Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

En parcourant le JMO du 94e RI, je trouve cette mention le 27 novembre 1916 : "La 10e Cie et les hommes arrivés en renfort depuis 6 mois assistent à une parade d’exécution dans un terrain situé à 2 km au Sud de Pierry" (sud d'Epernay).
J'ai regardé les JMO de la 83e brigade, 42e DI et 32e CA, mais je ne trouve pas d'autre information sur cette exécution.

Quelqu'un aurait-il plus d'informations ?

Merci d'avance,

Catherine

Bonjour Eric,
Merci pour cette précision ! Cela explique peut-être pourquoi je ne trouve pas beaucoup d'information....
Bien cordialement,

Catherine

Bonjour
Une parade d'execution n'est pas une degradation c'est:

un rassemblement des troupes devant lesquelles on lit et on exécute la sentence du tribunal militaire

Cette sentence peut être une dégradation comme l'application de la peine de mort.
Ceci fait que lorsque l'on trouve ce terme dans des mémoire cela peut préter à confusion
Cordialement
Pierre

Bonsoir Pierre,
Merci pour cette nouvelle explication! On verra si quelqu'un peut me donner la précision....
Catherine

Bonsoir,

J'abonde dans le sens

Une parade d'execution est: un rassemblement des troupes devant lesquelles on lit et on exécute la sentence du tribunal militaire.

Une image des plus célèbres est la parade d'éxécution au cours de laquelle on a dégradé le capitaine Dreyfus.

Ce n'est assurément pas un des moments les plus glorieux de notre histoire.
A bientôt
cc

Bonjour

A vérifier mais il semblerait que concernant les 6 fusilles de Vingré il soit écrit:
Le Journal de marche du régiment, signale l'exécution à la date du 4 décembre :
« L'exécution des 6 condamnés à mort a lieu à 7h30, à 200 m à l'ouest du calvaire de Vingré, situé à l'embranchement des deux chemins allant à Nouvion. Assistent à la parade d'exécution les quatrième compagnie de réserve du 298e, deuxième compagnie du 216e et une compagnie du 238e. Les troupes sont commandées par le Lieutenant-Colonel Pinoteau. Les condamnés qui ont passé la nuit dans la prison du poste de police sont amenés à 7h30 par un piquet de 50 hommes et fusillés. Après l'exécution qui se passe sans incident, les troupes défilent devant les cadavres et rentrent dans leurs cantonnements. »

Cordialement
Pierre

Bonsoir,

Je ne pense pas avoir beaucoup lu de jmo, ni même être un tout petit historien..... mais je sais que:



http://www.dreyfus.culture.fr/fr/pedago ... cution.htm


Ordre n° 80

mais bon, je peux avoir mal lu!


A bientôt. CC

Bonjour CATCHAP,

Trouvé chez:

ROBERT ATTAL et DENIS ROLLAND
La justice militaire en 1914 et 1915 :
le cas de la 6° armée
[....]

Le coup de grâce venant d’être donné à Jules Chipaux, par une erreur de commandement, la première compagnie défile devant le corps en présentant les armes, imitée ensuite par tout le régiment.
Plusieurs jours après l’exécution de Leymarie, on put lire sur un pan de mur ou
un tronc d’arbre << Andlauer-est un assassin >>. Après l’exécution des six soldats
de Vingré, le sergent Grenier crie devant tous son indignation : << C’est honteux,
honteux ! Pour le moment, on ne peut rien dire, mais quand je pourrai parler, je
dirai ce que j’avais sur le cœur ... 58>>.
Les témoignages recueillis lors des procès en réhabilitation ont fait état
d’autres difficultés. Durant l’exécution des caporaux de Souain, des soldats et des
officiers sanglotent pendant la lecture du jugement. Lors de l’exécution des
fusillés de Flirey, dans les rangs de la troupe, les hommes criaient à l’assassinat,
obligeant le commandement à rompre les rangs sans effectuer la parade. Mêmes
difficultés pour l’exécution des soldats Chemin et Pillet : la sentence ne peut être
lue jusqu’au bout car la révolte gronde dans les rangs des soldats.


Cordialement
CC

Bonjour à toutes et à tous,

Dans le JMO du 283e RI à la date du 9 décembre 1914 :

<< Parade d'exécution pour le soldat Larrouy du 283e, condamné à 15 ans de détention pour désertion à l'intérieur. >>

Cordialement
Étienne

Bonjour,dans les pénitenciers et maisons centrales pour militaires existait la parade de reception,courte fete bruyante qui consistait,lorsqu un nouveau arrivait,a taper sur les portes avec les gamelles pour lui souhaiter la bienvenue.Un fils de surveillant employe a la prison de Fresnes m a raconte qu en 1972,a la mort de Joe Brahim Attia,ancien du 1er BILA et compagnon de Pierre Loutrel,dit " le fou",le tintamarre a dure plusieurs minutes.Cordialement.