Bonsoir à tous,
Marins du croiseur auxiliaire Golo-II
morts ou disparus à la suite du torpillage de ce bâtiment, survenu le 22 août 1917
(Jug. Trib. Toulon, 23 déc. 1918, transcrit à Toulon, le 7 janv. 1919)
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Officiers
— BÉZIAT Jacques Jean Louis, né le 2 septembre 1886 à Agde (Hérault) et y domicilié. Enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve, inscrit au quartier de Marseille, f° et n° 4.466 ; classe 1906, n° 1.222 au recrutement de Béziers.
• Fils de Marius Antonin BÉZIAT, né le 4 décembre 1857 à Agde, marchand épicier, et de Josèphe Clélie LAUTREC, née le 21 mars 1864 à Agde, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 17 octobre 1884 (Registre des actes de mariage de la commune d’Agde, Année 1884, acte n° 154 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Agde, Année 1886, acte n° 154).
• Époux de Lisa Appolonie RAYNAL, née le .. à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à ... (...), le ... [Pension de veuve : Décret du 25 mars 1920 (J.O. 4 mai 1920, p. 6.674)].
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 29 janv. 1918, p. 1.060) : « Béziat (Jacques-Jean-Louis), enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve, du Golo-II : au moment où son bâtiment coulait, torpillé par un sous-marin ennemi, est descendu dans les logements pour s’assurer de l’évacuation de tous les passagers. A été englouti avec le bâtiment. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.934), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Beziat (J.-L.-L.), enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve du Golo-II : au moment où son bâtiment coulait, torpillé par un sous-marin ennemi, est descendu dans les logements pour s’assurer de l’évacuation des passagers. »
— VIANO Antoine Laurent, né le 11 mars 1878 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et y domicilié. Mécanicien principal auxiliaire de 2e classe, inscrit au quartier de Marseille, n° 2.125 ; classe 1898, n° 1.878 au recrutement de Marseille.
• Fils de Jean-Baptiste VIANO, né vers 1831 à Montalto (Ligurie, Italie), journalier, et de Rose PEDEMONTE, née vers 1839, « ménagère », son épouse (Registre des actes de nais-sance de la ville de Marseille, Année 1878, Registre 1, f° 161, acte n° 960).
□ Par arrêté du ministre de la Marine en date du 16 avril 1918 (J.O. 18 avr. 1918, p. 3.332), cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants : « Le mécanicien principal de 2e classe auxiliaire Viano (Antoine-Laurent), du Golo-II. Lors du torpillage de son bâtiment, a été tué à son poste dans la machine, en accomplissant son devoir militaire. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.936), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Viano (A.-L.), mécanicien principal de 2e classe auxiliaire du Golo-II : lors du torpillage de son bâtiment, a été tué à son poste dans la machine en accomplissant son devoir militaire. »
Officiers marinier
— FRANCHI Marius, né le 1er janvier 1889 à Ersa (Corse — aujourd’hui Haute-Corse) et y domicilié. Second maître T.S.F., inscrit au quartier de Bastia, n° 4.177 ; classe 1909, n° 448 au recrutement d’Ajaccio.
• Fils de Toussaint François FRANCHI, né vers 1841 à Treschietto (Toscane, Italie), maître maçon, et de Fiorabella STAGI, née vers 1849 à Ersa ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 4 novembre 1866 (Registre des actes d’état civil de la commune d’Ersa, Année 1866, acte n° 40 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Ersa, Année 1889, f° 2, acte n° 1).
• Époux d’Alice Jeanne ROUSTAN, née le 27 avril 1892 à Toulon (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 7 décembre 1912 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1892, Vol. II., f° 33, acte n° 862).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 29 janv. 1918, p. 1.060) : « Franchi (Marius), second maître T. S. F. temporaire, Bastia 4.177, du Golo-II : a accompli tout son devoir, lors du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, en essayant jusqu’au bout, bien que n’étant pas de service, de transmettre un signal de détresse ; est mort à son poste. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.936), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Franchi (Marius), 4.177 Bastia, second maître T. S. F. temporaire, du Golo-II : a accompli tout son devoir, lors du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917, en essayant jusqu’au bout, bien que n’étant pas de service, de transmettre un signal de détresse ; est mort à son poste. »
— GUÉHO Yves Louis, né le 5 mai 1871 à Pordic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et domicilié à Binic (– d° –). Second maître canonnier, inscrit au quartier de Paimpol, f° 751, n° 1.501 ; classe 1891, n° 551 au recrutement de Saint-Brieuc.
• Fils de Pierre Marie GUÉHO, né le 25 août 1829 à Pordic, marin, et de Jeanne Françoise MAHÉ, née le 23 janvier 1832 à Pordic, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 mars 1857 (Registre des actes de mariage de la commune de Pordic, Année 1857, f° 15, acte n° 14 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pordic, Année 1871, f° 20, acte n° 38).
• Époux de Jeanne Marie GAUFFENY, née le 12 juillet 1874 à Binic, cuisinière, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 11 mars 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de Binic, Année 1897, f° 8, acte n° 7).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— LE FAVENNEC Jean Marie, né le 11 octobre 1873 à Plœmeur (Morbihan) et domicilié à Lorient (– d° –). Maître mécanicien, inscrit le 9 juillet 1901 au quartier de Lorient, n° 809 ; classe 1893, n. 1.257 au recrutement de Lorient.
• Fils de Jean Henry LE FAVENNEC, né le 12 février 1845 à Plœmeur, marin de l’État [Premier maître de canonnage en retraite en 1905] et de Marie Amélie GOULVEN, née le 15 février 1845 à Plœmeur, « ménagère » [Tailleuse en 1867] ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 janvier 1867 (Registre des actes de mariage de la commune de Plœmeur, Année 1867, f° 10, acte n° 17 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plœmeur, Année 1873, f° 64, acte n° 252).
• Époux de Marthe Désirée LE BRETON, née le 8 avril 1881 à Lorient (Morbihan), avec laquelle il avait contracté mariage à Keryado (– d° –), le 25 février 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Keryado, Année 1905, f° 5, acte n° 7).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
Quartiers-maîtres
— BERTHET Louis Félix, né le 21 juillet 1892 à Valence (Drôme) et domicilié à Saint-Rambert-d’Albon (– d° –). Quartier-maître mécanicien, matricule n° 54.648 – 5 ; classe912, n° 512 au recrutement de Romans-sur-Isère.
• Fils de Félix BERTHET, né vers 1857, employé d’une compagnie de chemins-de-fer, et d’Angélique THIBERT, née vers 1860, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Valence, Année 1892, f°83, acte n° 309).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— GONNARD Claude, né le 10 janvier 1886 à Lyon (IIIe Arr. ; Rhône). Quartier-maître mécanicien, matricule n° 42.527 – 5 ; classe 1906, n° 993 au recrutement de Lyon-Central.
• Fils d’Antoine GONNARD, né le 20 novembre 1853 à Roche (Isère), employé d’une compagnie de chemin de fer, et de Marie NICOLAS, née le 3 février 1858 à Lyon (IIIe Arr.), « ménagère » [Ouvrière en chapellerie en 1879] ; époux ayant contracté mariage à Lyon (IIIe Arr.), le 15 novembre 1879 (Registre des actes de mariage du IIIe arrondissement de la ville de Lyon, Année 1879, f° 313, acte n° 619 ~ Registre des actes de naissance du IIIe arrondissement de la ville de Lyon, Année 1886, Vol. I., f° 10, acte n° 54).
• Époux d’Anna Marie PETERSEN, née le 8 août 1887 à Rouen (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), avec laquelle il avait contracté mariage à Lyon (IIIe Arr.), le 21 janvier 1911 (Registre des actes de naissance du IIIe arrondissement de la ville de Lyon, Année 1886, Vol. I., f° 10, acte n° 54).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— GOUBEAUX Pierre Désiré Airy, né le 8 février 1897 à Epernay (Marne) et domicilié à Neufchâteau (Vosges), décédé le 22 août 1917 à l’hôpital de l’Achilléion à Corfou (Grèce) des suites des blessures reçues lors du torpillage. Quartier-maître timonier, matricule n° 50-1 G. ; classe 1917, n° 1.208 au recrutement de Châlons-sur-Marne (Acte de décès transcrit à Neufchâteau le 30 nov. 1917).
• Fils d’Edmond GOUBEAUX, né le 16 novembre 1864 à Moulotte (Meuse), contremaître à l’atelier d’une compagnie de chemin de fer, et de Louise Constance Victorine CORBEAUX, née le 19 octobre 1872 à Épernay, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Épernay, le 20 avril 1896 (Registre des actes de mariage de la commune d’Épernay, Année 1896, f° 36, acte n° 40 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Épernay, Année 1897, f° 14, acte n° 50).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du ... septembre 1919 (J.O. 7 sept.. 1919, p. 9.643), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Goubeaux (Pierre), 50 I.G., quartier-maître timonier du Golo-II : belle conduite lors du torpillage du Golo-ll, le 22 août 1917. N’a quitté le bord qu’au dernier moment, après avoir accompli tout son devoir. Grièvement blessé, a succombé peu après dans l’embarcation qui l’avait recueilli. A été cité. »
— HUGEDÉE René Raphaël, né le 23 mars 1891 à Soyaux (Charente). Quartier-maître mécanicien, matricule n° 14.234 – 4 ; classe 1911, n° 1.216 au recrutement d’Angoulême.
• Fils de Prosper HUGEDÉE, né le 19 janvier 1867 à Angoulême (Charente), jardinier, et de Marie Clarisse HUBERT, née le 9 décembre 1860 à Angoulême ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 4 novembre 1882 (Registre des actes de mariage de la ville d’An-goulême, Année 1882, f° 36, acte n° 40 ~ Registre des actes de naissance de la ville d’Angoulême, Année 1891, f° 5, acte n° 13).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— RABOTIN Pierre, né le 27 mars 1889 à Saint-Maurice (Seine — aujourd’hui Val-de-Marne) et domicilié à Bourg-la-Reine (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine). Quartier-maître électricien, inscrit le 27 oc-tobre 1913 au quartier de Marseille, n° 5.438 ; classe 1909, n° 3.787 au recrutement de la Seine, 3e Bureau.
• Fils de (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Maurice, Année 1889, f° 31, acte n° 33) Paul Marie RABOTIN, né vers 1848, négociant, et de Jeanne Berthe GOSSART, née vers 1863 à Paris (... Arr.) et décédée le 14 février 1904 à Bourg-la-Reine (Registre des actes de décès de la commune de Bourg-la-Reine, Année 1904, f° 3, acte n° 8), sans profession, son épouse.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— ROY Edmond François Henri, né le 14 février 1890 à Toulouse (Haute-Garonne) et domicilié à Gujan-Mestras (Gironde). Quartier-maître fourrier, matricule n° 52.513 – 5 ; classe 1910, n° 4.038 au recru-tement de Bordeaux.
• Fils de Jean Alfred ROY et d’Élise Joséphine Jeanne Marie LALLEMENT, son épouse.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Déjà cité en 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
Matelots
— BAUMER Albert, né le 3 février 1894 à Mulhouse (Haut-Rhin) et domicilié à Belfort (Territoire de Belfort). Matelot de 3e classe sans spécialité, matricule n° 59.300 – 5 ; classe 1914, n° 2.627 au recrutement de Belfort.
• Fils d’Aloïs BAUMER et de Maria Anna WALTZ, son épouse.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— BOSSARD Louis, né le 9 novembre 1891 à Bordeaux (Gironde) et y domicilié. Matelot de 2e classe mécanicien, matricule n° 52.540 – 5 ; classe 1911, n° 3.677 au recrutement de Bordeaux.
• Fils naturel reconnu de Jeanne CHASTANT, née le 22 avril 1870 à Uzerche (Corrèze), domestique (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1891, Section 2, f° 75, acte n° 1.492). Légitimé par le mariage de sa mère avec Michel Marie BOSSARD, né le 13 juin 1866 au Conquet (Finistère) et décédé le 10 septembre 1901 à Bordeaux, marin ; union célébrée le 5 septembre 1893 à Bordeaux (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, Année 1893, Section 3, f° 59, acte n° 483).
• Époux de Marie Antoinette MARCHAND, née le 22 février 1892 à Bordeaux, journalière, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 20 avril 1912 (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, Année 1912, Section 2, f° 58, acte n° 169).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
― MARIGLIANO Gabriel, né le 13 juillet 1890 à Dellys (Département d’Alger, Algérie) et domicilié à Bougie (Département de Constantine, Algérie), décédé le 25 août 1917 à l’hôpital de l’Achilléion de Corfou (Grèce) des suites de broncho-pneumonie. Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit le 13 juillet 1908 au quartier de Philippeville, n° 735 ; classe 1910, n° 931 au recrutement de Constantine.
• Fils de Pascal MARIGLIANO et de Maddalena GIGLIANO, son épouse.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Marigliano (Gabriel), matelot sans spécialité, Philippeville 735 : décédé le 25 août 1917, à la suite du torpillage du croiseur auxiliaire Golo-II. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— MORAZZANI Paul, né le 30 juin 1873 à Méria (Corse — aujourd’hui Haute-Corse) et y domicilié. Matelot de ... classe sans spécialité, inscrit au quartier de Bastia, n° 4.796 ; classe 1893, n° 1.636 au recrutement d’Ajaccio.
• Fils naturel de Marie Josèphe MORAZZANI.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Morazzani (Paul), matelot sans spécialité : Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— MORAZZANI Roch Paul Jean Marie, né le 28 juillet 1873 à Méria (Corse — aujourd’hui Haute-Corse) et y domicilié. Matelot de 2e classe chauffeur, inscrit au quartier de Bastia, n° 4.821 ; classe 1893, n° 1.638 au recrutement d’Ajaccio.
• Fils de Jean Étienne MORAZZANI et d’Anne Marie MATTEI, son épouse.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
— TATTEVIN Yves Marie, né le 16 février 1876 à Mesquer (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique) et y domicilié. Matelot de 2e classe chauffeur, inscrit au quartier de Mesquer, f ° 10.070, n° 5.570 (Hors de service) [Initialement inscrit le 30 octobre 1903 au même quartier, n° 3.209].
• Fils d’Yves Marie TATTEVIN, né le 7 juillet 1844 à Mesquer, marin, et de Marie Louise TATTEVIN, née vers 1851, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Mesquer, Année 1876, f° 2, acte n° 7).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
[Était embarqué sur le croiseur auxiliaire Golo-II depuis le 8 novembre 1914.]
— VILLARD Émile, né le 23 décembre 1886 à Saint-Alban d’Hurtières (Savoie). Matelot de 2e classe chauffeur, inscrit au quartier de Marseille, n° 4.975.
• Fils de Victor VILLARD, né vers 1846, cultivateur, et d’Antonine CRETET, née vers 1854, « ménagère » (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Alban d’Hurtières, Année 1886, f° 10, acte n° 37).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
Apprentis marins
— PICARD Jean Gabriel Henry, né le 23 juillet 1898 à Ampuis (Rhône) et domicilié à Villeurbanne (– d° –). Apprenti marin sans spécialité, matricule n° 62.555 – 5.
• Fils de Mathieu Joseph Eudore PICARD, né le 20 septembre 1875 à Villefranche-sur-Saône (Rhône) et décédé le 20 septembre 1950 à Paris (XVe Arr.), officier de la Marine marchande, inscrit le 5 mai 1894 au quartier de Marseille, n° 595 ; et de Gabrielle Augustine TROTABAS, née le 22 janvier 1874 à Lyon (VIe Arr.), institutrice ; époux ayant contracté mariage à Villefranche-sur-Saône, le 26 mai 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de Villefranche-sur-Saône, Année 1897, f° 30, acte n° 51 ~Registre des actes de naissance de la commune d’Ampuis, Année 1898, acte n° 21).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
[Engagé volontaire pour trois ans le 6 novembre 1916 à la mairie de Villeurbanne au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon. Arrivé au corps et apprenti matin le 9, matricule n° 62.555 – 5. Était alors étudiant.]
— POIRIER Alfred Ferdinand, né le 22 août 1898 à Paris (XVIIe Arr.) et domicilié à Crosnes (Seine-et-Oise – aujourd’hui ). Apprenti marin, matricule n° 43.168 – 1 ; classe 1918, n° 5.107 au recrutement de Versailles.
• Fils naturel reconnu de Louis Alfred Édouard POIRIER, né vers 1857, serrurier, et d'Hélène Zoé GANIÈRE, née vers 1857, sans profession (Registre des actes de naissance du XVIIe arrondis-sement de la ville de Paris, Année 1898, f° 94, acte n° 2.172).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 609), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement englouti avec le croiseur auxiliaire Golo-II, torpillé par un sous-marin ennemi, le 22 août 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
[Engagé volontaire pour trois ans le 9 mars 1917 à la mairie du VIIIe arrondissement de la ville de Paris au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte, matricule n° 43.168 – 1. Dirigé sur le 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon. Arrivé au corps et apprenti matin le 12. Était alors ajusteur.]