Forum PAGES 14-18

Bonsoir,
Mon arrière grand père, Léon Lorgnier, né à Rebergues dans le Pas de Calais le 8/04/1893 et décédé à Eu le 27/08/1957 était fusiliers marins et a participé à la bataille de l'Yser notamment. Je recherche des informations sur lui, par exemple son matricule. Mes parents possèdent plusieurs photos de lui avec d'autres fusiliers marins, je les métraient sur le site en fin de semaine. Si par hasard, vous retrouvez le nom de mon arrière grand père dans n'importe quel document, je serais ravie d'avoir ces informations. Merci d'avance

Bonsoir à tous,
















La belle conduite de la Brigade durant les combats de Juillet et d’Août 1917 lui valut, le 27 août 1917 à Lacapelle, la citation suivante à l’Ordre du jour du général, commandant le 1er Corps d’armée :

Bonjour à tous, bonjour Daniel,

Alors là, surprenant !
Ce capitaine de frégate de Maupeou ressemble comme deux gouttes d'eau au capitaine de frégate Mauros chef du 3ème bataillon du 2ème régiment à Dixmude.
Même visage, oreille dont les particularités sont stictement identiques .....il est quasiment certain que les deux photos représentent le même personnage, mais lequel ?????



(photo du CF Mauros tirée de "La bataille de l'Yser", source E.C.P.A.)

Alors ????????????

Bien cordialement,
alain

(au fait, l'E.C.P.A., c'est quoi ?)

Bonjour Alain,

l'E.C.P.A.D. est l'Établissement de Communications et de Production Audiovisuelle de la Défense.
http://www.ecpad.fr/

Il s'agit bien du portrait du Capitaine de frégate de réserve De MAUPEOU d'ABLEIGES Gilles Noël Marie.
C'est la série ; et l'ami Daniel est "rompu" depuis peu, pour signaler les erreurs auprès du Capitane Edouard PATÉ (et non PATHÉ) du Service communication.

Vicomte De MAUPEOU d'ABLEIGES Gilles Noël Marie

Né le 5 novembre 1862 à SAINT-SENIER-sous-AVRANCHES (Manche) - Décédé le 20 mars 1927 à PARIS (Seine).
Entre dans la Marine en 1879 (port CHERBOURG), Aspirant le 5 octobre 1882, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1884. Au 1er janvier 1885, sur le transport "OISE", Service des transports (Cdt Albert THIERRY). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1886, port CHERBOURG. Lieutenant de vaisseau le 9 février 1889. Le 1er janvier 1891, chargé de l'instruction accessoire au bataillon d'Apprentis Fusiliers Marins à LORIENT. Officier breveté Fusilier. Le 18 novembre 1895, Chargé de groupe au bâtiment central de la réserve à CHERBOURG. Au 1er janvier 1896, port CHERBOURG. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1897, sur le cuirassé garde-côtes "BOUVINES", Escadre du Nord (Cdt Charles ESMEZ). Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "DÉVASTATION", Escadre du Nord (Cdt Paul FORTIN). Au 1er janvier 1920, port CHERBOURG. Au 1er janvier 1901, sur le cuirassé garde-côtes "FURIEUX", en réserve spéciale à CHERBOURG (Cdt Jean DROUIN). Le 22 juin 1901, Commandant le transport "VIENNE", Service du littoral. Au 1er janvier 1903, port CHERBOURG. Le 20 juin 1903, Adjudant-Major au 1er Dépôt des Équipages de la Flotte à CHERBOURG. Au 1er janvier 1906, port CHERBOURG. Capitaine de frégate le 1er mars 1906. Au 1er janvier 1908, port CHERBOURG. Versé dans le cadre de réserve le 20 mars 1908; port LORIENT. Mobilisé en 1914, Capitaine de frégate de réserve en service à terre à LORIENT. Cet Officier commande un bataillon de la Brigade de Fusiliers Marins en 1915 et gagne la rosette d'Officier Légion d'Honneur (le 24 mai 1915) lors des combats du 9 mai 1915; cité à l'ordre de l'Armée navale en juin : "Officier énergique et actif. Commandant un sous-secteur lors de l'attaque du 9 mai ; sur tout son front, a contribué, par ses excellentes dispositions, à transformer cette attaque en un échec sanglant pour l'ennemi.". Croix de Guerre. Il commandera ensuite le Bataillon recréé en février 1917, jusqu'à son évacuation en novembre 1917, victime d'une intoxication par les gaz. Sous son commandement le Bataillon obtint ses 3° et 4° citations à l'ordre de l'armée, valant attribution de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Titulaire lui-même de 4 citations à l'ordre de l'armée. Promu Capitaine de vaisseau de réserve le 16 septembre 1917 (à la suite des attaques d'août 1917 dans les Flandres. --- Inhumé au cimetière de la Bouteillerie à NANTES.



[:geneamar:8]

Bien cordialement Malou

Bonjour Malou,

Merci pour ces précisions.
Dans le livre de Jean Mabire la photo "dite" du CF Mauros représente en réalité le CF de Maupeou.

Il faut dire qu'ils ont quasiment le même âge (plus de 50 ans en 1914) et que leurs carrières respectives montrent pas mal de similitudes.
On pouvait peut-être les confondre.
Après tout, ils pouvaient aussi se ressembler et ce serait intéressant d'avoir une photo du vrai CF Mauros .

Bien cordialement,
alain

Bonjour à tous,

Trouvé par hasard dans un ouvrage intitulé L'héroïsme français pendant la guerre 1914-1918 / Maurice Thiéry ce récit relatant l'héroïsme du premier-maître Robic :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... /f31.image

Cordialement,
Yves

Bonjour à tous,

Trouvé par hasard dans un ouvrage intitulé L'héroïsme français pendant la guerre 1914-1918 / Maurice Thiéry ce récit relatant l'héroïsme du premier-maître Robic :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... /f31.image

Cordialement,
Yves

Bonjour Yves, bonjour à tous,

En complément :

ROBIC Jean Pierre, né le 20 novembre 1873 à CLÉGUER (Morbihan), Premier Maître Fusilier, affecté au 2ème Bataillon du 1er Régiment, cité à l'ordre de l'Armée navale en décembre 1914 : "A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables." puis en juin 1915 : "A participé à toutes les opérations de la brigade. Chef de section énergique et capable : occupant une position violemment bombardée, a tenu jusqu'à la dernière extrémité, quoique grièvement blessé et n'ayant plus avec lui que quelques marins épuisés et blessés. A constamment fait preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.". Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre.
Décédé à LORIENT (Morbihan) le 15 janvier 1957.



Cordialement Malou

Moi qui me demandais si ce héros avait vraiment existé, je crois que j'ai la réponse. Bravo Malou, et merci.
Yves

Bonjour à tous,

Une photo de l'EV de 1ère classe Vigouroux de la section de mitrailleuses du premier régiment de fusiliers marins...




Cordialement,
alain

Bonsoir à tous,

Le médecin de 3ème classe Chastang du 3ème bataillon du premier régiment de fusiliers marins,



Journée du 10 novembre 1914, pont romain du secteur nord de Dixmude :

" Près du pont, se trouve le poste de secours que vient de regagner le Dr Guillet et où il a retrouvé son assistant, l'aide-major Chastang.
Au bruit de la fusillade, le médecin bondit de la cave où se trouvaient les blessés qu'il confie à Chastang. Il voit arriver un véritable flot de soldats allemands, baîonnette au canon. Il a peur de voir ses blessés massacrés et se poste devant l'entrée du soupirail, révolver au poing. Peu importe son brassard de la Croix-Rouge. Si l'on touche à ses blessés il tire !
Les allemands s'avancent. Le Dr Guillet décharge son révolver dans le tas. Les assaillants répondent par un feu de salve. Le médecin n'est pas blessé, si ce n'est une estafilade qui vient de lui arracher un bout de l'oreille. Il ne s'en aperçoit même pas sur le moment. Comme il a épuisé toutes ses cartouches, il se sauve et essaye de se réfugier dans la soupente. Il est rattrapé et roué de coups par quelques soldats allemands. Son assistant surgit alors de la cave, parvient à dégager son chef au moment où il va se faire écharper ou fusiller. Il intervient. Les assaillants font prisonnier le Dr Guillet et le feront plus tard passer en jugement. Il sera acquitté, car il n'a utilisé son arme que pour défendre ses blessés.
Quant à l'aide-major Chastang, il demande tout simplement à continuer son travail et aller chercher les blessés qui gisent un peu partout. Les allemands acceptent et le jeune médecin sera tué dès le lendemain par un scharpnell, sans doute tiré par un canon français."

"La bataille de l'Yser"de Jean Mabire;

Bonne soirée,
alain