Re: Avant l'heure... c'est pas l'heure !
Publié : mar. sept. 04, 2012 1:37 pm
Bonjour à tous,
Une découverte étrange et inédite (en ce qui me concerne), dans la cote 18 N 392 (GAE, DES Sud, registre de correspondance de la Gendarmerie Nationale) :
« 8 novembre 1918.
N°873 – Cies Doubs, Haute-Saône, Vosges, Meurthe-et-Moselle, arrondissement Gray.
Pavoisement.
Il a été rendu compte au général commandant le GAE que des ordres auraient été donnés pour pavoiser dès ce matin vendredi à l’aube les bâtiments militaires aux couleurs nationales et alliées.
Ce pavoisement prématuré peut créer dans la population civile des espoirs non encore justifiés.
En conséquence, le général DE du GAE a donné l’ordre de faire disparaître sur son territoire les pavoisements des édifices publics qui auraient pu être commencés.
Je vous prie de donner des ordres dans ce sens aux brigades de Gendarmerie sous vos ordres ; il y a lieu de faire comprendre à tous que le moment de célébrer la victoire complète des alliés ne saurait tarder, mais qu’il convient d’attendre que cette heure ait sonné. »
Si vous en aviez connaissance, je serais intéressé par d’autres allusions à ce type de manifestation prématurée, et vous en remercie à l’avance.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Une découverte étrange et inédite (en ce qui me concerne), dans la cote 18 N 392 (GAE, DES Sud, registre de correspondance de la Gendarmerie Nationale) :
« 8 novembre 1918.
N°873 – Cies Doubs, Haute-Saône, Vosges, Meurthe-et-Moselle, arrondissement Gray.
Pavoisement.
Il a été rendu compte au général commandant le GAE que des ordres auraient été donnés pour pavoiser dès ce matin vendredi à l’aube les bâtiments militaires aux couleurs nationales et alliées.
Ce pavoisement prématuré peut créer dans la population civile des espoirs non encore justifiés.
En conséquence, le général DE du GAE a donné l’ordre de faire disparaître sur son territoire les pavoisements des édifices publics qui auraient pu être commencés.
Je vous prie de donner des ordres dans ce sens aux brigades de Gendarmerie sous vos ordres ; il y a lieu de faire comprendre à tous que le moment de célébrer la victoire complète des alliés ne saurait tarder, mais qu’il convient d’attendre que cette heure ait sonné. »
Si vous en aviez connaissance, je serais intéressé par d’autres allusions à ce type de manifestation prématurée, et vous en remercie à l’avance.
Bien cordialement,
Eric Mansuy