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102e régiment d'artillerie lourde


10e Batterie du 102e régiment d'Artillerie lourde



Léon Jules Edmond CHANTREUX
Mort pour la France le 3 avril 1916 à Verdun (Meuse) - Tué à l'ennemi
Né le 13 mai 1893 à Anguilcourt-le-Sart (Aisne)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
N° matricule au corps : 4218
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au Rt : 988
Mention : Mort pour la France
Acte transcrit le 25 septembre 1919 à la Fère (Aisne)


Journal officiel du 9 juillet 1919 page 7057
Médaille militaire à titre posthume pour les militaires suivants :


CHANTREUX (Léon-Jules-Edmond), matricule 4218, canonnier servant (active) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : téléphoniste remarquable par son sang-froid et son courage. A été tué le 3 avril 1916 au moment ou, sans souci du danger, il réparait une ligne téléphonique sous un très violent bombardement (combats devant Verdun). A été cité.


BERGER (Edmond), matricule 6541, canonnier servant (active) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde ; canonnier très courageux, zélé et dévoué, ayant toujours donné le meilleur exemple tant dans l'Aisne que dans les Flandres. A été tué au cours d'un violent bombardement de la batterie le 27 août 1917. A été cité.


TARRIER (Firmin), matricule B 04608, canonnier conducteur à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde (réserve) : très bon soldat courageux, énergique et discipliné. A assuré plusieurs fois le ravitaillement en munitions dans les circonstances les plus difficiles. Mortellemeut blessé, le 30 mai 1917, en amenant des munitions à la batterie de tir. A été cité.


PINCHART (Emile), matricule 3328, canonnier servant (réserve) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : canonnier courageux et dévoué dans toutes les circonstances. A fait preuve du plus grand sang-froid dans des situations particulièrement difficiles, et d'une ardeur remarquable. Tué au cours d'un bombardement subi par la batterie, le 28 juillet 1917. A été cité.


BACQUART (Léon), matricule B 09357, canonnier servant (réserve) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : d'un zèle, d'un courage à toute épreuve, a pris part à toutes les opérations du groupe depuis le début de la campagne, faisant preuve en toutes circonstances du plus grand mépris du danger. Faisant fonction d'artificier à sa pièce, a été très grièvement blessé par éclats d'obus le 7 octobre 1917, au cours d'un tir de la batterie. A donné un bel exemple d'énergie pendant qu'on lui assurait les premiers soins. Décédé des suites de ses blessures. A été cité.


GOBEZ (Léon), matricule 09321, artificier (réserve) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : plein d'allant et d'ardeur A fait preuve de courage et de sang froid en toutes circonstances. Tué par explosion produite par un bombardement ennemi le 28 juillet 1918. A été cité.


COLLET (Louis), matricule B 03962, maréchal des logis fourrier (réserve) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : sous-officier très énergique et consciencieux. Sur le front depuis le début de la campagne, a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Chef d'une corvée de ravitaillement, a été blessé mortellement, le 13 juillet 1917, dans l'accomplissement de son devoir. A été cité,

102e régiment d'artillerie lourde


33e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde


HUE (Achille) 2e C. S. à la 33e Batterie du 102e RAL, + le 30 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Achille Paul HUE
Mort pour la France le 30 avril 1917 à Moulins (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 20 juin 1891 à Yvetot (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
25 ans, 10 mois et 10 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 309
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Yvetot (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure) le 27 août 1917


SOUDAN (Félicien), Artificier à la 33e Batterie du 102e RAL, + le 2 mai 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Félicien Henri SOUDAN
Mort pour la France le 30 avril 1917 à Moulins (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 30 août 1885 à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
31 ans et 8 mois
maître pointeur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 1228
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 21 novembre 1917

Félicien exerce la profession de garçon de lavoir à Bagnolet, canton de Pantin, lors de son passage devant le conseil de révision au cours de sa vingtième année.
safiche nous apprend qu'il a les cheveux châtain clair, les yeux gris, le front ordinaire, les nez et bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il mesure 1 mètre 64 et possède un degré d'instruction de niveau 3.
Jugé bon pour le service armé mais soutien de famille, il est incorporé le 9 octobre 1906 au 17e régiment d'artillerie de La Fère (Aisne). Il arrive au corps le même jour et 2e canonnier servant - n° matricule au corps : 5743. Maître pointeur le 17 juillet 1907, Il est envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1908 avec un certificat de bonne conduite qui lui est accordé. Dans la disponibilité, il est affecté successivement au 17e RA puis au 29e d'artillerie (La Fère) où il effectue une période d'exercices du 23 mars 12 avril 1911, enfin au 5e régiment d'artillerie à pied. En avril 1914, il demeure à Montreuil au 52, rue de la Fraternité. Il est rappelé à l'activité au 5e R.A.P. lors de la mobilisation générale décrété le 1er août 1914, il arrive au corps le lendemain 2 août. Il passe au 102 régiment d'artillerie lourde le 4 novembre 1915, N° matricule au corps : 13960, par note de service secret n° 1691 ST du 2 décembre 1915 du général commandant la R.F.V.
Tué à l'ennemi le 30 avril 1917 (avis du ministère de la guerre du 18 juin 1917).
"Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 30 avril 1917
Un secours de 150 francs a été versé à sa veuve le 15 juin 1917.

Cité à l'% du 8 mai 1917 :

"Excellent soldat d'un dévouement absolu. Le 29 avril, un dépôt de douilles ayant pris feu près des obus, s'est employé à l'éteindre sous le feu de l'ennemi sans se soucier du danger. A été tué le lendemain par un obus. A été cité."

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
cote D4R1 1294 - Soudan Félicien Henri né le 30/08/1885 (Seine) matricule 1228



LECOINTE (Pierre) Brigadier à la 33e Batterie du 102e RAL, + le 8 septembre 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre Fernand Louis LECOINTE
Mort pour la France le 28 septembre 1917 à Hoogstade (Flandre occidentale) - AMBULANCE 2/10, (Belgique) de blessures de guerre.
Né le 10 mars 1897 à Amiens (Somme)
20 ans, 6 mois et 18 jours
brigadier au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 1147
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme) le 11 janvier 1918

Pierre LECOINTE est employé au chemin de fer dans le civil et demeure au 30, place de la gare Saint-Roch à Amiens.
Il mesure 1 mètre 82 et possède un degré d'instruction de niveau 3. Il a un visage rond et les cheveux et yeux châtains.
Il est incorporé à compter du 8 janvier 1916 et arrive au corps deux jours plus tard, le 10 janvier. Il est enregistré au corps - 102e régiment d'artillerie lourde sous le n° matricule 2916. Parti aux armées le 7 novembre 1916. Nommé 1er canonnier conducteur le 30 mars 1917 puis brigadier le 8 juillet 1917.
Evacué blessé le 28 septembre 1917 par suite d'une plaie pénétrante région pariétale droite, il décède le même jour et inhumé au cimetière de Linde (Flandre occidentale) - avis officiel ministériel du 10 octobre 1917.

CITATION à l'% du régiment n° 129 du 9 mai 1917 :
"Excellent soldat. A fait preuve à plusieurs reprises de bravoure et de sang-froid pour assurer sous le bombardement les liaisons téléphoniques."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Lecointe, Pierre Fernand Louis, né le 10 mars 1897 à Amiens (Somme), classe 1917, matricule n° 1147, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1124 Archives de la Somme

Journal officiel du 19 février 1920 page 2784

LECOINTE (Pierre), matricule 2916, brigadier : excellent brigadier, très brave et très dévoué. Le 28 septembre 1917, sous un très violent bombardement, a fait preuve de calme et du sang-froid le plus grand en contribuant à assurer l'ordre dans le détachement qu'il embarquait en camion. A été blessé mortellement lors de cette opération. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d'argent.



DENIS (Pierre). 2e C. S. à la 33e Batterie du 102e RAL, + le 22 septembre 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre François Jean Jules DENIS
Mort pour la France le 22 septembre 1917 à Vitry-le-François - HT n°38, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 1er août 1894 à Suippes (Marne)
23 ans, 1 mois et 21 jours
maître pointeur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1914 - Bureau de recrutement - Châlons-en-Champagne (Marne) - Matricule au recrutement : 959
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le
Extrait du registre des décès envoé à la mairie d'Aulnay-l'Aître (Marne) le 25 septembre 1917

Venant du 4e régiment d'artillerie lourde 24e Batterie, il passe au 102e régiment d'artillerie lourde attelée le 1er novembre 1915 en éxécution de la note n° 7251 du 13 octobre 1915 sur la réorganisation de l'artillerie lourde.
Nommé maître pointeur le 1er août 1916.
Décédé le 22 septembre 1917 à l'hôpital temporaire n° 38 de Vitry-le-François (Marne) des suites de blessures de guerre.
"Mort pour la France"

CITATION : ordre n° 5240 D du 21 juin 1917 du général commandant en chef
"Excellent maître pointeur, ayant toujours donné satisfaction à ses chefs. Très grièvement blessé à son poste de combat, le 20 juin 1917, ravin des Vignes. E.O. dans les reins."
Médaille militaire et Croix de guerre avec palme.


Sources : Registre matricule, n°601-960 1 R 1397 Archives départementales de la Marne



COLLIOT (Emile). O. F. à la 33e Batterie du 102e RAL, + 1er mars 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Emile Célestin COLLIOT
Mort pour la France le 1er mars 1918 à Moosch - ambulance 2/2 SP190, (Haut-Rhin) des suites de blessures de guerre.
Né le 26 juin 1897 à Dourges (Pas-de-Calais)
20 ans, 8 mois et 5 jours
ouvrier en fer au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) - Matricule au Rt : 1969
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais) le 13 octobre 1918

Employé dans le civil, il possède un degré d'instruction de niveau 3 et messure 1 mètre 78. Le jeune homme a le visage large, les cheveux châtains, les yeux marron

Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 7 juillet 1915 à la mairie d'Hesdin au titre du 1er régiment d'artillerie lourde, il arrive au corps deux jours plus tard (9 juillet) - n° matricule au corps : 2497
On ignore à quelle date a eu lieu son passage au 102e R.A.L.
Décédé le 1er mars 1918 (blessures de guerre) à l'Ambulance 2/2. Avis de décès du ministère de la guerre du 14 mars 1918.
"Mort pour la France"
Un secours de cent cinquante francs a été payé à M. COLLIOT (père de l'intéressé)

Sources : archives départementales du Pas-de-Calais - cote 1r_8329
Colliot Emile Célestin - Classe 1917 - Bureau de Rt de Béthune- matricule au Rt : 1969

102e régiment d'artillerie lourde


28e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde


1915


VANDÈCRUZ (Paul), Brigadier à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 28 juillet 1915
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Paul Antoine Joseph VANDECRUX
Mort pour la France le 28 juillet 1915 à Houdain, (Pas-de-Calais)
Né le 8 octobre 1894 à Roubaix (Nord)
20 ans, 9 mois et 20 jours
brigadier au 1er régiment d'artillerie lourde (1er RAL)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Dunkerque (Nord) - Matricule au Rt : 1934
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Dunkerque (Nord)


1916


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BLATTMANN (Joseph). Adjudant à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 24 avril 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Joseph BLATTMANN
Mort pour la France le 24 avril 1916 à Moulainville - Bois Saint-Pierre, (Meuse) de blessures de guerre reçues à l'ennemi.
Né le 11 décembre 1871 à Raedersheim (Haut-Rhin)
44 ans, 4 mois et 13 jours
adjudant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1895 - Bureau de recrutement d'Oran (Algérie) - Matricule au recrutement : 55
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Brice-sur-Vienne (Haute-Vienne) le 20 juillet 1916

Joseph BLATTMANN exerce la profession de maçon à Oran (place d'Armes)

N° matricule au recrutement : 55 - Classe 1889/1904 ???
Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, nez et bouche moyens, menton rond et visage allongé. Il mesure un mètre 69.
Incorporé au 1er régiment étranger le 4 novembre 1890 - Engagé volontaire pour cinq ans à Belfort (Haut-Rhin), il arrive au corps le 13 novembre 1890.
Rengagé au 1er régiment d'artillerie de marine en 1898, il passe par la suite au 3e d'artillerie coloniale. Nommé maréchal de logis le 1er décembre 1905. Campagnes en Algérie, au Tonkin, à Madagascar.
.../
En juillet 1909 il demeure à Saint-Brice - villagede la Malaise (canton de Saint-Junien) en Haute-Vienne.
Rappelé par mobilisation générale le 2 août 1914, il arrive le lendemain 3 août au corps (11e régiment d'artillerie à pied. Nommé adjudant le 25 octobre 1915, il est versé le 11 décembre 1915 à la 28e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde après dissolution de la 22 Bie du 11e régiment d'artillerie à pied. Ordre du général commandant en chef n° 14842 du 26 novembre 1915.
Tué à l'ennemi - décédé à l'Ambulance 1/68 le 24 avril 1916 - avisofficiel de décès du ministre de la Guerre N° FO 431 du 4 mai 1916.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 24 avril 1916
Naturalisé français par décret du 4 mars 1895

Sources : ANOM (Archives Nationales d'Outre-Mer) : Blattmann Joseph
classe : 1895
Cote : FR ANOM 2 RM 56
http://anom.archivesnationales.culture. ... Haut-Rhin-


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BERTRAND (Marius), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 23 mai 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Marius Célestin BERTRAND
Mort pour la France le 23 mai 1916 à Dieue-sur-Meuse (Meuse) des suites de blessures de guerre reçues à l'ennemi.
Né le 8 juin 1889 à Gap (Hautes-Alpes)
26 ans, 11 mois et 15 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Gap (Hautes-Alpes) - Matricule au recrutement : 453
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès à GAP (Hautes-Alpes) le 6 mars 1917


PLAIGNAUD (François), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 5 octbre 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

François Alexandre PLAIGNAUD
Mort pour la France le 5 octobre 1916 à Hargicourt - hôpital d'évacuation n° 18 (HOE n° 18) - secteur postal 200, (Somme) des suites de blessures de guerre.
Né le 26 avril 1886 à Saint-Amand-Magnazeix (Haute-Vienne)
30 ans, 5 mois et 9 jours
artificier à la 28e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) - Matricule au recrutement : 941
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Châteauponsac (Haute-Vienne) le 27 novembre 1916

J.O. du 14 mai 1918 page 4191

Par décret du 10 mai 1918, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris sont décédés des suites de blessures
recues à l'ennemi :

DENIS (Henriette-Marie-Marguerite-Louise), veuve PLAIGNAUD. — Jouissance du 6 octobre 1916... 563 francs.

J.O. du 7 juin 1921 page 2649
102e régiment d’artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire

PLAIGNAUD (François), matricule 15548, canonnier : brave canonnier. Mort des suites de blessures reçues dans la Somme, en 1916. A été cité.


1917


CADIC (François), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 15 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

François Marie CADIC
Mort pour la France le 15 avril 1917 au Bois de Beau-Marais, près de Pontavert (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 13 juin 1895 à Meslan (Morbihan)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 2315
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Meslan (Morbihan) le 8 août 1917


FESCHET (Joseph) 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 15 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Joseph Adrien FESCHET
Mort pour la France le 15 avril 1917 à Craonnelle - Bois de Beau-Marais, (Aisne) de blessures de guerre par éclats d'obus.
Né le 2 décembre 1882 à Suze-la-Rousse (Drôme)
34 ans, 4 mois et 13 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Montélimar (Drôme) - Matricule au Rt : 552
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Rochegude (Drôme) le 15 juin 1917

J.O. du 15 décembre 1917 page 10198

Par décret du 5 décembre 1917, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris ont été tués sur le champ de bataille :

BEAUMET (Esther-Laure-Rosine). veuve FESCHET. - Jouissance du 16 avril 1917. 563 fr.


GOURGON (Jules), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 15 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Jules Emilien GOURJON
Mort pour la France le 15 avril 1917 à la position de batterie au Bois de Beau-Marais (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 25 février 1881 à Montségur (Drôme)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL) - venu du 11e régiment d'artillerie à pied
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Montélimar - Matricule au recrutement : 601
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Montségur (Drôme) le 13 août 1917


LAMBERT (Elie), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 15 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Elie LAMBERT
Mort pour la France le 15 avril 1917 à Montigny-sur-Vesle - HOE - (Hôpital d'Ecacuation), (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 10 juillet 1892 à Montmaur-en-Diois (Drôme)
24 ans, 9 mois et 5 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Montélimar (Drôme) : Matricule au Rt : 263
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montmaur-en-Diois (Drôme) le 18 juin 1917


RIGAUD (Émile) 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 15 avril 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Emile Lucien RIGAUD
Mort pour la France le 14 avril 1917 à Montigny-sur-Vesle - HOE, (Hôpital d'Ecacuation),(Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 26 septembre 1881 à Rougnat (Creuse)
35 ans, 6 mois et 18 jours
1er canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Guéret (Creuse) - Matricule au recrutement : 1341
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Creusot (Le) (Saône-et-Loire) le 7 août 1917


BLETTERY (Marcel). 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 20 mai 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Marcel Jules BLETTERY
Mort pour la France le 20 mai 1917 près de Pontavert (Aisne) - Tué à la position de batterie.
Né le 9 juillet 1889 à Cusset (Allier)
27 ans, 10 mois et 11 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1972
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vichy (Allier) le 17 janvier 1918

J.O. du 18 juin 1919 page 6312

BLETTERY (Marcel), matricule B 011985, canonnier servant (réserve) à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : téléphoniste modèle de bravoure et de sang-frod. Tombé, le 20 mai 1917, en accomplissant vaillamment son devoir malgré un violent bombardement. A été cité.


BREUX (Jean), (M. d. log.) maréchal des logis à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 29 mai 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Jean François Vital Joseph BREUX
Mort pour la France le 29 mai 1917 à Pontavert - Bois de Beau-Marais, (Aisne) - Tué par un obus.
Né le 1er novembre 1896 à Laval (Mayenne)
20 ans, 6 mois et 28 jours
maréchal des logis au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Laval (Mayenne) - Matricule au recrutement : 1223
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Laval (Mayenne) le 12 décembre 1917

Journal officiel du 19 juin 1919 page 6340
Attribution de la Médaille militaire

BREUX (Jean), matricule 4561, maréchal des logis {active) à la 28e batterie du 102e régiment d'artilerie lourde : sous-officier très énergique, ayant fait preuve, en maintes circonstances, de courage, de sang-froid et d'une belle attitude au feu. Mort pour la France, en commandant le tir de sa pièce, le 28 mai 1917. A été cité.


MARCHAND (Pierre), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 29 mai 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre Eugéne MARCHAND
Mort pour la France le 29 mai 1917 au Bois de Beau-Marais par Pontavert (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 27 juin 1897 à La Bruffière (Vendée)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1917 - Bureau de recrutement de la Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au Rt : 495
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : La Bruffière (Vendée) le 20 novembre 1917


PLANTARD (Pierre). 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 29 octobre 1917 (sic)
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre Marie Augustin PLANTARD
Mort pour la France le 29 mai 1917 au Bois de Beau-Marais commune de Pontavert (Aisne) - Tué par éclats d'obus.
Né le 12 avril 1895 à Morgan (ou Margan) (Morbihan)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) - Matricule au Rt : 939
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Margan ou Morgan (Morbihan) le 22 août 1917


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Journal officiel du 30 août 1919 page 9321
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume au militaires suivants :


PLANTARD (Pierre), matricule 5241, canonnier à la 28e batterie du 102 régiment d'artillerie lourde : soldat très courageux, servant sa pièce avec calme sous les bombardements ennemis. Mort pour la France à son poste de tir, le 29 mai 1917. A été cité.


RIGAUD (Emile), matricule B. 9547, canonnier à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : infirmier très courageux et très dévoué. A été grièvement blessé, le 13 avril 1917, en se portant au secours des blessés comme il le faisait en toutes circonstances. Mort des suites de ses blessures. A été cité.


MICHEL (Yves), matricule 4707, canonnier à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : soldat très courageux, d'une belle attitude au feu. A été grièvement blessé, le 29 mai 1917, en servant sa pièce. Décédé des suites de ses blessures. A été cité.


GOURJON (Jules), matricule B.9789, canonnier à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : très bon canonnier, montrant toujours une belle attitude au feu. Tué, le 15 avril 1917 en servant sa pièce soumise à un violent bombardement ennemi. A été cité.


FESCHET (Joseph), matricule B 3255, canonnier à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : canonnier calme et dévoué en toutes circonstances. Mort pour la France. Tué le 15 avril 1917, en servant sa pièce soumise à un violent bombardement ennemi. A été cité.


MARCHAND (Pierre), matricule 5680 ; canonnier à la 28e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : soldat courageux, servant sa pièce avec calme sous les bombardements ennemis. Mort pour la France à son poste de tir, le 29 mai 1917. A été cité.


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CLÉRÉ (Moïse), 2e C. S. 28e Batterie du 102e RAL, + le 11 sept 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Moïse Joseph CLÉRÉ
Mort pour la France le 11 septembre 1917 dans es Flandres à Pipegael (Belgique) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 juin 1896 à Yzengremer (Somme)
21 ans et 3 mois
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 1128
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Yzengremer (Somme) le 8 décembre 1917

Moïse Joseph CLÉRÉ exerce la profession de décolleteur à Yzengremer
Signalement : cheveux et sourcils noirs, yeux bleu clair, front moyen fuyant, nez rectiligne, visage long. Il mesure 1 mètre 70. Son degré d'instruction est enregistré au niveau 3.
Incorporé au 1er régiment d'artillerie lourde à compter du 9 avril 1915 matricule 2139 et 2e canonnier. Aux armées le 24 juillet 1916.
Tué le 11 setembre 1917, à la position de batterie près de pipegale (sic) (Belgique) - avis de décès du ministère de la guerre du 28 septembre 1917. Un secours de 150 francs a été payé au père du canonnier Cléré, le 11 septembre 1917.
Cité le 15 mai 1919 à l'% n° 741 C/P du G.Q.G. (% du C.A.)
"Bon canonnier, brave et énergique. Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917 en faisant courageusement son devoir."
Croix de guerre avec palme
Médaille militaire % n° 5360 DP du G.Q.G.du 19 juillet 1919.

Cléré, Moïse Joseph, né le 11 juin 1896 à Yzengremer (Somme), classe 1916, matricule n° 1128, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1100 Archives de la Somme


PROTAT (Antoine), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 16 septembre 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Antoine PROTAT
Mort pour la France le 16 septembre 1917 à Zuydcoote - Hopital temporaire 34 bis, S.P. 15, (Nord) de blessures de guerre.
Né le 27 février 1882 à Pierreclos (Saône-et-Loire)
35 ans, 6 mois et 17 jours
soldat de 2e classe au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Mâcon (Saône-et-Loire)- Matricule au Rt : 1250
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pierreclos (Saône-et-Loire) le 28 décembre 1917


GOBIN (Pierre). 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 17 septembre 1917
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre GOBIN
Mort pour la France le 17 septembre 1917 à Chauvé (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure) de maladie contractée en service - Tuberculose pulmonaire.
Né le 30 juin 1893 à Clion-sur-Mer (Le) (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
24 ans, 2 mois et 17 jours
soldat au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 3863
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chauvé (Loire-Atlantique) le 17 septembre 1917.


1918


DELAGE (Étienne), 2e C. S. à la 28e Batterie du 102e RAL, + le 16 janv 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Etienne DELAGE
Décédé le 16 janvier 1918 à Carcassonne - Hôpital des contagieux Bouttes Gach, (Aude)
Né le 21 juin 1885 à Soulatgé (Aude)
32 ans, 6 mois et 25 jours
soldat au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au recrutement : 1704
Mention : Non Mort pour la France
Extrait du registre des décès de l'hôpital adressé à Bugarach (Aude) le 16 janvier 1918

102e régiment d'artillerie lourde

On trouvera à la page 3 de ce sujet, un article complété de la 3e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde, partant de sa création en avril 1917 avec le premier commandant la Batterie : le Lieutenant HANRIOT. Son successeur Le Lieutenant LANG lui succède en septembre 1917 et prend le commandement de la batterie.
La période d'étude couvre une période allant d'avril 1917 à mai 1918.

102e régiment d'artillerie lourde


25e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde


DUTHEIL (Gabriel) 2e C. S. à la 25e Batterie du 102e RAL, + le 14 mars 1917

Gabriel DUTEIL
Mort pour la France le 14 mars 1917 à Vannes (Morbihan) de maladie contractée en service - rougeole et bronchite.
Né le 2 novembre 1891 à Rouelles (Haute-Marne)
25 ans, 4 mois et 12 jours
soldat au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Langres (Haute-Marne) - Matricule au Rt : 1178
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès adressé à Praslay (Haute-Marne) le 15 mars 1917

102e régiment d'artillerie lourde


34e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde


DUBUISSON (Marceau) 2e C. S. à la 34e Batterie du 102e RAL, + le 13 mars 1917
'Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Marceau DUBUISSON
Mort pour la France le 13 mars 1917 à Moulins (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Inhumé au cimetière civil de Moulins - plaque 421
Né le 11 février 1897 à Bernaville (Somme)
20 ans, 1 mois et 2 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 823
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bernaville (Somme) le 14 octobre 1917

Le feuillet matricule conservé aux arch. départ. de la Somme reste vierge et ne présente aucun renseignement autre son état civil :
N° matricule de recrutement : 823
Classe de recrutement : 1917
11 février 1897 à Bernaville - fils d'Eugène Jean-Marc DUBUISSON et de VALANCHER Eugénie

Dubuisson, Marceau, né le 11 février 1897 à Bernaville (Somme), classe 1917, matricule n° 823, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1117 Archives de la Somme


Journal officiel du 19 février 1920 page 2784
13e régiment d'artillerie lourde

DUBUISSON (Marceau), matricule 5785, canonnier : bon canonnier, courageux et dévoué, ayant eu au feu une belle attitude. Le 13 mars 1917, est tombé glorieusement pour la France à Moulins, (Aisne), en ravitaillant de nuit une position de batterie. Croix de guerre avec étoile de bronze.

102e régiment d'artillerie lourde


2e Colonne Légère du 102e régiment d'artillerie lourde



BOTHOREL (René), 2e C. S. 2e à la C. L. du 102e RAL, + le 20 janvier 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

René Marie BOTHOREL
Mort pour la France le 20 janvier 1918 à Esnes-en-Argonne, (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 septembre 1883 à Cast (Finistère)
34 ans, 4 mois et 11 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au Rt : 2792
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 13 octobre 1921 par le tribunal de Châteaulin
Lieu de transcription du décès : Cast (Finistère) 6 novembre 1921

J.O. du 21 août 1918 page 7377

Par décret du 10 août 1918, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves et orphelins dénommés ci-après, dont les maris ou pères ont été tués sur le champ de bataille :

LOUBAUTIN (Marie-Corentine), veuve BOTHOREL.— Jouissance du 21 janvier 1918... 553 fr.

J.O. du 8 mars 1918 page 2196
Médaille militaire
(pour prendre rang du 20 janvier 1918)

BOTHOREL (René-Marie), matricule 2792, premier canonnier servant (territorial) au 2e groupe du 102e régiment d'artillerie : infirmier brave et dévoué. A été blessé très grièvement sur la position de batterie, le 20 janvier 1918, dans l'accomplissement de son devoir. Une citation.



AUFFRET (Louis). 2e C. C. à la 2e C. L. du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Journal officiel du 29 juin 1922 page 2576
102e régiment d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire

AUFFRET (Louis-Marie), matricule 013705, canonnier : conducteur très courageux. Le 11 juin 1918 est resté près de ses chevaux malgré un feu intense de l'ennemi. Tué à son poste. A été cité.

AUFFRET (Louis), 2e C.C. à la 2e C.L. (colonne légère) du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Louis Marie Pascal AUFFRET
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Bienville (Oise) - Tué par éclat de bombe d'avion ennemi.
Né le 5 avril 1890 à Brech (Morbihan)
28 ans, 2 mois et 6 jours
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 1346
Lieu de transcription du décès : Brech (Morbihan) le 14 septembre 1918

Louis Marcel Pascal AUFFRET
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Bienville (Oise)
Né le 5 avril 1890 à Brech (Morbihan)
28 ans, 2 mois et 6 jours
canonnier conducteur au 102 R.A.L.H.
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) : Matricule au Rt : 1346
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vignemont (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Vignemont"
Type de sépulture : tombe individuelle
Rang de la sépulture 6
Numéro de la sépulture : 16


Journal officiel du 29 juin 1922 page 2576
102e régiment d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire

BOURGUIGNON (Antonin), matricule 011486, canonnier : conducteur très courageux. Malgré un bombardement ennemi, a tenu à assurer la sécurité de ses chevaux avant de se mettre à l'abri. A été mortellement blessé, le 11 juin 1918. A été cité.

BOURGUIGNON (Antoine), 2e C.C. à la 2e C.L. (colonne légère) du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Antonin BOURGUIGNON
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Catenoy - Ambulance 13/16, (Oise) des suites de blessures de guerre.
Né le 29 août 1883 à Nouillers (Les) (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
34 ans, 9 mois et 13 jours
2e canonnier conducteur au
102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 686
Lieu de transcription du décès : Nouillers (Les) (Charente-Maritime) le 31 octobre 1918


Journal officiel du 29 juin 1922 page 2576
102e régiment d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire

Marceau Louis Eugène BRASSINE
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Bienville (Oise) - Tué par éclat de bombe d'avion ennemi.
Né le 24 mai 1897 à Flixecourt (Somme)
21 ans et 18 jours
2e canonnier conducteur au
102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 11
Lieu de transcription du décès : Lille (Nord)

BRASSINE (Marceau), 2e C.C. à la 2e C.L. (colonne légère) du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

BRASSINE (Marceau-Louis), matricule 5022, canonnier : conducteur très courageux. Le 11 juin 1918, est resté près de ses chevaux malgré un feu intense de l'ennemi. Tué à son poste. A été cité.

Marceau Louis Eugène BRASSINE
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Bienville (Oise)
Né le 24 mai 1897 à Flixecourt (Somme)
21 ans et 18 jours
canonnier conducteur au 102 R.A.L.H.
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 11
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vignemont (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Vignemont"
Type de sépulture : tombe individuelle
Rang de la sépulture 6
Numéro de la sépulture : 15


Eugène Gaëtan Aristide CARON
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Catenoy - Ambulance 13/16, Secteur postal 231, (Oise) des suites de blessures de guerre.
Né(e) le/en 21 janvier 1885 à Yvrencheux (Somme)
2e canonnier conducteur au
102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 919
Lieu de transcription du décès : Neufmoulin (Somme) 5 novembre 1918

CARON (Eugène), 2e C.C. à la 2e C.L. (colonne légère) du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Journal officiel du 29 juin 1922 page 2576
102e régiment d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire

CARON (Eugène-Gaëtan), canonnier: conducteur courageux et énergique. Le 11 juin 1918, malgré un violent bombardement ennemi à tenu à assurer la sécurité de ses chevaux avant de se mettre à l'abri. A été mortellement blessé. A été cité.


TEXIER (Joseph) 2e C. C. à la 2e C. L. du 102e RAL, + le 11 juin 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

TEXIER Joesph Marie
Mort pour la France le 11 juin 1918 à l'hôpital d'évacuation 26 (H.O.E.) de Catenoy (Oise) des suites de blessures de guerre.
né le le 5 mai 1887 à Saint-Vincent (Morbihan)
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) - Matricule au Rt : 1099
Lieu de transcription du décès : Saint-Vincent (Morbihan) le 10 août 1922



Ordre n° 33, du 11 juillet 1918, du 102e R. A. L.


LAFARGE (André), 2e canonnier-servant

AUFFRET (Louis), 2e canonnier-conducteur.

BRASSINE (Marceau), 2e canonnier-conducteur.

TEXIER (Joseph), 2e canonnier-conducteur.

CARON (Eugène), 2e canonnier-conducteur.

102e régiment d'artillerie lourde


5e Colonne légère du 102e régiment d'artillerie lourde


PLICHON (Jules) 2e C. C. à la 5e C. L. du 102e RAL, + le 8 septembre 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Jules Alexandre PLICHON
Mort pour la France le 8 septembre 1918 à Rouen - hôpital complémentaire n° 48, (Seine-Maritime) de maladie contractée aux armées - broncho-pneumonie grippale.
Né le 23 septembre 1887 à Canteleu (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
30 ans, 11 mois et 15 jours
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Rouen Sud (76) - Matricule au recrutement : 1110
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès adressé à la mairie de Canteleu (Seine-Maritime) le 12 septembre 1918.


PASEALET (sic) (Pierre). 2e C. C. à la 5e C. L. du 102e RAL, + le 17 octobre 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Pierre PASCALET
Mort pour la France le 7 septembre 1918 à Vitry-le-François - hôpital mixte, (Marne) de maladie imputable aux opérations de guerre.
Né le 5 mars 1883 à Corancy (Nièvre)
35 ans, 6 mois et 2 jours
canonnier de 2e classe au 102e régiment d'artillerie (102e RA)
Classe 1903 - Bureau de recrutement d'Autun (Saône-et-Loire) - Matricule au Rt : 1392
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès transmis à Chissey-en-Morvan le 9 septembre 1918 (Saône-et-Loire)


DAIRE (Gabriel) 2e C. C. à la 5e C. L. du 102e RAL, + le 22 novembre 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Gabriel René Robert DAIRE
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à Prouzel - Prouzel Bas, à son domicile, (Somme) maladie contractée en service.
Né le 20 octobre 1886 à Paris 11e arrondissement
32 ans, 1 mois et 2 jours
2e canonnier conducteur 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1906 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 448
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Prouzel (Somme) le 23 novembre 1918


GRÉGOIRE (Louis), 2e C. C. à la 5e C. L. du 102e RAL, + le 25 novembre 1918
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918

Louis GREGOIRE
Mort pour la France le 25 novembre 1918 à Verquin (Pas-de-Calais) de grippe infectieuse.
Né le 6 octobre 1877 à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais)
41 ans, 1 mois et 19 jours
canonnier au 102e régiment d'artillerie (102e RA)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) - Matricule au Rt : 734
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais) - lieu de son domicile.

102e régiment d'artillerie lourde


11e colonne légère du 102e régiment d'artillerie lourde


11e colonne légère du 102e régiment d'artillerie lourde
J.M.O. du 1er novembre 1917 au 8 mars 1919
: 26 N 1111/12


1er novembre 1917

La 11e colonne légère a été formée au C.O.A.L. d'Arcis-sur-Aube le 1er novembre 1917 par prélévements sur les trois batteries du Groupe, le complément étant fourni par le C.O.A.L.

Effectifs versés par les unités à la colonne légère :
16e Batterie : 2 sous-officiers, 3 brigadiers et 21 conducteurs et servants.
17 Batterie : 1 sous-officier, 1 brigadier et 51 conducteurs et servants - 6 chevaux de selle et 51 chevaux de trait.
18e Batterie : 3 sous-officiers, 2 brigadiers et 37 conducteurs et servants - 3 chevaux de selle et 44 chevaux de trait.
C.O.A.L. : 6 sous-officiers, 1 brigadier et 13 conducteurs et servants - 12 chevaux de selle et 45 chevaux de trait.
Total :
12 sous-officiers, 7 brigadiers et 112 conducteurs et servants
21 chevaux de selle et 140 chevaux de trait

5 novembre 1917

La 11e colonne légère a été définitivement constituée le 5 novembre 1917, le sous-lieutenant NEAU, venant du C.O.A.L. en a pris le commandement à la date du 1er novembre.

Du 6 au 19 novembre 1917

Organisation, constitution de pièce

20 novembre 1917

La colonne légère part de Rilly-Sainte-Cyre et va cantonner à Ortillon.
Effectif le jour du départ :
1° Personnel
1 officier
12 sous-officiers
7 brigadiers
112 canonniers
2° Matériel
12 caissons
8 chariots à munitions
1 forge
3 fourgons
1 fourragère
1 cuisine roulante
3° chevaux
1 d'officier
19 de selle
141 de trait

21 novembre 1917

La colonne légère part de Ortillon pour aller cantonner à Le Miex Thiercelin (sic) *

22 novembre 1917

Départ du Miex Thiercelin (sic) * pour aller à Luxémont **

23 novembre 1917

Départ de Luxémont pour aller cantonner à Vroil

24 novembre 1917

Départ de Vroil pour aller cantonner à Triaucourt *** (Meuse)

25 novembre 1917

Séjour

26 novembre 1917

Départ de Triaucourt pour aller cantonner au Bois-Lecomte

27 au 30 novembre 1917

Installation, réfection des écuries, aménagement, ravitaillement en munitions

14 décembre au 31 décembre 1917

Le maréchal des logis adjoint et l'officier d'approvisionnement est démonté et est doté d'une bicyclette, l'effectif en chevaux diminue de un cheval de selle.

1er janvier 1918

Le lieutenant NEAU quitte le commandement de la colonne légère et est classé à l'État-major du Groupe.
Le sous-lieutenant DURAND de la 18e Batterie prend le commandement de la colonne lègère.

.../

10 mars 1918

La 11e colonne légère du 11e Groupe du 102e R.A.L. devient 6e colonne légère du 6e Groupe du 102e R.A.L. (note N° 3242 3/3 en date du 22 février 1918.
Aucun changement n'est apporté à la composition de l'unité.



* LIRE : Le Meix-Tiercelin (Marne)
** commune de Luxémont-et-Villotte
*** Triaucourt-en-Argonne commune de Seuil-d'Argonne

102e régiment d'artillerie lourde


20e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde


1er septembre 1918

La batterie de tir est en position au Nord du village de Jouaignes (Aisne) à 300 mètres de la Tuilerie

2 septembre 1918

De 9 h 40 à 10 h 40 - réglage par avion de la batterie (70-25) observations. Panne de l'avion réglage non terminé
De 16 h 50 à 18 h 40 - réglage et efficacité sur la batterie (70-25) - observations de l'avion : incendie et explosion de la batterie ennemie : 276 coups.
De 21 h à 22 h 30 - tir d'efficacité sur Crèvecœur depuis (E 86-20) à (E 81-21) : 60 coups.

3 septembre 1918

Très violent bombardement de la position par obus toxiques environ 1800 coups.
Le maréchhal des logis QUENET seul est intoxiqué et évacué.

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5 septembre 1918

7 heures. tir de harcèlement sur la ferme de Crèvecœur : 311 coups.
Départ de la batterie à 13 h.
Itinéraire : Quincy-sous-le-Mont - Château de Limé - Courcelles. Mise en batterie au S.E. du château de Laroche * ; les échelons sont au bois de la Folie.

6 septembre 1918

Organisation de la position
De 18 h. 30 à 19 h. - tir de harcèlement sur la ligne des Grisons : 35 coups
De 20 h. à 22 h. 05 - tir sur la Ferme Mont-Sapin et les lisières Sud de Soupir : 75 coups.

7 septembre 1918

De 21 h. 50 à 22 h. 20 - préparation d'attaque sur point 93-91 , les organisations au N. et au N.E. de Soupir : 60 coups.

8 septembre 1918

Tir sur les mitrailleuses ... (suivent des chiffres de position)
De 17 h. 25 à 18 h. - 90 coups

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10 septembre 1918

De 15 h. 15 à 17 h. 40 : tir de destruction sur les organisations ennemies entre Chavonne et Soupir : 200 coups.
De 17 h. 50 à 18 h. 20 - Tir d'interdiction sur la batterie (93-91) : 70 coups.

11 septembre 1918

De 18 h. 15 à 18 h. 18 et 18 h. à 18 h. 33 concentrations sur les points (40-81 et 42-81) : 24 coups.

12 septembre 1918

Le lieutenant CHAUVEAU est affecté à la batterie.

13 septembre 1918

De 15 h. 15 à 17 h. 10 - réglage de destruction sur le Trou blanc et un dépôt près du Pont de Bosves (sic) ** : 70 coups.

14 septembre 1918

De 1 h. 50 à 7 h. 20 - préparation d'attaque - appui de le AD 25 - tir sur Saint-Précord : 300 coups.

15 septembre 1918

De 17 h. à 17 h. 30 - neutralisation sur batterie de 81-88 et contre-batterie sur 88-17 : 100 coups.

16 septembre 1918

De 15 h. à 17 h. 30 - destruction sur 81-88 - tir observé par ballon ; résultats très satisfaisants : 200 coups.
De 18 h. 20 à 18 h. 35 - neutralisation sur (80-6 et 85-5) : 40 coups.

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18 septembre 1918

De 16 h. 15 à 16 h. 23 - neutralisation sur la batterie (81-86) : 30 coups. Reconnaissance dans Ravin de Vauberlin ***.

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23 septembre 1918

Reconnaissance de batterie au N. de Fismes - Ravin de Perles.

24 septembre 1918

Mouvement de la batterie de tir. Etape Courcelles, Bazoches, Fismette. Départ 1 h. 30 - Arrivée 5 h. - Organisation de la 2e section.

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25 septembre 1918

La 1ère section fait mouvement et quitte la position du château de Laroche à 1 h. 30 - Arrivée à 5 h. 30
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Les échelons font mouvement et s'installent au Sud de la route de Fismes près de Bazoches.

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2 octobre 1918

Déplacement de la batterie de tir. Départ à 3 h.
Itinéraire : Fismette - Baslieux - Petit bois au N. de Baslieux. Arrivée à 5 h.
Organisation de la position.

3 octobre 1918

Visite du Colonel Cdt l'A.D. 52. Dispositions de départ.

4 octobre 1918

Déplacement - départ 1 h. Arrivée à 3 h. - Itinéraire : Baslieux, Glennes, Ravin de Fréfosse (E. de Glennes). Organisation de la position.

5 octobre 1918

15 h. 50 à 16 h. 25 - accrochage sur carrefour SE de Pargnan (70-66) : 9 coups. Harcèlement ennemi sur le ravin de Fréfosse et de Glennes par explosifs et toxiques. Dans la nuit un conducteur de la CL et trois chevaux sont tués derrière la 1ère pièce.


6 octobre 1918

De 3 h. à 3 h. 45 : harcèlemnt sur points ... : 80 coups.
Le harcèment ennemi continue. Le Lt MANCIO, le maréchal des logis PUGUET ou PUGNET, les canonniers SOUCHEZ et HOWALD sont intoxiqués. Le lieutenant MANCIO n'est pas évacué.


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Ordre de l'A. D. 4 du 7 avril 1916.

MANCIO (Louis-Marius), sous-lieutenant.

Voir l'Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918 (page 35)


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7 octobre 1918

... Vu l'intensité du harcèlement ennemi par gaz, la batterie se déplace et occupera une position à Blanzy-les-Fismes.
Itinéraire : Glennes, Moulin de Glennes, Merval, distillerie de Merval, Blanzy-les-Fismes. Arrivée 5 h. 30. Organisation de la position.

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11 octobre 1918

La batterie fait mouvement sur le Ravin de Cochery.
Itinéraire : Blanzy-les-Fismes, Merval, Moulin de Glennes, Ravin de Cochery. Arrivée 1 h. 30. Organisation de la position.

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12 octobre 1918

Déplacement vers Jumigny. Départ 11 heures. Itinéraire : Moulin de Glennes, Révillon, S. de Beaurieux, Ferme de Cuisy, Jumigny. Mise en batterie à (85-79) à l'entrée S.O. du village. Les échelons se déplacent jusqu'à Glennes.

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13 octobre 1918

La poursuite continue. Itinéraire : Jumigny, Vassogne, Oulches, Craonnelle, Craonne. Départ à 11 heures, arrivée à 13 heures. Position d'attente. Les échelons sont avec la batterie de tir.

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14 octobre 1918

La résistance ennemie s'accentue au camp de Sissonne. Reconnaissance d'une position au N. de Sainte-Erme-Outre et Ramécourt.
Départ de la batterie à 12 h. Itinéraire : Craonne, Sainte-Croix, Carrefour de la Maison-Rouge, Saint-Erme. Arrivée à 17 h.

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28 octobre 1918

Reconnaissance d'une position de batterie dans le bois de la Pierre (87-17)

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29 octobre 1918

Mouvement de la batterie de tir. Départ 3 heures. Itinéraire : Bois Loyer, Ferme Joffrécourt, Bois de la Pierre. Déplacement des échelons qui s'installent dans les bois S. de la route de Sainte-Erme - La Malmaison.
De 10 h. à 12 h. tir de brèche dans les réseaux (de) 2e ligne (17-67) 140 coups.

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30 octobre 1918

Le lieutenant MANCIO, commandant la batterie est évacué et est remplacé par le sous-lieutenant LÉVY de la batterie.

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1er novembre 1918

10 h. 25 à 10 h. 30, tir intense sur la Tranchée du Métro.

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5 novembre 1918

Reconnaissance d'une position au N.E. de La Selve.
La batterie fait mouvement sur cette position. Départ 16 h. Itinéraire : Joffrécourt, La Selve, arrivée 20 heures.

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6 novembre 1918

Reconnaissance d'une position au N.O. de Sévigny **** en 63-87. La batterie fait mouvement à 10 h. 30. Itinéraire Haut-Chemin-Ferme, Sévigny.

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8 novembre 1918

Arrivée à Wadincourt (sic) ***** à 5 heures ; et repart à 9 h. 30. Arrivée à Mambressy à 13 heures.

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9 novembre 1918

Repos à Mambressy.

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11 novembre 1918

à 6 heures - message T.S.F. annonçant la signature de l'armistice.
A 11 heures - FIN DES HOSTILITÉS


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* Château de La Roche - commune de Braine
** Presles-et-Boves
*** Courcelle - Braine
**** Sévigny-Waleppe (Ardennes)
***** Wadelincourt (Ardennes)


Sources : 20e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : cote 26 N 1111/3
J.M.O. du 1er septembre 1918 au 23 février 1919