, servi dans nos rangs depuis le début de la campagne, affecte douloureusement tout le 120e.
Une belle citation à l'ordre de l'Armée honore la mémoire de cet excellent Officier :
Officier supérieur de grande valeur, d'une bravoure allant jusqu'à la témérité. Le 9 septembre 1916, s'est dépensé sans compter pour la préparation de l'attaque. Est tombé glorieusement dans la tranchée de première ligne au moment où il se disposait à donner le signal du départ.
Historique du 120e Régiment d’Infanterie durant la guerre 1914-1918

Au grade de Chevalier

Capitaine DORUT
Capitaine DORUT, 120e d’Infanterie : A fait preuve, le 22 août, d’un courage et d’une énergie exemplaires, en maintenant sa compagnie pendant près de cinq heures sous un feu extrêmement violent d’artillerie et d’infanterie. A été grièvement blessé.
Bulletin des Armées n° 50 – Mercredi 2 décembre 1914
DORUT Jean-Baptiste Joseph, né le 15 avril 1877 à Maringues (Puy-de-Dôme).
Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 26 octobre 1914, arrêté ministériel du 15 novembre 1914.
Dossier base Léonore – Archives nationales : 19800035/0385/51608

Capitaine FISCHBACH
Capitaine FISBACH, 120e d’Infanterie : A pris part à tous les combats livrés par sa division depuis le début de la campagne. A fait preuve d’une énergie remarquable dans les combats de bois incessants qui ont lieu depuis plus de cinquante jours. Vient de montrer la plus grande bravoure en entraînant personnellement sa troupe à l’attaque de l’ennemi et en lui arrachant de vive force plus de 200 mètres de terrain.
Bulletin des armées n° 60 – Du Lundi 4 au Mercredi 6 janvier 1915
FISCHBACH Jules, né le 10 février 1873 à Sens (Yonne).
Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 7 novembre 1914, arrêté ministériel du 30 novembre 1914.
Dossier base Léonore – Archives nationales : 19800035/0016/1971
Sa citation figure aussi dans le J.O. du 1er décembre 1914 pages 8939 et 8940
Ministère de la guerre.
Le ministre de la guerre, ; Vu le décret du 13 août 1914, Arrête : Article unique. Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires, dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier (pour prendre rang du 7 novembre 1914) M. Fischbach, Jules, capitaine au 120e régiment d'infanterie ; a pris part à tous les combats livrés par sa division depuis le début de la campagne. A fait preuve d'une énergie remarquable dans les combats de bois incessants qui ont lieu depuis plus de cinquante jours. Vient de montrer la plus grande bravoure en entraînant personnellement sa troupe à l'attaque de l'ennemi et en lui arrachant de vive force plus de 200 mètres de terrain.

Capitaine DE SÉRÉ
Capitaine DE SÉRÉ, 120e d’Infanterie : Très brillant officier. D’une énergie de fer, ayant beaucoup d’autorité sur sa troupe. A été blessé le 22 août et a voulu quand même assurer son service. A été blessé de nouveau par deux fois après avoir combattu toute la journée, soutenant un combat très vif contre des forces nettement supérieures en nombre. A été relevé par l’ennemi et délivré quelques jours plus tard.
Bulletin des Armées n° 50 – Mercredi 2 décembre 1914

Capitaine VOGEL
Capitaine VOGEL, 120e d’Infanterie : blessé une première fois le 15 septembre. Revenu sur le front à peine guéri, a été blessé de nouveau et par deux fois en entraînant, le 12 novembre, vers une tranchée menacée par l’ennemi, sa section de réserve. A maintenu la possession de cette tranchée. Vient d’être amputé d’un avant bras.
Bulletin des Armées n° 83 – Jeudi 25 au Samedi 27 mars 1915

Lieutenant KISTER
Lieutenant KISTER, 120e d’Infanterie : blessé grièvement d’une balle au ventre et au poumon, en conduisant sa section à l’attaque avec une extrême bravoure. Signalé longtemps comme disparu.
Bulletin des Armées n° 86 – Dimanche 4 au Mercredi 7 avril 1915

Lieutenant LEROY
Lieutenant de Réserve LEROY, 120e d’Infanterie : le 2 octobre, a pris le commandement d’une compagnie dont le chef venait d’être mis hors de combat. Bien que n’appartenant pas à cette compagnie, a su en imposer par son attitude personnelle à tous ses hommes et les maintenir toute la journée sous un feu violent d’artillerie qui démolissait les tranchées. A repoussé victorieusement deux assauts violents de l’ennemi, payant constamment de sa personne et passant d’une tranchée à l’autre pour encourager ses hommes.
Bulletin des Armées n° 85 – Jeudi 1er au Samedi 3 avril 1915

Lieutenant MARQUION
Lieutenant de réserve MARQUION, 120e d’Infanterie : chargé de conduire une contre-attaque, a entrainé sa compagnie avec une vigueur remarquable, en prenant les dispositions les plus judicieuses. Est tombé grièvement blessé au cours de cette attaque. A été amputé d’un bras.
Bulletin des Armées n° 97 – Jeudi 13 au Samedi 15 mai 1915
MARQUION Robert Alphonse Octave, né le 30 août 1887 à Paris (12e Arrond.). Croix de guerre. Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 1er février 1915, arrêté ministériel du 20 février 1915. Décédé à Sète (Hérault) le 13 octobre 1918. MpF de maladie consécutive à blessures de guerre
Dossier base Léonore – Archives nationales : LH/1750/54

Lieutenant NICOLAS
Lieutenant NICOLAS, 120e d’Infanterie : blessé par éclats d’obus aux jambes et à la cuisse dans la tranchée qu’il commandait, a continué à assurer couché, son commandement avec le sang-froid le plus parfait, a refusé de se laisser emporter par les brancardiers venus à son secours et ne s’est finalement laissé éloigner de la ligne de feu que sur l’ordre formel du colonel commandant le régiment et après qu’une attaque ennemie dirigée sur ses tranchées eût été repoussée par sa compagnie.
Bulletin des Armées n° 83 – Jeudi 25 au Samedi 27 mars 1915

Sous-lieutenant COURTOIS
Sous-lieutenant COURTOIS, 120e d’Infanterie : blessé, est resté à la tête de sa section, a brillamment contre-attaqué à la baïonnette et depuis n’a pas voulu quitté sa compagnie.
Bulletin des Armées n° 55 – Du jeudi 17 au samedi 19 décembre 1914
COURTOIS Louis Jules Edmond Ernest, né le 31 juillet 1888 à Flaucourt (Somme). Mort pour la France le 15 septembre 1914 à Binarville, Bois de la Gruerie (Marne).
Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 14 septembre 1914, arrêté ministériel du 20 novembre 1914.
Dossier base Léonore – Archives nationales : LH/616/52

Sous-lieutenant DEQUEN
Sous-lieutenant DEQUEN, 120e d’Infanterie :
Inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur – chevalier : sous-lieutenant Dequen au 120e d’infanterie. (Le Temps édition du 1er octobre 1915)

Sous-lieutenant HUET de GUERVILLE
Sous-lieutenant HUET de GUERVILLE, 120e d’Infanterie : A fait preuve, le 22 août, de la plus grande bravoure et du plus grand sang-froid. A été grièvement blessé.
Bulletin des Armées n° 50 – Mercredi 2 décembre 1914
HUET de GUERVILLE Marcel Charles Joseph, né le 28 février 1887 à Flévillé (Ardennes). Mort pour la France le 22 août 1914 à Bellefontaine (Belgique). Mémoire des Hommes
Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 21 août 1914, arrêté ministériel du 15 novembre 1914.
Dossier base Léonore – Archives nationales : LH/1319/55

Sous-lieutenant LECLERCQ
Sous-lieutenant LECLERCQ, 120e d’Infanterie : blessé le 15 septembre en chargeant à la baïonnette une section d’artillerie retranchée. Chargé d’une mission d’observation, s’est porté rapidement à la baïonnette sur les Allemands qui, derrière lui, attaquaient le poste de commandement du secteur et les a repoussés. A tenu l’ennemi en échec toute la nuit et la journée du lendemain sur cette partie de la ligne, faisant parvenir des renseignements très intéressants trouvés sur les cadavres allemands.
Bulletin des Armées n° 97 – Jeudi 13 au Samedi 15 mai 1915

Sous-lieutenant LEGRET
Sous-lieutenant de réserve LEGRET, 120e d’Infanterie : A eu une très belle attitude au combat du 22 août ; a été grièvement blessé en portant sa section à l’attaque.
Bulletin des Armées n° 49 – Samedi 28 novembre 1914
LEGRET Albert Odile André, né le 11 février 1890 à Paris (18e Arrond.). Mort pour la France le 31 août 1914 à Bellefontaine (Belgique). Mémoire des Hommes ou plus sûrement entre le 22 et le 31 août 1914 ( ?)
Promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang au 22 août 1914, arrêté ministériel du 15 novembre 1914. Date de décès retenue : 22 août 1914.
Dossier base Léonore – Archives nationales : LH/11563/14
Sous-lieutenant PRÉ
Sous-lieutenant de réserve PRÉ, 120e d’Infanterie : A maintenu, le 22 août, sa section sous un feu très violent ; l’a ensuite brillamment entraînée en avant. A été grièvement blessé.
Bulletin des Armées n° 50 – Mercredi 2 décembre 1914

Cordialement
Éric Abadie
Dernière modification par ae80 le ven. oct. 14, 2022 5:18 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
garance.
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Re: 120e et 320e RI

Message par garance. »

Bonjour,
trois ans après votre post, je vous remercie, ae80 d'évoquer le sous-lieutenant Henri Darcy (MPF 12 juin 16 dans le Bois des Loges)
Il était né en 1895, et avait voulu gagner ses galons au front plutôt que de passer dans une école type EOR.
Engagé comme soldat, (d'ailleurs il faudrait que je cherche dans quelle section/compagnie du 120ème)
baptême du feu lors de l'offensive en Champagne en septembre 15,
nommé sergent quelques jours après
proposé comme s/lt un mois après.
"officier d'espérances" a écrit de lui son général à l'époque (qui était-ce d'ailleurs ?)
Grâce au forum, j'ai pu suivre la vie quotidienne ou presque du 120ème RI avec le JMO
Il était un frère de mon GP
cdt garance
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

voir J.O. du 1er septembre 1922 page 4161 et suivantes

320e régiment d'infanterie

citations de soldats tombés devant Verdun en juin 1916


CHABOT (Arthur-Eugène), matricule 016584, sergent fourrier : sous-officier énergique et brave. blessé grièvement, le 4 juin 1916, au bols de la Caillette à la tête de sa demi-section. Mort pour la France, le 8 juin 1916, des suites de tes glorieuses blessures. A été cité.
Arthur Eugène CHABOT
Mort pour la France le 8 juin 1916 (Revigny-sur-Ornain, (Meuse)
Né le 2 mai 1884 à Nouzonville (Ardennes)
sergent fourrier au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe : 1904, Bureau de recrutement : Seine 1er bureau, Matricule au recrutement : 620, Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement


DHILLY (Edmond-Pascal-Eugène), matricule 016920, soldat : brave soldat ayant toujours fait preuve d’un dévouement et d’une endurance exemplaires. Mort pour la France, le 18 juin 1916, à Dugny, des glorieuses blessures reçues à son posté de combat devant Verdun. A été cité.
Edmond Pascal Eugène DHILLY
Mort pour la France le 18 juin 1916 à Dugny-sur-Meuse - AMBULANCE 1/84, (Meuse)
Né le 19 avril 1884 à Rethonvillers (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1904, recrutement de Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 104, Lieu de transcription du décès : Rethonvillers (Somme)


GUYONNEAU (Paul-Olivier), matricule 1755, caporal : caporal énergique et brave. Tombé glorieusement à son poste de combat, le 11 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre, devant Verdun, en accomplissant son devoir. A été cité.
Paul Olivier GUYONNEAU
Né le 29 avril 1876 (Vienne)
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1896, au recrutement de Châtellerault N° matricule 512, Lieu de transcription du décès : Neuville-de-Poitou (Vienne), Mort pour la France le 11 juin 1916, sous-secteur des Carrières, au bois de Vaux-Chapitre


LECLERCQ (Gustave-Claude), matricule 015839, soldat : brave soldat, énergique et courageux, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Tombé glorieusement, le 12 juin 1916, au plateau des Carrières. A été cité.
Gustave Claude LECLERCQ
Mort pour la France le 12 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - SECTEUR DES CARRIERES bois de vaux-chapitre, Meuse)
Né le 17 mars 1883 à Doingt (Somme)
soldat de 1ère classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1903, au recrutement de Péronne (80)
Matricule au recrutement : 862, Lieu de transcription du décès : Doingt (Somme)


PLUCHE (Alfred-Gaston), matricule 016510, adjudant : excellent sous-officier, ayant toujours fait preuve d’énergie et de dévouement. Tombé glorieusement, le 15 juin 1916, devant le fort de Souville, alors qu’à la tête de ses hommes, il donnait à ceux-ci l’exemple du calme et du sang froid. A été cité.
Alfred Gaston PLUCHE
Mort pour la France le 15 juin 1916 à Fleury-devant-Douaumont - fort de Souville, (Meuse)
Né le 9 janvier 1886 à Paris 10e arrondissement
adjudant au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1906 au recrutement de la Seine 1er bureau
Matricule au recrutement : 454, Lieu de transcription du décès : Paris 19e arrondissement


DAROUX (Alfred-Philippe-Appolinaire), matricule 4814, soldat : soldat d’une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement pour la France, le 6 juin 1916, au fort de Souville, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Alfred Philippe Appolinaire DAROUX
Mort pour la France le 6 juin 1916 à Fleury-devant-Douaumont - FORT DE SOUVILLE, (Meuse)
Né le 27 août 1892 à Caix (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1912, Bureau de recrutement : Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 289, Lieu de transcription du décès : Caix (Somme)


HULIN (Jean-Désiré-Alfred), matricule 014318, soldat : brave et dévoué soldat. Tombé glorieusement, le 23 juin 1916, au bols de la Laufée, on accomplissant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Jean Désiré Alfred HULIN
Mort pour la France le 23 juin 1916 à Fleury-devant-Douaumont, (Meuse)
Né le 25 juin 1882 à Fresnoy-lès-Roye (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1902 au recrutement de Péronne (Somme)
Matricule au recrutement : 1095, Lieu de transcription du décès : Vichy (Allier)

320e RI HULIN.jpg
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J.O. du 1er septembre 1922 page 4163


MASSOULLE (Albert-Onésime-Anatole), matricule 3174, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 8 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre, en se portant à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Albert Onésime Anatole MASSOULLE
Mort pour la France le 8 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - sous-secteur des Carrières - bois de Vaux-Chapitre (Meuse)
Né le 11 avril 1876 à Contoire (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1896 au recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 187, Lieu de transcription du décès : Contoire (Somme)


BERNER (Emile), matricule 017543, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 12 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Emile BERNER
Mort pour la France le 12 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - bois de Vaux-Chapitre, (Meuse)
Né le 9 octobre 1884 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1904, Bureau de recrutement Seine 1er bureau, Matricule au recrutement : 4336 : Lieu de transcription du décès : Paris 10e arrondissement


BUIRE (Paul-Emile), matricule 05342, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 4 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Paul Emile BUIRE
Né le 27 avril 1889 à Nurlu (Somme),
Mort pour la France le 4 juin 1916 sous-secteur des Carrières - bois de Vaux-Chapitre (Meuse)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1909 au recrutement de Péronne (Somme), matricule au recrutement : 716 : Lieu de transcription du décès : Nurlu (Somme)


BOISSY (Auguste), matricule 016492, caporal : caporal brave et dévoué. Tué glorieusement A son poste de combat au nord de Verdun, le 23 juin 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Auguste BOISSY
Mort pour la France le 23 juin 1916 (Secteur de) Fleury près Verdun, (Meuse)
Né le 17 décembre 1884 à Paris 8e arrondissement
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1904 au recrutement de la Seine 1er bureau
Matricule au recrutement : 3916, Lieu de transcription du décès : Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne)


BRAULT (François-Pierre), matricule 7299, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 7 juin 1916, devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.
François Pierre BRAULT
Mort pour la France le 7 juin 1916 au bois de Vaux-Chapitre devant Verdun
Né le 1er août 1879 à Assé-le-Riboul (Sarthe)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1899, matricule au recrutement : 300 au recrutement de Mamers, Lieu de transcription du décès : Courcebœufs (Sarthe)


CASSEL (Ferdinand-Désiré), matricule 0556, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 11 juin 1916. au cours des attaques allemandes contre le bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Fernand Désiré CASSEL
Mort pour la France le 11 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - SOUS SECTEUR DES CARRIERES - BOIS DE VAUX CHAPITRE, (Meuse)
Né le 15 novembre 1886 à Marcelcave (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1906 au recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 819, Lieu de transcription du décès : Arvillers (Somme)


CANTRELLE (Alphonse-Jules-Théophane), matricule 06905, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement au bois de Vaux-Chapitre, le 12 juin 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Alphonse Jules Théophane CANTRELLE
Mort pour la France le 12 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - SECTEUR DES CARRIERES, (Meuse)
Né le 2 juin 1890 à Berneuil (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1910, au recrutement de Beauvais (Oise)
Matricule au recrutement : 1358, Lieu de transcription du décès : Creuse (Somme)


COLLIN (Fernand-Julius), matricule 02585, soldai : brave soldat. Tué pour la France à son poste de combat au bois de Vaux-Chapitre, le 5 juin 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Fernand Julius COLLIN
Mort pour la France le 5 juin 1916 sous-secteur des Carrières - bois de Vaux-Chapitre (Meuse)
Né le 31 mai 1887 à Cartigny (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1907 au recrutement de Péronne (Somme), matricule au recrutement : 526, Lieu de transcription du décès : Estrées-en-Chaussée (Somme)


CLEMENT (Honoré-Maurice-François), matricule 017607, caporal : caporal brave et dévoué. Tué pour la France, le 12 juin 1916, à son poste de combat au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Honoré Maurice François CLEMENT
Mort pour la France le 12 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - Bois de Vaux-Chapitre sous-secteur des carrières, (Meuse)
Né le 22 janvier 1884 à Gonesse (Val-d'Oise)
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1904, au recrutement de la Seine 1er bureau, Matricule au recrutement : 3810, Lieu de transcription du décès : Stains (Seine-Saint-Denis)


CASTEL (Marcel-Henri), matricule 01738, caporal : caporal brave et dévoué. Tué pour la France, le 5 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Marcel Henri CASTEL
Mort pour la France le 5 juin 1916 à Vaux-devant-Damloup - bois de Vaux Chapitre SECTEUR DES CARRIERES, (Meuse)
Né le 21 décembre 1887 à Roye (Somme)
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1907 au recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 107, Lieu de transcription du décès : Roye (Somme)


COTERET (Louis-Sylvain-Fabius), matricule 016637, sergent : brave sous-officier. Tombé glorieusement pour la France, le 5 juin 1916, au combat de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Sylvain Fabius COTERET
Mort pour la France le 5 juin 1916 à Vaux-Chapitre - Au sous-secteur des Carrières, (Meuse)
Né le 8 mai 1884 à Fay (Somme)
sergent au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe 1904 au recrutement de Péronne (somme), Matricule au recrutement : 955 Lieu de transcription du décès : Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)


DANIEL (Florentin-Marie), matricule 015125, caporal : brave caporal. Tué à son poste de combat, au bois de Vaux-Chapitre, le 5 Juin 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Florentin Marie DANIEL
Mort pour la France le 5 juin 1916 Vaux-Chapitre - Au sous-secteur des Carrières, (Meuse)
Né le 3 octobre 1883 à Caurel (Côtes-d'Armor)
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1903, au recrutement de la Seine 1er bureau, Matricule au recrutement : 4195, Lieu de transcription du décès : Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)


DEROUETTE (Marcel), matricule 04877, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 12 Juin 1916, des suites de glorieuses blessures reçues devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Marcel DEROUETTE
Mort pour la France le 12 juin 1916 Vaux-Chapitre - Au sous-secteur des Carrières, (Meuse)
Né le 16 décembre 1889 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1909, au recrutement de la Seine 1er bureau, Matricule au recrutement : 5989, Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)


FOUCART (Albert-Louis-Victor), matricule 0490, caporal : brave caporal. Est tombé glorieusement au champ d'honneur en accomplissant son devoir, le 10 juin 1916, au bois de Vaux- Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Albert Louis Victor FOUCART
Mort pour la France le 10 juin juin 1916 au bois de Vaux-Chapitre - SECTEUR DES CARRIERES, (Meuse)
Né le 19 décembre 1886 à Montdidier (Somme)
caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI) Classe1906, au Bureau de recrutement de Péronne (somme)
Matricule au recrutement : 76, Lieu de transcription du décès : Balagny-sur-Thérain (Oise)


MACHAIN (Maurice-Albert), matricule 05223, soldat : brave soldat, blessé grièvement au bois de Vaux. Mort le 7 juin 1916 des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Maurice Albert MACHAIN
Mort pour la France le 7 juin 1916 à Vadelaincourt - Hôpital temporaire n°12, (Meuse)
Né le 26 décembre 1889 à Houdancourt (Oise)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI) Classe : 1909 au Bureau de recrutement de Beauvais (Oise), Matricule au recrutement : 760, Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)


MARLIN (Auguste-René), matricule 4204, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 11 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Auguste René MARLIN
Mort pour la France le 11 juin 1916 au bois de Vaux-Chapitre - sous-secteur des carrières, (Meuse)
Né le 28 novembre 1877 à Gagny (Seine-Saint-Denis)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe, 1897, Bureau de recrutement : Versailles (Yvelines) Matricule au recrutement : 419, Lieu de transcription du décès : Avon (Seine-et-Marne)


MACACLIN (Alphonse-Albert), matricule 015930, soldat : brave soldat, belle attitude, Le 12 juin 1916, devant Verdun, où il est tombé glorieusement. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Alphonse Albert Omer MACACLIN
Mort pour la France le 12 juin 1916 au bois de Vaux-Chapitre - SOUS-SECTEUR DES CARRIERES BOIS, (Meuse)
Né le 7 décembre 1883 à Ginchy (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe1903, au Bureau de recrutement de Péronne (Somme) Matricule au recrutement : 526, Lieu de transcription du décès : Albert (Somme)


OUTURQUIN (Henri), matricule 0365, soldat : brave soldat, tombé glorieusement pour la France, le 5 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Henri OUTURQUIN
Mort pour la France le 5 juin 1916 au sous-secteur des Carrières, bois de Vaux-Chapitre (Meuse)
Né le 16 juin 1886 à Domart-sur-la-Luce (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI), classe 1906, au Bureau de recrutement de Péronne (Somme) Matricule au recrutement : 108, Lieu de transcription du décès : Domart-sur-la-Luce (Somme)


POMMIER (Jules-Charles-Alexis), matricule 01983, soldat de 1ère classe : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 5 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jules Charles POMMIER
Mort pour la France le 5 juin 1916 au bois de Vaux-Chapitre - SECTEUR DES CARRIERES, (Meuse)
Né le 11 décembre 1887 à Aubercourt (Somme)
soldat de 2e classe au 320e régiment d'infanterie (320e RI) Classe : 1907, Bureau de recrutement de Péronne (somme), Matricule au recrutement : 200 : lieu de transcription du décès : Démuin (Somme)

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320e régiment d'infanterie

citations de soldats tombés devant Verdun en juin 1916

J.O. du page 4 janvier 1923 page 356 et suivantes

GERNEZ (Paul-Auguste), matricule 016026, soldat : brave et dévoué soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 13 juin 1916, devant Verdun, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


HARTMANN (Auguste), matricule 017478, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans l'accomplissement de son devoir, le 4 juin 1916, devant le fort de Vaux, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PASSEPONT (Urbain-Jean), matricule B 6040, soldat : soldat, aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans l'accomplissement de son devoir, le 25 juin 1916, à Fleury-devant-Douaumont, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PERARD (Louis-François), matricule 4148, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Tombé glorieusement dans l'accomplissement de son devoir, le 4 juin 1916, devant le fort de Vaux, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PORET (Achille-Charles), matricule B 04528, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé en brave pour le salut de la patrie, le 10 juin 1916, sur la côte de Thiaumont, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


RAULHAC (Alexandre-Etienne), matricule 1262, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans l'accomplissement de son devoir, le 11 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


ROLLAND (Victor-Léon), matricule 03624, soldat : brave et dévoué soldat. Blessé grièvement à son poste de combat, le 6 juin 1916, devant le fort de Vaux. Mort pour la France, le 18 juin 1916, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.


SANQUER (Jean-Marie), matricule 5700, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans l'accomplissement de son devoir, le 11 juin 1916, sur la côte de Thiaumont, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


SENAC (Georges-André), matricule 017026. soldat : vaillant et dévoué soldat. Tombé glorieusement dans l'accomplissement de son devoir, le 16 juin 1916, devant le fort de Souville, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


SCHARWATH (Victor-Georges), matricule 17139 soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé en brave pour le salut de la Patrie, le 5 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre, en faisant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


SOLAY (Georges), matricule 016652 bis, sergent : excellent sous-officier énergique et brave. Tombé glorieusement pour la salut de la patrie, le 11 juin 1916, au bois de Vaux-Chapitre, en donnant l'exemple de l'accomplissement du devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


STEPHANT (Pierre-Marie-Joseph), matricule 016596 bis, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Tombé glorieusement dans l'accomplissement de son devoir, le 23 juin 1916, à Fleury-devant-Douaumont, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


VILLAUTREIX (Pierre), matricule B 6124, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé dans l'accomplissement de son devoir, le 24 juin 1916, à Fleury-devant-Douaumont, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


VIDAL (Julien), matricule B 6112, soldat : soldat aussi dévoué que brave. Glorieusement tombé Sans l'accomplissement de son devoir; le 7 Juin 1916, au bois des Vaux-Chapitres, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


VITEL (Louis-Léon-François), matricule 16765, caporal : caporal énergique et brave. Glorieusement tombé pour la France, en donnant l'exemple de l'accomplissement du devoir, le 23 Juin 1916, à Fleury-devant-Douaumont, pour le salut de la patrie. Croix de guerre avec étoile de bronze.



Cordialement
Eric Abadie
Dernière modification par ae80 le jeu. janv. 11, 2024 4:41 pm, modifié 19 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
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JeanMiche
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Re: 120e et 320e RI

Message par JeanMiche »

Bonjour Eric,

Je viens de parcourir à nouveau les 7 pages consacrées au 120e et 320e R.I, toujours aussi intéressantes. Toutefois on regrette les nombreux liens morts et photos disparues chez les hébergeurs. C'est bien dommage.
Je relève aussi votre persévérance à ce propos et ce, après de si longues années. Félicitations ! Merci.
Dernière modification par JeanMiche le dim. avr. 25, 2021 7:00 pm, modifié 3 fois.
Cordialement Jean Michel
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