120e et 320e RI

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour,
Après un transport par camions jusqu'à Verdun, la 52e DI est en ligne à partir du 5 juin 1916, dans la BATAILLE DE VERDUN, vers la ferme de Thiaumont et le bois de Vaux Chapitre. Elle subit de violentes attaques notamment le 8 juin. Dans beaucoup d'ouvrages il est indiqué qu'elle est retirée du front le 15 juin. Pourtant, sa présence va se prolonger. En instance d'être relevé, le 5e bataillon du 320e régiment d'infanterie, de cette division, va être jeté le 23 juin dans la fournaise.
"Le 23/06/1916 les Allemands attaquent entre la cote 321 et la Lauffrée, le 5ème bataillon est placé en position d’attente à la fourche des Quatre Chemins près de Souville. L’ennemi submerge la division qui occupe le bois de Vaux –Chapitre, grimpe les pentes du fort de Souville, et s’approche du village de Fleury.
Le 24/06/1916 les Allemands pénètrent dans Fleury, le 5ème bataillon contre attaque et dégage en partie Fleury à coups de grenades .
Le 24/06/1916 le 320ème R.I est relevé
Pertes: 1 officier tué, 4 officiers blessés, 12 sous officiers, caporaux et soldats tués, 46 sous officiers blessés, caporaux et soldats blessés, 2 disparus." (Historique du 320e RI).
C’est au cours de cette journée de cauchemar, le 23 juin, qu’Alfred HULIN, mon grand-oncle, soldat à la 18e Compagnie du 320e RI trouve la mort dans le secteur de Fleury près Verdun (Fleury-devant -Douaumont). Ce même jour, de nombreux autres combattants vont perdre la vie comme le soldat Pierre Marie Joseph STEPHANT de la même compagnie qui est tué par un éclat d’obus dans le même secteur de Fleury. Le lendemain, 24 juin, Henri BARBIER, natif d’Etelfay, demeurant à Beuvraignes avant la guerre, âgé de 30 ans, trouve aussi la mort dans le secteur de Fleury devant Verdun. (Voir Memorial GenWeb et mémoire des hommes).
L'un de vous aurait-il le JMO du 320e RI pour ce mois de juin 1916 ?
Merci d'avance
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour à tous,
Suite au message de Boulaya le 06-02-2008, dont je reprends un extrait : "Je suis sur les traces de mon arrière grand oncle MPF. LUCAT Francis-Alexandre, 2ème classe, 120è RI
Depuis 1916, il ne subsistait de lui dans la famille que son souvenir et deux cadres: l'un le représentant en photo en habit militaire du 120è RI, l'autre étant un superbe diplôme MPF.
Aucune trace détaillant son parcours et le lieu de sa mort n'avait subsisté, si tant est qu'il y en ait eu un jour communication à sa famille.
Grâce au site "mémoire des hommes", j'ai pu prendre connaîssance de sa fiche et connaître le lieu et les circonstances de sa mort: "tué à l'ennemi le 6 septembre 1916 à Berny en Santerre. Grâce à l'internet, j'ai trouvé un site sur le 120è RI en guerre dans le Santerre et le votre. Ce qui m'a permis de reconstituer son parcours à travers celui du 120è RI assez détaillé dans ces deux sites.
J'ai également fait des démarches pour retrouver sa sépulture notamment auprès du chef de secteur en charge des sépultures militaires de la Somme. Ce dernier m'a aimablement répondu que ce soldat n'a, je cite, "aucune tombe identifiée à ce jour dans les Nécropoles Nationales ou les Carrés Communaux à la charge de l'Etat." Il ajoute qu'il est probablement inhumé dans l'un des ossuaires de la Nécropole Nationale de Maucourt (Somme).
Mais peut-être est-il encore sur le terrain...
"
Je crois en effet qu'il se trouve encore sur le terrain.
Je rapproche ce cas d'un soldat du 120e RI natif de Fresnoy-lès-Roye (Somme). Dans le jugement déclarant constant son décès le 13 septembre 1919, on peut lire :
"Attendu qu’il résulte d’un procès verbal de disparition en date du sept décembre mil neuf cent seize dressé par Mr Gérardeau, sous-lieutenant officier de l’état civil au 120e R.I. que le soldat ... ... a disparu le dix-sept septembre mil neuf cent seize à Berny-en¬Santerre. Attendu qu’il appert d’un procès verbal de Mr Simon, officier de l’état civil du 147e Régiment d’Infanterie le dix-sept octobre mil neuf cent seize que le décès dudit ... ...a été constaté ledit jour d’après la plaque d’identité et les effets dont il était porteur et qu’il a été inhumé dans le village de Berny-en-Santerre. Qu’à défaut d’acte régulier, il y a lieu de constater ce décès par jugement."
Ainsi on peut constater que malgré une inhumation provisoire le corps a disparu par la suite dans le sol bouleversé du village alors que l'offensive de la bataille de la Somme se prolongeait.
Cordialement
Eric

lien avec la page Recherche d'un soldat du 120e RI :
pages1418/forum-pages-histoire/recherch ... 7194_1.htm
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour à tous,

Bilan des combats du bois de la Gruerie pour le 120e régiment d’infanterie

Le 12 septembre 1914, le 120e, cantonné à Nettancourt, reçoit d’importants renforts. L’historique régimentaire tout comme le journal de marche et des opérations indiquent que l’effectif des unités est porté à plus de 250 hommes par compagnie. Soit un total d’environ 3 200 soldats. Le régiment avant la déclaration de guerre comprenait 2 800 hommes.
Dès les premiers combats, le 15 septembre, 351 hommes sont mis hors de combat (tués, blessés ou disparus). Le régiment tient alors les lisières ouest du bois de la Gruerie jusqu’au moulin de l’Homme-Mort.
« Dès lors, va commencer, pour le 120e, une période sévère », admet le rédacteur de l’historique du régiment. Les 16 et 17 septembre, le Régiment bivouaque et couche dans le Bois, avec des ravitaillements difficiles en vivres et des évacuations de blessés difficiles à effectuer, en raison du mauvais temps et des communications tout à fait précaires. Le lendemain le 120e est relevé et va se reposer à La Placardelle, via un arrêt à La Harazée.
Le bilan des 3 derniers jours est de 13 tués, 29 blessés et 93 disparus soit 135 hommes hors de combat.
Le JMO du 120e signale que pendant le temps de repos à La Placardelle, le 22 septembre : « Dès 8 h., le régiment occupe les mêmes emplacements, rassemblés, articulés comme le 21. Il n’est pas engagé et regagne dans la soirée les cantonnements des jours précédents. Aucun incident notable. Toutefois le rafraîchissement de la température occasionne de nombreux cas de diarrhée et quelques cas de rhumatisme. » Inévitablement, les évacués malades ont dû être nombreux au cours de ces journées.
Entre le 24 septembre et le 10 octobre, le 120e régiment est en première ligne sur le Moulin de L’Homme-Mort et les Quatre Chemins. L’historique précise pour cette période : « Et, sans changement appréciable dans les situations respectives, la lutte se poursuivra, incessante, meurtrière de part et d’autre, jusqu’au 10 octobre où, enfin, après seize jours consécutifs de combats, le Régiment, que mine d’autre part la fièvre typhoïde, sera relevé et ira se reconstituer et se faire vacciner à Florent. » Cet aveu sous-tend que la troupe est éprouvée fortement et malade. Le froid, la pluie glaciale, un bivouac spartiate ont permis l’émergence de la fièvre typhoïde mais aussi de la tuberculose. Ainsi Antony Hector Adolphe DELVILLE, instituteur à Gruny (Somme), mobilisé le 2 août 1914, comme sergent au 120e régiment d’infanterie, il combat au bois de la Gruerie. Selon le « Livre d’or des membres de l’enseignement primaire public de la Somme – Morts pour la France 1914-1918 », il serait mort le 2 décembre 1914, à l’hôpital de Sainte-Menehould des suites de ses blessures de guerre. En fait, la lecture de sa fiche sur le site « Mémoire des Hommes » indique qu’il est décédé le 25 novembre 1914 à l’hôpital temporaire n° 45 de Vierzon (Cher) d’une maladie contractée en service, une « fièvre typhoïde broncho pulmonaire » dite aussi typho-bacillose (tuberculose aigu, d’apparence typhoïdique), corollaire probablement de l’épisode ci-dessus.
Les rotations se succèdent entre montées en ligne et périodes de repos à Florent. Ainsi aux tranchées le 18 octobre, le 120e subit une attaque violente de la part des Allemands, le 23, ce qui provoque des pertes sévères. Repos du 27 au 31 octobre. Chaque nouvelle occupation des tranchées est l’occasion d’attaques incessantes des Allemands entre le 1er et le 6 novembre puis du 11 au 16 novembre. « Nouvelles attaques le 13 ; nos pertes, ce jour-là, sont lourdes : 177 hommes hors de combat. », note laconiquement le chroniqueur de l’historique du régiment. Pendant quatre jours (entre les 21 et 24 novembre), les assauts sont continues. « Le 22, très violente attaque contre notre 3e Bataillon, le plus à l’est […] dans la troupe, il y a 23 tués, 197 blessés ou disparus. » Total : 220 hommes.
Les pertes ont causé de si grands vides dans la troupe que la classe 1914, incorporée au cours du mois d’août précédent, à l’instruction au dépôt d’Ancenis (44) depuis environ huit semaines seulement, est envoyée en renfort au front. L’un de ces jeunes, dans sa vingtième année, appartenant encore à la 30e compagnie d’instruction meurt au combat à Binarville le 22 novembre 1914.
Le 17 décembre, le régiment se porte au secours d’un bataillon de chasseurs (9e ou 18e bataillons de chasseurs) qui vient d’être submergé et de subir de lourdes pertes. Le 120e contre-attaque non sans pertes.
C’est un immense soulagement à peine voilé quand au bout de quinze jours en ligne (24 décembre 1914 au 8 janvier 1915), le régiment est relevé pour la dernière fois dans le bois de la Gruerie. « Enfin, nous revenons à Florent pour la dernière fois, heureux – pour ceux qui survivent en bonne santé – de sortir de cette fournaise ; au cours de ces trois mois et demi, nous avons perdu 1.400 des nôtres, tant tués, blessés que disparus. » (Historique du régiment)
Mille quatre cent soldats. C’est-à-dire entre 43,75 % et 46,66 % de l’effectif selon que l’effectif du régiment s’élève à 3 000 ou à 3 200 hommes.
Dans la même division (la 4e D.I.) que le 120e, le 147e régiment d’infanterie enregistre des pertes encore plus sensibles : « En quatre mois de combats acharnés, du 15 septembre au 15 janvier, dans le secteur de la Gruerie et de La Fontaine Madame, les pertes se sont montées à 12 officiers et 586 soldats tués et à 33 officiers et 1 720 blessés, soit 2 500 hommes pour un régiment parti au front complété de ses réservistes à un effectif de 3 200. » [Bach André (Général), Fusillés pour l’exemple 1914-1915, Editions Tallandier, 2003, p ; 515]
Cordialement
Eric ABADIE
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boulaya
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Re: 120e et 320e RI

Message par boulaya »

Bonjour à tous,
Suite au message de Boulaya le 06-02-2008, dont je reprends un extrait : "Je suis sur les traces de mon arrière grand oncle MPF. LUCAT Francis-Alexandre, 2ème classe, 120è RI
Depuis 1916, il ne subsistait de lui dans la famille que son souvenir et deux cadres: l'un le représentant en photo en habit militaire du 120è RI, l'autre étant un superbe diplôme MPF.
Aucune trace détaillant son parcours et le lieu de sa mort n'avait subsisté, si tant est qu'il y en ait eu un jour communication à sa famille.
Grâce au site "mémoire des hommes", j'ai pu prendre connaîssance de sa fiche et connaître le lieu et les circonstances de sa mort: "tué à l'ennemi le 6 septembre 1916 à Berny en Santerre. Grâce à l'internet, j'ai trouvé un site sur le 120è RI en guerre dans le Santerre et le votre. Ce qui m'a permis de reconstituer son parcours à travers celui du 120è RI assez détaillé dans ces deux sites.
J'ai également fait des démarches pour retrouver sa sépulture notamment auprès du chef de secteur en charge des sépultures militaires de la Somme. Ce dernier m'a aimablement répondu que ce soldat n'a, je cite, "aucune tombe identifiée à ce jour dans les Nécropoles Nationales ou les Carrés Communaux à la charge de l'Etat." Il ajoute qu'il est probablement inhumé dans l'un des ossuaires de la Nécropole Nationale de Maucourt (Somme).
Mais peut-être est-il encore sur le terrain...
"
Je crois en effet qu'il se trouve encore sur le terrain.
Je rapproche ce cas d'un soldat du 120e RI natif de Fresnoy-lès-Roye (Somme). Dans le jugement déclarant constant son décès le 13 septembre 1919, on peut lire :
"Attendu qu’il résulte d’un procès verbal de disparition en date du sept décembre mil neuf cent seize dressé par Mr Gérardeau, sous-lieutenant officier de l’état civil au 120e R.I. que le soldat ... ... a disparu le dix-sept septembre mil neuf cent seize à Berny-en¬Santerre. Attendu qu’il appert d’un procès verbal de Mr Simon, officier de l’état civil du 147e Régiment d’Infanterie le dix-sept octobre mil neuf cent seize que le décès dudit ... ...a été constaté ledit jour d’après la plaque d’identité et les effets dont il était porteur et qu’il a été inhumé dans le village de Berny-en-Santerre. Qu’à défaut d’acte régulier, il y a lieu de constater ce décès par jugement."
Ainsi on peut constater que malgré une inhumation provisoire le corps a disparu par la suite dans le sol bouleversé du village alors que l'offensive de la bataille de la Somme se prolongeait.
Cordialement
Eric

lien avec la page Recherche d'un soldat du 120e RI :
pages1418/forum-pages-histoire/recherch ... 7194_1.htm

Bonjour Eric,
Merci de ce témoignage. :jap:
Même si je ne suis pas en permanence sur ce forum, je guette de temps à autres. :sarcastic:
Entre temps, j'ai récupéré le JMO du 120èRI pour ce qui concerne la période 1916.
Je n'apprend pas grand chose de plus sur le sort de mon GO mais il permet de mieux connaître l'ambiance du moment.
J'ai récupéré également le guide Michelin des champs de bataille de la Somme et suis maintenant à la recherche des cartes routières du secteur Avant et Après les combats.
Tout cela pour comprendre géographiquement les évènements.
J'ai également retrouvé une plaque de marbre pour le souvenir de mon GO qui était disposée sur la tombe de ses parents. Je suis entrain de la restaurer. :sweat:
Petit à petit.........
Bien cordialement,
Boulaya
Pour Francis-Alexandre, tombé à 21 ans dans le Santerre, loin des siens.
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour à tous,
Voici de façon un peu impersonnelle l'état des pertes des unités de la 4e Division pour le mois d'août et le début du mois de septembre 1914 (arrêt au 10/09). Mais il faut se souvenir que chaque soldat laisse une famille dans la douleur. Quatre mille trois cent quatorze hommes ont été mis hors de combat en un mois, même si certains sont des blessés légers qui ont dû réintégrer leur unité respective rapidement.

Etat des officiers, sous-officiers, soldats de la 4e Division tués, blessés, disparus pour l’ensemble des combats du mois d'août et du début septembre 1914.

E.M. 4e DI : troupe 1 blessé ;

E.M. 87e Brigade : officiers : 2 blessés, 1 parmi la troupe ;

91e d’Infanterie :
Officiers : 4 tués, 13 blessés, 1 disparu
Troupe : 42 tués, 504 blessés, 174 disparus
Total : 738 hommes

147e d’Infanterie :
Officiers : 6 tués, 21 blessés, 2 disparus
Troupe : 71 tués, 728 blessés, 340 disparus
Total : 1168 hommes

9e Bataillon de Chasseurs :
Officiers : 2 tués, 11 blessés, 1 disparu
Troupe : 21 tués, 183 blessés, 152 disparus
Total : 370 hommes

18e Bataillon de Chasseurs :
Officiers : aucun tué, 2 blessés, aucun disparu
Troupe : 54 tués, 352 blessés, 153 disparus
Total : 561 hommes

120e d’Infanterie :
Officiers : 12 tués, 15 blessés, 11 disparus
Troupe : 87 tués, 490 blessés, 722 disparus
Total : 1337 hommes

42e d’Artillerie :
Officiers : 1 tué, 5 blessés, aucun disparu
Troupe : 18 tués, 72 blessés, aucun disparu
Total : 96 hommes

Cie de Génie :
Officiers : 1 blessé
Troupe : 9 tués, 18 blessés, 11 disparus
Total : 39 hommes

30e Dragons (Escorte 4e DI) :
Troupe : 1 blessé

JMO de la 4e DI – 31 juillet au 27 octobre 1914 – 26N 266/1
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonsoir marco93,
je vous conseille dans un premier temps d'aller lire le JMO du 120e d'Infanterie à la date du 17/12/1914 en suivant le lien suivant :

http://www.jmo.memoiredeshommes.sga.def ... iewer.html

L'historique du régiment indique, quant à lui, :
"Le 17 décembre, alors que nous sommes au repos à Florent, un de nos bataillons de Chasseurs perd du terrain et subit de très lourdes pertes. Notre 3e bataillon est aussitôt alerté ; il exécute contre les tranchées ennemies une vigoureuse attaque qui donne des résultats importants (les Sous-lieutenants MINEREAU et HOLLEVILLE sont tués)."

Cette journée aura coûté au régiment 8 tués et 13 blessés selon le JMO.

Votre grand-oncle Eugène Edmond RESSON, classe 13, a été appelé à Stenay, caserne du 120e, fin novembre 1913. Jusqu'à la fin septembre 1913 ce régiment se partageait entre St Denis (2 batailons) et Péronne (1 bataillon). Mais devant la montée de l'antagonisme entre l'Allemagne et la France, certains régiments ont été rapprochés de la frontière dont le 120e.
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
marco93
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Re: 120e et 320e RI

Message par marco93 »

Merci Eric pour ces informations !!!

Cordialement

Marco
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

Bonjour à tous,

Sylvain5 avait signalé dans les médaillés qu'il avait pu relever :

DIZY Alfred Emile ancien sous Lt du 120 RI cl 1914 mle 275 recrute Péronne
voir :
pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... _571_1.htm

Voici quelques renseignements complémentaires sur ce Sous-lieutenant du 120e d'infanterie :

Dans l’ordre de bataille du 120e d’infanterie en date du 1er janvier 1918, le Sous-lieutenant DIZY apparaît dans l’organigramme adjoint à la 9e compagnie du Lieutenant CONSTANS, compagnie rattachée au 3e bataillon du Commandant FISCHBACH.
A cette date le régiment occupe le secteur d’Avocourt, près de Brabant-en Argonne, depuis la première quinzaine du mois de septembre 1917.
Ce stationnement qui dure une bonne partie de l’hiver 1917-1918 dans ce secteur calme est éprouvant pour les organismes. L’historique du régiment parle d’un terrain qui « est un vaste plateau boueux (nous sommes en hiver), où tranchées et boyaux s’effondrent sans cesse. Il faut lutter contre les éléments plus encore que contre l’ennemi, et la troupe doit fournir un travail énorme, presque toujours de nuit. »
Dans la nuit du 9 au 10 janvier 1918, « le 3ème bataillon quitte la coupure d’Esnes, où il est remplacé par un bataillon du 147e R.I. et relève un bataillon du 87e R.I. dans le quartier de Vassincourt. » (JMO du 120e Régiment d’Infanterie)
C’est là que le 11 janvier sont blessés plusieurs soldats du 120e : Arthur Huftier, Jules Descamps, Jean-Baptiste Paris, Gabriel Rethier et le Sous-lieutenant Dizy.
La nomination de ce dernier en tant que chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 12 janvier 1918, nous donne quelques précisions sur les circonstances de sa blessure.
Alfred DIZY, Sous-lieutenant :
« Jeune officier d’un grand mérite plein de bravoure et d’entrain. A été blessé grièvement, le 11 janvier 1918, au cours d’une reconnaissance audacieuse. Amputé de la cuisse gauche, une blessure antérieure, une citation. » (Par ordre N° 6312D du 28 janvier 1918, le Général Commandant en chef)


Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
sdenis14
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Re: 120e et 320e RI

Message par sdenis14 »

bonjour à tous et bravo pour la mémoire que vous continué de perpétué je suis nouveau sur le forum et j ai vus que vous parliez du 320e cela m intéresse car c est celui de mon aÏel je suis à la recherche de la tombe de mon arriére grand-pére HANGARD
auguste henri alexandre né le 30 mai 1880 hancourt somme mort le 8 juin 1916 secteur des carriéres dois de vaux chapitre verdun merci si vous avez des informations ca serais formidable merci.
s.denis14
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ae80
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Re: 120e et 320e RI

Message par ae80 »

bonjour à tous et bravo pour la mémoire que vous continué de perpétué je suis nouveau sur le forum et j ai vus que vous parliez du 320e cela m intéresse car c est celui de mon aÏel je suis à la recherche de la tombe de mon arriére grand-pére HANGARD
auguste henri alexandre né le 30 mai 1880 hancourt somme mort le 8 juin 1916 secteur des carriéres dois de vaux chapitre verdun merci si vous avez des informations ca serais formidable merci.
Bonjour s.denis14,
votre aïeul Auguste Henri Alexandre Hangard tué à l'ennemi le 8 juin 1916 a combattu dans un secteur très dur dont il n'est pas revenu comme beaucoup d'autres de ses camarades.
Sur sa fiche figurant sur le site "Mémoire des Hommes" on peut lire que son acte de décès a été transcrit à Tincourt-Boucly le 25 octobre 1919. Ceci implique qu'il n'a pas été considéré comme disparu sur le champ de bataille et que son corps a dû être récupéré par ses camarades et enterré dans un cimetière du secteur de Verdun dans un premier temps. Il a peut être été repris par la famille dans un second temps. Pour en avoir la preuve il faudrait envoyer un courriel à la :

Direction interrégionale des anciens combattants de Metz
Cité administrative
BP 51055
57036 Metz Cedex 1
Tel : 03 87 34 77 97
Fax : 03 87 34 79 39
Courriel : [email protected]

Etes-vous en possession de l'acte de décès de votre aïeul ? Si non, demandez à la mairie de Tincourt-Boucly une copie de cet acte. Peut être certains détails vous permettront d'avancer. Enfin demandez à consulter aux Archives départementales de la Somme la fiche matricule de votre ancêtre.

Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
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