Organisation de l'armée — Boulangeries de campagne.
Publié : dim. sept. 13, 2015 12:44 am
Bonsoir à tous,
Art. 2. ― Lorsque le général commandant l’armée le juge utile, il prescrit de répartir tout ou partie de la boulangerie d’armée entre les corps d'armée sous ses ordres. Dans ce cas, la fraction de boulangerie d’armée, mise à la disposition d’un corps d'armée, passe sous l’autorité du général commandant ce corps d’armée.
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Art. 74. — Les propositions que les fonctionnaires de l’intendance doivent adresser au commandement s’appliquent, notamment, aux points ci-après : [...]
c) Organisation de centres de fabrication de pain ; [...].
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Le Ministre de la Guerre,
J. NOULENS.
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Organisation des boulangeries de campagne
Instruction du 10 août 1909 sur les boulangeries roulantes de campagne
(B.O. Guerre, édition méthodique, Vol. n° 96, arrêté à la date du 15 avril 1915).
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6304734c/f1.image
(B.O. Guerre, édition méthodique, Vol. n° 96, arrêté à la date du 15 avril 1915).
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6304734c/f1.image
TITRE Ier
Organisation — Marches — Transports
CHAPITRE Ier
ORGANISATION DES BOULANGERIES
Organisation — Marches — Transports
CHAPITRE Ier
ORGANISATION DES BOULANGERIES
Art. 1er. ― Chaque corps d’armée mobilise une boulangerie roulante de campagne portant le numéro de ce corps d'armée.
En principe, les boulangeries de campagne des corps d'armée constituant une armée sont groupées en un organe dit « Boulangerie d’armée », mis à la disposition du directeur des étapes et des services de cette armée, qui en règle l’emploi.
Chaque boulangerie de campagne est composée de sections identiques de huit fours chacune ; organisées de manière à pouvoir fonctionner isolément.
Une boulangerie de campagne comprend : le personnel d'exécution, le détachement du train attelant la boulangerie, le matériel roulant, le matériel non roulant, l’approvisionnement en denrées.
En principe, les boulangeries de campagne des corps d'armée constituant une armée sont groupées en un organe dit « Boulangerie d’armée », mis à la disposition du directeur des étapes et des services de cette armée, qui en règle l’emploi.
Chaque boulangerie de campagne est composée de sections identiques de huit fours chacune ; organisées de manière à pouvoir fonctionner isolément.
Une boulangerie de campagne comprend : le personnel d'exécution, le détachement du train attelant la boulangerie, le matériel roulant, le matériel non roulant, l’approvisionnement en denrées.
Fractionnement de la boulangerie d'armée
Art. 2. ― Lorsque le général commandant l’armée le juge utile, il prescrit de répartir tout ou partie de la boulangerie d’armée entre les corps d'armée sous ses ordres. Dans ce cas, la fraction de boulangerie d’armée, mise à la disposition d’un corps d'armée, passe sous l’autorité du général commandant ce corps d’armée.
Boulangeries affectées à des formations isolées ou spéciales
Art. 3. ― Certaines formations indépendantes ou isolées sont dotées de boulangeries de campagne dont l’importance est proportionnée à l’effectif de ces formations.
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Instruction du 2 avril 1914 sur l’alimentation en campagne
(B.O. Guerre, édition méthodique, Vol. n° 94 bis, Service des subsistances militaires. Alimentation en campagne : Volume arrêté à la date de 2 avril 1914).
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=
(B.O. Guerre, édition méthodique, Vol. n° 94 bis, Service des subsistances militaires. Alimentation en campagne : Volume arrêté à la date de 2 avril 1914).
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=
OBJET DE L'INSTRUCTION
La présente instruction (*) a pour objet d’indiquer les personnels et les ressources matérielles dont le commandement dispose pour assurer l’alimentation des troupes en campagne, et d’exposer les principes généraux à appliquer ainsi que les procédés à employer dans ce but.
En temps de guerre, les conditions dans lesquelles se trouveront les hommes et les chevaux sont si variables qu’il n’est pas possible de poser des règles fermes, ni d'édicter des prescriptions formelles.
Aussi le commandement et le service de l’intendance devront-ils déterminer les mesures à prendre, en tenant compte de la situation du moment et en combinant judicieusement les divers moyens auxquels ils pourront recourir.
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(*) Cette instruction fait suite au règlement sur les services de l’arrière ; elle est complétée, pour le fonctionnement de certaines parties du service de l’alimentation, par des instructions spéciales :
— Instruction sur le service de l’approvisionnement dans les corps ;
— Instruction concernant les boulangeries de campagne ;
— Instruction sur le ravitaillement en viande ;
— Instruction sur le ravitaillement en foin pressé ;
— Instruction sur l’alimentation pendant les transports en chemin de fer et sur l’organisation et le fonctionnement des stations haltes-repas.
....................................................................................................................................En temps de guerre, les conditions dans lesquelles se trouveront les hommes et les chevaux sont si variables qu’il n’est pas possible de poser des règles fermes, ni d'édicter des prescriptions formelles.
Aussi le commandement et le service de l’intendance devront-ils déterminer les mesures à prendre, en tenant compte de la situation du moment et en combinant judicieusement les divers moyens auxquels ils pourront recourir.
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(*) Cette instruction fait suite au règlement sur les services de l’arrière ; elle est complétée, pour le fonctionnement de certaines parties du service de l’alimentation, par des instructions spéciales :
— Instruction sur le service de l’approvisionnement dans les corps ;
— Instruction concernant les boulangeries de campagne ;
— Instruction sur le ravitaillement en viande ;
— Instruction sur le ravitaillement en foin pressé ;
— Instruction sur l’alimentation pendant les transports en chemin de fer et sur l’organisation et le fonctionnement des stations haltes-repas.
TITRE II
ORGANISATION DU SERVICE
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CHAPITRE IV
CONSTITUTION ET DESTINATION DES RESSOURCES
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2° — Alimentation en pain
Divers modes de production du pain
ORGANISATION DU SERVICE
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CHAPITRE IV
CONSTITUTION ET DESTINATION DES RESSOURCES
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2° — Alimentation en pain
Divers modes de production du pain
Art. 23. — Le pain nécessaire à l’alimentation des troupes est obtenu, savoir :
1° — En principe, par des apports de pain provenant des boulangeries de campagne, des centres de fabrication, des boulangeries de guerre des stations-magasins.
2° — Éventuellement, et lorsque l’ordre en est donné, par l’utilisation des ressources locales : achat ou réquisition du pain existant dans les boulangeries civiles des localités occupées ou traversées ; commandes adressées à l’avance aux municipalités, en mettant, au besoin, à leur disposition, des ouvriers boulangers prélevés sur le personnel d'exploitation, pour aider à la fabrication.
L’utilisation des ressources locales est assurée : à l’avant, par les officiers d’approvisionnement et par les sous-intendants des diverses formations ; à l’arrière, par les sous-intendants du service des étapes.
Les quantités de pain à fournir par les boulangeries de campagne, les centres de fabrication ou les boulangeries de guerre des stations-magasins sont fixées distinctement, pour chacun de ces moyens de production, par le directeur des étapes et des services.
Pour les déterminer, cet officier général tient compte des rations qui ont pu être obtenues par l’exploitation locale. Il est renseigné, à ce sujet, par l’intendant de l’armée, qui l’est lui-
même par les intendants des corps d'armée et les sous-intendants du service des étapes.
Au début des opérations, les boulangeries de guerre des stations-magasins sont appelées à concourir, dans une très large mesure, à la fabrication du pain ; leur production est diminuée
dès que les boulangeries de campagne fonctionnent et lorsque des centres de fabrication ont été organisés.
L’emploi de ces divers moyens doit être réglé de façon que les troupes puissent être alimentées en pain, même dans les cas où les transports par voies ferrées sont brusquement interrompus.
Lorsque le convoi administratif de corps d’armée est chargé de pain biscuité, et quel que soit l’organe de production, il n’est constitué d’avances en pain que dans des circonstances exceptionnelles et seulement sur l’ordre du directeur des étapes et des services.
1° — En principe, par des apports de pain provenant des boulangeries de campagne, des centres de fabrication, des boulangeries de guerre des stations-magasins.
2° — Éventuellement, et lorsque l’ordre en est donné, par l’utilisation des ressources locales : achat ou réquisition du pain existant dans les boulangeries civiles des localités occupées ou traversées ; commandes adressées à l’avance aux municipalités, en mettant, au besoin, à leur disposition, des ouvriers boulangers prélevés sur le personnel d'exploitation, pour aider à la fabrication.
L’utilisation des ressources locales est assurée : à l’avant, par les officiers d’approvisionnement et par les sous-intendants des diverses formations ; à l’arrière, par les sous-intendants du service des étapes.
Les quantités de pain à fournir par les boulangeries de campagne, les centres de fabrication ou les boulangeries de guerre des stations-magasins sont fixées distinctement, pour chacun de ces moyens de production, par le directeur des étapes et des services.
Pour les déterminer, cet officier général tient compte des rations qui ont pu être obtenues par l’exploitation locale. Il est renseigné, à ce sujet, par l’intendant de l’armée, qui l’est lui-
même par les intendants des corps d'armée et les sous-intendants du service des étapes.
Au début des opérations, les boulangeries de guerre des stations-magasins sont appelées à concourir, dans une très large mesure, à la fabrication du pain ; leur production est diminuée
dès que les boulangeries de campagne fonctionnent et lorsque des centres de fabrication ont été organisés.
L’emploi de ces divers moyens doit être réglé de façon que les troupes puissent être alimentées en pain, même dans les cas où les transports par voies ferrées sont brusquement interrompus.
Lorsque le convoi administratif de corps d’armée est chargé de pain biscuité, et quel que soit l’organe de production, il n’est constitué d’avances en pain que dans des circonstances exceptionnelles et seulement sur l’ordre du directeur des étapes et des services.
Boulangeries d’armée (1)
Art. 24. — Chacune des boulangeries de campagne constituant la boulangerie d’armée (art. 4) comprend :
1°— Un certain nombre de sections, variable avec la destination de la boulangerie, organisées de manière à pouvoir fonctionner isolément et composées de voitures régulières ;
2° — Un convoi de boulangerie formé de voitures de réquisition et faisant partie intégrante de la boulangerie.
En cas de fractionnement de la boulangerie, les voitures du convoi sont réparties entre les sections, de façon que chacune d’elles soit également pourvue.
La boulangerie et son convoi peuvent transporter, en plus du matériel spécial de la boulangerie, les ouvriers, les quantités de farine, sel et fleurage nécessaires à un jour de fabrication et, en cas de besoin, le pain correspondant à environ deux jours de fabrication moyenne.
Le directeur des étapes et des services fixe, sur la proposition de l’intendant de l’armée, les emplacements à occuper par la boulangerie d’armée, le moment où elle entrera en fonctionnement et les quantités de pain qu’elle devra fournir journellement.
1°— Un certain nombre de sections, variable avec la destination de la boulangerie, organisées de manière à pouvoir fonctionner isolément et composées de voitures régulières ;
2° — Un convoi de boulangerie formé de voitures de réquisition et faisant partie intégrante de la boulangerie.
En cas de fractionnement de la boulangerie, les voitures du convoi sont réparties entre les sections, de façon que chacune d’elles soit également pourvue.
La boulangerie et son convoi peuvent transporter, en plus du matériel spécial de la boulangerie, les ouvriers, les quantités de farine, sel et fleurage nécessaires à un jour de fabrication et, en cas de besoin, le pain correspondant à environ deux jours de fabrication moyenne.
Le directeur des étapes et des services fixe, sur la proposition de l’intendant de l’armée, les emplacements à occuper par la boulangerie d’armée, le moment où elle entrera en fonctionnement et les quantités de pain qu’elle devra fournir journellement.
Centres de fabrication de pain
Art. 25. — Le directeur des étapes et des services doit prévoir, puis prescrire l’organisation des centres de fabrication de pain (ordinaire ou biscuité), dans une zone aussi rapprochée que possible des troupes, de préférence dans les localités importantes : 1° — En utilisant les fours des boulangers et des particuliers, ainsi que les fours des manutentions militaires, quand il en existe dans cette zone ; 2°— En établissant, s’il est besoin, des fours de construction ou de campagne.
Des fours démontables peuvent être mis à la disposition du directeur des étapes et des services sur sa demande ; ils sont prélevés, soit sur les réserves de fours, soit sur le matériel de même nature devenu disponible dans les stations-magasins.
Les personnels des centres de fabrication sont constitués :
1°— Avec des boulangers civils requis dans ces centres et, s’il est nécessaire, dans les localités voisines ;
2°— Avec des boulangers militaires prélevés sur les ressources du service des étapes.
Le directeur des étapes et des services arrête l’organisation et le fonctionnement des centres de fabrication.
Des fours démontables peuvent être mis à la disposition du directeur des étapes et des services sur sa demande ; ils sont prélevés, soit sur les réserves de fours, soit sur le matériel de même nature devenu disponible dans les stations-magasins.
Les personnels des centres de fabrication sont constitués :
1°— Avec des boulangers civils requis dans ces centres et, s’il est nécessaire, dans les localités voisines ;
2°— Avec des boulangers militaires prélevés sur les ressources du service des étapes.
Le directeur des étapes et des services arrête l’organisation et le fonctionnement des centres de fabrication.
Boulangeries de guerre des stations-magasins
Art. 26. — Une boulangerie de guerre est établie dans chaque station-magasin. Le directeur des étapes et des services fixe les quantités de pain qui doivent y être fabriquées chaque jour, ainsi que celles qui doivent y être conservées exceptionnellement, à titre de précaution.
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CHAPITRE V
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES CONCERNANT L’ALIMENTATION ET LE RAVITAILLEMENT EN PAIN
Conservation du pain
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES CONCERNANT L’ALIMENTATION ET LE RAVITAILLEMENT EN PAIN
Conservation du pain
Art. 51. — Les mesures suivantes sont toujours prises pour éviter que le pain distribué soit près d’atteindre sa limite de conservation (2) :
1°— Distribuer de préférence le pain de plus ancienne fabrication (la date de fabrication est indiquée sur chaque pain fabriqué par les boulangeries militaires) ;
2°— Limiter les quantités de pain biscuité à constituer dans les organes de fabrication à celles nécessaires pour assurer les ravitaillements quotidiens (3) ;
3°— Éviter de trop longs transports et tout transbordement inutile ;
4°— Apporter le plus grand soin aux chargements et ne jamais expédier de pain insuffisamment ressué, à moins de nécessité absolue et à condition de prendre toutes les précautions pour éviter les avaries.
Enfin il importe de ne pas perdre de vue qu’il est préférable de faire consommer accidentellement du pain de guerre que constamment du pain biscuité de trop ancienne fabrication.
1°— Distribuer de préférence le pain de plus ancienne fabrication (la date de fabrication est indiquée sur chaque pain fabriqué par les boulangeries militaires) ;
2°— Limiter les quantités de pain biscuité à constituer dans les organes de fabrication à celles nécessaires pour assurer les ravitaillements quotidiens (3) ;
3°— Éviter de trop longs transports et tout transbordement inutile ;
4°— Apporter le plus grand soin aux chargements et ne jamais expédier de pain insuffisamment ressué, à moins de nécessité absolue et à condition de prendre toutes les précautions pour éviter les avaries.
Enfin il importe de ne pas perdre de vue qu’il est préférable de faire consommer accidentellement du pain de guerre que constamment du pain biscuité de trop ancienne fabrication.
Ravitaillement en pain
Art. 52. — Les trains régimentaires sont ravitaillés en pain, en utilisant le plus possible les ressources des centres de fabrication et en les complétant par des apports de l’arrière.
Pour déterminer le mode de ravitaillement à employer, le commandement tient compte de l’importance des différentes ressources, de la distance des troupes aux organes de production et de transport, et aussi de la nécessité de renouveler les approvisionnements des convois, avant qu’ils n’arrivent à la limite de leur conservation (4).
Pour déterminer le mode de ravitaillement à employer, le commandement tient compte de l’importance des différentes ressources, de la distance des troupes aux organes de production et de transport, et aussi de la nécessité de renouveler les approvisionnements des convois, avant qu’ils n’arrivent à la limite de leur conservation (4).
Emplacement et emploi des éléments de la boulangerie d’armée (5)
Art. 53. — Afin de faciliter les envois de pain et les apports de farine, les boulangeries de campagne, constituant la boulangerie d’armée, sont installées, autant que possible, à proximité des gares de chemins de fer.
Les transports par voies ferrées pouvant être brusquement et inopinément interrompus, ces boulangeries doivent être poussées assez en avant pour qu’elles puissent ravitailler en
pain les trains régimentaires ou les convois administratifs de corps d’armée, aux points de contact assignés par le commandement.
Les convois de boulangerie servent à transporter, concurremment, s’il y a lieu, avec les convois du service des étapes, les farines provenant de l’exploitation locale ou des envois de
l’arrière. Ils servent également à transporter, dans les mêmes conditions, aux gares de chemins de fer ou aux points de contact avec les trains régimentaires ou les convois administratifs, le pain fabriqué par les boulangeries.
Les transports par voies ferrées pouvant être brusquement et inopinément interrompus, ces boulangeries doivent être poussées assez en avant pour qu’elles puissent ravitailler en
pain les trains régimentaires ou les convois administratifs de corps d’armée, aux points de contact assignés par le commandement.
Les convois de boulangerie servent à transporter, concurremment, s’il y a lieu, avec les convois du service des étapes, les farines provenant de l’exploitation locale ou des envois de
l’arrière. Ils servent également à transporter, dans les mêmes conditions, aux gares de chemins de fer ou aux points de contact avec les trains régimentaires ou les convois administratifs, le pain fabriqué par les boulangeries.
Boulangerie de campagne marchant avec un corps d’armée ou une division
Art. 54. — Lorsque, exceptionnellement, une boulangerie de campagne est détachée à un corps d’armée ou à une division, le commandant du corps d’armée ou de la division en règle l’emploi et le fonctionnement d’après les principes indiqués ci-dessus et d’après les propositions du service de l’intendance.
Centres de fabrication de pain
Boulangeries de guerre des stations-magasins
Boulangeries de guerre des stations-magasins
Art. 55. — Le pain provenant des centres de fabrication, s’il ne peur être livré directement aux trains régimentaires, est transporté, en principe, jusqu’aux points où ces trains peuvent venir se ravitailler, soit par les voies ferrées, soit par les convois administratifs.
Le pain fabriqué dans les boulangeries de guerre des stations-magasins est transporté par chemin de fer jusqu’aux gares où les trains régimentaires ou les convois administratifs peuvent venir se ravitailler.
Lorsque des routes d’étapes sont organisées, le pain de cette provenance, après avoir été amené par voie ferrée jusqu’aux dernières gares utilisables, est chargé sur le convoi administratif d’armée ou le convoi auxiliaire.
Quand la distance entre les troupes à ravitailler et la dernière gare utilisable ne peut plus être franchie par ces derniers organes de transport, il n’est plus possible d’avoir recours aux
stations-magasins, organisées dès le temps de paix, le laps de temps. qui s’écoule entre le moment où le pain a été fabriqué et celui où il serait consommé étant supérieur à la durée de conservation du pain.
Il est alors nécessaire de faire fournir le pain uniquement par les boulangeries de campagne et par des centres de fabrication développés le plus possible.
Le pain fabriqué dans les boulangeries de guerre des stations-magasins est transporté par chemin de fer jusqu’aux gares où les trains régimentaires ou les convois administratifs peuvent venir se ravitailler.
Lorsque des routes d’étapes sont organisées, le pain de cette provenance, après avoir été amené par voie ferrée jusqu’aux dernières gares utilisables, est chargé sur le convoi administratif d’armée ou le convoi auxiliaire.
Quand la distance entre les troupes à ravitailler et la dernière gare utilisable ne peut plus être franchie par ces derniers organes de transport, il n’est plus possible d’avoir recours aux
stations-magasins, organisées dès le temps de paix, le laps de temps. qui s’écoule entre le moment où le pain a été fabriqué et celui où il serait consommé étant supérieur à la durée de conservation du pain.
Il est alors nécessaire de faire fournir le pain uniquement par les boulangeries de campagne et par des centres de fabrication développés le plus possible.
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TITRE IV.
Ordres et instructions concernant l’alimentation
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CHAPITRE II
PROPOSITIONS A ADRESSER AU COMMANDEMENT PAR LES FONCTIONNAIRES DE L'INTENDANCE — NOTIFICATION DES ORDRES DU COMMANDEMENT
— ORDRES ET INSTRUCTIONS A DONNER PAR LES FONCTIONNAIRES DE L’INTENDANCE
EN MATIÈRE D’ALIMENTATION
Propositions à adresser au commandement par les fonctionnaires de l’intendance
Ordres et instructions concernant l’alimentation
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CHAPITRE II
PROPOSITIONS A ADRESSER AU COMMANDEMENT PAR LES FONCTIONNAIRES DE L'INTENDANCE — NOTIFICATION DES ORDRES DU COMMANDEMENT
— ORDRES ET INSTRUCTIONS A DONNER PAR LES FONCTIONNAIRES DE L’INTENDANCE
EN MATIÈRE D’ALIMENTATION
Propositions à adresser au commandement par les fonctionnaires de l’intendance
Art. 74. — Les propositions que les fonctionnaires de l’intendance doivent adresser au commandement s’appliquent, notamment, aux points ci-après : [...]
c) Organisation de centres de fabrication de pain ; [...].
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Ordres et instructions à donner par les fonctionnaires de l'intendance en matière d’alimentation
Art. 76. — [...]
Les fonctionnaires de l’intendance notifient aux fonctionnaires officiers d’administration sous leurs ordres, ainsi qu’aux chefs de détachements du train attelant les divers organes du service des subsistances, les ordres et les instructions techniques nécessaires, soit direc-tement, soit par l’intermédiaire des chefs de groupement visés à l’article 159 du Service en campagne.
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c) Le sous-intendant chargé de la boulangerie d’armée donne des ordres et des instructions :
Aux officiers du train des équipages commandant les compagnies attelant les boulangeries de campagne et aux officiers d’administration gestionnaires pour ce qui concerne la marche,
le stationnement et les mouvements à effectuer par la boulangerie et son convoi, soit pour assurer le ravitaillement en pain des trains régimentaires ou des convois administratifs, soit pour le transport du pain par les voies ferrées (ou navigables), soit pour le ravitaillement de la boulangerie. Il adresse, en outre, aux officiers d’administration gestionnaires des boulangeries tous les ordres techniques utiles pour la fabrication du pain.
Les fonctionnaires de l’intendance notifient aux fonctionnaires officiers d’administration sous leurs ordres, ainsi qu’aux chefs de détachements du train attelant les divers organes du service des subsistances, les ordres et les instructions techniques nécessaires, soit direc-tement, soit par l’intermédiaire des chefs de groupement visés à l’article 159 du Service en campagne.
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c) Le sous-intendant chargé de la boulangerie d’armée donne des ordres et des instructions :
Aux officiers du train des équipages commandant les compagnies attelant les boulangeries de campagne et aux officiers d’administration gestionnaires pour ce qui concerne la marche,
le stationnement et les mouvements à effectuer par la boulangerie et son convoi, soit pour assurer le ravitaillement en pain des trains régimentaires ou des convois administratifs, soit pour le transport du pain par les voies ferrées (ou navigables), soit pour le ravitaillement de la boulangerie. Il adresse, en outre, aux officiers d’administration gestionnaires des boulangeries tous les ordres techniques utiles pour la fabrication du pain.
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Le Ministre de la Guerre,
J. NOULENS.
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(1) Une instruction spéciale détermine la composition détaillée et le fonctionnement des boulangeries d’armée.
(2) La durée de conservation du pain biscuité est de dix jours au maximum ; elle est moindre lorsque les circonstances climatiques et les conditions de fabrication et de transport sont défavorables.
(3) Si le directeur de l’arrière donne l’ordre de constituer des en-cas mobiles de vivres, ceux-ci doivent comprendre du pain de guerre à l’exclusion du pain biscuité.
(4) Cette nécessité peut amener à faire ravitailler les trains régimentaires par les convois administratifs, alors même qu’il serait possible de les ravitailler par voie ferrée.
(5) Le fonctionnement des boulangeries de campagne est réglé par une instruction spéciale.
(2) La durée de conservation du pain biscuité est de dix jours au maximum ; elle est moindre lorsque les circonstances climatiques et les conditions de fabrication et de transport sont défavorables.
(3) Si le directeur de l’arrière donne l’ordre de constituer des en-cas mobiles de vivres, ceux-ci doivent comprendre du pain de guerre à l’exclusion du pain biscuité.
(4) Cette nécessité peut amener à faire ravitailler les trains régimentaires par les convois administratifs, alors même qu’il serait possible de les ravitailler par voie ferrée.
(5) Le fonctionnement des boulangeries de campagne est réglé par une instruction spéciale.
