Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Questions aux connaisseurs, mon AGP , fut affecté au 148e RI en mars 1915, puis nommé caporal le 05 avril 1915.
Plusieurs interrogations viennent à l'esprit:

quels étaient les critères pour devenir Caporal ?
Avait il une "formation" dispensée pour ce grade ? si oui le soldat allait il au dépôt pour la suivre ou l'avait il sur place ?

Merci d'avance

bonne fin de journée
cordialement
Franck

Le titre de ce sujet a été édité par - Joel Huret -

Bonjour à tous,

Questions aux connaisseurs, mon AGP , fut affecté au 148e RI en mars 1915, puis nommé caporal le 05 avril 1915.
Plusieurs interrogations viennent à l'esprit:

quels étaient les critères pour devenir Caporal ?
Avait il une "formation" dispensée pour ce grade ? si oui le soldat allait il au dépôt pour la suivre ou l'avait il sur place ?

Merci d'avance

bonne fin de journée
cordialement
Franck

Je suis tout sauf connaisseur(e) mais mon GP était très fier d'être caporal. Il me disait que c'était plutôt un honneur qu'un grade de la carrière militaire et que , il n'y avait que 2 "grades" d'honneur, caporal et maréchal. En tout cas, il n'avait pas suivi de formation autre que son service militaire. (1912-1914).

Cordialement
Champenoise

Bonjour,

Caporal est bien un grade, le caporal étant le plus souvent le chef d'une escouade dans l'infanterie.
En temps de Paix, les soldats reconnus "aptes" suivent un "peloton d'élèves caporaux" et les "meilleurs" accéderont au grade de caporal-chef puis de sergent (donc sous-officier) dans la réserve.
En temps de guerre, la sélection est faite au niveau du régiment sur proposition des commandants de compagnie. Les nominations sont prononcées par le chef de corps du régiment ou bataillon formant corps, le Règlement affirme que les promotions au grade de caporal "ne constituent pas, à proprement parler, des récompenses: elles doivent avant tout s'inspirer des aptitudes au commandement". Tout un programme!
Attention à une confusion souvent faite:
Les deux seules distinctions de l'Armée française sont celles de "soldat de 1ère classe" et de "maréchal de France". Il est vrai que, souvent, surtout en temps de guerre, les caporaux ont été préalablement "soldat de 1ère classe".
D'ailleurs les "puristes" affirment qu'il n'existe qu"une seule "distinction", celle de soldat de 1ère classe car l'accès au maréchalat est une "dignité dans l'Etat"! Toutes les autres promotions et nominations correspondent à des "grades" (caporaux, caporaux-chefs, sous-officiers, officiers, officiers généraux).
Cordialement,
Guy François.

Bonjour,

Caporal est bien un grade, le caporal étant le plus souvent le chef d'une escouade dans l'infanterie.
En temps de Paix, les soldats reconnus "aptes" suivent un "peloton d'élèves caporaux" et les "meilleurs" accéderont au grade de caporal-chef puis de sergent (donc sous-officier) dans la réserve.
En temps de guerre, la sélection est faite au niveau du régiment sur proposition des commandants de compagnie. Les nominations sont prononcées par le chef de corps du régiment ou bataillon formant corps, le Règlement affirme que les promotions au grade de caporal "ne constituent pas, à proprement parler, des récompenses: elles doivent avant tout s'inspirer des aptitudes au commandement". Tout un programme!
Attention à une confusion souvent faite:
Les deux seules distinctions de l'Armée française sont celles de "soldat de 1ère classe" et de "maréchal de France". Il est vrai que, souvent, surtout en temps de guerre, les caporaux ont été préalablement "soldat de 1ère classe".
D'ailleurs les "puristes" affirment qu'il n'existe qu"une seule "distinction", celle de soldat de 1ère classe car l'accès au maréchalat est une "dignité dans l'Etat"! Toutes les autres promotions et nominations correspondent à des "grades" (caporaux, caporaux-chefs, sous-officiers, officiers, officiers généraux).
Cordialement,
Guy François.

C'est vrai, j'ai confondu. Mes souvenirs de petite-fille ont largement un demi-siècle. Merci de m'avoir remise sur "le droit chemin". Mon GP était aussi 1ère classe comme vous le précisez.
Amicalement
Champenoise

Bonjour,

A l'époque le caporal devait savoir écrire, lire et compter ne serait ce que pour établir les différents états réclamés par l'armée... Dans l'escouade il représentait un peu le père de famille ... c'est lui qui lisait les lettres pour ceux qui ne savaient pas lire, écrire pour ceux qui ne savaient pas écrire, etc...
J.Claude