Forum PAGES 14-18

Bonsoir à toutes et tous
Pas de réponses depuis 2011, je fais remonter le sujet car je viens de reçevoir la fiche matricule de Marie Joseph Jean de FLORIS et confirmation il était domicilié à LUDON canton de Blanquefort (33) alors si un membre du forum passe par là pour une photo de la sépulture
Pour infos : Il s'était engagé pour 3 ans le 24 octobre 1903 et avait intégré l'Ecole de St Cyr, quelle était cette promotion?
Bien cordialement à tous
Et je vous souhaite une bonne et heureuse année 2013
Peyo
[:peyo]

Bonsoir à tous,
Peyo, De Lanette, né à Sumatra, venu mourir en Belgique... En passant par Bordeaux: http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... =714174496. Lieutenant à la 11ème Cie du 144 en août 14.
Tué à l'ennemi le 6 septembre 1914 à Lobbes, Belgique, certainement pas ! Si 6 septembre, décédé suites blessures dans un lieu de soins en Belgique ? Que dit exactement la fiche matricule ?
Le 6 septembre, début de l'offensive de la Marne, le 144 était vers Montceaux-lès-Provins (Seine-et-Marne). Voir le JMO, Pertes officier, néant
Onena agurra (c'est ça ?)

Bernard

Bonjour à tous bonjour Bernard
La fiche matricule indique qu'il est disparu à Thuin Belgique le 23 aoüt 1914 présumé blessé et prisonnier et sur l'acte de décés transcrit le 6 décembre 1919 sur les registres de la mairie de Bordeaux est écrit : .......est mort à l'ennemi le 6 septembre 1914 à l'hôtel Dieu de Lobbes (Belgique) Attendu qu'aucun acte de décès n'a pu etre dressé et qu'il y a lieu par l'application des articles quatre vingt neuf et suivant du code civil et conformément à la loi du trois décembre mil neuf cent quinze de déclarer constant le dit décés. par ces motifs le tribunal......
Je n'ai de code civil pour connaitre l'interprétation de ces articles. Voilà toutes les infos en ma possession
Bonne journée et bonne année
Urte berri on
Peyo
[:peyo]

Bonjour à tous,
Peyo : ...est mort à l'ennemi le 6 septembre 1914 à l'hôtel Dieu de Lobbes (Belgique). Mort à l'ennemi et non tué à, donc suites blessures c'est évident.
Pas "d'hôtel Dieu" à Lobbes à ma connaissance si l'on entend par là "hôpital civil", mais plusieurs lieux de soins en 14, dont le pensionnat de la Visitation, une clinique médico-chirurgicale aussi, je dois en oublier, les amis belges interviendront sans doute. Un acte de décès a forcément été dressé, mais il est resté aux oubliettes, inconnu des autorités françaises, d'où le jugement rendu... Il semble difficile de se procurer des actes de décès en Belgique, peut-être aux archives de la commune de Lobbes ? Si tu as des infos je suis intéressé aussi.

Bernard

Bonsoir de Belgique.
Les Bordelais, je connais un peu. Le 7e R.I.C a participé à la bataille des frontières, le samedi 22 août 1914, dans mon village de Saint-Vincent (Belgique) - leur premier choc. Pertes: 1400 hommes. Pour échange infos, vous pouvez me contacter par MP.Je réécris leur histoire.
Cordialement vôtre.

Bonjour ren,

Un de mes soldat landais, CASSAGNE Auguste, soldat au 7è R.I.C., est déclaré disparu le 22 août 1914 à Saint-Vincent.
Pour illustrer sa fiche, auriez-vous une carte situant les combats ?
Merci.
Cordialement
Serge

Bonjour Serge,
Sur notre liste(de 387 tués) établie après la bataille par les autorités communales nous relevons : Inscription N° 352 CASSAGNE Auguste - Mont de Marsan 208. Est-ce bien lui ?
Pour la carte aucun problème. Me contacter par MP ou courriel.
[email protected]
Cordialement vôtre.
René (Ren)

Bonjour,

(C'est bien lui: http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3493317602)
Sur notre liste(de 387 tués) établie après la bataille par les autorités communales
Serge Michel et moi cherchons toujours une liste établie après la bataille de Lobbes, Hainaut, le 23 août 14, inventaire des morts sur le champ de bataille effectué par les autorités communales le 25.
Le 25 car dans son livre sur le 57, le cdt Couraud dit: Deux jours après la bataille les belges sont autorisés à relever nos morts.. J'ai des listes d'inhumations dans des cimetières provisoires ou regroupement ensuite dans l'actuel cimetière français de Heuleu-Lobbes, mais pas cette fameuse et toute première liste qui doit bien exister quelque part. Il y a en effet des manquants toutes recherches faites.
(Serge, je lâche pas le morceau pour POUDENX... )

Cordialement,
Bernard

A Saint-Vincent (petit village de 643 habitants),combat du 7e R.I.C., même scénario que décrit Bernard.
La bataille, c'était le 22. L'inhumation des cadavres (+/- 1000 hommes et une centaine de chevaux) après plusieurs demandes du bourgmestre (maire), fut seulement permise les 25, 26 août. Les civils du village creusèrent les fosses; les échevins et quelques hommes sûrs fouillaient les cadavres français, classaient soigneusement les médailles, argents, papiers - objets personnels précieusement placés dans des petits sacs de toile, pour être remis aux familles françaises. On inhuma les Allemands à part des Français, un peu partout dans la campagne. Deux corps superposés, à 2 m. de profondeur.
Pourquoi ce retard dans l'inhumation ? Les Allemands eurent soin de visionner d'abord l'hécatombe.En outre une pratique allemande consistait à évacuer, rapidement, leurs morts du champ de bataille, dans des petits camions bâchés et sous réserve vers un centre de crémation. Ainsi, leurs pertes étaient camouflées (secret d'Etat).

A Rossignol, la plupart des tués français furent déshabillés complètement, ce qui justifierait le nombre impressionnant d'inconnus. Pendant deux ou trois jours, le vainqueur brûla sur place tous leurs vêtements et récupéra les pièces d'or cachées dans les parements des tuniques. On - je dis bien on -raconte qu'il en récupéra 480 kilos.

Une pensée à mon GP et hommes du village - et des villages voisins -qui ont creusé des tombes et des tombes, et encore des tombes pour la fleur de la jeunesse allemande et française.GP me disait : " Les ordres allemands fusaient dans cette putrescence de cadavres, dans ces miasmes provoqués par la chaleur accablante de ce mois d'août."

Bon W-E , quand même, de la Lorraine belge. Souhaite entrer en contact avec les passionnés du 7e R.I.C.
René.

Saint-Vincent ( suite): petite anecdote lors de l'inhumation des victimes françaises.

Soeur Pétronille renvoit un billet trouvé sur le champ de bataille : “ Si j’ai l’honneur de mourir sur le champ de bataille et que sur mon corps mutilé on trouve ce carnet, je prie et compte à l’honneur de celui ou celle qui le trouvera de l’expédier à mon vieux père bien aimé.
Monsieur Menier patissier 80 rue de la République Parterray - le-Comte Vendée” (Menier Jacques Ferdinand Marie Benjamin- caporal).

Après la guerre, le grand chocolatier Menier est venu rechercher le corps de son fils. Ce jour-là, tous les enfants ont reçu un gros paquet de chocolat et une image de Jeanne d'Arc avec des remerciements à profusion (récit de Geneviève Bauret qui a vécu les faits). Elle nous a dit aussi: " Au cimetière militaire, chaque enfant avait une parcelle à entretenir. Moi, j'avais douze tombes à nettoyer, à désherber, à fleurir."
Autre époque, n'est-ce pas !
René.